Charles Dickens

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Palais
des Congrès
Saint-Raphaël
de grandes espérances
Char les Dickens
m a r d i
08/12
© crédit / 1-1050589, 1-1050596, 1-1050592, 2-1050593, 3-1050594
20h30
Centre culturel
théâtre le forum
0 4 . 9 4 . 9 5 . 5 5 . 5 5
www.aggloscenes.com
0 4 . 9 8 . 1 1 . 8 9 . 0 0
Tarifs :
catégorie B
tarif unique 10€
Billetteries :
Théâtre Le Forum
04.94.95.55.55
du mardi au samedi de 12h30 à 18h30
Centre Culturel de Saint-Raphaël
04.98.11.89.00
du mardi au samedi de 8h30 à 19h
www.aggloscenes.com
Réseau Ticketmaster :
Cultura, Leclerc, Auchan
Réseau Fnac/France Billet :
Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U,
Intermarché
Contact presse :
Julie Dicostanzo
[email protected]
04.94.82.64.04
De grandes espérances
1ère adaptation théâtrale de l’œuvre de Charles Dickens
Spectacle tout public
Le Studio Théâtre de Stains est soutenu par la ville de Stains, Le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, la Direction
Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la Culture et par le Conseil Régional Ile-de- France
De grandes espérances
D’après l’œuvre de Charles Dickens
Traduction de Charles Bernard-Derosne revue par Jean Pierre Naugrette
Editions « Le livre de Poche classique »
Mise en scène Marjorie Nakache
Avec
Marthe Fieschi, Nicolas Guillemot, Elisa Habibi,
Charles Leplomb, Xavier Marcheschi, Marina Pastor
Adaptation
Xavier Marcheschi
Décor : Jean Michel Adam
Costumes : Nadia Rémond
Lumière : Lauriano de la Rosa
Masques : Geneviève David
Musique originale : Gérard Maimone
Vidéo : Brahim Saaï
Régie générale : Hervé Janlin
Régisseurs : Rachid Baha et Théo Errichiello
Chargée de relations presse et relations publiques
Aurélie Platania
01 48 23 06 61 / 06.13.67.30.90
[email protected]
Contacts diffusion
Kamel Ouarti / Muriel Dorival
Tél.: 01 48 23 06 61
[email protected]
www.studiotheatrestains.fr
« L'extraordinaire puissance de Dickens a un effet étrange. Elle
fait de nous des créateurs, pas seulement des lecteurs et des
spectateurs »
Virginia Woolf
Orphelin, le jeune Pip est destiné à être forgeron
jusqu’au jour où, promis à de grandes espérances, il sera
propulsé dans le monde fabuleux de Miss Havisham et
tombera éperdument amoureux de sa fille adoptive,
Estella.
Evasions rocambolesques, déchirements amoureux, vils
profiteurs, hommes de loi de glace, étrange sorcière
échevelée, sublime beauté au cœur froid… De grandes
espérances est un spectacle aux multiples facettes, un
récit plein de suspense, de rebondissements, de
brouillard et de tempête.
NOTE D’INTENTION ET CHOIX DE MISE EN SCENE
POURQUOI DE GRANDES ESPERANCES EN 2014 ?
De grandes espérances...de grandes attentes. Prendre ses rêves pour la réalité future ?
L’œuvre, toujours moderne, a souvent fait l’objet - encore récemment - d’adaptations
au cinéma et à la télévision.
Pleine de drôlerie et d’humour, la force mythique de certains thèmes donne lieu à des
scènes d’anthologie. Roman des illusions perdues, des espoirs envolés, comédie des
erreurs, fausse éducation sentimentale, on peut établir un parallèle entre ce XIX° siècle
et 2014.
La société que dépeint Dickens est oppressive, figée dans l’archaïsme de son mode de
vie et la pesanteur de ses habitudes ; figée dans le carcan d’une hiérarchie immuable :
une classe laborieuse (ouvrière) engluée dans la misère, exploitée par une classe
dominante (bourgeoise) aux desseins égoïstes, enfermée dans ses manoirs où ne vivent
que des fantômes.
Ce fractionnement en strates sociales bien hermétiques, comporte des niveaux à jamais
inaccessibles pour qui n’est pas issu d’une famille fortunée ou noble. Ainsi, les gens ne
sortent jamais de leur quartier, village, et, s’aventurer loin des lieux assignés à leur
condition sociale est, non seulement hors de propos, mais périlleux. Ils sont donc
contraints de stagner. Le marais –lieu où débute l’action - tel un périphérique, les
sépare, faisant office de douves et de muraille pour protéger la citadelle de Miss
Havisham. Qu’ils viennent, de quelque façon que ce soit, à transgresser cet ordre, et le
destin se chargera de les châtier avec sévérité.
Pip (comme le jeune Dickens) vivait dans
un univers simple, cohérent, dont il aura
honte, et le voilà projeté dans un univers,
sans
véritables
valeurs
morales,
impitoyable et factice, qui le méprisera.
Ce monde infiltre tous les tempéraments ;
cache, puis révèle tous les pièges, les
travers de notre société : vulgarité,
étalage, appât du gain facile, envie... les
sept péchés de la capitale où l’argent
règne, en maître incontesté !
Lui seul permet le lien entre les classes sociales, se substituant à toute
autre communication. Substitution imposée par la classe dominante.
© Benoîte Fanton
Dickens n’est pas un révolutionnaire. Il serait plutôt un conservateur, au mieux un
réformateur ; il ne se fait guère d’illusion sur les politiques, la bourgeoisie, les nobles ; il
ne les critique pas. C’est plutôt le comportement des gens qui est jugé (avec beaucoup
de générosité, par Dickens, en empathie avec ses personnages, surtout quand la
douleur et l’injustice sont dues à l’attitude égoïste d’autres êtres humains.) C’est ce
comportement qui empêche tout progrès. Car, au lieu de combattre les injustices, ses
personnages envient les riches, ceux qui réussissent, et ils veulent les imiter. Ils sont
victimes de leur complaisance et on ne peut pas voir en eux des persécutés. Et, même
s’ils se font de fausses illusions sur la générosité des nantis - Pip l’apprend à ses
dépends-, à tout le moins, ces derniers les font rêver. On ne tue pas le rêve. Aussi, rien
n’évolue car personne ne veut remettre en question l’ordre établi. Ils le renforceraient,
même. Pip découvrira plus tard que son désir de devenir un gentilhomme l’a amené à
dédaigner, un moment, certaines richesses de la vie.
Quel doit être notre comportement quand l’heure du choix arrive. Pip reniera-t-il
son passé, son milieu et ceux qui l’ont élevé ? Pour quel but ? Les Grandes
espérances sont-elles vouées à l’échec si elles vous éloignent de votre passé ?
Pour réussir faut-il (se) trahir ?
De grandes espérances raconte le parcours initiatique de deux orphelins -Pip et
Estella- leur éducation, leur relation à la famille, au milieu social où ils vivent. Passage
de l’enfance à l’âge adulte ; du conte de fées à la lutte pour la vie ; de l’innocence à la
culpabilité ; de l’amour à l’argent.
Dickens s’est toujours montré très critique vis-à-vis d’une éducation, d’un « dressage »,
qui ne prendrait pas en compte la personnalité des enfants, leurs aspirations, leurs
participations au processus de la connaissance ; à l’égalité des chances.
QUE PRIVILEGIER ?
Transposer en restant fidèle au texte ? Projet théâtral impossible, l’ensemble des signes
de la représentation : les personnages, décor, lumières, costumes, musique,
accessoires... constituent un sens, une rhétorique, une poétique théâtrale (métaphore,
métonymie), qui va au-delà de l’ensemble textuel.
Le choix esthétique de la mise en scène s’appuie délibérément sur le mode féerique qui
permet une mise à distance de la réalité –le texte étant ainsi théâtralisé- nous assistons
à une quête de la part de ces jeunes, une fuite éperdue vers on ne sait quelle issue.
Conte de fée, entre rêve et réalité : -le forçat Magwicht dans le rôle de l’Ogre qui veut
dévorer le Petit Poucet, Pip, surgissant, tel un diable, un revenant, un génie, non de la
lampe d’Aladin mais d’une tombe, pour jouer le rôle de Gepetto (Pinocchio), à la fois
Pygmalion /Frankenstein/ père ;
-une Ogresse, sa sœur (il y a même, au cimetière, outre les parents, cinq gosses, frères
et sœurs de Pip, toute la famille enterrée, sauf l’Ogresse !) ;
-Miss Havisham, la mauvaise Fée, la méchante reine ;
-Pip, Le Prince Charmant, qui vient délivrer la Princesse enfermée, Estella.
Autre choix dramaturgique : l’adaptation en séquences.
Toutes ont leur autonomie ; leur rhétorique et révèlent une dramaturgie baroque,
comme celle de Shakespeare qui choisit la discontinuité, l’éclatement spatial.
Kaléidoscope qui indique une rupture dans le récit, à l’opposé de la dramaturgie
classique. En outre, leurs juxtapositions révèlent une vue éclatée, un émiettement des
conditions de vie, une atomisation de certains personnages.
HISTORICITE - HISTORICISATION
L’action se passe en 1860. Double référent : 1860/2014 ; le choix du XIX° siècle pour le
décor et les costumes permet un effet de distance avec le XXI° siècle. Ce modèle
historique de l’espace scénique devient la base de la construction d’une image du
monde, propre à un type donné de culture et d’idéologie. Cette confrontation permet un
rapport dialectique et, en même temps, nous éloigne de la représentation réaliste.
LES COSTUMES
Dans De Grandes espérances, il n’y a pas uniformité des
costumes, mais décalage, polysémie entre eux : couleur,
matière, coupe, milieux sociaux.
Tous théâtralisés.
Prolongement visible des personnages, ils peuvent
affirmer la place hiérarchique (rôle codé) autant, ou
beaucoup plus, que la personnalité du personnage : A lui
seul, le costume de miss Havisham est la métaphore de la
pureté profanée... la métonymie de la société dominante :
sa décadence. Celui de Joe le forgeron, et Mrs Joe,
métonymie de la classe ouvrière, métaphore de la
simplicité, l’efficacité... Le costume de Pip, selon les
circonstances, est aussi changeant que la personnalité
du personnage. Forgeron/ gentleman...
© Benoîte Fanton
Il dénote l’ascension sociale, ses us et clivages ; connote une instabilité de caractère,
une légèreté, une pusillanimité, un désir de bien faire et de réussir par les apparences
ce qui altère, modifie, change, les sentiments ; la coupe cintrée qui enserre Pip peut
dénoter un enfermement dans des conventions, connoter son étroitesse d’esprit.
Tel le manteau qui donne son titre à la pièce de Gogol, le costume génère des
bouleversements. Tous sont porteurs de sens.
LE DECOR
Lieux distincts qui tous sont pourvus de substance et d’atmosphère. Nous sommes en
terre dickensienne : celle d’un enfant qui porte sur ces lieux un regard à la fois
admiratif et désolé.
Le récit s’articule autour d’un élément féerique et baroque : le Manoir de Miss
Havisham ; tragi-burlesque : le cimetière ; mythique : la forge.
Lieux parfois référents de la réalité, mais s’apparentant au conte. Tous extravagants,
hors du commun, opposant le singulier au bizarre.
La rupture spatiale – chaque séquence se passe dans un lieu différent- relaie la rupture
temporelle, sociale ; permet de montrer la multiplicité des forces et des conflits d’une
époque.
« Une rue de Londres décrite par Dickens
ressemble beaucoup à une rue de Londres,
mais encore plus à une rue de Dickens, car il a
utilisé le monde réel pour créer son propre
monde, pour ajouter un pays à la géographie
de l'imagination » Lord David Cecil
© Benoîte Fanton
CHARLES DICKENS (1812 – 1870)
Nouvelles, romans, théâtre, fictions ou romans réalistes, Charles Dickens est reconnu de son
vivant pour la qualité de ses personnages et sa prose imagée. Issu d'une famille modeste, il
souffre beaucoup de sa situation. Après avoir quitté son Hampshire natal pour Londres, où son
père est emprisonné pour dettes, le jeune Charles doit abandonner l'école pour travailler dans
une usine de cirage. De ces années, il garde une vision lucide des moeurs et valeurs de la
société de son époque qu'il s'emploie à décrire dans ses oeuvres dont les célèbres 'Oliver
Twist' (1837-1839) ou 'David Copperfield' (1849-1850).
Alors qu’il est employé comme sténographe dans une revue, il se fait rapidement remarquer et
publie, en 1833, sa première “histoire”, 'A Dinner at Poplar Walk', dans le Monthly Magazine.
Avec 'Les Aventures de M. Pickwick' (1837), un chef-d'oeuvre de l'humour anglais, le succès
est immédiat. Dès lors, il partage sa vie entre la littérature et les voyages. Il meurt, riche et
célèbre, à 58 ans.
Son avant-dernier roman ‘Les Grandes Espérances’ (1861), peinture naturaliste, est une
oeuvre de maturité. Ecrivain engagé, Dickens a su concilier - grâce à un talent de conteur
indéniable - condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description de
tableaux vibrionnants de la vie quotidienne. Ses personnages caractéristiques et inoubliables
ont fait de lui un écrivain très populaire et une figure centrale de la littérature du XIXe siècle.
LE ROMAN FEUILLETON
Salomé Kiner (Arte.TV)
Ancêtre direct de la série télévisée, le roman-feuilleton a bouleversé l’histoire de la
littérature et profondément façonné l’œuvre de Charles Dickens.
Encouragée par les progrès techniques, la presse connaît au 19ème siècle un formidable essor.
Pour Charles Dickens, c’est une aubaine. Pionnier du genre en Angleterre, il profite de ce
nouvel outil publicitaire pour gagner sa vie, puis pour assurer la survie des journaux dont il
est le propriétaire. De 1833 jusqu’à sa mort en 1870, il publiera la quasi-totalité de son oeuvre
en feuilletons, avec une préférence pour les rythmes.
Cette formidable vitrine lui permettra notamment de faire la critique sociale de l’Angleterre
victorienne et du productivisme effréné. Il s’en servira aussi pour défendre certaines libertés :
la régulation du travail des enfants, le traitement des orphelins, le droit des femmes, les
prostituées furent quelques-uns de ses combats.
Dickens devient un maître dans l’art du cliffhanger, cette célèbre astuce narrative qui consiste
à finir un chapitre ou un épisode à un moment crucial de l’histoire, pour s’assurer de la fidélité
du lecteur. Hier dans le roman-feuilleton, aujourd’hui dans les séries-télévisées, la méthode
fonctionne toujours aussi bien.
Les sérivores qui attendent, fébriles, le nouvel épisode de leur programme préféré ne sont pas
différents des lecteurs qui se ruaient autrefois au kiosque pour connaître la suite des Grandes
Espérances publiée en feuilleton de décembre 1860 à août 1861 dans le magazine de Dickens
All the Year Round.
L’EQUIPE ARTISTIQUE
Marjorie Nakache – Metteur en scène
Elle fait ses études théâtrales à Paris III Censier. Comédienne de formation, elle joue dans
différents spectacles (Tuss de Xavier Marcheschi, Huis Clos de Jean-Paul Sartre, La religieuse de
Diderot, Nana de Zola, Andromaque de Racine, Le mot d’après Victor Hugo, France parle
d’après Bourdieu).
En 1984, elle est co-fondatrice du Studio Théâtre de Stains dont elle assure aujourd’hui la
direction artistique. Elle réalise depuis plus de 20 ans des mises en scène dont certaines
mêlent les formes artistiques (théâtre, chant, arts du cirque) : Féminin Plurielles, J’espérons
que je m’en sortira, Les Vilains, Baroufe à Chioggia, La double inconstance, Pygmalion, Le
jeune prince et la vérité…
Xavier MARCHESCHI – Dramaturge / Comédien
Entre 1968 et 1972, Xavier Marcheschi travaille à la préfiguration de la Maison de la Culture
de Créteil. Il travaille également en tant que comédien sous la direction de Claude Regy,
Antoine Bourseiller et au Studio Théâtre de Vitry avec Jacques Lassalle. Entre 1979 et 1984, il
est directeur de l’Espace Paul Eluard à Stains. Entre 1989 et 1992, il enseigne l’art dramatique
à l’Ecole de la Rue Blanche, aujourd’hui ENSATT.
En 1984, il fonde le Studio Théâtre de Stains. Il fait différentes adaptations et mises en scène
La Religieuse de Diderot, Tusss ! qu’il écrit, Nana de Zola, France Parle d’après Bourdieu.
Il est dramaturge et comédien dans les créations de Marjorie Nakache, Féminin Plurielles, Les
Vilains, Stigmates, La Leçon de Ionesco, Baudelaire, une invitation au voyage, Pygmalion, Le
jeune prince et la vérité.
Jean-Michel ADAM – Décor
Diplômé de la Villa Arson de Nice il reçoit en 1987 le Prix Mossa de peinture.
Il signe notamment, la scénographie sur une vingtaine de spectacles de Didier Long dont
Equus, La Parisienne, La Vie devant Soi, Le Gardien (nomination au Molières) Le Limier
(nomination aux Molières), Les Braises, Il travaille également pour divers metteurs en scène
tels que Francis Perrin, Gérard Gélas, Il a également conçu les décors de spectacles de variétés
et de cinéma.
En tant que metteur en scène, il a monté La Ronde, Le Barbier de Séville, La Nuit et le
Moment et Courteline !!!
Lauriano DE LA ROSA – Lumière
Après un début de carrière aux Tréteaux de France, il devient directeur technique au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1988, où il travaille avec de nombreux
metteurs en scène comme S.Seide, D. Mesguisch, A. Françon…
Parallèlement, il crée la lumière de différents spectacles de théâtre, notamment avec Philippe
Adrien au Théâtre de la Tempête et demeure le partenaire du Studio Théâtre depuis de
nombreuses créations.
Nadia REMOND – Costumes
Après un diplôme national d’Arts Plastiques et une formation couture/modélisme, elle crée et
réalise des costumes pour le théâtre ainsi que pour des courts- métrages, des créations textiles
pour des expositions et réalise des vêtements féminins sur mesure.
Geneviève DAVID – Masques
Après un Diplôme National Supérieur d’Arts Plastiques et un stage de formation à la fresque
en Italie, elle réalise la maquette d’un journal culturel trimestriel, des décors pour une troupe
de la région de Lyon et quelques grands spectacles d’expression populaire en Bourgogne. Elle
crée ensuite des sculptures monumentales, mobilier liturgique, lustres, objets et images peints
sur bois et sur soie. Elle réalise des marionnettes ainsi que des masques et décor pour fabliaux
du Moyen – Âge, des costumes pour une troupe de danse, un trompe l’œil pour le Musée de
Maisons- Alfort.
Elle a également aménagé une salle au château école de Tournan en Brie.
Elle anime des ateliers masques et marionnettes pour adultes et enfants.
Gérard MAIMONE – Musique
Gérard Maimone est à l’origine de deux évènements de la scène musicale française jazz ou
rock avec Spheroe dans les années 70 puis Angel Maimone Entreprise lors de la décennie 80. Il
est aussi connu pour ses nombreuses compositions pour le théâtre, (en particulier son
compagnonnage depuis plus de 30 ans avec Georges Lavaudant), la danse ou le cinéma (plus
de soixante dix partitions originales pour la scène ou l’image, de 1976 à aujourd’hui).
LES COMEDIENS
Marina PASTOR – Comédienne
Originaire des Cévennes, Marina Pastor monte à Paris à la fin des années 1980, où elle étudie
le théâtre au Cours Florent. Dès 1993, elle collabore avec Didier Bezace dans différents
spectacles : La Noce chez les petits bourgeois et Grand Peur et Misère de Brecht, elle était la
postière du Jour et la Nuit d'après Bourdieu et incarnait Pepa dans Le Colonel Oiseau au
Festival d'Avignon 1999. Elle collabore également à La Baie de Naples de Joël Dragutin. Pour
la télévision, elle a tourné avec Marco Pico, Nino Monty, Marion Sarraut et dernièrement avec
Jacques Fansten, Patrice Martineau et Jacques Malaterre. À partir de septembre 2011, elle
interprète la mère de Kyan Khojandi dans la série Bref diffusée sur Canal+. Elle prête
également sa voix pour des doublages notamment pour Meg Ryan ou encore Hélène Pompéo
et aussi pour plusieurs documentaires sur Arte.
Les comédiens Marthe FIESCHI, Nicolas GUILLEMOT, Elisa HABIBI et Charles
LEPLOMB sont issus du Centre de Formation des Apprentis Comédien d’Asnières-surSeine. Il s’agit du seul CFA des comédiens en France. Les cours sont dispensés par des artistes
reconnus qui ont une grande expérience pédagogique dans les domaines de l’art dramatique,
de l’art vocal et de la danse. Il offre aux apprentis sélectionnés une formation en alternance
qui permet à la fois de continuer à se former et de rencontrer le milieu professionnel, tout en
percevant une rémunération. Cette collaboration avec le CFA d’Asnières fait figure de réel
tremplin et permet à ces jeunes comédiens de talent d’intégrer des compagnies
professionnelles.
Ce que dit la presse ….
« un théâtre d’art et de fièvre, ambitieux et sincère »
La Terrasse
« A entendre les réactions des enfants et des adolescents tout au
long de la représentation, à observer les étoiles dans leurs yeux
qui se reflètent d’ailleurs dans ceux de leurs aînés, on se dit
qu’une fois encore, Marjorie Nakache a remporté son pari. »
Le Pariscope
« Rien ne s’alanguit, tout est intense et saisissant. Un beau
retour à ce XIXe siècle dont la vision d’une société divisée en
riches et pauvres n’a rien perdu de son acuité. »
WebThéâtre
ILS ONT DIT…
La presse parle du Studio théâtre.
« Le Studio-Théâtre de Stains est l’un de ces rares lieux de la région parisienne
où avec talent et ténacité s’élabore dans la durée un vrai travail avec les
communautés au sein desquelles il agit. »
Nicolas Roméas – Cassandre
« Ce lieu au charme prenant, « les petites Bouffes du Nord », comme certains
l’appellent, est l’un des théâtres les plus intéressants de la banlieue.(…) Le
Studio Théâtre ne fait pas de l’animation de quartier. Il est l’âme même de
Stains et crée des spectacles très appréciés de la critique et des spectateurs. »
Armelle Héliot - Le Figaro
« Exemplaire Studio Théâtre de Stains, lumière de la banlieue nord de Paris »
Gilles Costaz – Politis
« La réconciliation commence peut-être là, dans ce lieu théâtral d’une extrême
convivialité, d’une indéniable proximité. Cette réconciliation avec l’autre que la
paresse, la peur ou la méconnaissance du monde, des mondes, conduisent à
toutes les formes de l’exclusion. »
Pierre Notte – L’Evénement du Jeudi
LES SPECTACLES DE LA COMPAGNIES
TUSSs ! de Xavier Marcheschi
HUIS CLOS de Jean-Paul Sartre
LA RELIGIEUSE de Diderot
LA QUESTION de Henri Halleg
NANA d’après Emile Zola
L’AN II DE LA LIBERTE de Alexandre Bouravsky
SUR UN PLATEAU de Jean-Paul Allègre et Marjorie Nakache
ANDROMAQUE de Racine
HISTOIRES DE PAROLES d’après Jacques Prévert
LE MOT de Victor Hugo
FRANCE PARLE d’après « La Misère du Monde » de Pierre Bourdieu
FEMININ PLURIELLES d’après le livre de l’association Femmes dans la Cité
LES VILAINS d’après Ruzzante
STIGMATES d’après les textes de Ernest Pepin, Edouard Glissant et de témoignages contemporains
BAROUFE A CHIOGGIA d’après Goldoni
J’ESPERONS QUE JE M’EN SORTIRA de Marcello D’Orta
EN ATTENDANT d’après des témoignages vivants
IPHIGENIE OU LE PECHE DES DIEUX de Michel Azama
LA DOUBLE INCONSTANCE de Marivaux
LA POETIQUE DES PIRES Adaptation Marjorie Nakache
LA SITUATION EST CATASTROPHIQUE MAIS PAS GRAVE adaptation Xavier Marcheschi
VALSE N°6 de Nelson Rodrigues et AUTRES TEXTES Adaptation Marjorie Nakache
LA LECON d’Eugène Ionesco
BAUDELAIRE, UNE INVITATION AU VOYAGE Adaptation Marjorie Nakache
LES EMIGRES de Slawomir Mrozek
ON VOUS ECRIRA Adaptation Marjorie Nakache
PYGMALION de George-Bernard Shaw
CONTE DEFAIT Adaptation Marjorie Nakache
LE JEUNE PRINCE ET LA VERITE de Jean-Claude Carrière
LES NOCES DU FERBLANTIER de John Millington Synge
QUATRE A QUATRE de Michel Garneau
BABYLON CITY de Mohamed Kacimi
LE CABARET DE 4 SOUS d’après John Gay
ELLE(s) de Courteline, Feydeau, Gozzi, Marivaux, Molière, Musset et Racine
Studio Théâtre de Stains
19, rue Carnot
93420 Stains
Tel : 01 48 23 06 61
Fax : 01 48 22 56 57
Mail : [email protected]
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