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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 1/18
Mines Physique 2 MP 2011 — Corrigé
Ce corrigé est proposé par Pierre Lacas (Professeur agrégé) ; il a été relu par Em-
manuel Bourgeois (Professeur en CPGE) et Stéphane Ravier (Professeur en CPGE).
Le sujet traite de différents aspects de la conduction électrique en régime sta-
tionnaire et lentement variable, en particulier en présence d’un champ magnétique
appliqué. Il se compose de deux parties indépendantes.
•La première étudie une plaque semi-conductrice parcourue par un courant en
régime stationnaire. D’abord, on s’intéresse à la mesure directe de la conducti-
vité du matériau pour aboutir à la méthode « quatre points ». De nombreuses
questions guident la démarche, mais aucun résultat intermédiaire n’est fourni.
Ensuite, on aborde le phénomène de l’effet Hall, c’est-à-dire l’étude de la plaque
semi-conductrice en présence d’un champ magnétique statique et uniforme,
dans le contexte du modèle de Drude. Cette partie du sujet, plus calculatoire,
se termine par la détermination de l’expression de la résistance de Hall, aux
multiples applications dans le domaine des capteurs.
•La seconde partie aborde la conduction dans un plasma soumis à un champ
électromagnétique lentement variable. Les quatre sections qui la composent
sont indépendantes. La première place l’étude dans le cadre de l’approximation
des régimes quasi-stationnaires. La deuxième concerne une étude dynamique
préliminaire sur une « particule » de plasma. La troisième aborde le modèle
du plasma collisionnel. Aucune connaissance sur la théorie des chocs n’est
nécessaire ; on utilise les lois de conservation pour un système à deux corps.
Enfin, le sujet se termine par l’étude d’un type d’ondes pouvant se propager
dans le plasma : les ondes magnétohydrodynamiques d’Alfvén. Elle est menée
dans le cas simplifié du conducteur parfait et on cherche des solutions mo-
nochromatiques planes pour l’onde de vitesse dans le plasma. Elle aboutit à
l’expression de la célérité de ces ondes, ou vitesse d’Alfvén. Si l’énoncé cite des
conséquences astrophysiques, l’application numérique finale concerne le cas du
mercure liquide, qui constitue une situation de laboratoire.
Dans l’ensemble, la longueur du sujet est raisonnable. Si l’on excepte quelques
questions qui concernent les équations de Maxwell, ainsi que la sous-partie II.D, tout
le reste du sujet, c’est-à-dire plus de la moitié de l’épreuve, peut être traité en utilisant
le programme de première année.
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