P. 14 LA MONNAIE FIDUCIAIRE EN France in Bulletin de la Banque de France / Elodie Ninlias et
Ghjuvanni Torre
En 2014, les émissions nettes de billets en France ont représenté 4,2 milliards de coupures pour une
contre-valeur de 108,3 milliards d’euros – en augmentation de 7,2 % en volume et de 6,2 % en valeur
par rapport à 2013. Les émissions nettes de pièces sont également en hausse, mais avec une
progression légèrement plus faible. La France se situe au deuxième rang en volume et au troisième
rang en valeur des contributeurs à la circulation fiduciaire de l’Eurosystème : elle représente en
volume près d’un quart des émissions nettes dans la zone euro, en valeur son importance est plus
faible (10 %). Les habitudes de paiement varient donc nettement au sein de l’Eurosystème. En
France, la coupure de 20 euros est de loin le billet préféré, il représente la moitié des émissions
nettes en valeur. Au sein de la zone euro, le billet de 50 euros est la coupure la plus répandue.
P. 25 L'AVENIR DES MOYENS DE PAIEMENT EN France in Ministère de l'économie, des finances et
de l'industrie / Georges Pauget et Emmanuel Constans
Aujourd’hui, le chèque et les espèces ont perdu leur rôle dominant comme moyens de paiement.
Après la véritable révolution qu’a représentée l’essor de la carte bancaire, de nouveaux
bouleversements sont en train de s’opérer : les paiements par l’internet ou le téléphone et les
paiements sans contact. Ces transformations sont lourdes de conséquences pour les banques et
remettent en cause leur modèle économique. En France, plusieurs objectifs ont été fixés par les
pouvoirs publics afin d’assurer un bon fonctionnement des moyens de paiement : faciliter les
règlements sécurisés en ligne, développer des moyens de paiement modernes en face à face,
accompagner la diminution de l’utilisation du chèque, et, enfin, encourager l’émergence de modèles
économiques performants, ouverts et concurrentiels.
P. 30 LE BITCOIN : UNE MONNAIE QUI DERANGE in La Gazette de la société et des techniques /
Nicolas Clausset et Arnaud Sellem
Le bitcoin, monnaie numérique créée en 2008 - dont on ne connaît pas le concepteur -, n’est régi par
aucune banque centrale ni aucun gouvernement, mais par une vaste communauté d’internautes. Le
développement de cet instrument de paiement a été relativement modeste jusqu’à la fin de 2013,
période à partir de laquelle son cours a littéralement explosé. Bien que l’engouement pour le bitcoin
soit depuis nettement retombé, nombre de ses partisans lui promettent toujours un avenir radieux. Il
est vrai que cette monnaie revêt une utilité évidente : outre la possibilité d’effectuer des transactions
sous respect de l’anonymat, elle permet de s’appuyer sur une monnaie à l’abri des crises
systémiques des monnaies traditionnelles.
P. 37 LE MARCHE DU PAIEMENT : VERS UN NOUVEL ECOSYSTEME in La Tribune / Karim Terbeche
Le marché des moyens de paiement est en pleine mutation en raison notamment des avancées
technologiques de l’informatisation et de la communication et de la diffusion du Smartphone. Si,
jusqu’à présent, peu de choses ont changé dans la manière d’effectuer des paiements, il ne fait
aucun doute que d’ici à quelques années il en ira tout autrement. Pour les banques, ces évolutions
risquent d’être lourdes de conséquences, car les innovations dans ce domaine sont le plus souvent
portées par des acteurs non bancaires. Les investissements consentis par les GAFA – Google, Apple,
Facebook et Amazon – afin de créer un nouvel éco-système des moyens de paiement sont
aujourd’hui considérables.