Le muscle en activité
Lors d'un effort physique les muscles sont très sollicités.
Ceux-ci, rattachés au squelette par des tendons,
sont constitués de fibres musculaires.
Nous pouvons distinguer deux types de fibres :
Les fibres lentes, dites de type I, se contractent lentement. Ainsi, elles
permettent un effort de longue durée et de faible intensité. Ces fibres sont
surtout exploitées dans les disciplines d'endurance comme le marathon ou le
ski de fond.
Les fibres rapides, de type II quant à elles se contractent très rapidement.
Elles entrent en jeu lors d'un effort intense et de courte durée, par exemple
lors d'un sprint.
Cependant, la quantité de chacune de ces fibres dans un muscle est variable d'un
individu à l'autre: Il vrai que la génétique intervient mais un sportif peu
développer des fibres lentes avec l'entraînement. A l'inverse, développer des
fibres rapides reste plus difficile.
Voici un graphique nous permettant de comparer les fibres musculaires d'un
sprinteur et d'un lanceur de poids avec d'autres disciplines de même nature :
les fibres musculaires
Le muscle squelettique est formé de plusieurs faisceaux de fibres musculaires. Comme pour le
muscle lui-même, chaque faisceau de fibres musculaires est entouré d'une gaine de tissu
conjonctif. Puis, entre ces faisceaux de fibres se trouvent les nerfs qui stimuleront la
contraction musculaire et les vaisseaux sanguins qui apportent le sang pour nourrir et oxygéner
ces tissus qui ont de grands besoins métaboliques.
Structure
du muscle
squelettiq
ue.
Comme le nom faisceau l'indique, chaque faisceau de fibres musculaires est lui-
même constitué de plusieurs fibres musculaires qu'on nomme parfois
desmyofibres (de l'anglais), mais plus précisément desmyocytes (cellules musculaires).
Contrairement à la plupart des autres cellules de notre corps, ces myocytes sont
polynucléaires. C'est-à-dire que la cellule musculaire possède plusieurs noyaux, jusqu'à
500 noyaux pour les muscles les plus longs. Ceci vient du fait que, durant le
développement embryonnaire, ces cellules musculaires, ces fibres musculaires,
résultent de la fusion de plusieurs cellules.
Ultrastru
cture
d'un
myocyte.
Chaque myocyte est formé de plusieurs myofibrillesde la longueur de la cellule. Et,
ce sont ces myofibrilles qui contiennent les unités contractiles. Chaque myocyte est
innervé par une terminaison nerveuse. Le courant électrique transmit pas la
terminaison nerveuse parcours la surface du myocyte et, par les tubules-T (T pour
transverse), nètre toute la cellule pour atteindre toutes les myofibrilles et toutes
les unités motrices pour faire contracter la cellule au maximum. Les tubules-T sont
étroitement associés au réticulum sarcoplasmique qui entoure les myofibrilles et
constitue, ou contient, une réserve de calcium. Et, c'est la libération du calcium, lors
de l'excitation, qui entraînera la contraction des unités motrices.
Les myocytes sont également très riches enmitochondries. Ce sont ces
mitochondries qui fournissent l'énergie à la cellule.
Ultrastru
cture
d'une
myofibrill
e.
Tout le long de la myofibrille, nous avons les unités motrices qu'on nomme
les sarcomères. Comme vous pouvez le voir sur la figure de gauche, les sarcomères
possèdent des zones claires et des zones foncées qui donnent l'aspect strié au muscle
car ces sarcomères sont tous alignés. À l'intérieur d'un sarcomère, la contraction de
la titine tire sur les molécules demyosine et les têtes des molécules de myosine
glissent sur les chaînes d'actine et stabilisent le complexe.
La contraction cesse lorsque le myocyte n'est plus stimulé par la terminaison
nerveuse et que le calcium est réabsorbé dans le réticulum sarcoplasmique.
.
http://tpe-records-mondiaux-sport.e-monsite.com/medias/images/tpe-schema-2.png
i
Ce sont dans ces fibres musculaires que nous retrouvons l'actine et la myosine, les
deux protéines permettant la contraction musculaire. En effet, capables de se
contracter et de se relâcher, celles-ci coulissent les unes sur les autres, ce qui
entraîne la contraction et le mouvement du muscle. Le schéma ci-dessous illustre
cette action. L'actine, en bleu, se contracte et glisse progressivement sur la myosine,
en rouge et cela en continue
Cependant, les fibres musculaires nécessitent de l'énergie pour entamer ce
processus. C'est alors que l'ATP (Adénosine Tri Phosphate) entre en jeu. L'ATP
est une molécule possédant un potentiel énergétique qui, en présence de
dioxygène et de glucose, capte l'énergie résultante de la dégradation des
glucides et qui la libère sous l'effet d'enzymes, selon les besoins de l'individus.
Nous pouvons résumer cette réaction chimique sous la forme d'une équation
chimique :
C6 H12O6 (aq) + 6O2 (g) 6CO2 (g) + 6H2O(l)
_
==
Seulement, l'ATP est présente naturellement dans le corps mais en faible
quantité. C'est pourquoi notre organisme est capable d'en synthétiser de trois
manières différentes:
Deux processus sont capables de synthétiser de l'ATP lors d'un effort intense
et de courte durée, allant de sept secondes à une minute environ, lors d'un 100
mètres entre autre. Il s'agit des processus anaérobie alactique et anaérobie
lactique. En effet, lorsque le dioxygène manque, ils libèrent une energie
permettant la synthèse d'ATP, à partir de réserves en molécules telles que
l'adénosine diphosphate ou phosphocréatine ou bien à partir de la
décomposition du glucose dans le muscle en acides lactiques
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