4
Notez qu’il ne s’agit pas du nombre d’instruments légaux nécessaires pour protéger une construction. Une
construction peut être protégée par plusieurs instruments. La construction n’est comptée qu’une fois. «Protégée»
veut dire que la construction reçoit un statut légal spécial sous la législation locale, régionale ou nationale (souvent
appelé «loi du Patrimoine ») en raison de sa valeur patrimoniale, dans laquelle est comprise la valeur architecturale,
historique, archéologique, artistique, culturelle, esthétique, industrielle, sociale ou technique. Ce statut implique au
minimum que le propriétaire de droit réel, prévienne la construction de tout danger, que ce soit par endommagement
ou négligence. Les constructions qui sont reconnues pour leur valeur patrimoniale mais qui ne génèrent pas de
responsabilités de maintenance ne sont pas incluses. Les constructions peuvent être d’intérêt spécial et
exceptionnel. Le terme «construction» fait référence aux bâtiments, structures, pavés, sites fixes, ou signalisations
faites avec des matériaux durables ou non, intégrés, fixés ou supportés par le sol, pour des raisons de stabilité, et qui
sont destinés à rester à cet endroit, même si le bien peut être pris, bougé ou être totalement souterrain. L’indicateur
ne prend pas en compte les constructions qui font parties d’un paysage protégé mais qui n’ont pas de valeur
patrimoniale particulière de par elles-mêmes.
Veuillez noter qu’il s’agit des contours de la construction dans sa vue d’ensemble. L’indicateur fait référence aux
mêmes constructions que celles de la question 1 (veuillez consulter la définition ci-dessus). Le terme «superficie»
indique le nombre de mètres carrés de constructions protégées. Chaque étage est compté tandis que la superficie
extérieure, tels que les parcs et jardins, ne l’est pas.
“Site archéologique” veut dire un bien immeuble souterrain, en surface ou sous l’eau (in situ), ce qui inclut les biens
archéologiques qui en font partie intégrante et qui sont d’intérêt général en raison de leur valeur patrimoniale
archéologique. Les sites qui sont simplement désignés comme étant hautement susceptibles de présenter une valeur
archéologique ne sont pas pris en compte ici. L’indicateur prend juste en compte les sites légalement protégés.
Veuillez noter que le financement lié à la bureaucratie administrative aux niveaux national et régional est exclu (ex.
coûts du personnel). Le terme «budget» désigne les sommes affectées et versées pour la sauvegarde, la
préservation, la restauration, la réhabilitation et la promotion de constructions protégées. L’indicateur se réfère aux
mêmes constructions que dans la question 1 (veuillez consulter la définition ci-dessus). Une distinction devrait être
faite, dans la mesure du possible, entre financement du gouvernement central et du niveau régional/local. Les rabais
fiscaux destinés spécifiquement à la maintenance de constructions protégées peuvent aussi être inclus si vous avez
accès à ces données. Niveau national : il s’agit du niveau du gouvernement central. Niveau régional : il s’agit du
premier niveau de division administrative du pays. Dans la plupart des pays, il s’agit des sous-divisions
administratives (ex.: districts, pays ou régions). Dans les pays avec une constitution fédérale ou des états unitaires
décentralisés, le niveau régional est le niveau de l’autonomie ou des entités fédérales.
Veuillez noter que cet indicateur n’inclut pas les financements par les gouvernements centraux et régionaux
destinés à la conservation, la restauration, la réparation et la maintenance des constructions protégées – voir
question 4. Cette somme fait référence à ce que le propriétaire (ex.: particuliers, compagnies privées, gouvernement,
administration locale et régionale, fondations, etc.) doit payer en complément de l’aide financière éventuelle
provenant des administrations publiques – que ce soit sous forme d’investissements, donations, subvention,
emprunts, etc. Si ce genre de sommes n’est pas disponible mais que vous avez recours à un multiplicateur, veuillez
l’indiquer. Le terme «multiplicateur» fait référence aux montants utilisés dans le type de déclarations suivante «Pour
chaque euro payé par l’administration publique relatif au soutien financier à la conservation, restauration, réparation
et maintenance du patrimoine culturel physique, 2 euros supplémentaires de fonds privés et/ou autres fonds non
gouvernementaux sont générés».