Quelle formation
grammaticale
pour de futurs
traducteurs ?
COLLOQUE
UMONS - 9 et 10 mars 2017
Résumé des communications
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COLLOQUE
Quelle formation grammaticale
pour de futurs traducteurs ?
9-10 mars 2017
Université de Mons, Campus de Nimy, avenue du champ de Mars, Mons
Colloque organisé par les Services de Didactique des langues et des cultures et dÉtudes nordiques de la Faculté de
traduction et dinterprétation (FTI-EII) de luniversité de Mons, en collaboration avec le Département de traduction et
interprétation de la Faculté de philosophie et lettres de luniversité de Liège.
Les organisateurs remercient le FNRS, lInstitut Langages de lUMONS, les autorités académiques et facultaires de
lUMONS et de lULg, lasbl Extension pour leur soutien financier et logistique. Ils expriment également leur
reconnaissance aux membres du Comité scientifique pour le travail accompli.
Membres du Comité scientifique
Philippe Anckaert (ULB et KU Leuven), Michel Berré (UMONS), Béatrice Costa (UMONS), Gert De Sutter (UGent),
Danièle Flament-Boistrancourt (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense), Patrick Goethals (UGent), Maria
Hellerstedt (Lille 3), Michael Herslund (Copenhagen Business School), Philippe Hiligsmann (UCL), Céline Letawe
(ULg), Indra Noël (UMONS), Julien Perrez (ULg), Laurent Rasier (ULg), Hedwig Reuter (UMONS), Laurence Rosier
(ULB), Winibert Segers (KU Leuven), Gudrun Vanderbauwhede (UMONS).
Membres du Comité dorganisation
Michel Berré (UMONS), Béatrice Costa (UMONS), Adrien Kefer (UMONS), Céline Letawe (ULg), Indra Noël
(UMONS), Hedwig Reuter (UMONS), Gudrun Vanderbauwhede (UMONS).
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RÉSUMÉ DES CONFÉRENCES
Les quatre conférences ont lieu
à la salle Polyvalente de la FTI
Typologie lexicale, grammaire et traduction
(jeudi 9 mars, 9h20-10h10)
Michael Herslund
Copenhagen Business School
Le français (langue romane) et le danois (langue germanique) appartiennent à deux types lexicaux distincts. Ce fait a aussi
bien des répercussions sur la grammaire des deux langues que des conséquences importantes pour la traduction entre ces
langues.
Les différences en question se manifestent avant tout dans une complémentarité entre les deux classes de mots majeurs,
verbes et nom : alors que le français est caractérisé par un grand nombre de verbes généraux (surtout pour exprimer le
déplacement, mais aussi beaucoup dautres classes de verbes), le danois comporte presque uniquement des verbes
concrets ; pour les noms, le français possède surtout des lexèmes assez concrets qui désignent la configuration des objets
dénotés, alors que le nom danois désigne surtout la fonction de lentité en question.
Comme une première illustration, on peut prendre les verbes de mouvement, qui constituent une classe de verbes centrale,
dans la mesure beaucoup de verbes comportent un composant sémantique [MOUVEMENT] : les verbes de mouvement
français qui dénotent le déplacement (aller, venir, entrer, sortir,…) comportent tous le composant [DIRECTION], mais ne
mentionnent pas la manière dont leur sujet se déplace, ce qui veut dire quils se combinent avec toutes sortes de sujets.
Par contre, les verbes danois qui dénotent un déplacement, ne mentionnent pas la direction du mouvement, mais bien la
manière, d des restrictions sévères sur leur sujet. Pour exprimer, en danois, la direction, donc pour décrire un
déplacement, il faut ajouter une particule extérieure au lexème verbal (par ex. løbe ud sortir (en courant)). En même
temps, et cest ici quintervient aussi la grammaire, on a lauxiliaire være être au lieu de have avoir (Han er løbet ud
Il est sorti (en courant) vs. Han har løbet hele dagen Il a couru toute la journée).
En ce qui concerne la traduction en français de ces exemples très simples, il suffit normalement la plupart du temps, de
mentionner le déplacement par le verbe simple (dles parenthèses dans les exemples ci-dessus), Il sapprocha de son
camarade, quand la manière de se déplacer est ou bien non pertinent, ou bien ressort du contexte ; en revanche, quand il
faut mentionner ce composant on le fait en ajoutant quelque chose dextérieur au lexème, par exemple un gérondif : Il
sapprocha de son camarade en rampant.
Mon intervention approfondira ces distinctions lexicales et en discutera les conséquences pour la grammaire et pour la
traduction.
Functional Grammar as a Helpful Tool
for Translator Training
(jeudi 9 mars, 14h10-14h50)
Marina Manfredi
University of Bologna, Italy
This talk argues that the kind of grammar which should be taught to translators-to-be is functional, such as Hallidayan
Functional Grammar (FG) (Halliday 1994, Halliday & Matthiessen 2014). I maintain that such a model is useful for
describing and interpreting a source text and reproducing it in a functionally equivalent target text and also for tackling
translation as both a process and a product. Why FG? Firstly, meaning is central in translation practice: a grammar
which considers language as a meaning making resource can thus offer a fruitful contribution. Secondly, any text encodes
multidimensional kinds of meaning, which are related to the functions of language: a grammar which sees language as
the realization of three different strands of meaning (i.e., ideational, interpersonal and textual) determined by a context
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