SERIE DOCUMENTAIRE SUR LES PUR-SANG ARABES
DANS LE MONDE ARABE
TITRE PROVISOIRE :
« LES CHEVAUX DE L’ISLAM »
auteurs réalisateurs : Sylvie Lebreton – Jérôme Palteau
Un an avant d’émigrer à Médine, le Prophète effectua sur le dos d’Al-Burâq le « Voyage
Nocturne », ce fameux voyage qui devait lui rallier par la suite bon nombre de
musulmans. Grâce à AL-BURAQ, L’amour du cheval est passé dans le sang Arabe
« Tous les biens du monde, jusqu’au jugement dernier, seront pendus aux crins qui sont
entre les yeux de vos chevaux »
SYNOPSIS
Au siècle dernier, les hommes de la Péninsule du Golfe tentent de maintenir
le cheval au sein des familles, mais il faut des moyens que beaucoup ne
possèdent plus. Une grande partie du cheptel fut vendue aux Américains, aux
Russes, aux Polonais, aux Anglais, aux Espagnols.
Si, physiquement cet animal a pratiquement disparu du berceau d’origine, il
est resté un acteur puissant dans la mémoire collective, que ce soit dans la
culture artistique, dans l’histoire, dans la religion, il n’a jamais eu le
simple statut d’animal, mais celui de frère, d’ami.
Grâce aux gisements pétroliers et à leur exploitation, l’immensément riche
balaye la pauvreté. Les Arabes entreprennent alors la reconquête de leur
héritage… Le Pur Sang Arabe, l’ami du prophète, le messager des dynasties de
la péninsule Arabique, le coursier de l’Islam.
Le cheval tout au long de ce documentaire sera notre complice. Avec lui, par
son regard, nous découvrirons la géographie des contrées traversées, et c’est
grâce à lui que nous aborderons, l’histoire de ces pays musulmans.
Des repérages entrepris ont confirmé que le cheval dans le monde Arabe,
inspire une forme de sensualité et une douceur de vivre allant jusqu’au
raffinement. Il encourage la tolérance, nourri l’art et le savoir, bien loin
du nihilisme des intégrismes actuels. Sans doute nous réconcilie-t-il quelque
part avec l’Islam, le vrai, le Sage, le Grand, celui que l’Occident ne sait
plus reconnaître aujourd’hui.
L’Homme face à l’animal est désarmé, et cet apaisement le rend du coup bien
plus vrai. Face au cheval, il dévoile son être profond avec tout ce qu’il a de
tendresse, de respect, de patience et d’amour.
L’Homme, quel qu’il soit, ne peut pas mentir devant un cheval, cela lui est
fondamentalement impossible.
C’est donc grâce au cheval que nous découvrirons le monde Arabe dans sa grande
diversité. Le Qatar, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Sultanat d’Oman, les
Emirats Arabes Unis, l’Egypte ou encore l’île de Bahreïn.
Avec lui, nous apprendrons qui sont ses véritables maîtres, et surtout, cette
relation intime des Arabes avec leurs chevaux, nous guidera vers une autre
compréhension de l’Islam, puisque chaque geste envers ces coursiers est dicté
par le Coran.
SUR LA TRACE DES ETALONS ARABES
Si les premières relations entre l’homme et le cheval sont celles du
prédateur face à sa proie, l’homme a rapidement compris que le cheval pouvait
devenir un moyen de transport extraordinaire.
Devenu cavalier, il se mit à parcourir le monde, passant rapidement d’un
territoire à l’autre, puis les chevaux devinrent des armes de guerre
redoutables et ceux qui les montaient, sortaient inexorablement victorieux des
luttes territoriales.
L’immense Arabie, bien qu’elle fut le berceau des Arabes, n’en était pas
moins un carrefour commercial de trois continents et le point de rencontre de
plusieurs peuples appartenant aux vieilles civilisations.
La péninsule ne se contentait pas seulement de ce rôle de carrefour. Elle
participait également aux activités commerciales.
De la Syrie au Yémen, des caravanes composées de dromadaires mais aussi de
chevaux sillonnaient la péninsule. Tandis que les uns transportaient, les
autres protégeaient.
Ces coursiers offraient l’opportunité de rencontrer d’autres peuples, d’autres
modes de vie, d’autres cultures, mais il fut surtout par la parole du Prophète
(Dieu lui accorde la bénédiction et le salut) le porteur de l’Islam.
L’amour du cheval est passé dans le sang Arabe. Il est le compagnon d’armes,
le porteur de leur histoire, l’ami du Prophète.
Les chevaux sont leurs richesses, leurs joies, leur vie, leur religion
« Tous les biens du monde, jusqu’au jugement dernier, seront pendus aux crins
qui sont entre les yeux de vos chevaux »
Au 21ième siècle, les races de chevaux se sont certes multiplié, toutes aussi
belles les unes que les autres, mais la plus pure d’entre elles sur le plan
génétique, reste le Pur Sang Arabe.
Au siècle dernier, les hommes de la Péninsule du Golfe tentent de maintenir le
cheval au sein des familles, mais il faut des moyens que beaucoup ne possèdent
plus.
Le cheval, cet être magique et religieux, est alors totalement détrôné par les
dromadaires. Plus forts pour transporter de lourdes charges, ces grands
animaux n’ont pas besoin de boire aussi souvent et se nourrissent des rares
plantes qui poussent à fleur de dune. Face au coût de revient d’un cheval, le
Pur Sang Arabe, dans sa grande majorité disparaît de sa terre d’origine, mais
pas de la surface du globe.
Les Anglais, les Américains, les Polonais, les Russes, les Espagnols et même
les Français, ont racheté les plus beaux étalons et juments du Golfe Persique.
Même si quelques élevages ont subsisté de-ci de -là, la plus grande partie des
chevaux ont quitté leur terre natale.
Mais le Pur-Sang Arabe a-t-il été réellement abandonné par ses frères ?
L’or noir : l’héritage des chevaux.
À la fin de la seconde guerre mondiale, les gisements pétroliers sont
découverts sous la péninsule du Golfe Persique. Ces gisements exploités pour
la plupart par les Anglais, enrichissent surtout la couronne britannique
pendant que les hommes du désert vivent encore en tribus nomades, mais ces
tribus s’organisent rapidement et se répartissent le territoire en différents
États. Lorsque le bail accordé arrive à terme, les Arabes récupèrent enfin le
commerce de leur sous-sol.
Leur richesse est alors immense et connue du monde. On leur connaît aussi un
goût prononcé pour les bijoux, les voitures, les palais aux décors fastueux,
mais on ignore encore à quel point l’amour des chevaux est ancré dans le cœur
de ces hommes, où la fidélité envers la religion musulmane est le symbole de
leur détermination.
Au nom de cette foi et richement dotés, les Arabes ont décidé de parcourir le
monde pour racheter leur héritage et redonner vie à la parole du Prophète
« Prenez avec vous les juments. Leurs dos sont un sanctuaire, leurs ventres
un trésor »
De Russie, les Saoudiens ramèneront Monitor, superbe étalon blanc, des USA ils
ramèneront Taladdin l’étalon Noir, les autres États Arabes feront de même. La
Pologne, l’Angleterre, la France ou encore l’Espagne, céderont à prix d’or les
plus beaux étalons et juments à ceux qui quelque part furent toujours les
uniques propriétaires des légendaires « Buveur de Vent ».
CLASSEMENT CHRONOLOGIQUE DES PAYS
Pour une meilleure compréhension de cette grande
aventure, il est important de suivre une chronologie
logique, s’attachant à l’histoire millénaire des
chevaux de l’Islam :
Ordre de diffusion souhaité
Égypte avec l’histoire des cinq juments du prophète :
enquête sur cette légende aux pieds des pyramides
Arabie Saoudite : Aux portes de Médine, le maintien des
traditions salué par le retour de Taladdin, l’Etalon
Noir
Jordanie : Le désert, des chevaux et des hommes. Les
Jordaniens élèvent encore leurs chevaux sous des tentes
Bahreïn : L’Homme d’Arabie, et l’Islam d’aujourd’hui
Les Émirats Arabes Unis : Le cheval d’endurance retrace
pour nous des Histoires de guerre et de conquêtes
Le Qatar : L’élevage dans le sang… Exemple d’une
réussite
Le Sultanat d’Oman : Le cheval et le Prophète à
l’honneur
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