Diversité, parenté et unité des êtres vivants Diversité, parenté et

Diversité, parenté
et unité des êtres
vivants
Diversité, parenté
et unité des êtres
vivants
Partie
transversale
Partie
transversale
Les êtres vivants sont très divers.
Une même espèce regroupe, sous le même nom,
des êtres vivants qui se ressemblent et peuvent
se reproduire entre eux.
Les êtres vivants diffèrent par un certain
nombre de critères qui permettent
de les classer.
Des critères définis par les scientifiques
permettent de situer des êtres vivants
d’espèces différentes dans la classification
actuelle.
Les êtres vivants sont classés en groupes
emboîtés définis uniquement à partir
des critères qu’ils possèdent en commun.
Tous les êtres vivants
sont constitués de cellules.
Certains sont constitués d’une seule cellule,
d’autres sont formés d’un nombre souvent
très important de cellules : la cellule
est l’unité des êtres vivants.
La cellule possède un noyau,
une membrane, du cytoplasme.
PROGRAMME
Notions – contenus
Chapitre 8 :
Diversité, parenté et unité des êtres vivants
p. 160
158 159
5
8.Diversité, parenté
et unité des êtres vivants
Chapitre
1.
Définir une espèce
162
2.
Les différentes méthodes pour regrouper des espèces
164
3.
Regrouper les espèces rencontrées dans un milieu
166
4.
Élaborer une classification scientifique
168
5.
La classification scientifique
170
6.
L’élément commun à tous les êtres vivants
172
>Un lion et une lionne.
Séquences
161
Les animaux ou les végétaux
appartenant à la même
espèce se ressemblent, sont
capables de se reproduire
entre eux et leurs petits
sont fertiles.
Il existe une grande
diversité chez les êtres
vivants.
Observer et comparer
des êtres vivants
permet d’établir
des classements.
On peut élaborer
quelques critères
élémentaires
de classement.
Les classifications
des scientifiques
sont universelles.
>Une collection de Carabes dorés.
Malgré une grande diversité, de nombreux êtres vivants possèdent des ressemblances. Celles-ci ont
conduit les scientifiques à regrouper les êtres vivants en espèces, elles-mêmes réunies en groupes.
160
À l’école primaire,
j’ai découvert que…
>
Comment regroupe-t-on les êtres vivants ?
Partie
transversale 5
Critère : caractère qui
permet de distinguer
une chose d’une autre.
Glands : fruits du Chêne
contenant une graine.
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
Faire un bilan : Rédiger un texte court indiquant les critères utilisés
par l’Homme pour définir une espèce.
Mettre en relation des documents
163 Partie transversale
B. Le critère de reproduction
Il existe une très grande diversité d’êtres vivants.
L’Homme les a regroupés en espèces selon certains critères*.
>
Quels sont les critères utilisés par l’Homme pour regrouper
des êtres vivants dans une même espèce ?
162
Séquence 1
Vocabulaire
>
a
A. Le critère de ressemblance
Dans une forêt, on peut trouver
des chênes qui ne se distinguent
les uns des autres que par un
détail : la longueur du pédoncule
qui attache le gland*à la branche.
Malgré leur proximité en forêt,
ces deux types de chênes ne se
reproduisent jamais entre eux.
Définir une espèce
Des chats et des chiens.
1. Reconnaître les deux espèces présentes sur ce document.
2. Indiquer ce qui permet de distinguer ces deux espèces.
Doc. 1
Différents individus
d’une même espèce.
3. Repérer le coq et la poule
et présenter leurs
caractéristiques observables
dans un tableau à trois
colonnes (une colonne
pour les caractéristiques,
une pour la poule
et une pour le coq).
4. Le critère de ressemblance
suffit-il pour regrouper
des individus
dans une même espèce ?
Doc. 2
Deux individus d’espèces différentes.
5. Pourquoi, malgré leur ressemblance,
ces deux chênes n’appartiennent-ils
pas à la même espèce ?
Doc. 3
Le mulet (b) est le résultat d’une reproduction entre une jument (a)
et un âne (c), deux espèces différentes. Tous les mulets sont stériles :
ils ne peuvent pas avoir de petits.
6. Quel autre élément permet de compléter les critères utilisés
par l’Homme pour définir une espèce ?
Doc. 4
Un Chêne sessile
bUn Chêne pédonculé
a. Une jument b. Un mulet c. Un âne
Critère : caractère qui
permet de distinguer
une chose d’une autre.
Binaire : se dit d’une chose
formée de deux éléments.
Vocabulaire
>
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
165 Partie transversale
B. Ranger, trier et classer
Il existe plus de 10 millions d’espèces et on en découvre chaque jour de nouvelles.
Pour distinguer ces espèces et les regrouper, l’Homme utilise des critères*.
A. Les critères utilisables pour distinguer les espèces
164
Séquence 2
a. Réaliser un rangement selon la taille, puis selon l’ordre alphabétique
des trois espèces (Doc. 3 et 4).
b. Réaliser un classement des trois espèces en utilisant les mots colorés
du tableau (Doc. 3 et 4).
Mettre en relation des documents
À quel endroit dort-elle ?
A-t-elle des antennes ?
Se déplace-t-elle de jour ou de nuit ?
Combien a-t-elle de pattes ?
Dans quel pays la trouve-t-on ?
A-t-elle des yeux ?
Par quel animal peut-elle être mangée ?
A-t-elle des ailes ?
Que mange-t-elle ?
« Mon premier animal rampe sur les murs, mais
plus souvent dans le potager.
Il n’est pas bien méchant, mais grand-père
n’aime pas le voir manger ses salades.
Il a deux paires de tentacules sur la tête dont
l’une porte des yeux et il possède une coquille
enroulée et un seul pied plat
« Mon second animal a des poils et deux ailes,
mais pas de plumes.
Je le rencontre dans la cour, le soir à la nuit
tombante : il vole à la recherche des insectes.
Il n’est pas vraiment méchant, mais parfois il
me frôle de si près que j’en ai des frissons dans le
dos. »
Ranger : c’est ordonner des espèces selon un
critère (par exemple, selon la taille).
Trier : c’est séparer des espèces en deux
ensembles à l’aide d’un critère binaire* (par
exemple, « a » ou « n’a pas » ce critère). On peut
ensuite de nouveau trier chacun de ces deux
ensembles formés à l’aide d’autres critères
binaires.
Classer : c’est regrouper des espèces à partir de
critères qu’elles possèdent en commun. Il faut
créer un premier ensemble à l’aide d’un critère
commun à toutes les espèces. On divise ensuite ce
premier ensemble en plusieurs sous-ensembles à
l’aide de critères communs à une partie des
espèces de l’ensemble. Un même critère ne peut
pas être utilisé dans plusieurs ensembles.
critères
l’animal a (possède) l’animal fait l’animal est
nom
de l’animal
Le Lézard vert a :
deux yeux et une bouche,
– un squelette interne
(des os),
4 membres,
– un os de la mâchoire
mobile (pour manger de
grosses proies).
La Poule d’eau a :
deux yeux et une bouche,
– un squelette interne (des os),
4 membres (2 ailes et 2 pattes),
– des plumes.
L’Escargot de Bourgogne a :
deux yeux au bout des tentacules
et une bouche,
– un pied plat et une coquille enroulée.
Les différentes méthodes
pour regrouper des espèces
>
Quelles sont les différentes méthodes pour regrouper
des espèces ?
Le « portrait chinois » de deux animaux.
3. Pour chacun des deux animaux du document 2, recopier et compléter le tableau suivant
à l’aide des mots en gras.
4. Lequel de ces trois critères permet de faire découvrir le plus sûrement et le plus facilement
une espèce à l’aide d’un « portrait chinois » ?
Doc. 2
La grande Langoustine.
1. Proposer des réponses
aux questions posées.
2. Comparer vos
réponses à celles
des autres élèves.
Doc. 1
animal 1
animal 2
Quelques critères de trois espèces.
Doc. 4
Les trois méthodes pour regrouper les espèces : ranger, trier et classer.
Doc. 3
Lézard vert
(40 cm) Poule d’eau
(30 cm)Escargot de Bourgogne
(4 cm)
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
167 Partie transversale
B. Une clé de détermination pour identifier les êtres vivants
Regrouper les espèces rencontrées
dans un milieu
A. Un rangement d’une collection
166
Séquence 3
C. Un classement de la collection
animaux
animaux
critères
critères
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
poils
omnivore
yeux et bouche
squelette interne
nageoires à rayons
carnivore
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
poils
carnivore
yeux et bouche
pattes articulées
3 paires de pattes
omnivore
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
plumes
granivore
yeux et bouche
pattes articulées
3 paires de pattes
phytophage
yeux et bouche
pattes articulées
4 paires de pattes
insectivore
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
poils
insectivore
Homme
(170 cm) Poisson-chat
(35 cm) Chat domestique
(45 cm) Pyrrhocore
(1 cm)
Pigeon domestique
(20 cm) Mouche mine
(0,3 cm) Tégénaire des maisons
(1,5 cm) Chauve-souris commune
(5 cm)
Chauve-souris
commune
Pigeon
domestique
Mouche mine
Pyrrhocore
Homme
Chat
domestique
Tégénaire
des maisons
Poisson-chat
oui
non
oui
non
oui
non
oui
non
L’animal
a-t-il des
poils ?
L’animal
a-t-il
4 membres?
L’animal
vole-t-il ?
L’animal
a-t-il
un squelette
interne ?
L’animal
a-t-il
2 ailes ?
L’animal
est-il
bipède ?
L’animal
a-t-il
8 pattes?
oui
oui
non
non
oui
non
Pyrrhocore, Homme
Pigeon domestique
Mouche mine
Tégénaire des maisons, Chauve-souris commune
Chat domestique, Poisson-chat
producteur secondaire
carnivore
insectivore
granivore
zoophage
phytophage
omnivore
Une collection d’animaux rencontrés dans les villes.
1. On peut ranger cette collection en prenant comme critère l’ordre alphabétique :
Chat domestique, Chauve-souris commune, Homme, Mouche bleue, Pigeon domestique,
Poisson-chat, Pyrrhocore, Tégénaire des maisons.
Ranger de nouveau la collection du document 1 en prenant comme critère la taille des animaux.
Doc. 1
Clé de
détermination
(tri) de la collection
construite à l’aide
de critères binaires.
2. Repérer l’ordre
d’apparition
des critères binaires.
3. Construire une clé
de détermination
utilisant les mêmes
critères, mais dans
un ordre différent.
Doc. 2
Classement de la collection en fonction du régime alimentaire.
4. Construire des ensembles emboîtés en utilisant les critères colorés du document 1.
Doc. 3
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