souvent en consultation avec un listing de leurs défauts. Il faut plutôt lister leurs compétences car un
parent dénigré voit ses compétences diminuer.
4) le psychologue ne doit pas prendre la place des parents
5) il faut assurer qu'on a les compétences pour aider l'enfant
Alliance thérapeutique avec l'enfant :
1) je ne vais pas prendre le place de tes parents et prouver que tes parents sont des mauvais
parents (pour ne pas qu'il culpabilise)
2) le contrat de confidentialité de tout ce qui est dit mais aussi dire ce qui se passe, c'est-à-dire
lui dire clairement que le test passé par exemple, est un test de Q.I. Il faut le dire clairement et aussi
dire que si c'est très important, on va pouvoir répéter ce qu'il a dit à ses parents ou à son supérieur...
Il ne faut surtout pas faire quelque chose avec ce qu'a dit l'enfant sans l'avoir averti au préalable.
(Ce cours est sous le signe du modèle choisi par la professeur.).
Chaque étape de la vie de l'enfant va se caractériser par 3 éléments essentiels qui vont être différents
à chacun des stades de développement :
1er élément : quelle est la zone du corps investi de façon privilégié ?
2ème élément : quel type de défense sont les plus actives à ce moment là ?
3ème élément : le type d'angoisse.
A chaque étape du développement de l'enfant, ces éléments vont différer.
Le développement de l'enfant est un continuum, ce n'est pas du tout linéaire. Chaque étape est une
évolution plus ou moins réussie avec des retours en arrière lors de traumatisme. Dans cette
évolution, il y a des points de fixation. Par exemple, si l'enfant traverse le stade oral avec un
problème et qu'une fois à un autre stade, il y a un traumatisme, l'enfant régresse et revient à ce
problème. Seulement, ce n'est pas forcément pathologique : exemple, quand l'adolescent est
angoissé, il peut revenir au stade oral et manger, ou avoir envie de vomir...
Dans le développement, on passe du temps T (il n'y a pas d'autres, que le nous), puis il y a
l'émergence du non-moi, puis une différenciation des sexes...
(cf poly) :
0-3 mois : 2 zones sont privilégiées, la bouche avec l'ensemble du système digestif et toute la peau.
L'enfant va érotiser tout ce qui passe par le souffle, en plus de la bouche. Cette zone privilégiée
donne le type de pathologie qu'on a rencontrer (anorexie du nourrisson, eczema, pelades, problèmes
liés au souffle, à l'endormissement, au cri...). Il n'y a pas de différence soi/autre. Le bébé, pour
exister, a un besoin ontologique à la source de l'autre, sinon il meure. Pourquoi ? Car quand il naît,
il est dans une dépendance absolue à l'autre.
« Un bébé ça n'existe pas à moins qu'on y rajoute sa mère » Winnicott
Le bébé va prendre progressivement conscience qu'il n'y a pas un nous, mais un je/tu.
« L'objet naît dans la haine » Freud, c'est-à-dire que l'enfant prend conscience de l'autre dans la
haine. C'est parce que l'objet frustre l'enfant qu'il doit prendre conscience de l'autre.
« La mère doit être juste suffisamment bonne » Winnicott
La mère ne doit pas apporter trop ou pas assez d'attention. L'enfant va supporter la frustration de
mieux en mieux au fur et à mesure des expériences et qu'il se représente la satisfaction.
Conditions pour amener l'autre :
– quelqu'un qui le comprenne suffisamment pour qu'il sache s'il a faim/chaud/sommeil... sans
qu'on le lui dise
– la représentation de la satisfaction
Cette bonne entente adulte/bébé tient des deux parties et pas d'un seul. Un même bébé peut être
penser braillard chez une famille et tonique chez une autre. C'est souvent la rencontre des deux qui
est difficile.
Il y a des bébés très faciles à comprendre et d'autres moins communicatifs. C'est toujours une dyade
ou une tryade singulière.L'angoisse ultime est celle de la peur de l'abandon.
3-6 mois : le « sourire-réponse » naît dans cette phase. Ce n'est plus un sourire aux anges.C'est le
premier signe que l'enfant arrive à reconnaître l'autre, mais comme objet partiel et non pas comme