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sécurité, la Commission devrait également examiner les aspects liés à la concurrence;
souligne que les règles nationales ou de l'Union ne doivent pas imposer les mêmes
conditions à des types de services différents;
8. se félicite également de la pratique actuelle de la Commission d'après laquelle les
applications de messagerie instantanée ne sont pas comparées à des services de nature
différente fournis par le secteur des télécommunications en général;
9. accueille favorablement les enquêtes de la Commission sur certaines pratiques
anticoncurrentielles par un certain nombre d'entreprises, notamment Google, Amazon,
Qualcomm et d'autres entreprises de médias, studios cinématographiques et
distributeurs de télévision; demande à la Commission d'accélérer toutes les procédures
venant sanctionner des comportements qui violent les règles antitrust de l'Union;
10. considère que la concurrence dans le secteur des télécommunications est essentielle non
seulement pour stimuler l'innovation et l'investissement dans les réseaux, mais
également pour inciter à proposer aux consommateurs des prix abordables et un large
choix de services; demande, dès lors, à la Commission de protéger la concurrence dans
ce secteur, y compris en ce qui concerne l'attribution des spectres;
11. estime que la suppression des frais d'itinérance n'est pas suffisante et que les appels au
sein de l'Union doivent aussi être réglementés au même niveau que les appels locaux;
demande à la Commission de présenter une proposition législative visant à réglementer
les appels au sein de l'Union;
Aides d'État
12. se félicite de la refonte des règles en matière d'aides d'État; rappelle néanmoins aux
États membres que l'objectif était de mieux cibler les mesures d'aide sur la croissance
économique, la création d'emplois de qualité et la cohésion sociale; rappelle également à
la Commission la nécessité d'empêcher certains gouvernements d'agir de mauvaise foi
comme c'est le cas lorsqu'ils gaspillent des fonds européens;
13. souligne que, comme l'a indiqué la Commission pour la sixième fois dans son rapport
annuel sur la concurrence, les aides d'État temporaires dans le secteur financier étaient
indispensables à la stabilisation du système financier mondial mais qu'après
l'achèvement de l'union bancaire, elles devront être rapidement réduites, voire
entièrement supprimées et remises en question;
14. demande à la Commission de clarifier les règles et procédures qui s'appliquent aux aides
d'État dans le secteur financier en tenant compte du décalage entre le moment où ont été
adoptées les règles dans le secteur bancaire sur la répartition des charges et celles sur le
renflouement complet; invite la Commission, conjointement avec le Conseil de
résolution unique (CRU) et le mécanisme de résolution unique (MRU), à se pencher
attentivement sur la période de transition et à veiller à ce que, conformément aux
exigences de la législation, les nouvelles règles soient mises en œuvre avec la
proportionnalité et l'équité nécessaires; demande à la Commission et à l'Autorité
européenne des marchés financiers (AEMF) de garantir une protection appropriée des
investisseurs;