Guillaume Pinson
Irkoutsk ne répond plus. Jules Verne,
les médias de masse et l’imaginaire
de la rupture de communication
L’œuvre de Jules Verne est portée par un puissant imaginaire delacommunication,
que l’on peut considérer dans sa triple dimension. 1) D’abord géographique, car il
n’est pas de communication sans présupposition d’une spatialité : le roman de Verne
relie les territoires entre eux, rapproche un point du globe à un autre, établit des liens
là où il n’y en avait pas encore entre les terres connues et les espaces lointains. 2) La
communication recouvre également une dimension technique (appareils optiques
et sonores, ainsi que tous les moyens de déplacements qui permettent de surmonter
les étendues géographiques). 3/Elle s’incarne enfin dans une dimension médiatique,
hantée par les journalistes, par les journaux et par les bruits de la renommée de
ses personnages, tout en exploitant intensément les deux éléments précédents : des
techniques (le télégraphe, par exemple) et des espaces, incessamment parcourus par
les journalistes. C’est à cet aspect médiatique de l’œuvre de Jules Verne que cet
article est consacré, prolongeant quelques rares réflexions menées antérieurement par
d’autres chercheurs
1
. Il vise à mieux comprendre comment, d’une part, l’écrivain a
représenté le monde de l’information et d’autre part, comment il a fondamentalement
interrogé, grâce à ces mises en scène romanesques, le contexte de la naissance de la
communication médiatique de masse dont il fut l’exact contemporain : en 1863 fut
lancé le Petit journal,premierjournalpopulaireàunsou,etpubliélepremierroman
de Verne, Cinq semaines en ballon. Or le lecteur se souvient-il de ce que faisait le
héros de cette histoire, Samuel Fergusson, avant de s’élancer au-dessus du continent
africain ? « [Il] fut le correspondant le plus actif et le plus intéressant du Daily
Telegraph, ce journal à un penny, dont le tirage monte jusqu’à cent quarante mille
exemplaires par jour, et suffit à peine à plusieurs millions de lecteurs2.»LAfriqu
traverser d’est en ouest, un ballon à la fine pointe de la technologie aérostatique et un
ancien journaliste pour le piloter : tout était en place pour lancer la série des romans
qui allaient rendre Jules Verne immédiatement célèbre.
1.
Vo ir C hr is ti an R OBIN,«JulesVerneetlapress,dansJean-PierrePICOT et Christian ROBIN
(dir.), Jules Verne, cent ans après. Actes du colloque de Cérisy, Rennes, Terre de brume, 2005, p. 87-108,
ainsi que Christian DELPORTE,«JulesVerneetlejournaliste.ImaginerlinformationduXX
e
siècle »,
Le Temps des Médias,n
o
4(printemps2005),p.201-213.CedernierseconcentresurLa journée d’un
journaliste américain en 2889,nouvelledanticipationquelonlaisseradoncdecôtédanslecadredu
présent article.
2. Jules VERNE,Cinq semaines en ballon, Flammarion, coll. « GF », 2005 [1863], p. 49.
rticle on line
rticle on line
Romantisme, n°158 (2012-4)
“Romantisme_4-2012” (Col. : RevueRomantisme) 2012/10/29—9:30—page83—#83
!
!
!
!
!
!
!
!
84 Guillaume Pinson
UN HÉROS AMÉRICAIN
Il faut le reconnaître d’emblée : replacé dans l’imaginaire journalistique de
son époque
3
, Jules Verne détonne fortement et opère une série de déplacements
fondamentaux. Il ne retient à peu près rien des représentations habituelles du
journaliste, qui ont cours depuis Balzac au moins dans la littérature, et abandonne
résolument les tourments de l’écrivain-journaliste, façon Lucien de Rubempré. Au
contraire de ces nombreux romans qui, tout au long du siècle, ont fait du journaliste
la figure allégorique d’une littérature qui s’interroge sur elle-même, chez Verne,
le journaliste est ontologiquement « déproblématisé » : il est et s’assume tel, forte
affirmation identitaire, sans turpitude ni considérationsesthétiquesangoissées.
Indéniablement, l’écrivain est attiré par d’autres sources etpardestraditions
journalistiques étrangères, anglo-saxonnes au premier chef.Verneabeaucoup
contribué à l’importation en France – transfert dont l’histoire reste à faire dans
les détails – d’un journalisme « à l’américaine4», et dont l’une des origines est peut-
être la diffusion des pages que Tocqueville avait rédigées sur la presse dans De la
démocratie en Amérique, sous la monarchie de Juillet. Si l’enthousiasme de Tocqueville
demeurait mesuré, il n’en appréciait pas moins la force et la vitalité du journal dans
la société démocratique américaine
5
. Progressivement, un certain journalisme héroïsé
avait gagné la France, profondément associé à un imaginaire du conflit. La guerre de
Crimée en fut une étape sans doute cruciale mais encore limitée, voyant émerger la
pratique des premiers correspondants de guerre, anglais et français, et de nouvelles
représentations qui en découlaient
6
. Qui sait si Jules Verne a pu contempler par
exemple cette gravure parue le 9 février 1856 dans L’Illustration, représentant le
peintre et photographe Henri Durand-Brager, au fond de la tranchée, en train de
croquer pour son journal la scène de combat – hors cadre – qui se déroule sous ses
yeux7?
Mais on sait par contre hors de tout doute que l’écrivain s’est intéressé de près à
la guerre de Sécession, qui se déroula de 1861 à 1865
8
.Onserappelleraparexemple
que c’est justement de ce conflit que les héros de L’Île mystérieuse sont arrachés,
au tout début du roman, et parmi eux le reporter Gédéon Spilett. Moins connu
est cet autre reporter fictif, Halliburt, prisonnier lui aussi des sudistes, que Verne
3.
Àcepropos,jemepermetsderenvoyeràmonouvrage:GuillaumePINSON,L’Imaginaire média-
tique. Histoire et fiction du journal au XIX
e
siècle,Paris,ClassiquesGarnier,coll.«Étudesromantiqueset
dix-neuviémistes », 2013.
4.
Sandrine GUILLERMRegardsfrançaissurlejournalismeenAmérique(1880-1890 », dans Roger
BAUTIERlisabethCAZENAVE et Michael PALMER (dir.), La Presse selon le XIX
e
siècle,Paris,Université
Paris-III-Université Paris-XIII, 1997, p. 62-71.
5. Alexis DE TOCQUEVILLE,De la démocratie en Amérique,Paris,Pagnerre,4vol.,1848.
6. Voir Hélène PUISEUX,Les Figures de la guerre. Représentations et sensibilités, Paris, Gallimard,
1997.
7.
On retrouvera cette magnifique illustration, toute vernienne, dans le catalogue de l’exposition « La
presse à la Une », Bibliothèque nationale de France, 2012, p. 62.
8.
Vo i r C h r i st i a n R OBIN,«VerneetlaGuerredeSécession»,Revue Jules Verne,n
o
15, 2003, p. 31-
38.
2012-4
“Romantisme_4-2012” (Col. : RevueRomantisme) 2012/10/29—9:30—page84—#84
!
!
!
!
!
!
!
!
Irkoutsk ne répond plus 85
imagine alors que la guerre fait toujours rage
9
.Or,pourdenombreucrivainset
journalistes français, les reporters américains étaient les représentants par excellence
de tous ceux qui se dévouaient à la cause de l’information, offrant la possibilité
d’une affirmation légitime du journalisme, encore balbutiante en France. Ainsi Jules
Claretie s’exclamait-il, en 1870 : « Combien de reporters se sont fait tuer durant la
guerre de Sécession, en Amérique, cela simplement pour envoyerdesinformations
plus exactes à leurs journaux
10
! » Et en effet la guerre de Sécession demeure le grand
moment héroïque et fondateur du reportage américain
11
,annonçantlanaissancedun
journalisme attaché aux faits et incarné dans une écriture objective, donnant primauté
à l’information et engendrant des pratiques héroïsées
12
. Mitchell Stephens évoque
ainsi les conditions difficiles des reporters de guerre, à lacoursepourlatransmission
de leurs nouvelles rushing to transmit their most newsworthy information over often
unreliable telegraph lines
13
»), scènes qui ne sont pas sans faire écho à certains passages
d’anthologie chez Verne
14
. Même si les historiens américains débattent sur le moment
exact de la naissance de ce journalisme consacré aux faits, qui passe notamment par
la pratique de la « pyramide inversée
15
», on peut raisonnablement penser que Jules
Verne a été impressionné par le journalisme américain durant la guerre et dans les
années suivantes, de même qu’on ne peut mettre en doute le faitquilsesoitintéressé
aux évolutions des technologies de la communication.
Que ce soit pour la rédaction de Nord contre Sud (1887) ou de L’Île mystérieuse
(1874), Verne s’est documenté sur la Guerre civile. On sait notamment qu’il a
consulté l’ouvrage d’Auguste Laugel, Les États-Unis pendant la guerre (1861-1865),
publié en 1866
16
.AudébutdeNord contre Sud, l’écrivain livre lui-même cet autre
titre important qu’il a lu, Histoire de la guerre civile en Amérique
17
.Orcesouvrages
dessinent assez nettement les contours héroïsés des reporters de guerre, confirmant
que cette figure accompagne l’imaginaire du conflit américain. Laugel note ainsi :
9.
Personnage très secondaire toutefois, mais qui constitue l’enjeu de cette nouvelle puisqu’il s’agit
pour les héros de se rendre à Charleston pour le libérer. Rédigé en 1864 d’après Christian ROBIN,Les
Forceurs de blocus parut en octobre et novembre 1865 dans le Musée des familles.
10.
Jules CLARETIE,L’Illustration,6août1870,citéparVéroniqueJUNEAU,Poétique et fiction-
nalisation du reportage de guerre sous le second Empire,Mémoiredemaîtrise,UniversitéLaval,2011,
p. 56.
11.
Parmi une abondante bibliographie à ce propos, voir notamment Words at War. The Civil War
and the American Journalism,DavidB.SACHSMAN,S.KittrelRUSHING and Roy MORRIS (dir.), West
Lafayette, Purdue University Press, 2008.
12. David T. Z. MINDICH,Just the Facts. How « Objectivity » came to define American Journalism,
New York et Londres, New York University Press, 1998.
13. Mitchell STEPHENS,AHistoryofNews, New York, Vicking, 1988, p. 253-254.
14.
Dans le célèbre chapitre « Verset et Bible » de Michel Strogoff (chap. 17, 1
er
partie), les deux
reporters se disputent le télégraphe pour transmettre à leurjournallesdernièresnouvellesdescombats
entre Russes et Tartares.
15.
Voi r no ta mm e nt l e 3
e
chapitre de l’ouvrage de David T. Z. MINDINCH,Just the Facts,quirésume
les débats sur la naissance de la pratique de la « pyramide inversée » ; elle semble prendre forme à la toute
fin de la guerre, mais sa pratique s’étend surtout au tournant du siècle.
16.
La récente édition (2012) de L’Île mystérieuse dans la Pléiade, Jean-Luc STEINMETZ (éd.),
mentionne cette source (voir p. 1158-1159), ainsi que l’ouvrage de L. CORTAMBERT et F. de TRANALTOS,
Histoire de la guerre civile américaine (1860-1865), Paris, Amyot, 1867.
17.
M. le comte de Paris, Histoire de la guerre civile en Amérique,Paris,MichelLévy,1874.Voir
Nord contre Sud, Paris, Hetzel, 1887, p. 29.
Romantisme, n°158
“Romantisme_4-2012” (Col. : RevueRomantisme) 2012/10/29—9:30—page85—#85
!
!
!
!
!
!
!
!
86 Guillaume Pinson
«DanslestentesduquartiergénéraldeGrant,jevisentrerplus d’une fois les reporters
des journaux, familiers avec tous les officiers, toujours en quête de nouvelles et souvent
prêts à courir des dangers véritables pour en obtenir
18
. » De son côté le comte de
Paris, qui avait été aide de camp du général américain Mac Clellan, est très prolixe
sur ces questions. Il évoque le télégraphe et l’héroïsme des correspondants militaires
(p. 506-509) ; les ballons (p 510-512) ; la lecture des journaux parmi les militaires
(p. 516). Mais il développe surtout un long passage sur la dureréalitédesjournalistes
chargés de couvrir le conflit, dont nous ne livrons qu’un extrait :
Recherchés, moins pour leurs opinions abstraites que pour les nouvelles qu’ils
donnaient, et ne faisant de propagande politique que par la manière dont ils
présentaient les faits, leur but principal était de recueillir le plus d’informations
possible et d’être chacun le premier à les offrir au public. [...]Lesgrandsjournaux
étaient représentés auprès de chaque corps d’armée par un correspondant en titre
qui devait tout voir, prendre part de toutes les expéditions et ne laisser passer
aucune aventure de guerre sans la raconter. [...] La vie que les circonstances
faisaient à ces correspondants exigeait des qualités spéciales, du tact, de l’audace,
beaucoup de confiance, encore plus de patience, et une robuste santé. [...] Il
[leur] fallait certes, sans parler des dons de l’esprit, un caractère à la fois enjoué et
fortement trempé (p. 517-518).
Faisant écho à de telles représentations, puisant aux sources d’un imaginaire
du journalisme décomplexé et énergique, l’origine anglo-saxonne du journaliste
chez Verne sera donc très tôt établie et demeurera chez l’écrivain la référence par
excellence pour ce type de personnages. Le geste inaugural, après les quelques allusions
préparatoires dans certaines œuvres comme Les Forceurs de blocus,Cinq semaines en
ballons,ouencoreLe Tour du monde en 80 jours
19
,setrouvedansL’Île mystérieuse.
C’est en effet dans ce roman de 1874 que Verne invente son premier grand personnage
de reporter : Gédéon Spilett est un « reporter20 »chargédecouvrirlaGuerreCivile,
fait prisonnier – tout comme Halliburt –, s’évadant enfin grâce à un ballon, moyen
de transport bien établi dans les mœurs militaires et que toutFrançaispouvaitavoir
en tête après le siège de Paris
21
. Fait non négligeable, Spilett est un journaliste du
New York Herald : dans l’histoire du journalisme américain et l’essor du reportage, ce
journal, fondé par James Gordon Bennett en 1835, jouissait d’une grande réputation
22
.
18.
Auguste LAUGEL,Les États-Unis pendant la guerre (1861-1865),Paris,Germer-Baillière,1866,
p. 278 ; le mot « reporter » est souligné par Laugel.
19.
S’il n’y a pas de reporter dans ce roman, il faut néanmoins noter que Phileas Fogg est un grand
lecteur de journaux (le roman s’ouvre alors que Fogg est au club, absorbé par la lecture rituelle des
quotidiens), et que c’est la lecture d’un article du Morning Chronicle qui lui donne l’idée d’effectuer son
tour du monde. Voir Jules VERNE,Le Tour du monde en 80 jours,Paris,Livredepoche,1976[1872],
p. 23.
20.
Le terme est tout à fait banal dans ce texte, il est utilisé 226 fois par Verne selon le moteur de
recherche de Gallica dans l’édition numérisée du roman.
21.
Sur les représentations médiatiques du ballon lors de la guerre de 1870, voir Michèle MARTIN,
«LacouvertureinternationaledusiègedeParisdanslapresse illustrée », dans Guillaume PINSON et
Marie-Ève THÉRENTY (dir.), L’invention du reportage, Autour de Vallès,n
o40, p. 73-86.
22.
James L. CROUTHAMEL,Bennet’s New York Herald and the Rise of the Popular Press,Syracuse,
Syracuse University Press, 1989.
2012-4
“Romantisme_4-2012” (Col. : RevueRomantisme) 2012/10/29—9:30—page86—#86
!
!
!
!
!
!
!
!
Irkoutsk ne répond plus 87
Il est évoqué dans de nombreux romans de Verne comme référence du journalisme à
l’américaine, bien informé et professionnel.
Pour la composition du personnage de Spilett, Verne suit les conseils de son
éditeur et ami Pierre-Jules Hetzel, qui lui fait quelques recommandations dans une
lettre probablement datée de mai 1873, et qui semble directementreprendreces
gestes d’héroïsation en provenance des États-Unis :
Tenez-vous pour dit que ce soit un homme fort et spirituel en même temps,
justement aussi on n’envoie pas, on n’emploie pas de simples commis voyageurs
en lignes pour des missions comme celles qu’il avait, et pour un journal de
l’importance du sien. Il faut des hommes trempés d’acier au moral et au physique.
Il faut que ledit reporter soit un voyageur émérite, qu’il ait été partout, qu’il en
ait presque vu bien d’autres et qu’il considère cet incident comme une vacance
trop prolongée23.
Hetzel défend une conception « physique » du reporter, en déplacement continuel,
plongé volontairement dans l’aventure, reprenant lui aussilesgrandstraitsstéréotypés
du journalisme à l’anglo-saxonne qui ont commencé à circuler en France. La version
du roman publiée dans le Magasin d’éducation et de récréation d’Hetzel confirme
que Verne a suivi les conseils de son éditeur. Il a consciencieusement exploité les
représentations de la corporéité du reporter, souvent mise en danger, qui est l’une des
formes récurrentes de la poétique du reportage
24
,etquiparaîticireprendrepresque
mot pour mot certains passages de l’ouvrage du comte de Paris :
Homme de grand mérite, énergique, prompt et prêt à tout, plein d’idées, ayant
couru le monde entier, soldat et artiste, bouillant dans le conseil, résolu dans
l’action, ne comptant ni peine, ni fatigues, ni dangers, quand il s’agissait de
tout savoir, pour lui d’abord, et pour son journal ensuite, véritable héros de la
curiosité, de l’information, de l’inédit, de l’inconnu, de l’impossible, c’était un
de ces intrépides observateurs qui écrivent sous les balles,«chroniquent»sousles
boulets, et pour lesquels tous les périls sont de bonnes fortunes25.
Après ces diverses mises en scène situées dans les années 1870
26
, Verne reviendra
régulièrement dans quelques romans secondaires à la figure du reporter américain.
C’est le cas du personnage de Harris T. Kimbale, l’un des six personnages du Testament
d’un excentrique (paru en 1899 dans Le Magasin), participant à une grande course à
travers les États-Unis. « Robuste, figure sympathique, un nezdefureteur,depetits
yeux perçants, de fines oreilles faites pour tout entendre, une bouche impatiente faite
pour tout répéter », Kimbale est un reporter au Chicago Tribune «vifcommesalpêtre,
23.
Correspondance inédite de Jules Verne et de Pierre-Jules Hetzel (1863-1886),OlivierDUMAS,
Piero GONDOLO DELLA RIVA et Volker DEHS (éd.), t. 1 [1863-1874], Genève, Slatkine, 1999, p. 199.
24.
Voi r M ar ie -Ève T HÉRENTYDantereporter.Lacréationdunparadigmejournalistique », Autour
de Vallès,n
o38, 2008, p. 57-72.
25. Jules VERNE,L’Île mystérieuse, Paris, Livre de poche, 2002 [1874], p. 19-20.
26.
Notamment en 1878, dans Un capitaine de quinze ans,oùleromanciersamuseàmettreen
scène le fameux reporter Stanley, du New York Herald,etsamythiquerencontrede1871avecledocteur
Levingston (Paris, Livre de poche, 2002 [1878], p. 473-475).
Romantisme, n°158
“Romantisme_4-2012” (Col. : RevueRomantisme) 2012/10/29—9:30—page87—#87
!
!
!
!
!
!
!
!
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !