publicité qu'Arcachon Expansion est censée promouvoir. Ce
montage financier est-il pertinent alors que plus de 4 000 personnes
sont en attente d'une place au port ? »
Maurice Granet devra donc acheter des timbres pour obtenir des
réponses à ses questions.
Du port, il en fut pourtant question au conseil municipal. Pas de son
fonctionnement mais de ses investissements. L'Epic du port est
autonome (Yves Foulon est cependant président de son conseil
d'administration) mais la collectivité peut parfois apporter son
soutien financier. C'est le cas ici avec une subvention de 950 000
euros pour financer les 3,95 millions d'euros de travaux engagés
par le port avec la construction d'un bâtiment, au nord-ouest,
intégrant une capitainerie, un bloc sanitaire, un local pour la SNSM,
et une « Maison de la Mer » pour accueillir le Yacht Club, le CAPS
et l'APPBA. L'opposition, tout comme Françoise Visticot, exclue de
la majorité, se sont abstenus, n'étant pas représentés au sein de
l'Epic.
Rigueur versus endettement
L'autre dossier qui occupe les élus ce soir est le débat d'orientation
budgétaire. Et les mêmes arguments ressortent chaque année. La
majorité, par l'adjoint aux finances Jean-Paul Chansarel, parle d'une
rigueur de gestion (stabilisation de la dette à 29,7 millions d'euros),
d'une maîtrise des dépenses tout en maintenant une dynamique
d'investissements (Plaine des Sports, voirie, construction d'une
nouvelle jetée de la Chapelle, dune Maison de la Mer, etc.).
Et l'opposition, par Maurice Granet et le vert Vital Baude, fustige le
manque de logements sociaux, un endettement en hausse de 30 %
par rapport à 2008 (sans compter le crédit-bail du parking et le
partenariat public-privé pour l'éclairage de la ville) et la vente du
patrimoine communal : « C'est comme un ménage qui vend un
terrain pour repeindre la façade. » Non, répond le maire.