Fiche de référence Thème II : ANALYSE DU SIGNAL
Propriétés fréquentielles du signal
1- Insuffisance de la représentation temporelle du signal
Reprenons l’exemple utilisé précédemment : Enregistrement du mot « bonjour » (10 mV/div et 100 ms/div)
Question : Quelles sont les fréquences contenues dans ce signal ?
La représentation temporelle ne permet pas de répondre à cette question.
Pour obtenir une information sur les fréquences contenues dans un signal, on utilise la représentation fréquentielle ou
spectrale, c'est-à-dire le spectre du signal.
On utilise un système d’axes (u ; f) où l’on porte la fréquence f en abscisse et en général l’amplitude
en ordonnée.
Remarque:
- Il s’agit ici du spectre en amplitude du signal. C’est l’information la plus importante : celle qui permet de connaître
les fréquences contenues dans le signal.
- On peut aussi tracer le spectre de phase du signal. (Voir le paragraphe 5 : reconstitution d’un signal où la
connaissance de la phase est nécessaire)
- Pour obtenir un spectre d’un signal, on peut utiliser un analyseur de spectre. C’est un appareil qui va traiter le
signal de façon analogique (multiplieur, filtre..)
- On peut aussi utiliser un logiciel ou un oscilloscope numérique. Dans ce cas, le système effectue une opération sur
les échantillons du signal, appelée FFT (Fast Fourier Transformation).
- Par exemple, l’oscilloscope numérique Tektronix permet d’afficher le spectre d’un signal grâce au module FFT (Les
résultats sont donnés en dB)
Le logiciel « Cléoview » permet quant à lui d’afficher directement le spectre d’amplitude en V.
L’oscillogramme nous renseigne sur l’allure du signal :
c’est la représentation temporelle : u = f(t)
On peut mesurer par exemple la tension crête à crête : UCC = 50mV