- Localisation :
- Amorce « Sens » pour la PCR : Débute au nucléotide 53408 (Proposition E)
- Amorce « Anti-Sens » pour la PCR : Débute au nucléotide 53715 (Proposition C)
- Amorce « Dot-Blot » : Début au nucléotide 53502. On prend bien l’amorce antiparallèle et
complémentaire du fragment muté. (Proposition B et pas D !)
Question 4 - BDE
A – FAUX. Il S’agit de la description de la MLPA.
B – VRAI. Il est nécessaire de faire un Southern Blot car nous allons faire une électrophorèse avec de
l’ADN [et non de l’ARN (Northern) ou des protéines (Western.)]
C – FAUX. On utilise le nitrate d’argent pour révéler des protéines sur un Western Blot.
D – VRAI. Ce BET sera révélé par passage sous lumière UV.
E – VRAI. Seulement, le Dot Blot permettra la révélation de mutations ponctuelles connues alors que
la DHPLC mettra en évidence des mutations ponctuelles inconnues.
Question 5 - AB
- Le patient sain nous montre que :
- Le fragment non muté présente 2 sites de restriction à EcoR1 et aucun site pour CJ2ADN.
- La bande de 287 pb est donc la bande non fragmentée par aucune enzyme, soit la taille de
votre fragment initialement amplifié (On remarque, par la taille de ce fragment, que le fragment
étudié ne contient plus les amorces qui ont servi à son amplification.)
- Le patient malade nous montre que :
- Tout d’abord, EcoR1 a conservé les mêmes sites de restriction que chez le patient sain et
n’en pas de nouveau… En gros, EcoR1 ne sert qu’à vous embrouillez l’esprit, car il est parfaitement
inutile dans cette expérience !
- De plus, vous remarquez qu’à l’inverse du patient sain, le patient muté présente plusieurs
bandes sur le Southern Blot du fragment exposé à CJ2ADN qui sont assez fines. Si on observe de plus
près on constate qu’une des bandes (la plus grosse = celle qui est la plus bas dans le SB) à une taille
identique au fragment complet (287 pb) et que les 2 autres bandes sont inconnus en terme de taille.
- Le couplage des actions des 2 enzymes nous montre une configuration complexe des
bandes.
Comment analyser tout ce Merdier ?
- Et bien en se focalisant sur les deux derniers résultats (les plus complexes) qui nous permettent de
dire que la mutation du fragment engendre la création d’un site de restriction à notre enzyme
CJ2ADN qui ne va couper que le fragment d’ADN muté.
- Cependant, ces informations ne sont pas suffisantes. En effet, on constate sur le SB « CJ2ADN seule
chez le malade » qu’il existe un fragment qui n’est pas coupé par l’enzyme, à l’image du même SB
chez le patient sain. Cette dernière information nous indique donc que chez les patients malades,
seule une certaine proportion des fragments amplifiés par PCR sont mutés et donc induisent un site
de restriction. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que chez le malade, les gènes (des 2
chromosomes homologues) qui codent pour la 5-α-réductase ne disposent pas des mêmes allèles. Un
gène présent un allèle sain tandis que l’autre allèle contient un allèle muté. C’est donc pour cette