Données macro économiques attendues

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L’HEBDO
DES MARCHÉS
Edition du 29 février 2016
Actualités du 22 au 26 février 2016
Etudes et recherches économiques
ACCORD ENTRE LE ROYAUME-UNI ET L’UNION EUROPÉENNE POUR TENTER D’EVITER LE BREXIT
26/02/16
Perf.
sur la
semaine
Perf.
sur le mois
Perf.
Depuis le
31/12/15
4330
2,5%
-0,6%
-6,6%
2937
2,3%
-3,2%
-10,1%
ECONOMIE
1952
1,8%
2,5%
-4,5%
Marchés
de taux
26/02/16
Sur 1
semaine
Sur 1 mois
Depuis le
31/12/15
Zone euro:
• Nouveau repli du climat des affaires en février.
Eonia*
-0,25%
-0,01%
-0,01%
-0,12%
OAT 10 ans
0,51%
26/02/16
Perf.
sur la
semaine
Perf.
sur le mois
Perf.
Depuis le
31/12/15
37
11,3%
15,6%
-1,4%
1228
0,2%
9,7%
15,7%
Devises
26/02/16
Perf.
sur la
semaine
Perf.
sur le mois
Perf.
Depuis le
31/12/15
EUR/USD
1,10
-1,4%
0,9%
1,0%
Marchés
Actions
CAC 40
Eurostoxx 50*
S&P 500
Matières
1ères
Pétrole
(Brent, $/baril)
Or ($/once)
ACTUALITÉ DE LA SEMAINE
• Accord entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne
pour tenter d’éviter le Brexit*.
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Etats-Unis :
• Révision en hausse de la croissance économique du
4ème trimestre 2015 .
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MARCHÉS
Taux : Légère baisse des rendements des grands pays
développés.
Actions : Progression des marchés d’actions à l’approche
du G20.
Devises : Fort recul de la livre sterling.
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Source: Bloomberg, Stratégie Amundi - Données actualisées le 26/02/16 à 15h
NOTRE ANALYSE
• L’issue du référendum concernant le « Brexit » est très incertaine. Les sondages montrent une opinion publique
très divisée. Parmi de nombreux autres facteurs, la volatilité de la situation géopolitique (risque terroriste, crise
des réfugiés…) au cours des prochains mois peut venir influencer le résultat du vote. L’approche du référendum
risque de contribuer à maintenir une volatilité* élevée sur les marchés au 1er semestre.
• Les indicateurs de conjoncture européens, qui avaient très bien résisté à la montée des risques externes fin
2015, plient à présent sous le poids des tensions financières et des inquiétudes portant sur la croissance
mondiale. Ils restent cependant sur des niveaux permettant d’envisager la poursuite de la reprise, en 2016, à un
rythme moyen équivalent à celui de 2015. Les principaux facteurs soutenant la reprise européenne (effet de
« rattrapage » après la récession, notamment en Europe du Sud, reflux des politiques d’austérité*) restent
présents même si l’on ne pourra plus compter sur la dépréciation du change. Aussi, le soutien apporté à la
consommation par la baisse du cours du pétrole va progressivement se dissiper
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* Ce terme est défini dans le lexique
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octobre
Actualités
du322
février2014
2016
ACTUALITÉ DE LA SEMAINE
Accord entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne pour tenter d’éviter le Brexit.
Estimant qu’il avait obtenu, le 19 février, suffisamment d’aménagement des règles européennes en faveur du
Royaume-Uni, le Premier Ministre britannique, David Cameron, a pu confirmer qu’il s’engagerait en faveur du «oui»
au référendum sur le maintien du pays dans l’Union Européenne, dont il a confirmé la tenue le 23 juin.
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ECONOMIE
ZONE EURO :
Nouveau repli du climat des affaires en février.
D’après son estimation préliminaire, l’indicateur PMI Composite* de la zone euro se replie en février. Il continue
d’indiquer une expansion de l’activité, mais au rythme le plus faible depuis janvier 2015. La décélération est plus
forte dans l’industrie que dans les services. Les PMI Composite de l’Allemagne et de la France se replient tous les
deux. En Allemagne également, l’indice IFO* baisse sur son niveau le plus faible décembre 2014. Sa composante
portant sur les conditions actuelles fait preuve de résistance mais sa composante portant sur les attentes se replie
fortement. En revanche, le volume total du crédit bancaire, qui avait décéléré en décembre (+0,4% en rythme
annuel), ré-accélère légèrement en janvier (+0,6%).
ETATS-UNIS :
Révision en hausse de la croissance économique du 4 ème trimestre 2015.
D’après une seconde estimation, le PIB* des Etats-Unis a progressé de +1%, en rythme annualisé, au 4ème trimestre
2015, contre +0,7% annoncé précédemment. L’essentiel de cette révision est dû à une contribution moins négative
des stocks et à des importations (comptées négativement dans le PIB) plus faibles. La croissance du PIB n’en a pas
moins fortement ralenti au 4ème trimestre par rapport au 3ème trimestre (où elle avait été de 2%, toujours en rythme
annualisé).
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MARCHÉS
Légère baisse des rendements des grands pays développés.
Le rendement à 10 ans allemand a atteint 0,15%, moins de 0,10% au-dessus de son plus bas historique. Son
équivalent japonais, lui, atteint un nouveau plus bas historique à -0.06 %. Notons que écarts de taux* entre
l’Allemagne, d’une part, et l’Espagne et le Portugal, d’autre part, sont en légère baisse.
Progression des marchés d’actions à l’approche du G20.
La remontée de l’appétit des investisseurs pour les actifs risqués n’a été que brièvement fragilisée par les propos
du ministre saoudien du pétrole qui a dit clairement que la baisse des surcapacités de production devrait se faire
aux Etats-Unis.
Fort recul de la livre sterling.
En raison de la montée des inquiétudes concernant la possibilité de Brexit , la livre sterling a reculé de près de 3 %
par rapport au dollar durant la semaine, tombant à 1,39 USD pour la première fois depuis 2009. Dans son sillage, la
paire EUR/USD a cédé quasiment 1 % à 1,093 USD. En revanche, le yen s’est apprécié contre le dollar, la paire
USD/JPY gagnant 0,2% pour s'établir à 112,86. Sur l’ensemble du mois, la devise japonaise s’est appréciée de plus
de 7 % contre le dollar.
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LEXIQUE
Brexit : Une abréviation en anglais qui évoque l’hypothèse d’une sortie (exit) par le Royaume-Uni (Angleterre,
Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) de l’Union Européenne.
Eonia : L'Eonia est l'abréviation d'Euro Overnight Index Average. Il correspond au taux moyen des opérations au jour
le jour sur le marché interbancaire en Euro, pondéré par les transactions déclarées par un panel d'établissements
financiers, les mêmes que pour l'Euribor.
Eurostoxx50 : Indice boursier qui regroupe 50 sociétés au sein de la zone Euro selon leur capitalisation boursière.
Ecart de taux (spread) : Un spread de taux est un écart entre deux taux. Il est d’usage de comparer les écarts de
taux entre les différents Etats, lors de leurs émissions de dette, avec l’Allemagne, qui possède la meilleure
signature. Cet écart est exprimé en points de base. Par exemple, l’Etat français empruntera avec un spread de 50
points de base (0,50 %) au-dessus de l’Allemagne : l’emprunt français sera émis à 3,5 % lorsque l’emprunt allemand
le sera à 3 %.
Indice IFO : Indicateur qui mesure le climat des affaires en Allemagne. Il est calculé chaque mois sur la base de
questions posées (production - situation actuelle et perspectives -, carnets de commandes, stocks, utilisation de
capacité, etc.) à quelques 7 000 entreprises allemandes actives dans la production, la construction, le commerce de
détail et le commerce de gros. L'IFO indique dans quelle mesure elles se montrent confiantes à l'égard de la
conjoncture économique et comment elles envisagent l'avenir à court terme.
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LEXIQUE (SUITE)
PIB (Produit intérieur brut) : Le produit intérieur brut est la somme de la production de biens et services réalisée sur
le territoire national d'un pays quelle que soit la nationalité des producteurs pendant une période donnée. Le
produit intérieur brut ne prend pas en compte les richesses produites par les entreprises du pays en dehors des
frontières nationales. Le produit intérieur brut peut être calculé par trimestre mais sa période habituelle de
référence est annuelle. Le PIB est un indicateur phare de l'activité économique d'un pays. Il permet de mesurer
d’une année sur l’autre l’évolution économique d’un pays et de comparer l’importance et l’évolution des pays les
uns par rapport aux autres.
Politiques d’austérité : politique de réduction des dépenses publiques ou de hausse de la fiscalité. Une politique
d’austérité vise, en général, à réduire le déficit public.
PMI Composite : Indicateur de l’activité économique. Le PMI (pour Purchasing Manager Index, en anglais) est un
indice construit à partir des informations communiquées par les responsables des services achats d’une sélection
d’entreprises. Le PMI Composite porte sur l’ensemble du secteur privé (il existe aussi des PMI sectoriels). Un indice
PMI supérieur à 50 signifie une expansion de l’activité, un indice inférieur à 50 une contraction. Les indicateurs PMI
sont très utilisés, car fournissant une information plus fréquente (et avec moins de délais) que le PIB.
Volatilité : Mesure l'amplitude de la variation de la valeur d'un actif pendant une période donnée. Une volatilité
importante traduit généralement une forte exposition au risque. Lorsque la volatilité est élevée, la possibilité de gain
est importante, mais le risque de perte l'est aussi.
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AVERTISSEMENT
Achevé de rédiger le 26/02/2016 à 15h
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considérées comme telles à quelque fin que ce soit. Les informations sont inévitablement partielles, fournies sur la base de données de
marché constatées à un moment précis et sont susceptibles d’évolution.
Les prévisions, évaluations et analyses ne doivent pas être regardées comme des faits avérés et ne sauraient être considérées comme des
prédictions exactes des événements futurs.
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