de Suravenir
LA lettre
FÉVRIER 2014
La gestion du fonds en euros
de votre contrat en 2013
Les capitaux que vous investissez sur le fonds en euros de votre contrat sont
gérés au sein de l’actif général de Suravenir. Son rendement sert de base
au calcul de la performance du fonds en euros de votre contrat. Vous lirez
ci-dessous comment cet actif a été géré sur l’exercice passé.
Une performance sécurisée
En 2013, Suravenir a poursuivi sa politique d’investissement prudente. Tout
d’abord, les investissements obligataires se sont très majoritairement
portés sur des obligations souveraines françaises (OAT). Les achats de
titres émis par des sociétés financières et industrielles ont, quant à eux, été
limités dès lors que le niveau de rémunération du risque de crédit était jugé
trop faible par rapport au risque encouru.
Au cours de l’année 2013, Suravenir a renforcé son rôle de financeur de
l’économie française. Une part des investissements a ainsi été réalisée
sous forme de prêts et/ou sur des émetteurs non notés. En contrepartie
d’une moindre liquidité, ces placements offrent un niveau de rémunération
supérieur actuellement.
Malgré la poursuite de la tendance de dégradation des notations observée
depuis de nombreux mois, le portefeuille obligataire de l’actif maintient sa
notation globale solide (A-).
Sur le portefeuille de diversification, la part de l’immobilier a été renforcée tout
au long de l’année. Des achats de supports “pierre papier”, ont ainsi permis
d’accéder à différents types de biens immobiliers (centres commerciaux,
maisons de retraite, cliniques, etc.) et d’améliorer la diversification.
Cet actif représentait 22 milliards d’euros au 31 décembre 2013.
J’ai le plaisir de vous adresser le relevé
d’information annuel de votre contrat
d’assurance-vie.
L’assurance-vie a repris des couleurs
en 2013, après une année 2012 en
demi-teinte. Sur les 11 premiers mois
de l’année, le secteur a enregistré une
collecte nette de 12,2 milliards d’euros.
Preuve que le placement préféré des
Français continue à séduire grâce à
ses nombreux atouts.
En premier lieu la fiscalité, qui demeure jusqu’ici préservée.
L’assurance-vie fait en effet partie des rares placements à profiter d’un
régime fiscal aussi avantageux. Tant que les plus-values demeurent
au sein du contrat, elles ne sont pas soumises à l’impôt, et après huit
ans, elles bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros (ou
9 200 euros pour un couple) en cas de rachat. Autre atout majeur,
le fonds en euros à capital garanti qui offre un rendement sûr
et régulier. Ces dernières années, la baisse des taux obligataires est
venue diminuer sa performance. Pour autant, le fonds en euros reste un
bon compromis pour ceux qui refusent toute prise de risque. Pour les
autres, les unités de compte permettent d’investir sur la majorité
des classes d’actifs et offrent de meilleures perspectives de
rendement. De l’obligataire aux actions internationales en passant
par l’immobilier, l’assurance-vie permet de profiter de la majorité des
classes d’actifs.
En outre, l’assurance-vie reste un excellent outil pour se constituer
un capital retraite. Par une conversion en rente ou des rachats
partiels programmés, vous pouvez disposer de ce capital, au moment
venu, sous la forme d’un revenu régulier.
Autre contrat qui garde tout son intérêt en matière d’épargne
retraite : le PERP. Un placement qui peut se targuer d’être à la fois
un complément de retraite accessible à tous, mais aussi un bon
instrument de défiscalisation.
Il ne tient qu’à vous d’en profiter !
Je vous remercie pour votre confiance.
Bernard LE BRAS
Président du Directoire de Suravenir
3,94 % Immobilier
6,68 % Actions et
structurés actions
66,24 % Obligations
à taux fixe
3,16 % Autres obligations
3,54 % Obligations
indexées sur l’inflation
2,87 % Liquidités
0,58 % Autre diversification
12,99 % Obligations
à taux variable
La composition de l’actif général au 31/12/2013
Répartition géographique
Pays Répartition
FRANCE 54,2 %
ITALIE 6,9 %
ESPAGNE 6,6 %
PAYS-BAS 5,4 %
ÉTATS-UNIS 5,2 %
ROYAUME-UNI 4,1 %
ALLEMAGNE 3,9 %
AUTRICHE 2,4 %
IRLANDE 2,1 %
BELGIQUE 1,1 %
PORTUGAL 1,0 %
GRÈCE 0,0 %
AUTRES PAYS 7,1 %
Suravenir : Siège social : 232, rue Général Paulet - BP 103 - 29802 Brest cedex 9. Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré
de 400 000 000 . Société mixte régie par le code des assurances. SIREN 330 033 127 RCS BREST. Suravenir est une société soumise au contrôle de l’Autorité de
Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (61, rue Taitbout - 75436 Paris cedex 9).
Réf. 3960-1 (01/2014) - Crédits photos : Thinkstock.
Dispositif Fourgous :
vers une diversification maîtrisée
Nous assistons, depuis quelques années déjà, à une baisse régulière des rendements des
fonds en euros. En cause ? La baisse des taux des obligations. Ce contexte obligataire
défavorable est cependant compensé, en partie, par la bonne tenue des marchés
boursiers. C’est pourquoi la diversification de votre épargne devient une nécessité pour
celui qui souhaite plus qu’une simple protection contre l’inflation.
Dans ce contexte, l’amendement Fourgous, instauré dans la loi pour la confiance et la
modernisation de l’économie du 26 juillet 2005, vous offre la possibilité de transférer un
contrat d’assurance-vie monosupport vers un contrat multisupport, tout en conservant
l’antériorité fiscale de votre contrat d’origine. L’accès aux unités de compte d’un contrat
multisupport peut en effet vous permettre d’améliorer la performance globale de votre
contrat.
La seule condition pour bénéficier de ce dispositif est d’investir 20 % minimum de
votre capital sur des unités de compte notamment investies en actions. Nos contrats
multisupports disposent d’un large choix d’unités de compte pouvant répondre à votre
sensibilité au risque et à votre horizon de placement. C’est pour vous une opportunité
unique de diversifier votre contrat et d’envisager un rendement plus attractif sur le long
terme. D’autant que, pour les 80 % restants, vous restez totalement libre d’investir sur le
fonds en euros à capital garanti de votre nouveau contrat multisupport.
Profitez-en sans plus attendre !
L’impact de la loi de finances
rectificative sur l’assurance-vie
La loi de finances rectificative pour 2013 prévoit la création de deux nouveaux types de
contrats d’assurance-vie.
Le contrat dit “euro-croissance” tout d’abord : il s’agit d’un fonds qui permettrait à
un assuré de bénéficier d’une garantie en capital s’il y demeure investi pendant
une durée restant à définir. Il constituerait un nouveau support au sein d’un contrat
multisupport et viserait, sur le modèle des fonds euro-diversifiés, à offrir davantage de
rendement que les fonds en euros “classiques”, en contrepartie de l’engagement sur la
durée. Sous certaines conditions encore à préciser, le maintien de l’antériorité fiscale sera
garanti par le transfert, total ou partiel, de primes issues d’autres contrats d’assurance-vie
vers ce fonds euro-croissance.
Le second type de contrat à voir le jour est le “contrat vie-génération”. Il est investi au
moins pour 33 % dans des actifs prioritaires, dont des actions de PME et d’ETI (Entreprises
de Taille Intermédiaire), dans le logement intermédiaire et social et dans les entreprises
de l’Économie sociale et solidaire. Il ne proposera pas de fonds en euros mais garantira le
maintien de l’antériorité fiscale pour les primes issues d’autres contrats d’assurance-vie
jusqu’en 2016. Les contrats respectant ces critères d’investissement bénéficieront d’un
abattement proportionnel supplémentaire de 20 % avant abattement de 152 500 euros
pour le calcul des droits dus lors de la transmission en cas de décès (art. 990 I du CGI :
primes avant 70 ans).
Lexique
Fonds en euros : fonds dont le
capital est garanti à tout moment.
Le fonds en euros constitue l’unique
support d’investissement des contrats
d’assurance-vie monosupports et l’un
des supports des contrats d’assurance-
vie en unités de compte (dits contrats
multisupports).
Obligation : emprunt émis par un État
ou une entreprise. Quand un investisseur
(ici Suravenir) achète une obligation, il
prête en réalité une somme d’argent à
l’émetteur de l’obligation. Cette dernière
est remboursée à l’investisseur à
l’échéance fixée au départ. Entretemps,
celui-ci perçoit régulièrement des
intérêts selon un taux prédéfini.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site internet www.suravenir.fr
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