16.09.2011
UE.2.11.S6
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Hormonothérapie en cancérologie
Cancers de la prostate
- Anti-androgènes
- Agonistes de la LH-RH
- Œstrogènes
Cancer de la prostate
Anti-androgènes
- Empêchent la fixation de la testostérone sur ses récepteurs
- Ttt per os en continu
- Effets secondaires les + fréquents : N-V-douleurs abdo, gynécomastie, bouffées de chaleur,
impuissance
- Effets secondaires les + graves mais rares risques thromboembolique
Agonistes de la LH-RH
- Agissent sur l’axe hypothalamo-hypophyse-gonade en stimulant dans un 1er temps la
synthèse des hormones hypophysaires FSH – LH et par conséquence celle de la testostérone
et des dérivées. Par RC- il y aura au bout de 2 à 4 semaines freination de leur production.
- Castration « chimique »
- Actifs uniquement par voie injectable soit en IM ou SC. Le rythme des inj. Varie selon les
présentations
- Utilisées également dans du sein métastatiques hormonodépendants avant la ménopause à
titre de castration chimique
- Utilisés dans d’autres indications hors cancérologie
- Dans le cancer de la prostate avancé ou métastatique, ils seront systématiquement associé à
un anti-androgène débuté 1 semaine avant l’agoniste de la LH-RH et maintenu pdt le 1er mois
de ttt pour éviter l’exacerbation des symptômes (action stimulante initiale)
- Effets secondaires sont fréquents
Œstrogènes : distilbène®
Cancers du sein : généralités
- L’hormonothérapie est utilisée pour les tumeurs sur-exprimant les récepteurs aux
œstrogènes et à la progestérone. Elle diminue la synthèse ou l’action de ces hormones.
- Durée de ttt optimal est de 5 ans minimum
- Le ttt sera différents selon l’état ménopausique de la femme
En pré-ménopause
En post ménopause