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Textes
Marie-Anne Houde faisait boire à Aurore de la lessive ou lui coupait mal les cheveux (selon certains
témoignages). Aurore a même dû être hospitalisée à l'automne à l'Hôtel-Dieu de Québec parce que
sa belle-mère avait brûlé son pied avec un tisonnier rougi au feu. À son retour de l'hôpital, les sévices
ont vite recommencé. Le 12 février 1920, Aurore décède dans des circonstances tellement suspectes
que les autorités sont alertées. Une autopsie est pratiquée dans le sous-sol de la sacristie de l'église
par le docteur Albert Marois. Celui-ci note 54 blessures sur tout le corps de l'enfant, résultats des
coups portés, aucune n'étant cependant mortelle par elle-même. La blessure la plus grave se trouve
sur le côté du crâne. Le cuir chevelu est couvert de sang et de pus. La cuisse gauche est tuméfiée. Sur
les doigts et les poignets, la peau est enlevée jusqu'à l'os. Les funérailles ont lieu le 14 février.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Gagnon
Cette histoire a inspiré deux acteurs Henri Rollin et Léon PetitJean, qui écrivent une pièce de théâtre
intitulée Aurore, l'enfant martyre, qui reprend l'histoire de l'affaire en la romançant quelque peu. La
première a lieu le 21 janvier 1921 au Théâtre Alcazar de Montréal, et est un véritable triomphe.
Après avoir fait l'affiche de cinq autres théâtres montréalais, la troupe fait une tournée à travers le
Québec avant d'en entamer d'autres en Ontario et dans les provinces maritimes. En 25 ans, la pièce
est jouée plus de 6000 fois et attire, semble-t-il, 180 000 personnes. Le rôle de la marâtre est tour à
tour joué par Amanda d'Estrée, Germaine Germain, Nana de Varennes, Rose Rey-Duzil, Henriette
Berthier et Lucie Mitchell. Quant à celui d'Aurore, son interprète principale est Thérèse McKinnon.
En 1950, le succès est toujours aussi constant, ce qui donne l'idée aux producteurs de l'Alliance
cinématographique canadienne d'en faire un film. La réalisation est confiée à Jean-Yves Bigras qui
décide de baser son scénario sur un roman d'Émile Asselin, inspiré du fait divers et sorti en 1951. Le
tournage a lieu à l'été 1951 à Sainte-Dorothée, une petite municipalité de l'île Jésus au nord de
Montréal. Lucie Mitchell reprend le rôle de la marâtre et Paul Desmarteaux obtient celui du père.
Thérèse McKinnon, qui a joué le rôle d'Aurore au théâtre pendant des années obtient cette fois celui
de la mère naturelle. C'est la petite Yvonne Laflamme qui interprète le rôle d'Aurore. Le film doit
sortir à l'automne 1951, mais Télesphore Gagnon tente d'obtenir une injonction pour empêcher sa
diffusion. La Cour tranche finalement en faveur des producteurs, déclarant entre autres que le père
d'Aurore, à l'époque, ne s'était jamais opposé à ce que la pièce de théâtre prenne l'affiche. La
première de La Petite Aurore, l'enfant martyre a lieu le 25 avril 1952 au Théâtre Saint-Denis. Pendant