La FMSS soutient le Fonds Léon Fredericq

n°5 - Novembre 2006 - bureau de Dépôt : Liège X - Editeur responsable : Fondation Solidaris - 36 rue Douffet - 4020 Liège
Rencontre avec
Philippe Reynaert
Gagnez des places
pour les cinémas
Le Parc et le Churchill
La FMSS soutient
le Fonds Léon Fredericq
La Clinique
André Renard
se développe

Le magazine de la Mutualité Socialiste et Syndicale de Liège - Huy - Waremme - www.solidaris.be
Responsable d’édition : Frédéric Fassotte - Journaliste : Bérangère Lhomme - Coordination : Karin Balthazart
Comité de rédaction : Alain Blause, Alain Coheur, Françoise Devalériola, Séverine Gohy, Isabelle Paul, Annick Martin, Dr Pierre Mbuyamba, Natacha Lange, Marylène Vanhee
Mise en page : Héroufosse Communication - Impression : Imprimerie Masset
Parce qu’elle défend haut et fort les valeurs de
solidarité et de justice sociale, parce qu’elle est
garante d’un accès aux soins de santé de qualité
pour tous, la mutualité a un rôle important à jouer
au cœur de sa région.
Depuis longtemps et plus que jamais, la FMSS est
présente sur le terrain: au travers de son réseau
associatif tout d’abord, mais aussi au travers de la
Fondation Solidaris qui, tous les deux ans, récom-
pense financièrement des projets à valeurs socia-
les et humanistes émanant de petites associations
actives sur le terrain.
Mettre en lumière le travail essentiel de per-
sonnes qui s’investissent au quotidien pour un
monde meilleur, mais aussi soutenir les actions
de femmes et d’hommes qui participent au redé-
ploiement économique, scientifique ou culturel
de notre région, telle est la volonté de la FMSS
au quotidien.
C’est pourquoi, cette année, la mutualité s’est
associée au Fonds Léon Fredericq dont l’objec-
tif est de promouvoir les recherches médicales,
fondamentales et cliniques au Centre Hospitalier
et à l’Université de Liège.
C’est dans ce cadre que la FMSS vient de remet-
tre un prix à Rachel Henkens, jeune chercheuse
qui entame sa deuxième année de doctorat au
«Center of the biomedical integrative genopro-
teomics» de l’Université de Liège. Le soutien de
la FMSS va lui permettre de subvenir aux frais de
fonctionnement liés à sa recherche sur le com-
portement de certaines protéines dans le cancer
du col de l’utérus.
Au travers de ce prix, la mutualité est particuliè-
rement heureuse de remplir un objectif qui lui
tient à cœur : soutenir les jeunes chercheurs et,
de cette manière, encourager le développement
de la recherche biomédicale à Liège.
Parce que la santé est et reste notre priorité.
Parce que la santé de demain se prépare
aujourd’hui.
Jean-Pascal Labille,
Secrétaire Général
La Clémentine,
le plaisir de l’hiver .......................... p. 3
Les travailleurs indépendants
et les soins de santé .................... p. 4
Les suppléments
hospitaliers ......................................... p. 5
Les médecins-conseils ................. p. 6
Cancer du sein,
le dépistage ....................................... p. 9
Rencontre
avec Philippe Reynaert ............. p. 10
Le Fonds
Léon Fredericq .............................. p. 12
Le système
des soins de santé
en Europe ........................................ p. 14
Les nouveautés
de la Clinique
André Renard ................................ p. 16
Le service d’ergothérapie
de la CSD ........................................ p. 20
Les formations d’animateurs
et d’animatrices ............................. p. 22
L’agenda du secteur associatif
de la FMSS-FPS ............................. p. 24
Edito
2

Sucrée, vitaminée et tonifiante, la clémentine est un excellent
fruit d’hiver. Cet agrume est le fruit du clémentinier (variété
de mandarinier). La clémentine a une peau fine, est sans pépin
et souvent moins acide que la mandarine.
Particulièrement précieuse en cette saison, elle fournit un grand
apport en vitamine C (45mg pour 100g), en carotène (0,5mg)
et en vitamine E (0,5 mg) qui sont de puissants anti-oxydants
(la vitamine anti-fatigue et anti-agression).
Environ 100g nets (2 petites clémentines) contiennent déjà plus
de 40mg de vitamine C, soit la moitié de l’apport quotidien
recommandé. Ce fruit fournit également un complément très
utile en minéraux notamment du calcium (35mg) et en oligo-
éléments tel que du magnésium (11mg) et du fer (0,4mg). Sa
saveur très douce et ses fibres tendres font de la clémentine
un fruit très facile à digérer même pour les personnes qui ont
un système digestif «délicat».
Les clémentines
peuvent être… vertes
et parfaitement mûres !
La pigmentation (couleur) et l’épaisseur de la peau peuvent
varier suivant le climat régnant dans les divers pays d’origine.
Délicieuses en salade de fruits, utilisées aussi en coulis, mousses,
sorbets, tartes ou marmelades. Elles accompagnent également
avec bonheur viandes et volailles.
On peut les garder quelques jours à l’air libre et jusqu’à deux
semaines dans le bac à légumes du réfrigérateur.
«Fruit star» des enfants
A la plus grande joie des enfants, le matin du 6 décembre, la
clémentine garnit souvent la table ou la cheminée dédiée au
grand Saint-Nicolas et parfume délicieusement cartables et
salles de classe des semaines durant !
Deux clémentines sont vraiment idéales à glisser dans la boîte
3
La clémentine a été « inventée » au début du XXème siècle par le Père Clément, un religieux-
agronome de la région d’Oran, en Algérie (qui lui a donné son nom) ! Il s’agit d’un fruit hybride
de mandarine et d’orange douce.
Dans la boîte à tartines...
Clémentine,
la Vitamine C « plaisir » de l’hiver !
à tartines. En plus, elles ne contiennent pas de pépin et s’éplu-
chent très facilement.
Plaisir des papilles…
Pulpe de clémentine, yaourt, miel et jus de citron font de déli-
cieuses clémentines givrées. En s’ajoutant à celui du yaourt, le
calcium des clémentines est bien absorbé, grâce à la présence,
entre autres, de la vitamine C.
Service Espace Santé - 1, Rue de l’Université - 4000 Liège
Tél. [phone] - Fax [phone]
www.espacesante.be - [email protected]

4
Bonne nouvelle : depuis le 1er juillet 2006 une partie des travailleurs indépendants est couverte
en «petits risques» par l’assurance obligatoire.
Les travailleurs indépendants
et les soins de santé
En Belgique, il existe 2 grands régimes de sécurité
sociale :
●
le régime général, qui prévoit une couverture
pour les soins de santé «tous risques»
● le régime des travailleurs indépendants, qui
prévoit une couverture de base pour les soins
de santé «gros risques» (hospitalisations, radio-
graphies, …)
Depuis le 1er juillet 2006, le régime indépen-
dant prévoit une couverture soins de santé « tous
risques » :
● pour les nouveaux travailleurs indépendants,
appelés « starters » qui, sans augmentation
des cotisations auprès de leur caisse d’assuran-
ces sociales, vont être couverts pour tous les
risques
●
pour les indépendants bénéficiant de la GRAPA
(garantie de revenus aux personnes âgées)
Pour la majorité des travailleurs indépen-
dants, le principe prévalant avant cette réforme,
reste toutefois inchangé à ce jour.
En dehors d’un statut particulier accordé aux
indépendants bénéficiant d’une reconnaissance
de «personne handicapée», ou aux travailleurs
indépendants se trouvant depuis plus d’un an en
incapacité de travail (période dite d’invalidité), tout
indépendant qui, jusqu’au 30 juin 2006, voulait
bénéficier d’une couverture soins de santé «petits
risques» (consultations et visites de médecins,
médicaments, soins infirmiers, …) devait :
● soit cotiser à l’assurance libre auprès de sa mutualité (avec un taux de
cotisation propre à chaque organisme)
● soit souscrire un contrat d’assurance auprès d’un organisme privé
●
soit demander son inscription à charge d’une autre personne pour la
couverture de ces «petits risques» : le plafond des revenus ne devant pas
dépasser un plafond trimestriel dans ce cas ( = droit dérivé)
● … soit renoncer à ce type de couverture
L’intégration des petits risques à l’ensemble du régime indépendant est
prévue pour le 1er janvier 2008.
Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier dans un de nos
prochains numéros.
Pour en savoir plus surfez
sur www.solidaris.be
ou téléphonez
au 04/341.75.45

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Frais fixes et suppléments
facturés aux patients
pour un séjour hospitalier
La Mutualité Socialiste vous informe en ligne…
Connaître le coût moyen de votre hospitalisa-
tion c’est désormais possible ! Il suffit de surfer
sur notre site portail Solidaris.be, de cliquer
sur l’onglet FMSS et de sélectionner la rubri-
que «le baromètre des coûts hospitaliers»…
Lors d’une hospitalisation, les frais fixes sont les montants que
l’hôpital vous réclamera, quels que soient vos choix en matière
de type de chambre (commune, à deux lits, particulière) et de
médecin (conventionné ou non).
Les frais fixes sont identiques dans tous les hôpitaux. Toutefois,
ils diffèrent selon le type d’hôpital : hôpital général, hôpital de
jour ou hôpital psychiatrique ou encore selon votre statut
(assuré ordinaire, bénéficiaire de l’intervention majorée, chô-
meur de longue durée ...).
Les suppléments sont eux propres au tarif de chaque hôpi-
tal. Ils varient donc selon l’hôpital choisi, le type de chambre
ou le médecin qui vous prend en charge. Il est important
de contacter l’hôpital choisi afin d’obtenir des informations
complémentaires afin que votre information soit complète
avant votre séjour. La loi garantit les droits du patient à
obtenir une totale transparence de l’hôpital sur les tarifs qu’il
pratique en matière de suppléments durant l’hospitalisation
et les suppléments d’honoraires pratiqués ou non par chaque
prestataire de soins en son sein. En chambre commune ou à
deux lits, les suppléments sont souvent strictement réglementés
ou même interdits par la loi. Votre mutualité est là pour vous
informer plus précisément sur le détail de cette réglementation,
n’hésitez pas à la consulter.
Soucieuse de la bonne information de ses affiliés, la Mutualité
Socialiste a donc mis à leur disposition un outil pratique leur
permettant, pour chaque hôpital en Belgique, de comparer les
suppléments facturables :
●
suppléments par jour d’hospitalisation pour les frais de séjour,
selon que l’on soit hospitalisé en chambre double ou en
chambre particulière;
●
suppléments d’honoraires maximaux facturables par les méde-
cins, conventionnés ou non, suivant le type de chambre;
● les acomptes demandés suivant le type de chambre et le
statut social du bénéficiaire.
Vous pourrez ainsi constater que les écarts potentiels de coûts
pour une même intervention varient fortement en fonction de
la politique tarifaire de l’hôpital. Deux exemples concrets :
● Pour un accouchement normal en chambre particulière, le
coût varie de 1 à 6 entre l’hôpital le moins cher et l’hôpital
le plus onéreux. Même en tenant compte de la durée de
séjour et de l’âge de la patiente, on observe encore des
écarts de 1 à 5.
●
Pour une prothèse du genou, intervention qui devient fré-
quente parmi la population âgée, le patient prend à sa charge
en moyenne 640 e, mais le coût peut dépasser les 2.000 e,
et ce rien que pour la prothèse. Le coût total du séjour à
l’hôpital dans une chambre à deux lits pour le placement
d’une telle prothèse peut atteindre quelques 3.600 e dans
certains hôpitaux. Dans le secteur du matériel médical, les
prix varient ainsi parfois de 1 à 3 pour des produits quasi
identiques.
Ces différences de coûts du séjour hospitalier pour le patient n’ont
souvent aucun rapport avec une quelconque différence dans la
qualité des soins qu’il reçoit durant son hospitalisation. Alors, avant
de choisir son médecin ou son hôpital, autant savoir…