Du petit écran aux grandes scènes, tout le monde s`arrache Gaëlle

2NR PROVINCE DE NAMUR JEUDI 29 OCTOBRE 2015
elle.
Alors qu’avec Sirius Plan, la
Namuroise explore le folk et le
blues en mettant l’accent sur les
mélodies et les harmonies voca-
les, avec The Banging Souls, elle
explose les sonomètres. « C’est
en faisant du rock que j’ai com-
mencé. Je me suis rendu compte que
j’avais besoin de ça pour mon équi-
libre », continue l’artiste.
Et Gaëlle continuera de se di-
versifier à l’occasion du télé-cro-
chet de la RTBF, The Voice, dans
lequel elle officiera pour la cin-
quième année consécutive.
En attendant de la voir sur le
petit écran, les Namurois pour-
ront applaudir Sirius Plan en
live le 14 novembre, sur la scène
de l’Acoustic Café (rue des Da-
mes Blanches, n°3, à Namur). ■
●Bertrand LANI
Des bancs de l’école des
Sœurs à ceux du collège
Notre-Dame de la Paix, jus-
qu’aux prestigieuses scènes des
Francofolies de Spa ou de
l’Olympia, il est long le chemin
parcouru par Gaëlle Mievis.
La charmante chanteuse/bat-
teuse namuroise a fait son trou
dans le milieu de la musique…
et tout le monde se l’arrache, à
commencer par sa grande co-
pine BJ Scott.
Mais pour l’instant, c’est à son
« girls band », Sirius Plan,
qu’elle réserve l’essentiel de son
temps. Le trio truste l’actualité
musicale belge du moment
avec la sortie d’un nouvel al-
bum, Dog River Sessions. En
pleine campagne promo, Gaëlle
s’octroie toujours un moment
d’évasion dans la ville où elle a
grandi.
« J’ai besoin de revenir m’immer-
ger à Namur. Je suis très attachée à
la famille et c’est essentiel de passer
du temps avec mes sœurs et les
gens qui me sont proches », expli-
que l’artiste. Mais la musique
n’est jamais très loin. « Quand je
suis en ville, je vois beaucoup les co-
pains, comme Pitt Abras et Lud-
wig Pinchart avec qui j’ai aussi un
groupe 100 % namurois. » The
Banging Souls, c’est le nom de
cette formation toute récente,
certes, mais dont la genèse re-
monte aux premières armes de
Gaëlle Miévis dans le monde de
la musique. « C’est avec eux que
j’ai commencé à jouer », précise-t-
NAMUR
Du petit écran aux grandes scènes,
tout le monde s’arrache Gaëlle Miévis
La chanteuse/batteuse
namuroise sort un album
avec son girls band
Sirius Plan. Rencontre
avec l’artiste autour de
ses racines namuroises.
Sur scène avec Sirius Plan,
Gaëlle communique
sa joie de vivre,
sa joie d’être là.
ÉdA – Florent Marot
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INTÉGRAL
VITE DIT
Pas prophète
en son pays
Cela fait déjà un petit
temps que Namur a perdu
son étiquette de « ville
morte ». Ce que confirme
Gaëlle Miévis. « On a
tendance à dire que c’est
calme mais il y a plein de
chouettes manifestations
comme les Fêtes de
Wallonie, le FIFF, etc. et de
belles salles aussi. » Mais
l’artiste déplore la frilosité
dans le chef de certains
programmateurs à faire
figurer les artistes locaux
sur les grandes affiches
namuroises. « C’est
dommage. On a tendance
à faire appel à des
groupes français et
d’ailleurs. »
Se procurer les albums
Les albums de Sirius Plan
et Banging Souls sont
disponibles dans les
commerces namurois. Les
fans se rueront donc en
primeur chez Lido Music
(rue des Croisiers), Juke-
Box (rue Haute Marcelle),
et chez Rockamusic (sur la
Nationale 4)
« Victor Floymont, échevin
des Finances, assumera
jusqu’à nouvel ordre la
fonction de bourgmestre de Dinant
en l’absence de Richard Fournaux.
Ce dernier prend quelques jours de
repos pour raisons médicales. Ri-
chard Fournaux, l’ensemble du col-
lège communal et les autorités ad-
ministratives de la Ville de Dinant,
se refuseront à tout autre commen-
taire ».
Voilà la teneur du communi-
qué que nous avons reçu hier.
Que se passe-t-il dans la cité
mosane ? Le bourgmestre a été
hospitalisé, mercredi matin, à
la suite de plusieurs malaises.
Des malaises qui auraient pro-
voqué une chute. Consé-
quence : il s’est ouvert une ar-
cade, il aurait un œil au beurre
noir.
Voilà pour le bilan médical.
Comme l’indique le communi-
qué, laconique, il n’y aura
aucun commentaire. Mais il ap-
paraît, en glanant quelques in-
formations auprès de proches,
que l’homme politique mar-
querait le coup, autant mentale-
ment que physiquement.
Nous en parlions dans une
précédente édition. Ce qui
n’améliore pas son état, ce sont
les conclusions de l’avocat con-
sulté par la Ville, dans une af-
faire qui l’oppose… à lui. Car le
bourgmestre, au civil, réclame
que lui soient remboursés ses
frais de défense, dans l’affaire
du casino. Lesdites conclusions,
rédigées par un avocat namu-
rois, ont été envoyées par ce der-
nier à la directrice générale de
la Ville. Qui les a transmises
aux échevins, pas au bourgmes-
tre… considéré comme un « ad-
versaire » dans ce dossier. Il ap-
paraît désormais que le Richard
Fournaux ne fait plus confiance
à plusieurs de ses échevins, c’est
en tout cas ce qu’il déclarait il y
a quelques jours.
L’ambiance est très lourde à
Dinant. ■E.W.
DINANT
Le bourgmestre Fournaux hospitalisé