est faite du capital humain des individus qui le constitue et de leurs capacités d’actions. Si les uns,
habitués à la richesse et un état providence, peinent à mettre la main à la pâte, d’autres peuvent être
excéder de fournir des efforts quotidiens pour un faible résultat dans leur PIB et leur rayonnement
international. Toujours est-il qu’il est bon temps de s’unir (se fédérer) et de faire cause commune à la
fois pour réduire la pauvreté lancinante et les disparités sociales aigües et chroniques, mais surtout
réagir contre la grande menace d’aliénation économique dans un rôle de consommateur et
d’observateur. C’est un énième rappel.
L’Afrique, « goût liver », saveur de la source de sa force vitale, est un géant qui dort pendant que son
nouvel ennemi et prédécesseur dans le Salut économique, « little prussien », la lie habilement. Excusez
mon franglais. Le pays des « little prussiens » était caractérisé jadis par la même pauvreté, vivait de la
même force informelle que l’Afrique et était dominé par d’autres. Grâce à la vision d’une série hommes,
à la « rupture » temporaire (d’un peuple et non de plusieurs nations, ethnies, tribus…) avec le reste du
monde, il a su faire sa transition puis sa conversion à l’économie de marché au point d’être un gouffre
excessif (sinon goinfre) en ressources.
Mondialisation oblige, La Troisième a vu s’opposer depuis un certain nombre d’années, une partie du
monde arabe dit « terroriste » contre les « financiers » pour le contrôle des cours de l’or noir. L’après
mondialisation, autrement dit, ce que j’appelle l’économie de communauté voit s’amorcer La Quatrième
de notre ère qui est résolument économique contre la poursuite des excès du made in « little prussien »
et le contrôle des cours de l’or vide. L’or vide? Oui, la Connaissance. Celle qui mène à des stratégies
économiques et à la valorisation du peuple. Celle qui, par les modèles conceptuels, permettent de
s’imposer au reste du monde. Le « little prussien » a su exiger le transfert de la connaissance de ces
partenaires économiques avant de devenir incontournable dans l’échiquier international; nucléaire en
sus.
Si nous devons limiter l’analyse aux enjeux sur le plan de la prochaine référence mondiale et de
l’importance que la Connaissance y joue. L’Afrique doit faire valoir sa présence grâce à ces nombreux
tigres d’ailleurs, semés galets, bardés de diplômes, d’expérience et de ressources (ces derniers vivant
cachés) mais qui doivent guérir ce sentiment de traitrise de profiter de conditions de vie pseudo
confortables dans les Cités. Il s’agit du monde Noir qui doit établir des liens de coopération économique
privilégiés. On ne peut être dépositaire de la Connaissance et constituer la majorité de l’effectif des
pauvres à travers le monde. Avant de nous plaindre des iniquités subies çà et là, renforçons notre
pouvoir économique par toute forme de réussite. Faire émerger le modèle du made in Africa (and
Diaspora) nous impose donc de toujours croire en le Futur, de croire en nous et surtout d’accepter de
reconstruire ensemble.
L’histoire se répète donc et les tableaux prophétiques et allégoriques s’invitent dans l’économie avec ses
archétypes (Gog et Magog, Mahdi, Messie, Dragon, Femme etc.) et ses récits qui ne font que changer de
contexte. Mais si, il faut un Messie pour arrêter un autre Messie surtout quand il a perdu l’œil, qui le
reliait autrefois à notre paire D’yeux (que Son nom soit sanctifié!), et qu’il devient borgne et faux. Doit-
on penser que c’est à ce prix que notre ère vaincra la pauvreté et mettra plus d’équité dans la
répartition et l’accès aux richesses de la planète. L’envie de rire jaune me prend mais je ne souhaite pas
me brider les yeux…
« L’Afrique est à nouveau le théâtre d’une évolution économique et intellectuelle d’où est créé le
prototype de la nouvelle humanité »