Cours de Machines Electriques Licence Réseaux Electriques
Dr. BENSAID S. UNIVERSITE AMO BOUIRA
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Fig I.6 Lignes de champ magnétique autour d’un aimant en forme de barreau allongé ;
Le vecteur d’induction magnétique est tangent en chaque point à la ligne d’induction.
– La direction du vecteur d’induction magnétique B est tangente en chaque point à la ligne d’induction
(fig . 1.6) ;
– Le sens du vecteur d’induction magnétique B est celui des lignes d’induction d’un aimant qui sortent du
pôle nord et entrent au pôle sud ;
– L’intensité de B est donnée par la densité de lignes de champ. Elle s’exprime en Tesla.
b. Sens du vecteur d’Induction magnétique B
Revenons un instant sur l’expérience d’un aimant plongé dans de la limaille de fer (fig. 1.3 et 1.5) et
expliquons le résultat obtenu. Les grains de limaille placés dans le champ du barreau s’aimantent par
influence ; chaque grain devient un petit aimant qui s’oriente dans la direction du vecteur d’induction
magnétique B. Les attractions entre pôles de noms contraires disposent bout à bout les grains successifs et
dessinent les lignes du spectre magnétique. Ces lignes s’appellent les lignes de champ du champ
magnétique ou lignes d’induction et on constate que, à l’extérieur d’un aimant, les lignes d’induction vont
du pôle nord au pôle sud. On peut reformuler cette observation en disant qu’ "à l’intérieur d’un aimant,
les lignes d’induction sortent du pôle nord et entrent au pôle sud"
c. Propriétés du flux d’induction
Le flux magnétique représente la quantité de lignes de champ qui traverse une surface.
Le flux magnétique à travers une surface S quelconque (par exemple celle de la figure 1.7(a)) vérifie la
relation :
où n est la normale à la surface élémentaire dS, c’est à dire un vecteur unitaire perpendiculaire à dS. Dans
ce cours, chaque fois que ce sera possible, nous choisirons de diriger le vecteur normal n vers l’ extérieur
de la surface.
Explication de la relation du flux : Elle veut dire que pour calculer le flux à travers la surface S, on
calcule les flux élémentaires d pour toutes les surfaces dS à l’aide de la formule
d=BndS
et qu’on les ajoute. Comme dS peut être arbitrairement petite, faire une somme sur tous les dS revient à
faire une somme continue : une intégrale.
Remarque : Une intégrale avec un produit scalaire peut paraître difficile, mais dans la pratique, on pourra
très souvent calculer d’abord le produit scalaire avant de faire l’intégrale. L’intégrale sur toute la surface
sera souvent remplacée par une intégrale sur des angles.