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Dans le cadre de ses activités, la Banque est exposée à un certain nombre de risques, dont les 
principaux sont le risque de crédit de ses engagements liés au développement ainsi que les 
risques de marché et de contrepartie portant sur ses activités de  trésorerie. La quasi-totalité 
des  activités  de  la  Banque  est  soumise  au  risque  que  les  prix  du  marché  et  les  taux 
(principalement d'intérêt et de change) varient et se traduisent par des profits ou des pertes. 
La Banque ne cherche pas à réaliser des profits en essayant de prédire ou d'anticiper le niveau 
futur ou le sens de variation des taux d’intérêt ou de change mais s’efforce plutôt à limiter les 
expositions à ces risques de marché, tout en gagnant un rendement raisonnable sur ses actifs 
de trésorerie. 
 
Alors  que  le  risque  de  marché  a  généralement  été  un  risque  relativement  limité  dans  le 
contexte des opérations de la Banque, la crise financière a mis en exergue le paradigme du 
changement. La volatilité des prix des actifs incertains, la solvabilité des contreparties, les 
augmentations des coûts de financement et des problèmes de liquidité ont affecté la Banque 
tout comme les autres BMDs. Il s’avère ainsi que les risques de marché consomme plus de 
ressources  en  capital  qu’auparavant  et,  bien  qu’étant  un  risque  accessoire,  nécessite  une 
gestion active. 
 
Reconnaissant l'importance croissante  de ces risques dans les opérations  de la Banque, la 
Direction revoit et renforce régulièrement les processus et les procédures pour mesurer et 
gérer ces risques, tout en assurant des contrôles internes et des ressources en capital adéquats 
pour faire face à ces risques.  
 
À cet égard, les stratégies de la Banque en matière de gestion des risques de marché ont été 
récemment révisées pour refléter ces nouveaux développements. Des mesures ont également 
été prises par la Direction pour surveiller l’évolution des VLR, améliorer l’allocation de la 
dette  et    l'efficacité  de  couverture,  en  plus  de  la  révision  du  processus  d'évaluation  des 
placements de trésorerie et du renforcement de la gestion de l'exposition au risque de marché. 
Ces  mesures  sont  intégrées  dans  les  activités  quotidiennes  de  gestion  financière, 
soigneusement contrôlées et leur efficacité évaluée régulièrement dans le cadre d’ALCO. 
 
Malgré un environnement de marché financier externe susceptible de rester difficile dans le 
futur, les  stratégies  de la Banque  en matière de  gestion  du  risque ont  jusqu'à présent  été 
largement  efficaces  pour  la  protéger  des  turbulences  du  marché.  Cependant,  des  défis 
subsistent  et  la  vigilance  doit  être  maintenue  pour  assurer  l'efficacité  continue  et  la 
minimisation des  effets indésirables. Dans le cas spécifique du  FAD, le maintien de taux 
d'intérêt bas va créer une pression sur son revenu étant donné la forte sensibilité au niveau 
général des taux d'intérêt et des rendements des placements détenus jusqu’à leur maturité.