Diversité, parenté et unité des êtres vivants Diversité, parenté et

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PROGRAMME
Notions – contenus
■
Partie
transversale
Les êtres vivants sont très divers.
Une même espèce regroupe, sous le même nom,
des êtres vivants qui se ressemblent et peuvent
se reproduire entre eux.
■
Les êtres vivants diffèrent par un certain
nombre de critères qui permettent
de les classer.
Des critères définis par les scientifiques
permettent de situer des êtres vivants
d’espèces différentes dans la classification
actuelle.
Les êtres vivants sont classés en groupes
emboîtés définis uniquement à partir
des critères qu’ils possèdent en commun.
■
5
Diversité, parenté
et unité des êtres
vivants
Tous les êtres vivants
sont constitués de cellules.
Certains sont constitués d’une seule cellule,
d’autres sont formés d’un nombre souvent
très important de cellules : la cellule
est l’unité des êtres vivants.
La cellule possède un noyau,
une membrane, du cytoplasme.
Chapitre 8 :
Diversité, parenté et unité des êtres vivants
158
159
p. 160
À l’école primaire,
j’ai découvert que…
Partie
transversale
■ Les
animaux ou les végétaux
appartenant à la même
espèce se ressemblent, sont
capables de se reproduire
entre eux et leurs petits
sont fertiles.
Chapitre
8.
Diversité, parenté
et unité des êtres vivants
■ Il
existe une grande
diversité chez les êtres
vivants.
et comparer
des êtres vivants
permet d’établir
des classements.
5
■ Observer
Malgré une grande diversité, de nombreux êtres vivants possèdent des ressemblances. Celles-ci ont
conduit les scientifiques à regrouper les êtres vivants en espèces, elles-mêmes réunies en groupes.
■ On
peut élaborer
quelques critères
élémentaires
de classement.
>
Comment regroupe-t-on les êtres vivants ?
■ Les
classifications
des scientifiques
sont universelles.
> Un lion et une lionne.
> Une collection de Carabes dorés.
Séquences
1. Définir une espèce
2. Les différentes méthodes pour regrouper des espèces
3. Regrouper les espèces rencontrées dans un milieu
4. Élaborer une classification scientifique
5. La classification scientifique
6. L’élément commun à tous les êtres vivants
160
161
162
164
166
168
170
172
Séquence 1
Définir une espèce
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
B. Le critère de reproduction
Il existe une très grande diversité d’êtres vivants.
L’Homme les a regroupés en espèces selon certains critères*.
a Un Chêne sessile
> Quels sont les critères utilisés par l’Homme pour regrouper
Dans une forêt, on peut trouver
des chênes qui ne se distinguent
les uns des autres que par un
détail : la longueur du pédoncule
qui attache le gland* à la branche.
Malgré leur proximité en forêt,
ces deux types de chênes ne se
reproduisent jamais entre eux.
des êtres vivants dans une même espèce ?
A. Le critère de ressemblance
b Un Chêne pédonculé
Doc. 3
Doc. 1
Deux individus d’espèces différentes.
5. Pourquoi, malgré leur ressemblance,
ces deux chênes n’appartiennent-ils
pas à la même espèce ?
Des chats et des chiens.
1. Reconnaître les deux espèces présentes sur ce document.
2. Indiquer ce qui permet de distinguer ces deux espèces.
Doc. 2 Différents individus
d’une même espèce.
3. Repérer le coq et la poule
et présenter leurs
caractéristiques observables
dans un tableau à trois
colonnes (une colonne
pour les caractéristiques,
une pour la poule
et une pour le coq).
4. Le critère de ressemblance
suffit-il pour regrouper
des individus
dans une même espèce ?
a. Une jument
Doc. 4
b. Un mulet
c. Un âne
Le mulet (b) est le résultat d’une reproduction entre une jument (a)
et un âne (c), deux espèces différentes. Tous les mulets sont stériles :
ils ne peuvent pas avoir de petits.
6. Quel autre élément permet de compléter les critères utilisés
par l’Homme pour définir une espèce ?
Mettre en relation des documents
Faire un bilan : Rédiger un texte court indiquant les critères utilisés
par l’Homme pour définir une espèce.
162
163
> Vocabulaire
Critère : caractère qui
permet de distinguer
une chose d’une autre.
Glands : fruits du Chêne
contenant une graine.
Partie transversale
Séquence 2
Les différentes méthodes
pour regrouper des espèces
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
B. Ranger, trier et classer
Il existe plus de 10 millions d’espèces et on en découvre chaque jour de nouvelles.
Pour distinguer ces espèces et les regrouper, l’Homme utilise des critères*.
> Quelles sont les différentes méthodes pour regrouper
des espèces ?
A. Les critères utilisables pour distinguer les espèces
Doc. 1
• À quel endroit dort-elle ?
• A-t-elle des antennes ?
La grande Langoustine.
1. Proposer des réponses
aux questions posées.
Ranger : c’est ordonner des espèces selon un
critère (par exemple, selon la taille).
Trier : c’est séparer des espèces en deux
ensembles à l’aide d’un critère binaire* (par
exemple, « a » ou « n’a pas » ce critère). On peut
ensuite de nouveau trier chacun de ces deux
ensembles formés à l’aide d’autres critères
binaires.
Doc. 3
Classer : c’est regrouper des espèces à partir de
critères qu’elles possèdent en commun. Il faut
créer un premier ensemble à l’aide d’un critère
commun à toutes les espèces. On divise ensuite ce
premier ensemble en plusieurs sous-ensembles à
l’aide de critères communs à une partie des
espèces de l’ensemble. Un même critère ne peut
pas être utilisé dans plusieurs ensembles.
Les trois méthodes pour regrouper les espèces : ranger, trier et classer.
2. Comparer vos
• Se déplace-t-elle de jour ou de nuit ?
réponses à celles
des autres élèves.
• Combien a-t-elle de pattes ?
• Dans quel pays la trouve-t-on ?
• A-t-elle des yeux ?
• Par quel animal peut-elle être mangée ?
• A-t-elle des ailes ?
• Que mange-t-elle ?
« Mon premier animal rampe sur les murs, mais
plus souvent dans le potager.
Il n’est pas bien méchant, mais grand-père
n’aime pas le voir manger ses salades.
Il a deux paires de tentacules sur la tête dont
l’une porte des yeux et il possède une coquille
enroulée et un seul pied plat.»
Doc. 2
« Mon second animal a des poils et deux ailes,
mais pas de plumes.
Je le rencontre dans la cour, le soir à la nuit
tombante : il vole à la recherche des insectes.
Il n’est pas vraiment méchant, mais parfois il
me frôle de si près que j’en ai des frissons dans le
dos. »
Le « portrait chinois » de deux animaux.
3. Pour chacun des deux animaux du document 2, recopier et compléter le tableau suivant
à l’aide des mots en gras.
4. Lequel de ces trois critères permet de faire découvrir le plus sûrement et le plus facilement
une espèce à l’aide d’un « portrait chinois » ?
critères
l’animal a (possède)
l’animal fait
animal 1
l’animal est
nom
de l’animal
Lézard vert
Poule d’eau
Escargot de Bourgogne
(40 cm)
(30 cm)
(4 cm)
Le Lézard vert a :
– deux yeux et une bouche,
– un squelette interne
(des os),
– 4 membres,
– un os de la mâchoire
mobile (pour manger de
grosses proies).
Doc. 4
La Poule d’eau a :
– deux yeux et une bouche,
– un squelette interne (des os),
L’Escargot de Bourgogne a :
– deux yeux au bout des tentacules
et une bouche,
– 4 membres (2 ailes et 2 pattes),
– des plumes.
– un pied plat et une coquille enroulée.
Quelques critères de trois espèces.
Mettre en relation des documents
a. Réaliser un rangement selon la taille, puis selon l’ordre alphabétique
des trois espèces (Doc. 3 et 4).
b. Réaliser un classement des trois espèces en utilisant les mots colorés
du tableau (Doc. 3 et 4).
> Vocabulaire
Critère : caractère qui
permet de distinguer
une chose d’une autre.
Binaire : se dit d’une chose
formée de deux éléments.
animal 2
164
165
Partie transversale
Séquence 3
Regrouper les espèces rencontrées
dans un milieu
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
A. Un rangement d’une collection
B. Une clé de détermination pour identifier les êtres vivants
animaux
oui
non
critères
Homme
Poisson-chat
Chat domestique
Pyrrhocore
(170 cm)
(35 cm)
(45 cm)
(1 cm)
yeux et bouche
squelette interne
yeux et bouche
squelette interne
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
poils
nageoires à rayons
4 membres
poils
omnivore
carnivore
carnivore
Chauve-souris
commune
non
Pigeon
domestique
oui
Mouche mine
non
Pyrrhocore
oui
Homme
non
Chat
domestique
oui
Tégénaire
des maisons
non
Poisson-chat
L’animal
a-t-il des
poils ?
L’animal
a-t-il
4 membres?
oui
oui
L’animal
a-t-il
2 ailes ?
L’animal
vole-t-il ?
yeux et bouche
oui
pattes articulées
3 paires de pattes
L’animal
est-il
bipède ?
L’animal
a-t-il
un squelette
interne?
non
omnivore
non
animaux
L’animal
a-t-il
8 pattes?
Doc. 2
Clé de
détermination
(tri) de la collection
construite à l’aide
de critères binaires.
2. Repérer l’ordre
d’apparition
des critères binaires.
3. Construire une clé
de détermination
utilisant les mêmes
critères, mais dans
un ordre différent.
C. Un classement de la collection
producteur secondaire
zoophage
carnivore
critères
Pigeon domestique
Mouche mine
Tégénaire des maisons
Chauve-souris commune
(20 cm)
(0,3 cm)
(1,5 cm)
(5 cm)
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
plumes
yeux et bouche
yeux et bouche
pattes articulées
3 paires de pattes
pattes articulées
4 paires de pattes
phytophage
insectivore
insectivore
Doc. 1
4 membres
poils
phytophage
insectivore
Une collection d’animaux rencontrés dans les villes.
1. On peut ranger cette collection en prenant comme critère l’ordre alphabétique :
Chat domestique, Chauve-souris commune, Homme, Mouche bleue, Pigeon domestique,
Poisson-chat, Pyrrhocore, Tégénaire des maisons.
Ranger de nouveau la collection du document 1 en prenant comme critère la taille des animaux.
166
Tégénaire des maisons, Chauve-souris commune
yeux et bouche
squelette interne
Mouche mine
granivore
granivore
Chat domestique, Poisson-chat
omnivore
Doc. 3
Pigeon domestique
Pyrrhocore, Homme
Classement de la collection en fonction du régime alimentaire.
4. Construire des ensembles emboîtés en utilisant les critères colorés du document 1.
167
Partie transversale
Séquence 4
Élaborer une classification scientifique
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
Pour classer des individus d’espèces différentes, les scientifiques n’utilisent que certains critères
appelés attributs*.
yeux et bouche
> Comment réalise-t-on une classification scientifique ?
pattes articulées
4 membres
A. La création d’ensembles emboîtés
poils
2 antennes
et 3 paires
de pattes
animaux
plumes
Paon du jour
Triton marbré
Cerf commun
Coucou gris
Lycose des sous-bois
(25 cm)
(240 cm)
(30 cm)
(0,7 cm)
attributs yeux et bouche
yeux et bouche
yeux et bouche
squelette interne
squelette interne
squelette interne
4 membres
4 membres
4 membres
yeux et bouche
pattes articulées
4 doigts aux pattes avant
4 paires de pattes
poils
Doc. 1
Doc. 2
Les ensembles emboîtés (à compléter) de la collection du document 1.
2. Reproduire le document 2 et le compléter à l’aide du document 1 en indiquant les attributs
communs et le nom des espèces lorsqu’ils manquent.
B. L’introduction de nouvelles espèces dans ces ensembles
animaux
plumes
Les attributs d’une collection d’animaux rencontrés en forêt.
1. Reproduire et compléter le tableau suivant afin de déterminer les attributs communs
chez les animaux du document 1.
animaux
Triton marbré
Cerf commun
Coucou gris
Lycose des sous-bois
attributs
yeux et bouche
Cicindèle verte
Lézard des murailles
Acarien rouge
Blaireau européen
(3 cm)
(20 cm)
(0,1 cm)
(50 cm)
attributs yeux et bouche
squelette interne
✗
✗
✗
pattes articulées
pattes articulées
3 paires de pattes
4 membres
Doc. 3
poils
plumes
yeux et bouche
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
un os de la mâchoire mobile
pattes articulées
4 paires de pattes
Les attributs d’une nouvelle collection d’animaux.
3. Ajouter aux ensembles emboîtés réalisés (Doc. 2), les animaux
du document 3 (en créant des sous-ensembles, si nécessaire).
Mettre en relation des documents
4 paires de pattes
Faire un bilan : Rédiger un texte court expliquant
comment les scientifiques établissent un classement.
3 paires de pattes
(✗ = présence de l’attribut)
168
169
yeux et bouche
squelette interne
4 membres
poils
> Vocabulaire
Attribut : élément
porté par un être
vivant (les yeux,
les poils…).
Partie transversale
Séquence 5
La classification scientifique
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
B. La classification des végétaux
A. La classification des animaux
Poissons
cartilagineux
Tétrapodes
(Chondrichtyens)
Annélides
Antennates
Chélicerates
Gastéropodes
Bivalves
Algues
Mousses
Fougères
Conifères
Plantes à fleurs
(Ulvophytes)
(Bryophytes)
(Filicophytes)
(Gymnospermes)
(Angiospermes)
présence
de cônes,
feuilles
en aiguille
présence
de
fleurs
(Actinoptérygiens)
présence
de
4 membres
présence de
squelette interne
fait de cartilage
Poissons
à arêtes
présence de
grandes feuilles
composées
(frondes)
portant des
sporanges sur
la face
inférieure
présence
de nageoires
à rayons
présence de
squelette interne
fait d’os
présence
d’antennes
présence
de
chélicères
présence
de 1 ou 2
paires
de tentacules
sur la tête
présence
d’une
coquille
en deux
parties
présence de
fausses racines
présence de feuilles
nervurées
(rhizoïdes)
présence
d’une mâchoire
présence
d’un corps
annelé
présence
de pattes
articulées
présence
d’une coquille
visible ou cachée
présence de
caractéristiques
chimiques
particulières
présence
de
graines
présence d’une tige
présence de chlorophylle
(pigment vert)
Doc. 2
présence d’une bouche
et d’yeux
Doc. 1
Représentation simplifiée et incomplète de la classification des animaux
sous forme d’« arbre » et d’ensembles emboîtés.
1. Indiquer les attributs communs à tous les Tétrapodes et citer quelques noms d’espèces
appartenant à ce groupe.
2. Indiquer les attributs communs aux Tétrapodes et aux Poissons cartilagineux.
170
Représentation simplifiée et incomplète de la classification des végétaux
sous forme d’« arbre » et d’ensembles emboîtés.
3. Citer les attributs communs à tous les Conifères.
4. Indiquer les attributs communs aux Conifères et aux Fougères.
Mettre en relation des documents
Faire un bilan : Les scientifiques pensent qu’il existe une parenté entre les Poissons
cartilagineux et les Tétrapodes. Qu’est-ce qui permet de le supposer ?
171
Partie transversale
Séquence 6
L’élément commun à tous les êtres vivants
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
B. L’observation d’un fragment d’un animal au microscope
Les êtres vivants que l’on peut observer à l’œil nu dans notre environnement sont très divers.
Pourtant, ils présentent des points communs qui permettent de les regrouper.
Doc. 3 Observation
microscopique d’un fragment
d’épiderme coloré
d’une grenouille.
4. Retrouve-t-on les mêmes
éléments dans l’épiderme
de grenouille, d’oignon
et de fougère ?
5. Réaliser un dessin
scientifique de la préparation
pour communiquer
les caractéristiques
microscopiques
de l’épiderme de grenouille.
> Retrouve-t-on cette diversité à l’échelle microscopique ?
Des points communs existent-ils aussi à cette échelle ?
A. L’observation de fragments de végétaux au microscope
Comment réaliser
une préparation
microscopique d’oignon ?
On prélève un fragment de végétal pour
l’observer au microscope et déterminer
de quoi il est constitué.
0,01 mm
• Couper un oignon en quatre et prélever
une écaille.
• Décoller la fine pellicule (épiderme*) qui
recouvre la partie interne de l’écaille.
0,03 mm
Doc. 1
• Découper un petit morceau d’épiderme
à l’aide d’une paire de ciseaux.
• Observer la préparation au microscope
(voir Fiche 3, p. 187).
Prélèvement, puis observation microscopique
d’un fragment d’épiderme coloré d’oignon.
1. Réaliser cette préparation d’épiderme d’oignon,
puis l’observer au microscope.
2. Réaliser un dessin scientifique de la préparation
pour communiquer les caractéristiques
microscopiques de l’épiderme d’oignon
(voir Fiche 4, p. 188).
C. L’observation d’un micro-organisme au microscope
Doc. 4
Observation
microscopique de quatre
paramécies colorées vivant
dans de l’eau stagnante*.
6. Quelle différence
observe-t-on chez
la paramécie par rapport
à la grenouille, à l’oignon
et à la fougère ?
7. Réaliser un dessin
scientifique de la préparation
pour communiquer
les caractéristiques
microscopiques
de la paramécie.
> Vocabulaire
0,02 mm
0,03mm
Doc. 2
Prélèvement, puis observation microscopique d’un fragment d’épiderme coloré de fougère.
3. Réaliser un dessin scientifique de la préparation pour communiquer les caractéristiques
microscopiques de l’épiderme de fougère.
172
Mettre en relation des documents
Faire un bilan : Quel est l’élément commun à tous les êtres vivants ?
173
Épiderme : couche
superficielle qui recouvre
les parties d’un végétal
ou le corps d’un animal.
Stagnante : qui ne coule pas.
Partie transversale
Pour acquérir des méthodes
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
Objectif :
■ Construire une clé de détermination à partir d’ une collection de plantes à fleurs.
B. Construire une clé de détermination
Pour construire une clé de détermination, on choisit un premier critère, par exemple ici : « forme
des feuilles ». On choisit ensuite un deuxième critère, par exemple : « couleur des fleurs »,
et ainsi de suite. Le premier critère est dit d’ordre 1, le deuxième d’ordre 2, etc.
A. Repérer les attributs
d’une collection de plantes
Genêt à balai
oui
On se propose d’étudier une collection de
plantes. Celles-ci présentent un caractère
commun : elles ont des fleurs en forme de
« papillon » comme celles du Pois (Doc. 1). Elles
diffèrent par d’autres caractères qui
permettent de distinguer plusieurs espèces.
oui
fleurs
jaunes
non
feuilles
à 3 folioles
Doc. 1
oui
Fleur de Pois.
non
Le tableau suivant regroupe ces critères.
forme des feuilles
couleur des fleurs
forme des fruits
3 folioles
jaune
long et plat
buisson
Genêt à balai
3 folioles
jaune
long et plat
arbre
Cytise commun
3 folioles
jaune
cylindrique
rampant
Lotier des marais
3 folioles
violet
court et plat
rampant
Trèfle des prés
3 folioles
violet
spiralé
rampant
Luzerne commune
plus de 3 folioles
violet
long et plat
rampant
Vesce des haies
plus de 3 folioles
blanc
long et plat
arbre
Robinier faux-acacia
plus de 3 folioles
jaune
court et plat
buisson
Coronille des prés
a
aspect général de la plante
a
fleurs
violettes
non
nom de l’espèce
b
1. Recopier la clé de détermination et la compléter. On doit
aboutir à un nom d’espèce
par ligne.
2. Construire
une autre clé de
détermination en modifiant
l’ordre des critères choisis.
3. Utiliser
l’une des deux clés
précédentes pour donner un
nom à la plante ci-contre.
4. Selon la saison, certaines clés
de détermination sont plus
intéressantes que d’autres.
Expliquer pourquoi.
b
>
Si j’ai réussi, je suis capable de…
Doc. 2
Feuille à 3 folioles (a) et feuille à folioles
multiples (b).
Doc. 3
174
> repérer les attributs d’une plante,
> trier des plantes dans des ordres différents,
> construire au moins deux clés de détermination.
Fruit long et plat (a) et fruit spiralé (b).
175
Partie transversale
Algues
ophytes)
L’essentiel par le texte
L’essentiel par l’image
Chapitre 8.
1. La diversité des êtres vivants (Séquence 1)
• Il existe une grande variété d’animaux et de végétaux sur notre
planète.
cellule observée
au microscope
(grossissement x 400)
• Une même espèce regroupe, sous le même nom, des êtres vivants
qui peuvent se reproduire entre eux et qui se ressemblent.
2. Le classement des êtres vivants (Séquences 2 à 5)
membrane
• Les animaux et les végétaux présentent différents attributs.
En comparant des animaux ou des végétaux entre eux,
on met en évidence des points communs et des différences
au niveau de ces attributs.
reproduction sexuée
cytoplasme
Épicéa commun
ressemblance
noyau
• Les espèces peuvent être regroupées de différentes façons : on peut
les ranger, les trier ou les classer.
Mousses
Fougères
Conifères
Plantes à fleurs
(Bryophytes)
(Filicophytes)
(Gymnospermes)
(Angiospermes)
présence de
grandes feuilles
composées
(frondes)
portant des
sporanges sur
la face
inférieure
présence de
fausses racines
(rhizoïdes)
présence
de cônes,
feuilles
en aiguille
présence
de
fleurs
présence
de
graines
présence de feuilles
nervurées
• Le tri est un choix éliminatoire dont on se sert lorsqu’il s’agit
d’identifier une espèce. On utilise dans ce cas une clé
de détermination.
• Les scientifiques classent les espèces en ensembles emboîtés définis
à partir des attributs qu’elles possèdent en commun.
Dans un ensemble emboîté donné, certains attributs sont partagés
par tous les êtres vivants, d’autres attributs ne sont partagés
que par quelques-uns.
• La classification actuellement retenue par les scientifiques cherche
Lapin commun
pigments verts
reproduction sexuée
tige
feuilles nervurées
caractéristiques
chimiques
particulières
fausses racines
frondes
cônes
fleurs
Algues
Mousses
Fougères
Conifères
Plantes à fleurs
graines
à montrer les relations de parenté entre les êtres vivants.
3. La cellule, l’élément commun à tous les êtres vivants
(Séquence 6)
• Certains êtres vivants sont constitués d’une seule cellule, d’autres
sont formés d’un nombre souvent très important de cellules :
la cellule est l’unité des êtres vivants.
Je dois savoir faire :
Je dois savoir :
• Déterminer le nom d’une espèce
• Définir le mot espèce.
à l’aide d’une clé de détermination.
• Définir les critères qui permettent
• Ranger, trier et classer une collection
• Toute cellule possède un noyau, un cytoplasme et une membrane.
de classer.
d’êtres vivants.
• Reconnaître l’appartenance au vivant
• Repérer des cellules au microscope.
grâce à la présence de cellules.
• Réaliser un dessin scientifique
Mots-clés
• Nommer les différents constituants
des cellules animales ou végétales.
d’une cellule.
Espèce – Attribut – Classer – Clé de détermination – Classification – Cellule – Noyau –
Cytoplasme – Membrane.
>
Voir lexique, p. 206
176
177
Partie transversale
Exercices
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
Évaluer des capacités expérimentales
B Réaliser une préparation microscopique et un dessin scientifique
Exercice guidé
F Classer des animaux du sol et de la litière
On cherche à savoir si l’épiderme de poireau et l’épiderme d’oignon se ressemblent.
Pour cela, on prélève un peu d’épiderme de poireau : perforer l’épiderme à l’aide d’une pince,
puis décoller cet épiderme à partir de cette perforation.
Matériel à disposition : un poireau, une lame mince, une lamelle, une goutte d’eau, une pince,
un microscope, une feuille blanche, un crayon, une gomme et une règle.
1.
2.
3.
4.
Monter entre lame et lamelle le morceau d’épiderme de poireau. [Réaliser une préparation microscopique]
Rechercher, puis centrer la préparation dans une région favorable à l’observation. [Utiliser un microscope]
Représenter l’observation par un dessin scientifique. [Réaliser un dessin d’observation]
Comparer le dessin réalisé à la photographie de l’épiderme d’oignon présentée p. 172.
Rédiger, sous le dessin, un texte court comparant ces deux épidermes. [Raisonner]
Évaluer ses connaissances
C
nom
taille
Hanneton
Ver de terre
Oxychilus
Gloméris
Pseudoscorpion
Collembole
Lithobie
(30 mm)
(80 mm)
(7 mm)
(8 mm)
(3 mm)
(1 mm)
(40 mm)
ailes
✗
antennes
✗
✗
✗
bouche
✗
squelette
externe
✗
✗
un pied plat,
coquille
enroulée
À chaque définition correspond un numéro de la grille.
1. Remplir la grille à l’aide des définitions.
2. Un mot apparaît verticalement dans les cases jaunes.
Rédiger une phrase utilisant ce mot et le mot « cellule ».
✗
✗
✗
✗
✗
✗
✗
✗
✗
une paire
de pattes
par segment
B
✗
✗
corps annelé
Trouver le mot mystérieux
✗
✗
✗
6 pattes
C
D
8 pattes
E
F
Définitions :
Ligne 1 : Élément visible à l’intérieur d’une cellule.
Ligne 2 : Contour d’une cellule.
Ligne 3 : Moyen utilisé pour regrouper des êtres vivants d’espèces différentes
dans des ensembles emboîtés.
Ligne 4 : Moyen utilisé pour regrouper des espèces à l’aide de critères éliminatoires.
Ligne 5 : Caractère qui permet de différencier une chose d’une autre.
D Distinguer le vrai du faux
E Expliquer…
Recopier en bleu les phrases justes et corriger
en rouge les phrases fausses.
1. L’espèce est définie par le critère
de ressemblance.
2. Classer des êtres vivants, c’est les ordonner
selon leurs ressemblances.
3. Tout être vivant est constitué d’au moins
une cellule.
1. Quels sont les critères qui permettent
de regrouper deux individus
dans une même espèce.
2. Comment on utilise les attributs d’espèces
différentes pour les regrouper en un ensemble.
3. Comment on peut voir une cellule d’épiderme
d’un végétal.
Voir corrigés, p. 204
1.
2.
3.
4.
Compléter les deux dernières lignes du tableau. [S’informer à partir d’une image]
Indiquer quels sont les animaux possédant un squelette externe. [S’informer à partir d’un tableau]
Rechercher les attributs communs au Hanneton et au Collembole. [S’informer à partir d’un tableau]
Construire des ensembles emboîtés à partir des attributs communs aux animaux du tableau. [Raisonner]
Aide à la résolution
Rédiger les réponses en construisant des phrases courtes et claires qui répondent précisément
à chaque question.
1. Observer chaque animal pour repérer la présence de pattes, les dénombrer, puis mettre une croix
dans le cas où le nombre correspond.
2. Rechercher la ligne indiquant la présence d’un squelette externe, puis repérer les animaux possédant
cet attribut.
3. Rechercher les colonnes correspondant au Hanneton et au Collembole, puis repérer les lignes ayant
une croix dans ces deux colonnes. Il suffit alors de noter l’attribut correspondant.
4. Repérer d’abord l’attribut partagé par tous les animaux, puis chercher l’attribut commun au plus
grand nombre et ainsi de suite. Chaque animal d’un sous-ensemble doit posséder les attributs
des ensembles plus grands.
> Voir corrigés, p. 204
>
178
179
Partie transversale
Exercices
Chapitre 8. Diversité, parenté et unité des êtres vivants
J Hêtre commun, mais pas vulgaire
Utiliser ses connaissances
Le Polypode vulgaire possède une tige, ne fait pas de graines et ne possède pas de fleur.
Il présente de grandes feuilles composées (frondes) portant des sporanges sur la face inférieure.
Le Hêtre commun est un arbre qui mesure environ 30 m. Son fruit, la faine, dont on extrait
une huile comestible, contient des graines. Les fleurs du Hêtre sont peu visibles.
g Observer des cellules humaines
1. Indiquer le nombre de cellules visibles
sur cette photographie.
1. À l’aide de la clé de détermination suivante, identifier le groupe auquel appartient chaque végétal.
2. Choisir une cellule de la photographie
et la représenter par un dessin scientifique.
3. À partir de l’échelle, calculer la taille réelle
oui
d’une cellule.
0,03 mm
Ont-ils
des fleurs ?
oui
Plantes à fleurs
non
Conifères
Ont-ils
des graines ?
H La découverte d’une espèce : le Paon bleu
oui
Les photographies suivantes montrent une femelle Paon bleu avec ses petits et un mâle Paon bleu.
non
Ont-ils
des tiges ?
Ont-ils
de grandes
feuilles
composées
(frondes) ?
oui
Fougères
non
Mousses
non
Algues
1) Les fables de Jean de la Fontaine
• J’ai trois paires de pattes et une paire d’antennes.
• Je vis durant trois ans dans le sol, puis je me transforme
en adulte pour chanter tout l’été dans le Sud de l’Europe.
• Je possède deux paires d’ailes.
• Je me nourris de la sève des arbres.
Une femelle Paon bleu et ses petits.
Un mâle Paon bleu.
1. Citer deux différences physiques entre le mâle et la femelle.
2. Citer trois ressemblances physiques entre le mâle et la femelle.
3. Expliquer de quelle manière on pourrait prouver que ces deux animaux appartiennent à la même espèce.
I Qui est plus proche de qui ?
Syphre (Volucelle)
Mouche à damier
Guêpe commune
1. À partir de cette description, construire un tableau identique
à celui de la séquence 2 (Doc. 2, p. 164).
2. Replacer cet animal dans l’ensemble emboîté ci-dessous.
3. Classer la Fourmi, le Corbeau et le Renard dans l’ensemble emboîté
ci-dessous (en créant des sous-ensembles si nécessaire).
4. Décrire les attributs communs à l’Argiope fasciée et à la Guêpe commune.
yeux, bouche
squelette externe
8 pattes
squelette interne
6 pattes, 2 antennes
4 membres
Collembole
Argiope
fasciée
poils
ailes
Guêpe commune
Chat domestique
1. Construire un tableau des attributs communs aux trois espèces ci-dessus.
2. Citer l’attribut qui permet d’affirmer que la Volucelle fausse guêpe et la Mouche à damier sont
dans un même sous-ensemble et que la Guêpe commune n’y est pas.
180
181
Partie transversale
Pour en savoir plus
Histoire des sciences
Biodiversité
Observer des cellules
vées
végétales furent obser
es premières cellules
de
rtir
pa
à
e
ok
Robert Ho
en 1663 par l’Anglais
rce
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l’é
de
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du liège (pa
coupes réalisées dans
peu
observation fut réalisée
tte
Ce
).
de certains végétaux
de temps après la
fabrication du premier
microscope par un
fabricant de lunettes
hollandais, Zacharias
Jansen, vers 1600.
L
La découverte
de nouvelles espèces
L’
inventaire de toutes les
espèces qui vivent sur
la Terre n’est pas encore
terminé.
Les scientifiques déco
uvrent toujours de
nouvelles espèces. Ces
découvertes sont fréqu
entes
chez les êtres vivants de
petite taille (Insectes, Ve
rs…),
mais plus rares chez les
gros animaux.
Ce fut pourtant le cas en
2004 en Inde où des bio
logistes découvrirent une
nouvelle espèce de Ma
caque
(du groupe des Singes)
: le Macaque munzala.
➜ Pour en savoir plus,
tu peux consulter
le site :
www.wikipedia.org
/wiki/Robert_Hooke
C
Étudier et préserver la biodiversité
La diversité des espèces vivantes est l’une des richesses
de notre planète que l’on doit préserver.
La tourbière du plateau de Millevaches en Corrèze,
par exemple, est un espace naturel en danger qui
nécessite la surveillance de sa faune et sa flore.
À plus grande échelle, la forêt amazonienne
représente également une zone géographique très
intéressante à étudier puisqu’il reste encore de
nombreuses espèces à découvrir. Les connaître
permettra de les protéger.
Quels sont les métiers liés à la découverte, à l’étude
et à la préservation des espèces vivantes ?
Le technicien gestionnaire
d’espaces naturels
Le zoologiste
Le technicien gestionnaire d’espaces naturels est
chargé de faire les inventaires de la flore et de la faune
dans des réserves naturelles afin de déterminer des
interventions de protection.
Biodiversité
Vraies ou fausses espè
ces
Des métiers pour...
?
Science pratique
ertaines espèces viv
antes font l’objet
de
nombreuses recherch
es simplement po
ur
apporter les preuves de
leur existence.
C’est ainsi que l’on ch
erche toujours des ind
ices de
l’existence du « Yéti »
en Himalaya ou du « Mo
nstre du
Loch Ness » en Écosse.
À ce jour, l’absence de
preuves convaincantes
semble
indiquer que ces
deux espèces sont
imaginaires, mais
les recherches se
poursuivent…
Le zoologiste observe, décrit et classe les animaux
découverts. Il les étudie aussi dans leur milieu pour
comprendre leur mode de vie.
Ce travail d’observation sur le terrain est complété au
laboratoire.
◗ Un BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole)
« Gestion et protection de la nature » (2 années
après le baccalauréat) peut conduire à ce métier.
◗ Ce métier nécessite de longues études après un
baccalauréat scientifique : un DEUG (Diplôme
d’Études Universitaires Générales), puis une maîtrise
avec l’option « Sciences de la vie » et enfin
un doctorat (8 années après le baccalauréat).
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Distinguer des espèce
ces
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Aujourd’hui, on peut
étudier précisément les
informations contenues dans le noyau des
cellules. Ces informations permettent de
confirmer que deux
êtres vivants différents appartiennent à
deux espèces différentes.
L
➜ Pour en savoir plus
sur ces métiers, ou d’autres,
tu peux consulter le site :
www.onisep.fr
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Partie transversale
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