La zone des hautes plaines steppiques de par sa vocation pastorale, n'a jamais cessé d'être
sollicitée par l'activité humaine. La démographie de l'homme sans cesse croissante, ses
besoins en ressources naturelles (fourrage) évoluent en conséquence ; le prélèvement de
cette ressource se fait de manière de moins en moins rationnelle et cela risquerait à long
terme de l'épuiser. Aussi l'aridité de ces milieux et l'irrégularité de ces précipitations
annuelles, requièrent que l'on accorde une attention toute particulière à l'évolution de son
climat surtout, durant ces deux dernières décennies où le débat sur les conséquences des
émissions de gaz à effet de serre, responsables du phénomène de réchauffement climatique
qui aboutissent à un bouleversement du climat général de la planète, est loin d'être clos.
Cet accroissement continuel du prélèvement de la végétation par l'homme et de ses
animaux, et une potentielle augmentation des températures à travers le monde qui se
précise de plus en plus, nous amène à aborder dans cette contribution la problématique de
la désertification dans les milieux arides et semi-arides. Certes les causes de ce phénomène
sont aujourd'hui parfaitement identifiées et attribuées à la sécheresse et au surpâturage,
mais connaissons-nous réellement lequel des deux est à l'origine de la désertification ? et la
part de chacune des deux causes à la dégradation du tapis végétal et des écosystèmes
steppiques .
De ce fait, un des objectifs de cette contribution, serait d'apporter une réponse chiffrée sur
la part de la sécheresse ou de l'action anthropique responsable, du phénomène de
désertification dans une station steppique du sud algérois, à travers des résultats qualitatifs
et quantitatifs. Pour cela nous avons choisi une station qui a fait l'objet de diverses études
phytoécologiques et cartographiques, dont celle de DJEBA?LI () et TAZA?RT () ; les
résultats de ces deux études seront comparés aux nôtres réalisés en , et cela selon une
approche diachronique.
l'étude bioclimatique a permis de démontrer que le régime pluviométrique de la station n'a
pas changé depuis  ans. Alors que la partie socio-économique met en évidence une
augmentation continue du cheptel de la wilaya de Djelfa .
Grâce à l'étude diachronique nous avons remarqué que la richesse floristique de la station
fluctue, mais ne diminue pas de manière linéaire, et surtout nous avons pu démontrer la
part du surpâturage ou du climat responsables de cette fluctuation .
Malgré que la flore des parcours de Tadmit soit constituée à % d'espèces bien appétées
et cela quelque soit l'année d'observation, ces parcours n'en demeurent pas moins menacés
de désertification, car la comparaison des deux cartes d'occupation des sols montre bien une
diminution des parcours intéressants remplacés par des formations à base d'espèces
épineuses.
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