Environnement RG_FR_ juillet 2011

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Domaine de recherche : l’environnement
Introduction et principaux concepts
En 1962, la publication du livre de Rachel Carson, Printemps silencieux (titre original : Silent Spring), est
souvent considérée comme l’événement qui a lancé le mouvement écologiste en Amérique du Nord et
partout dans le monde. Ce livre a sensibilisé les gens aux graves conséquences potentielles de
l’utilisation non contrôlée et à grande échelle de pesticides, non seulement sur les animaux, mais aussi
sur les êtres humains. Dix ans plus tard, en 1972, paraissait Halte à la croissance, un ouvrage qui
modélise les conséquences d’une rapide croissance démographique à l’échelle mondiale et de
l’extraction des ressources naturelles épuisables. Ce livre a eu un impact énorme sur l’idée que se
faisaient les dirigeants et les décideurs des enjeux environnementaux. La même année, les Nations
Unies accueillaient la Conférence sur l’environnement humain à Stockholm, en Suède, pour évaluer
l’état de l’environnement mondial, faire ressortir la nécessité de protéger les ressources renouvelables
et non renouvelables et établir un lien entre l’épuisement des ressources et la pauvreté. Enfin, toujours
en 1972, la très célèbre photographie de la terre captée par le vaisseau spatial Apollo 17 est rapidement
devenue le symbole du « vaisseau spatial Terre », notre demeure, fragile et finie, flottant dans un océan
de noirceur. Il est apparu évident que ce que nous faisions subir à notre environnement, c’est à nous,
ultimement, que nous le faisions subir.
Plus les enjeux environnementaux (par exemple, pollution de l’air et de l’eau et épuisement des
ressources) devenaient préoccupants à cause de l’essor de l’activité économique et de la croissance
démographique, plus l’attention se portait sur les répercussions d’origine anthropique sur d’autres
enjeux comme la santé et le bien-être, la pauvreté et le développement social et économique. Pour
étudier ces liens, les Nations Unies ont convoqué, en 1983, la Commission mondiale sur l’environnement
et le développement (CMED) qui a donné lieu à la publication Notre avenir à nous, un rapport riche
d’enseignements qui reconnaît la nature mondiale des problèmes environnementaux et la nécessité
d’atteindre notre objectif de développement durable, c’est-à-dire « un développement qui répond aux
besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre
aux leurs ». Le rapport s’appuie sur la notion des « besoins », en particulier ceux des pauvres, pour qui le
développement doit être une priorité si l’on veut répondre à leurs besoins; il est également fondé sur les
limites imposées par la technologie et l’organisation sociale.
Notre avenir à nous a préparé le terrain en vue du Sommet de la Terre de 1992, officiellement appelé la
Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, qui a conduit à l’adoption
d’Action 21, un plan d’action global de lutte contre la pauvreté et d’élimination des causes profondes de
la dégradation de l’environnement, notamment le changement climatique, la désertification,
l’appauvrissement de la biodiversité et la saine gestion des produits chimiques toxiques et des déchets
dangereux. Action 21 affirme l’existence d’un lien étroit entre la pauvreté et la dégradation de
l’environnement, ajoutant que « si la pauvreté provoque en général certaines formes d'agression
environnementale, la cause principale de la dégradation continue de l'environnement mondial est un
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schéma de consommation et de production non viable, notamment dans les pays industrialisés, et
extrêmement préoccupant dans la mesure où il aggrave la pauvreté et les déséquilibres » (ch. 4.3). Il
était important de mettre l’accent sur ces modèles non durables de consommation et de production,
parce que c’est une façon de reconnaître que les changements climatiques, la rareté croissante d’eau
potable, la perte de biodiversité et de l’habitat animal, la diminution des terres agricoles productives, la
destruction irréversible des écosystèmes et les volumes croissants de déchets et de toxines sont des
symptômes de l’activité économique non viable l’humanité; c’est pour cette raison que nous ne
réussirons à réagir aux enjeux (impacts) environnementaux à long terme que si nous corrigeons les
modèles qui en sont à l’origine – notamment les comportements et les mentalités qui façonnent ces
modèles. Le Sommet de la Terre a également abouti sur l’adoption de certains principes fondamentaux,
notamment le principe de précaution (principe 15) – agir de manière à éviter tout dommage grave ou
irréversible face aux risques pour la santé ou l’environnement – et le principe des responsabilités
communes, mais différenciées (principe 7) – tous les pays, riches et pauvres, doivent œuvrer pour le
développement durable, mais les pays développés doivent accepter la responsabilité particulière qui
leur incombe, compte tenu des pressions que leurs sociétés exercent sur l’environnement mondial et
des techniques et ressources financières dont ils disposent.
D’autres conférences et sommets ont eu lieu par la suite, notamment le Sommet du Millénaire (2000)
au cours duquel furent adoptés les Objectifs de développement du Millénaire, un plan d’action mondial
visant la réalisation des huit objectifs de lutte contre la pauvreté d’ici 2015, ainsi que le Sommet mondial
des Nations Unies sur le développement durable (2002), qui évaluait les progrès accomplis depuis la
conférence de Rio. Malgré ces efforts, les tendances écologiques se sont aggravées au lieu de
s’améliorer. L’utilisation non durable des ressources épuisables et non renouvelables de la planète par
l’homme et la destruction de « puits » a entraîné une « surchauffe écologique » à l’échelle du globe,
dans un contexte où près du tiers de l’humanité vit encore dans la pauvreté et n’a pas encore profité des
promesses de développement et de croissance économique. Selon la conclusion de l’Évaluation des
écosystèmes pour le millénaire des Nations Unies, « l’activité humaine exerce des pressions si fortes sur
l’environnement que nous ne pouvons plus présupposer de la capacité des écosystèmes de la planète à
soutenir les générations futures ». L’empreinte écologique, une mesure élaborée au Canada vers le
milieu des années 1990, pour calculer la pression exercée par l’homme sur la nature, indique que si la
population entière de la planète avait la même espérance de vie qu’un Canadien moyen, il faudrait trois
autres planètes comme la Terre pour soutenir leur mode de vie.
Le défi politique aujourd’hui consiste à mettre en œuvre des solutions d’une ampleur proportionnelle à
celle des problèmes environnementaux auxquels l’humanité est confrontée, afin que nous puissions
répondre aux besoins des pauvres du monde au moyen de la capacité écologique limite de la Terre. Un
obstacle important au changement est l’idée que l’environnement est « ailleurs », loin des êtres
humains et de leur économie, et que les systèmes sociaux et économiques peuvent exister
indépendamment de l’environnement. Le domaine interdisciplinaire de l’économie écologique, ou
écolonomie, analyse l’interdépendance et la coévolution des systèmes économiques humains et des
systèmes naturels et considère l’économie comme un sous-système du système écologique planétaire.
Cette perspective met en évidence l’importance de conserver les ressources naturelles, de protéger les
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écosystèmes et de juguler la croissance démographique, puisque c’est le fondement non seulement de
l’activité économique humaine, mais aussi de notre santé et bien-être.
Exploration des enjeux
L’environnement : Qu’est-ce que c’est? Comment fonctionne-t-il? Qu’apporte-t-il à l’homme (et aux
autres espèces?)
 Fonctionnement des écosystèmes et importance de la biodiversité
 Hypothèse Gaïa – la terre en tant qu’organisme
 Services fournis par l’environnement – eau, air, nourriture et autres éléments
 Valeurs esthétiques, culturelles et spirituelles dans la nature
 Attitudes à l’égard de l’environnement – l’anthropocentrisme par rapport à « l’écologisme
fondamental » ou d’autres doctrines
Notre impact sur l’environnement : comment agissons-nous sur notre environnement? Au Canada?
Dans le monde? Quelles sont nos hypothèses concernant notre lien avec l’environnement?
 Moteurs de l’utilisation des ressources
 Impacts environnementaux de la croissance économique et de la surconsommation et de la
sous-consommation
 Empreinte carbone et empreinte écologique
 Dépendance à l’égard des combustibles fossiles, changement climatique – économie et politique
visant à prévenir le changement
 Épuisement des ressources – dépendance et foi dans la technologie, utilisation modérée des
ressources
 Agriculture industrielle
 Modes de consommation et de production non viables et gaspillage
 Croissance démographique
 Absence de lien entre l’environnement et notre vie quotidienne; perspectives culturelles et
sociales sur l’environnement et à nos modes de vie
Solutions environnementales et perspectives futures
 Économie à faible consommation de carbone, réduction de notre dépendance à l’égard des
combustibles fossiles
 Villes durables et design urbain
 Modes de transport novateurs et propres
 Changement de nos modes de production et de consommation, réduction des déchets durant la
durée de vie des produits
 Énergies renouvelables – solaire, éolienne, géothermique, biocombustibles et autres.
 Aliments organiques produits localement, agriculture durable
 Savoir environnemental traditionnel
 Se reconnecter avec l’environnement et ce qu’il offre
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Façons de promouvoir les enjeux environnementaux avec différents acteurs ou intervenants
comme les gouvernements, les entreprises et la société civile (citoyens, organisations sans but
lucratif ou non gouvernementales et communautés autochtones)
Questions essentielles
L’environnement : Qu’est-ce que c’est? Comment fonctionne-t-il? Qu’apporte-t-il à l’homme?
 Quel est le rôle de l’environnement dans notre vie quotidienne?
 Que nous fournit-il?
 D’où proviennent nos ressources et nos sources d’énergie?
 Quel est le lien entre notre économie et l’environnement?
 Comment fonctionne un écosystème? Que se passe-t-il lorsque nous perturbons un système?
 Comment concevons-nous notre environnement? Quelles attitudes avons-nous à son égard?
L’environnement « appartient-il » à tout le monde?
 Notre compréhension de l’environnement influence-t-elle notre manière de l’utiliser?
Notre impact sur l’environnement : comment agissons-nous sur notre environnement? Au Canada?
Dans le monde? Quelles sont nos hypothèses concernant notre lien avec l’environnement?
 Quelle est l’incidence de nos modes de vie sur l’environnement? Nos modes de vie et leur
incidence sur l’environnement ont-ils changé au fil du temps?
 Comment la croissance économique peut-elle se répercuter sur l’environnement? Quel pourrait
être l’effet de la croissance démographique mondiale sur l’environnement? Quel effet peut
avoir la technologie sur l’environnement?
 Au Canada, quelles activités ont une incidence néfaste sur l’environnement? Quelle est
l’incidence de nos activités sur l’environnement dans d’autres parties du monde?
 Quel est le lien entre la richesse et la dégradation de l’environnement? Entre la pauvreté et la
dégradation de l’environnement?
 Selon vous, quelles sont les responsabilités du Canada à l’endroit des autres pays? Quelles sont
nos responsabilités dans la lutte contre les changements climatiques?
 De quelles habitudes néfastes pour l’environnement sommes-nous incapables de nous
débarrasser et pourquoi avons-nous de la difficulté à nous en défaire? À la maison? Au Canada?
Dans le monde?
Solutions environnementales et perspectives futures
 Que pouvons-nous faire pour promouvoir une meilleure connaissance l’environnement et ses
systèmes? Comment pouvons-nous intégrer notre connaissance de ces systèmes dans notre
quotidien?
 Que pouvons-nous faire personnellement pour protéger l’environnement?
 Quelles solutions pouvons-nous mettre en œuvre pour cesser de causer des dommages à
l’environnement?
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Les nouvelles technologies sont-elles la solution à nos problèmes environnementaux?
Quel est notre discours sur les enjeux environnementaux? Parmi les principaux décideurs,
lesquels peuvent provoquer un changement?
Que doivent faire les gouvernements, les entreprises et les citoyens pour mieux conjuguer leurs
efforts dans le but d’influer sur les forces à l’origine des problèmes environnementaux?
Le saviez-vous? Quelques faits au sujet de l’environnement
En moyenne, 27 déversements d’hydrocarbures se produisent chaque jour dans les eaux du monde et la
catastrophe de l’Exxon Valdez ne se classe même pas dans les 30 pires déversements de tous les temps.
- The National Academy of Sciences, 2009
Au cours des 50 dernières années, les humains ont consommé plus de ressources que durant toute
l’histoire qui a précédé.
- U.S. EPA (Agence de protection de l’environnement des É-U.), 2009, Sustainable Materials
Management: The Road Ahead
La moitié des forêts tropicales et tempérées du monde a disparu.
- U.S. EPA (Agence de protection de l’environnement des É-U.), 2009, Sustainable Materials
Management: The Road Ahead
75 % des zones de pêche en mer font actuellement l’objet d’une surpêche ou sont exploitées à pleine
capacité.
- U.S. EPA (Agence de protection de l’environnement des É-U.), 2009, Sustainable Materials
Management: The Road Ahead
De 1950 à 2005, la production mondiale de métaux a été multipliée par six, la consommation de pétrole
par huit et la consommation de gaz naturel par quatorze. Au total, on extrait chaque année 60 milliards
de tonnes de ressources – soit 50 % de plus qu’il y a à peine 30 ans. Aujourd’hui, l’Européen moyen
consomme 43 kilogrammes de ressources par jour, comparativement à 88 kilogrammes pour l’Américain
moyen.
- Worldwatch Institute, 2010, State of the World 2010.
Du volume total d’eau douce non emprisonnée dans les calottes glaciaires ou les glaciers, quelque 20 %
se trouvent dans des régions trop éloignées pour que les êtres humains y aient accès; des 80 % restants,
près des trois quarts se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment – dans les moussons et les
inondations – et ne sont pas toujours récupérés aux fins d’utilisation humaine. Il ne reste plus de 0,08 de
1 % du volume total d’eau sur la planète. Autrement dit, si toute l'eau de la Terre se trouvait entreposée
dans un bidon de 5 litres, l'eau douce disponible ne remplirait même pas une cuillère à café.
- L’eau : l’affaire de tout le monde, Conseil mondial de l’eau, 2000.
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Selon les estimations, la population humaine a consommé, en 2010, 150 % des ressources produites par
la terre durant une année.
- Global Footprint Network, 2010.
Citations qui font réfléchir
« Souhaitons que, dorénavant, chaque personne, chaque institution, réfléchira et agira comme un
administrateur responsable de la Terre, en faisant des choix écologiques, économiques et éthiques qui
assureront un avenir durable, élimineront la pollution, la pauvreté et la violence, réveilleront le côté
merveilleux de la vie et favoriseront des progrès pacifiques de l’aventure humaine ».
- John McConnell, fondateur du Jour de la Terre
« L’agriculture industrialisée, grande utilisatrice de produits chimiques, et notre système mondialisé de
distribution des aliments sont en train de détruire littéralement la terre, chassant deux milliards
d’agriculteurs de leurs terres et produisant des aliments de plus en plus contaminés. C’est pour cette
raison que l’avenir repose sur l’agriculture organique et durable et non sur les OMG ».
- Ronnie Cummins, Organic Consumers Association
« Nous devenons moralement indigents lorsque, pour la première fois, nous nous retrouvons acculés à
la finalité, l’interruption irréversible du fonctionnement des principaux systèmes de vie de la Terre. Nos
traditions éthiques savent comment composer avec le suicide, l’homicide et même le génocide, mais ces
traditions s’effondrent complètement lorsque nous sommes confrontés au biocide, le meurtre des
biosystèmes de la terre, et au géocide, la dévastation de la terre elle-même ».
- Le père Thomas Berry, prêtre catholique et « disciple » de la Terre
« Lorsque le dernier arbre aura été abattu,
lorsque la dernière rivière aura été empoisonnée,
lorsque le dernier poisson aura été attrapé,
alors seulement, vous réaliserez que l’argent ne se mange pas ».
- Prophétie crie
« Le changement climatique représente le plus grand des échecs de marché au monde. La gravité des
risques découlant de l’inaction ou de l’action trop tardive ne fait plus de doutes. Le problème du
changement climatique est dû à un échec fondamental des marchés : ceux qui causent des préjudices à
d’autres personnes en émettant des gaz à effet de serre ne paient généralement pas la facture ».
– Nicholas Stern, économiste et universitaire britannique
« Nous prenons place dans un énorme véhicule qui fonce sur un mur de brique et dans lequel tous les
passagers se disputent pour savoir où ils vont s’asseoir ».
- David Suzuki, écologiste canadien
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« C’est là que tout commence et que tout se termine – dans le monde naturel. C’est là que vous réalisez
que tout est interdépendant. Et vous sentez que vous appartenez à ce monde – vous vous sentez en
présence de quelque chose de sacré ».
- David Suzuki, écologiste canadien, L’équilibre sacré, 2003
« L’une des raisons pour laquelle de nombreux dirigeants du monde ont de la difficulté à réagir à la crise
environnementale, c’est qu’ils ont l’impression que les pires conséquences prédites ne se produiront
que dans des décennies [alors] que des millions de personnes souffrent de la faim en ce moment même.
Il y a urgence d’agir. Que devons-nous faire pour reconnaître l’existence d’un problème qui menace
notre avenir et y faire face? »
- Al Gore, ancien vice-président des États-Unis, La Terre dans l’équilibre, 1993
« Dans l’agriculture indienne, les femmes utilisent jusqu’à 150 espèces différentes de plantes (que
l’industrie de la biotechnologie qualifierait de « mauvaises herbes ») comme médicaments, aliments ou
fourrage. Pour les plus pauvres, cette biodiversité est la plus précieuse ressource dont ils disposent pour
assurer leur survie. … Ce qui est une mauvaise herbe pour Monsanto est une plante médicinale ou un
aliment pour les paysans ».
- Vandana Shiva, philosophe et activiste indienne, Le terrorisme alimentaire, 2000
« Aujourd’hui, l’humanité peut faire le choix de vivre d’une manière prospère et durable, parce que
nous sommes intelligents, nous avons adopté des principes et nous pouvons les appliquer pour faire
plus avec moins ».
- Buckminster Fuller
« Nous ne serons pas capables de maîtriser notre vaisseau spatial encore longtemps, à moins de le
considérer comme un tout et de comprendre que nous sommes tous voués au même destin. C’est tout
le monde ou personne ».
- Buckminster Fuller
« Comment faire en sorte que le monde fonctionne pour le bien de tous les êtres humains dans le plus
bref délai possible, grâce à la coopération spontanée, sans causer de dommages à l’environnement ni
désavantager personne?
- Buckminster Fuller
« Le monde ne sera plus divisé entre les idéologies de « gauche » ou de « droite », mais entre ceux qui
acceptent les limites écologiques et ceux qui ne les acceptent pas ».
- Wolfgang Sachs
« Nous ne pouvons résoudre nos problèmes en utilisant le même raisonnement que lorsque nous les
avons créés ».
- Albert Einstein
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« Regardez la nature de près, et vous la comprendrez mieux ».
- Albert Einstein
« Si nous ne changeons pas notre façon de faire des affaires, de gouverner et même de protester, nous
ne réussirons jamais à accomplir les progrès nécessaires pour atteindre notre objectif de
développement durable. Essayons de voir si en travaillant ensemble, nous ne trouverons pas de
meilleures voies vers l’avenir ».
- Paul Hohnen, Royal Institute of International Affairs
« Le changement nous perturbe lorsque nous le subissons, mais il nous rend euphoriques lorsque nous
le provoquons ».
- Rosabeth Moss Kanter
« Mère Nature ne renfloue personne ... Nous nous sommes enrichis en épuisant toutes nos réserves
naturelles – l’eau, les hydrocarbures, les forêts, les rivières, les poissons et le sol arable – au lieu de
générer des flux renouvelables ... ».
- Thomas Friedman, NYT (7 mars 2009)
« Vous voyez une chose seulement lorsque vous avez la juste métaphore qui vous permet de la
percevoir ».
- Thomas Kuhn
« Le développement, c’est s’améliorer; la croissance, c’est simplement devenir plus gros ».
- Herman Daly
« Nous avons besoin de penser autrement, de diriger autrement et d’innover si nous voulons créer une
économie post-carbone. Notre but n’est pas de réduire l’industrie à néant, mais plutôt de la reconstruire
pour qu’elle devienne une force capable de générer une richesse durable ».
- Richard Branson
« Aujourd’hui, la tâche vitale à laquelle doit s’atteler l’humanité est la création d’une vision commune
d’une société durable et souhaitable, pouvant offrir une prospérité constante malgré les contraintes
biophysiques du monde réel, et ce, d’une manière juste et équitable pour tous les êtres humains, les
autres espèces et les générations futures ».
- Robert Costanza
« Au bout du compte, la seule chose rationnelle à faire, c’est de profiter des expériences de la vie. Vous
habitez une planète qui tourne sur elle-même au milieu du vide absolu. Allez, regardez la réalité en
face ».
- Michael A. Singer
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Pour assurer un développement durable, il ne faut pas se demander si nous aurons suffisamment
d’énergie ou de n'importe quelle autre ressource tangible..., mais plutôt : aurons-nous suffisamment de
leaders pour y arriver?
– Karl-Henrik Robert
« La raison pour laquelle le jargon économique est si important, c’est parce que, si vous passez à une
autre langue, vous changerez de sujet de conversation et vous aurez alors une chance de déterminer
l’issue de cette conversation.
– David McWilliams
« Il faut voir le stress écologique comme une sorte de pression de fond, un stress quasi tectonique au
sein de la société, qui accroît le risque de violence, sans toutefois la causer directement. Pour que la
violence se manifeste, ce stress doit s’accompagner d’autres facteurs, par exemple, des gouvernements
faibles, la disponibilité d’armes ainsi qu’un profond clivage entre les ethnies au sein d’une société. Alors
là, les rues deviennent soudainement le théâtre de terribles manifestations de violence ».
– Thomas Homer-Dixon, professeur canadien
« L’enjeu planétaire majeur n’est pas seulement le fait que la population mondiale passera des
6,7 milliards actuels à 9,2 milliards d’habitants. C’est plutôt le nombre de personnes qui adoptent le
mode de vie américain, qui mangent des Big Macs de format américain, qui vivent dans des maisons de
dimensions américaines, qui conduisent des voitures de dimensions américaines sur des autoroutes de
dimensions américaines ».
– Thomas Friedman, auteur de Hot, Flat and Crowded
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Glossaire
Anthropique : causé par l’être humain. Par exemple, le changement climatique anthropique est un
changement causé par l’activité humaine.
Anthropocentrisme : fait de prendre des décisions ou d’examiner des situations seulement en fonction
de leur incidence sur les êtres humains, à l’exclusion des autres êtres vivants (ministère de l’Éducation
de la C.-B.).
Biodiversité : grand nombre et vaste éventail d’espèces d’animaux, de plantes, de champignons et de
microorganismes. Du point de vue écologique, une grande biodiversité rend les écosystèmes plus forts
et plus résilients au changement.
Biocombustible : combustible produit à partie de matières organiques sèches ou d’huiles combustibles
produites par des plantes. Exemples : alcool (produit à partir de sucre fermenté), biodiésel produit à
partir d’huile végétale et de bois.
Empreinte carbone : représentation de l’incidence des activités humaines sur le climat selon le volume
total de gaz à effet de serre produit (mesuré en unités de dioxyde de carbone).
Séquestration du carbone : processus consistant à capter le carbone dans l’atmosphère et à le stocker
dans des réservoirs.
Capacité limite : population totale qu’une région est en mesure de soutenir, compte tenu de la qualité
de l’environnement naturel et de la technologie disponible.
Changement climatique : changement régional des régimes de température et du temps. La science
indique l’existence d’un lien discernable entre le changement climatique observé au cours du siècle
dernier et l’activité humaine, en particulier la combustion de combustibles fossiles (NRDC).
Compostage : processus de dégradation biologique de matières organiques au contact de l’oxygène,
produisant du dioxyde de carbone, de la chaleur et des résidus organiques stabilisés pouvant servir
d’additif pour les sols.
Déforestation : conversion d’une terre forestière à des fins non forestières par la suppression et la
destruction des arbres et d’habitats. La déforestation est tenue pour l’un des principaux facteurs à
l’origine du réchauffement climatique.
Écosystème : ensemble interrelié et symbiotique d’animaux, de plantes, de champignons et de
microorganismes.
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Combustible fossile : combustible (charbon, pétrole et gaz naturel) produit par la décomposition de
plantes et d’animaux datant de millions d’années (fossilisées) (NRDC).
Gaz à effet de serre : gaz présents dans l’atmosphère qui absorbent le rayonnement du soleil et la
chaleur de la terre. Ces gaz comprennent le dioxyde de carbone, le méthane, la vapeur d’eau, l’oxyde de
diazote, l’ozone et les hydrocarbures halogénés.
Empreinte écologique : superficie de terre, d’eau et de ressources nécessaires pour soutenir une
économie définie ou une population humaine à un niveau de vie précis indéfiniment, au moyen de la
technologie disponible.
Kilomètre-assiette : nombre de kilomètres parcourus par des produits alimentaires du « champ à
l’assiette », c’est-à-dire de leur lieu de production à celui de leur consommation.
Agriculture industrielle : type d’agriculture moderne désignant la production industrialisée de bétail,
volaille, poisson et cultures.
Analyse du cycle de vie : façon de mesurer le coût environnemental total d’un produit, de la matière
brute à son élimination finale.
Capital naturel : ensemble des matières brutes et des cycles naturels sur terre.
Ressource non renouvelable : ressource non remplacée ou remplacée très lentement seulement, au
moyen de processus naturels. Exemples : les métaux précieux.
Recyclage : ensemble d’activités (collecte, tri et traitement) par lesquelles des matières sont récupérées
du flux de déchets et utilisées comme matières brutes dans la fabrication de nouveaux produits.
Énergie renouvelable : ressources énergétiques, comme l’énergie éolienne et l’énergie solaire, capables
de produire durant une période indéfinie sans s’épuiser.
Ressource renouvelable : ressource pouvant se renouveler à un rythme égal ou plus rapide que son
épuisement. Exemples : énergie solaire, arbres, produits à base de soya.
Développement durable : « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (définition énoncée dans le
rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous, aussi
appelé le rapport Brundtland). Ce genre de développement doit tenir compte des bienfaits non
seulement économiques, mais aussi environnementaux et sociaux.
Monoculture : pratique consistant à cultiver une seule espèce sur la même parcelle année après année.
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Sables bitumineux : sorte de dépôt de pétrole non classique trouvé en grandes quantités au Canada et
au Venezuela composé d’un mélange de sable, d’eau, d’argile et d’une forme de pétrole extrêmement
visqueuse.
Savoir écologique traditionnel (SET) : connaissances d’un écosystème particulier acquises par les
personnes qui ont vécu dans un lieu donné (utilisations des plantes, résilience du système et autres
connaissances).
Source : Education for Sustainable Development (http://www.esd.rgs.org/ ), Sustainability Victoria, The
Global Footprint Network 9http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/glossary/),
Wikipédia
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