4. La subordonnée C.O.D.
1. Conjonction « que « : On emploie
le subjonctif dans une subordonnée
C.O.D.
a) Si la principale contient une
négation ou une interrogation.
b) Si la subordonnée précède la
principale.
c) Si le verbe de la principale exprime
un mouvement de l’âme : désir,
crainte, volonté, ordre, joie, doute,
défense, regret, concession, etc.
a) Je ne crois pas qu’il puisse t’aider
pour tes devoirs.
b) Que tu l’attendes, c’est ton
droit ; moi, je pars.
c) J’exige que tu viennes m’aider.
2. Conjonction « de ce que » : Le
subjonctif sera employé si le verbe de
la principale est au conditionnel.
Il se plaint de ce que la vie est
chère.
Je serais étonné de ce que mon
oncle fût déjà là.
3. Conjonction « à ce que » : Le
subjonctif est obligatoire.
Je m’oppose à ce
qu’il vienne demain.
5. La subordonnée circonstancielle.
1. Le temps : Les propositions
subordonnées de temps introduites
par « avant que – jusqu’à ce que
– en attendant que » relatent des
faits envisagés, non encore réels,
mais simplement possibles ; dès lors,
elles se mettent au subjonctif.
Avant que tu viennes, j’irai faire
quelques courses.
2. La cause : Le subjonctif est requis
lorsque la proposition est introduite
par « non que, non pas que, ce
n’est pas que », la cause exprimée
ne correspondant pas à la réalité. On
l’emploie également après « pour
que ».
Il doit être bien malade pour
qu’il ne veuille plus quitter sa
chambre.
3. La conséquence :
a) La proposition se mettra au
subjonctif si elle est introduite par
« assez…pour que – trop… pour
que – trop peu… pour que –
suffisamment…pour que ; il
faut… pour que ».
b) Après une principale négative ou
interrogative, la subordonnée de
conséquence se met également au
subjonctif.
a) Je connais trop peu l’affaire pour
que je fasse cette démarche.
b) Vous n’êtes pas si bêtes que vous
ne puissiez comprendre ce texte.
4. Le but : La réalisation du but est
plus ou moins incertaine, le mode
Afin que tu puisses étudier à l’aise,
j’ai éteint la télévision.