Question : N’était-il pas irresponsable de la part du Bouddha de quitter ainsi femme et enfant ?
Réponse : Quitter sa famille n’a sans doute pas été un choix facile pour le Bouddha. Il a dû s’interroger et
hésiter pendant un certain temps avant de finalement partir. Mais il avait un choix à faire : se consacrer à sa
famille ou se consacrer au monde. Au final, sa grande compassion le força à se donner au monde entier et le
monde entier bénéficie toujours de son sacrifice. Ce n’était pas irresponsable. Ce fut peut-être le sacrifice le
plus marquant de tous les temps.
Question : Si le Bouddha est mort, comment peut-il nous aider ?
Réponse : Faraday qui découvrit l’électricité est mort, néanmoins ce qu’il a découvert nous aide toujours. Louis
Pasteur qui trouva comment soigner de nombreuses maladies est mort lui aussi, néanmoins ses découvertes
médicales sauvent toujours des vies. Leonard de Vinci, qui réalisa des chefs-d’œuvre artistiques, est mort,
néanmoins ce qu’il a créé nous inspire et nous réjouit toujours. Oui, le Bouddha est mort mais 2.500 ans plus
tard, ses enseignements aident toujours les gens, son exemple inspire, ses mots influencent toujours nos vies.
Seul un Bouddha pouvait avoir une telle puissance des siècles après son décès.
Question : Le Bouddha était-il un dieu ?
Réponse : Non, ce n’était pas un dieu. Il n’a jamais affirmé être un dieu, le fils d’un dieu ni même le messager
d’un dieu. C’était un être humain qui atteignit la perfection puis enseigna que, si nous suivions son exemple,
nous pouvons, nous aussi, l’atteindre.
Question : Si le Bouddha n’était pas un dieu, pourquoi certains le vénèrent-ils ?
Réponse : Il y a différentes façons de vénérer. Quand quelqu’un vénère un dieu, il lui adresse des prières et des
offrandes et lui demande des faveurs, croyant que le dieu peut l’entendre, recevoir ses offrandes et exaucer
ses prières. Les bouddhistes ne pratiquent pas ce genre de vénération. Une autre façon de vénérer consiste à
montrer du respect à quelqu’un ou quelque chose que l’on admire. Quand un professeur entre dans une
classe, nous nous levons ; quand nous rencontrons un dignitaire, nous lui serrons la main ; quand l’hymne
national est joué, nous saluons. Ce sont là des gestes de respect et de vénération qui indiquent notre
admiration pour une personne ou une chose en particulier ; c’est le genre de vénération que les bouddhistes
pratiquent. Une statue du Bouddha avec ses mains posées sur les genoux et son sourire plein de compassion
nous rappelle notre volonté de développer paix et amour en nous-mêmes ; le parfum de l’encens nous
rappelle l’influence pénétrante de la vertu ; la lampe nous rappelle la lumière de la connaissance ; et les fleurs,
qui bientôt faneront et mourront, nous rappellent l’impermanence. Quand nous nous prosternons, nous
affirmons notre gratitude au Bouddha pour les enseignements qu’il nous a donnés. Telle est la signification de
la vénération bouddhiste.
Question : Mais j’ai entendu des personnes affirmer que les bouddhistes vénèrent des idoles.
Réponse : De telles affirmations indiquent seulement le manque de compréhension des personnes qui les font.
Le dictionnaire définit une idole comme « une image ou une statue vénérée comme un dieu ». Comme nous
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