Transfer et contre transfer :
Dans une relation thérapeutique, le thérapeute, avec son soi-disant rôle d’autorité et aussi avec ce rôle de la personne « aimante »
et « qui prend soin » du client, sera souvent l’objet d’un transfert intense de la part du client. Ce dernier projettera alors, plus ou
moins inconsciemment, la représentation imagée d’un parent aimant et, de ce fait, il pourra alors revivre des relents de son
complexe d’Œdipe ou de sa relation avec le parent du même sexe. Il ressentira habituellement un « amour » plus ou moins fort
pour le thérapeute. Ceci est normal et sera résolu dans le cours normal de la thérapie. C’est pour cela que Freud appelait ce
phénomène « transfert amoureux ».
Le sexe du client et celui du thérapeute peuvent, évidemment, y jouer un grand rôle.
Habituellement, le transfert est préférablement présent et il est positif pour avoir les meilleurs résultats. Autrement, le thérapeute
serait bien avisé de référer le client à un autre thérapeute si c'est possible.
Le contre transfert est, évidemment, la réaction inévitable du thérapeute envers le transfert du client ou envers le client. Plus il est
compétent et mature et plus il saura gérer le transfert d’une façon utile de façon à améliorer la qualité de la thérapie et non pas la
ralentir ou contrecarrer son cours normal. Il y aura toujours la personne charmante et séduisante qui démontrera des signes de «
transfert amoureux » intenses, et les bons thérapeutes compétents; ceux qui ont résolus leurs propres problèmes psychologiques en
thérapie eux-mêmes, surmonteront facilement une tentation possible, ou ne tomberont tout simplement pas en tentation.
http://linepsy.tripod.com/francais/id66.html
Le plus souvent, le contre-transfert est positif, permettant une relation médecin-malade de qualité caractérisée par l’empathie du
médecin et une action thérapeutique efficace. Une relation médecin-malade de qualité fait référence au fait que le médecin
s’identifie au patient et comprend sa situation tout en étant capable de garder une certaine distance vis à vis de lui, distance requise
par l’objectivité nécessaire à la prise de décisions thérapeutiques. Un contre-transfert excessivement positif risque de conduire à
une identification massive au malade et/ou à une perte d’objectivité dans les soins. Ailleurs, un contre transfert négatif induisant
l’agressivité et des frustrations excessives du malade peut être à l’origine d’échecs de la relation thérapeutique. Il en est de même
pour une absence de contre-transfert qui peut conduire à une froideur excessive.
Attitudes face à la séduction histrionique
Ces patients, suggestibles, influençables, dépendants se moulent au corps médical avec une plasticité étonnante. Guérir pourrait
alors signifier pou eux une rupture de ce lien affectif. Ce phénomène favorise l’engrenage des hospitalisations abusives, de la
iatrogénie, des bénéfices secondaires. Le médecin doit avoir pour objectif de prévenir cet engrenage.
http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1096641941797&LANGUE=0
Juste pour t'expliquer un ptit truc. Le contre transfers que peut avoir une psy envers toi dépendras de sa maturité mentale et bien
entendu de ses qualités de psychologue.Quand tu lui parles de ta vie et de tes problèmes connus,sache que peut etre elle aussi a
vécu ca,ex;l'adolescence.Et que le fait de lui parler de tout ca, tu pourras déclencher en elle certaine émotions et meme repondre a
certaines questions que elle meme se posait sur ca propre vie!Dans se cas ci elle pourrais avoir une certaines attirance envers
toi!Alors qu'une psy suffisament mûr aura plus de chance d'avoir les réponses qu'elle se posait sur ca vie et de ce fait elle te verras
comme un patient et rien d'autre,donc moi de chance d'avoir un contre transfers qui dérape.Bien entendu il y a d'autre facteur
concernant le contre transfers,mais dison que celui ci est asser important. Il y a un roman qui est sorti récemment qui s'appelle
"Mon psy, mon amour" : un psy et une patiente finissent par consommer. Ca se termine mal. D'un point de vue déontologique, un
psy ne doit pas avoir de relation, même amicale, avec un(e) patient(e) après une thérapie. Aux USA, c'est même codifié, le psy doit
attendre plusieurs années s'il veut revoir un(e) patient(e). S'il y a une vraie histoire d'amour entre psy et patient, le psy devrait
arrêter imméditament la thérapie, et adresser le patient à un autre psy. Sinon on s'engage dans un jeu dangereux et plutôt malsain à
mon sens. Deux autres témoignages intéressants sur le sujet des relations thérapeutiques hors normes ; "Vivre une thérapie" de
Cendrine Merle et "Soleil Aveugle" de Claude Sandori.
J'en parle au nom de ma propre expérience mais à mon sens, un bon psy est tout d'abord une personne "objective" qui vous
empêchera de faire ce genre de transfert dangereux pour votre psychothérapie (vous faite une psychothérapie pour soigner un
problème, si en plus de cela vous tombez amoureux de votre psy.
Donc pour empêcher ce genre de situation, vous êtes en droit de recruter votre psy, si vous sentez un "danger" à son contact, il ne faut
pas hésitez d'en changer. Ce doit être une personne avec laquelle vous vous sentez en confiance et pour laquelle il n'y a aucun risque
de sentiment ou de transfert de ce genre: si vous n'êtes pas homo prenez par exemple quelqu'un du même sex, ou bien comme moi,
quelqu'un avec une grande différence d'âge.
http://forum.aufeminin.com/forum/psycho7/__f464_psycho7-Contre-transfert.html#9605