Cependant, les fibres musculaires nécessitent de l'énergie pour entamer ce
processus. C'est alors que l'ATP (Adénosine Tri Phosphate) entre en jeu. L'ATP
est une molécule possédant un potentiel énergétique qui, en présence de
dioxygène et de glucose, capte l'énergie résultante de la dégradation des
glucides et qui la libère sous l'effet d'enzymes, selon les besoins de l'individus.
Nous pouvons résumer cette réaction chimique sous la forme d'une équation
chimique :
C6 H12O6 (aq) + 6O2 (g)→ 6CO2 (g) + 6H2O(l)
_
==
Seulement, l'ATP est présente naturellement dans le corps mais en faible
quantité. C'est pourquoi notre organisme est capable d'en synthétiser de trois
manières différentes:
Deux processus sont capables de synthétiser de l'ATP lors d'un effort intense
et de courte durée, allant de sept secondes à une minute environ, lors d'un 100
mètres entre autre. Il s'agit des processus anaérobie alactique et anaérobie
lactique. En effet, lorsque le dioxygène manque, ils libèrent une energie
permettant la synthèse d'ATP, à partir de réserves en molécules telles que
l'adénosine diphosphate ou phosphocréatine ou bien à partir de la
décomposition du glucose dans le muscle en acides lactiques