GUIDE « LES PRATIQUES DE LÉTHIQUE »
UN ENGAGEMENT ÉTHIQUE EXIGEANT p. 4
DES PRATIQUES FÉDÉRATRICES
À TOUS LES NIVEAUX p. 6
COMMENT COMMUNIQUER
SUR UN PROBLÈME D’ÉTHIQUE ? p. 14
LES REPÈRES CLÉS DE L’ÉTHIQUE
AU QUOTIDIEN p. 18
4 GDF SUEZ – Les pratiques de l’éthique
Il revient à chaque collaborateur de faire vivre les valeurs du
Groupe ainsi que ses principes éthiques :
agir en conformité avec les lois et les réglementations,
ancrer une culture d’intégrité,
faire preuve de loyauté et d’honnêteté,
respecter les autres,
à travers ses comportements quotidiens, dans lexercice de son
métier comme dans les relations daffaires, avec l’ensemble des
interlocuteurs qu’il côtoie.
Chacun doit s’efforcer d’agir avec bon sens et discernement,
raison pour laquelle il est normal et naturel d’évoquer avec ses
collègues, comme avec sa hiérarchie, les questions et dilemmes
éthiques inhérents à l’exercice de toute activité professionnelle.
La Charte éthique du Groupe GDF SUEZ fixe le cadre
néral dans lequel doit sinscrire le comportement
professionnel de chacun de ses collaborateurs.
Le présent guide « Les pratiques de l’éthique »
a pour objectif de détailler les modalités d’application
du cadre général. De par sa nature, ce guide ne vise
pas toutes les hypothèses pouvant être rencontrées.
Un engagement éthique exigeant
QUESTION / RÉPONSE
À qui s’adresse ce guide ?
Il s’adresse aux
administrateurs
des sociétés du Groupe
GDF SUEZ et aux
collaborateurs salariés
(permanents ou
temporaires) des entités
du Groupe, ainsi qu’à
toute personne détachée
par une entreprise
tierce aups d’une
entité du Groupe.
GDF SUEZ – Les pratiques de l’éthique 5
Discerner les actes éthiques et éviter les erreurs sont des préoc-
cupations qui vont dans le sens de la recherche de l’excellence.
Elles impliquent autant l’engagement personnel que l’enga-
gement des équipes.
En raison des responsabilités particulières quil exerce, le mana-
ger doit porter les principes éthiques de GDF SUEZ auprès de
ses collaborateurs. Il est aussi responsable du déploiement et
de la mise en œuvre de la politique d’éthique et de la politique
de compliance dans les modes d’organisation opérationnels
et fonctionnels des entités du Groupe.
Ainsi, il est tenu, non seulement d’informer ses collaborateurs
de manière pratique et concrète sur les règles qu’ils doivent
observer, mais aussi de s’assurer de leur compréhension.
Il doit également conseiller ses collaborateurs et les encou-
rager à lui faire part de leurs interrogations éthiques et de leurs
questions concernant l’application des réglementations. Il ne
doit pas siter à signaler à sa hiérarchie ou au déontologue
de lentiles difficultés qu’il peut rencontrer dans l’application
de cette politique. Il lui appartient de vérifier que ses collabora-
teurs respectent convenablement les gles qu’ils doivent
appliquer. Mais, c’est d’abord par l’exemplarité de son propre
comportement que le manager fait passer le message de
l’éthique et le sens de la conformité à ses collaborateurs.
Chacun, quelle que soit sa fonction, est responsable de son
propre comportement et assume les conséquences de ses
choix. S’il commet un acte contraire à l’éthique, il sexpose, selon
le cas, à des sanctions disciplinaires, administratives, civiles
ou pénales ; l’application de ces sanctions s’inscrit dans le
cadre des réglementations en vigueur dans son entité.
Exécuter un ordre non éthique engage la responsabilité de
l’exécutant et de l’ordonnateur. Celui qui subit des pressions
afin d’agir en contradiction avec les principes de GDF SUEZ ou
contre sa conscience est invité à en parler à une personne
susceptible de l’aider.
À FAIRE
APPLIQUER LE PRINCIPE
DE SUBSIDIARITÉ
Les documents éthiques
du Groupe définissent
des gles et des principes
généraux. Les entités sont
invitées à les appliquer
et à les décliner selon
le principe de subsidiarité,
en fonction des règles
locales et de la politique
déterminée par
le management de l’entité.
À titre d’exemple, le Groupe
accepte le principe des
cadeaux dans la mesure
où ceux-ci restent
raisonnables ; il ne doit
jamais y avoir de doute quant
à l’honnêteté, lindépendance
et lobjectivité des donateurs
et bénéficiaires. Il est bien
sûr nécessaire que cette
règle soit adaptée
en une politique
d’interdiction de cadeaux
dans un paysla loi
l’impose. Elle peut
également être complétée
par des obligations fixant
des seuils de valeur
des cadeaux dans une
entité où le management
le souhaiterait. Localement,
les managers doivent
donner à leurs collaborateurs
des indications claires
sur les seuils de valeurs
des cadeaux.
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