Examen d`admission Exemple de 2007

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Les Sociétés des comptables en management de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse,
de l’Ontario, de l’Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve, de la Saskatchewan, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest ainsi que
l’Ordre des comptables en management accrédités du Québec
Examen d’admission
Exemple de 2007
(Durée : 4 heures)
Notes :
i)
Toutes les réponses doivent être indiquées sur la feuille de réponse aux questions
à choix multiple lisible par lecteur optique. Le travail fait sur le questionnaire
d’examen et sur les feuilles de papier écolier NE SERA PAS noté.
ii)
Dans l’enveloppe de l’examen se trouve un supplément comprenant des formules
et des tables. Il s’agit d’un supplément standard qui peut être utile pour répondre
aux questions du présent examen.
iii)
Aucun document d’examen NE DOIT ÊTRE SORTI du centre d’examen. Il faut
remettre au responsable, avant de quitter la salle, tous les documents d’examen
(feuille de réponse, feuilles de papier écolier utilisées ou non, enveloppe,
supplément et questionnaire).
Copyright © 2007, La Société des comptables en management du Canada. Tous droits réservés. Toute reproduction ou
diffusion intégrale ou partielle du présent document sans autorisation préalable est strictement interdite.
Exemple d’Examen d’admission – 2007
TABLE DES MATIÈRES
Examens :
Instructions .............................................................................................1
Comptabilité de management .................................................................2
Finances de l’entreprise .......................................................................20
Comptabilité financière .........................................................................25
Fiscalité ................................................................................................41
Solutions :
Résumé des réponses ..........................................................................45
Comptabilité de management ...............................................................46
Finances de l’entreprise .......................................................................63
Comptabilité financière .........................................................................68
Fiscalité ................................................................................................81
Supplément – Formules et Tables* ............................................................84
* Ce supplément est remis à tous les candidats lors de l’Examen.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
INSTRUCTIONS :
Vous devez utiliser la feuille de réponse aux questions à choix multiple. N’oubliez pas
d’indiquer sur la feuille de réponse le numéro à quatre chiffres figurant sur votre enveloppe
de la PARTIE 1. Choisissez la MEILLEURE réponse pour chacune des 114 questions et
indiquez votre réponse sur la feuille de réponse aux questions à choix multiple en
noircissant l’ovale correspondant avec un crayon à mine tendre (HB). Répondez à toutes
les questions. N’indiquez qu’UNE SEULE RÉPONSE pour chacune des questions.
Exemple :
189.
(-) Les coûts des études de marché et des relations publiques sont des
a)
b)
c)
d)
e)
coûts variables non discrétionnaires.
coûts variables discrétionnaires.
coûts fixes de structure.
coûts fixes discrétionnaires.
coûts fixes non discrétionnaires.
Si votre réponse est d), vous noircissez l’ovale « d » à la ligne 189 de la zone
« RÉPONSES » sur la feuille de réponse aux questions à choix multiple de la façon
illustrée ci-dessous.
189
a
b
c
d
e
Pondération des questions :
La note que vous obtiendrez pour la Partie 1 sera déterminée par la valeur pondérée totale
des bonnes réponses. Veuillez noter que toutes les questions ont la même pondération,
sauf celles qui sont marquées du signe plus (+) signifiant une pondération plus élevée ou
du signe moins (-) signifiant une pondération plus faible. Ainsi, dans l’exemple ci-dessus,
le signe moins au début de la question indique que cette question a une valeur pondérée
inférieure à la valeur de la majorité des questions.
Concernant l’emploi du singulier ou du pluriel dans la formulation des questions :
Par souci de simplicité, toutes les questions sont formulées comme s’il n’y avait qu’une
seule bonne réponse, même dans le cas où une question donnée comporte plusieurs
bonnes réponses. Ainsi, à une question du type « Lequel des énoncés suivants est… », la
bonne réponse peut très bien être celle qui fait référence à deux choix de réponse
combinés ou plus, p. ex. « a) et b) à la fois ».
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Comptabilité de management
1.
Contrairement aux utilisateurs de l’information fournie par la comptabilité financière, les
utilisateurs de l’information fournie par la comptabilité de management s’intéressent surtout :
a) au degré de précision, à l’objectivité et à la vérifiabilité de l’information, plutôt qu’à son
actualité.
b) à savoir si l’organisation s’est conformée à la réglementation gouvernementale.
c) aux conséquences des activités passées de l’organisation.
d) à comparer le bénéfice et les actifs d’entreprises variées, afin d’évaluer les rendements
et les risques relatifs associés aux possibilités d'investissements.
e) à la pertinence de l’information, lorsqu’ils prennent des décisions permettant à
l’organisation d’atteindre ses objectifs.
2.
(-) Par opposition à la gestion opérationnelle, la gestion fonctionnelle
a) est directement responsable de la réalisation des objectifs de base de l’organisation.
b) décide des dépenses d’investissement à engager dans la chaîne de production d’une
entreprise manufacturière.
c) fournit l’information et effectue les analyses pour appuyer les décisions ayant trait aux
objectifs de base de l’organisation.
d) a) et b) à la fois.
e) b) et c) à la fois.
3.
Parmi les gestes suivants posés par un comptable en management, lequel soulève un
problème d’ordre éthique?
a) L’exercice financier tirant à sa fin et le bénéfice étant moindre que prévu, proposer de
reporter au prochain exercice une campagne de publicité coûteuse.
b) Recommander que la soumission d’un fournisseur offrant un produit de la plus haute
qualité mais au plus bas prix, soit rejetée, du fait que les procédés de ce fournisseur ont
un effet néfaste sur le milieu écologique.
c) À la demande du directeur de division, appuyer une proposition par les projections les
plus favorables, passant sous silence les projections potentiellement défavorables.
d) Informer le contrôleur qu’on soupçonne un cadre hiérarchique de fournir des données
de production erronées dans le but d’augmenter sa prime de fin d’année.
e) L’exercice financier tirant à sa fin et le bénéfice étant moindre que prévu, proposer, pour
le quatrième trimestre, une augmentation des primes au rendement du personnel de
vente.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
4.
Les renseignements ci-dessous ont trait aux activités manufacturières de ABC ltée pour le
mois de mars :
Achats de matières premières
Rémunération de la main-d’œuvre directe
Taux horaire de main-d’œuvre directe
Coûts indirects de fabrication par heure de main-d’œuvre directe
Matières premières
Produits en cours
Produits finis
Stock d’ouverture
1er mars
30 000 $
12 000 $
72 000 $
82 000 $
60 000 $
15,00 $
10,00 $
Stock de clôture
31 mars
37 000 $
18 000 $
93 000 $
Pour le mois de mars, le coût des produits pouvant être vendus est le suivant :
a)
b)
c)
d)
e)
5.
241 000 $.
169 000 $.
148 000 $.
187 000 $.
175 000 $.
Lampe inc. a déterminé que, pour son modèle de lampe Mince, le coût des matières
premières était de 5 $ l’unité et que celui de la main-d’œuvre directe était de 4 $ l’unité. En
se fondant sur 20 observations mensuelles, l’entreprise a procédé à l’analyse de régression
suivante afin de prévoir les coûts indirects se rapportant à ce modèle de lampe.
Coûts indirects = 16 500 + 0,75(x), où x est le coût de main-d’œuvre directe.
Le prix de vente de la lampe Mince est de 17 $ l’unité. À combien s’élève le bénéfice brut
que l’on peut s’attendre à réaliser le mois prochain sur les ventes de la lampe Mince si on
en vend 5 000 unités?
a)
b)
c)
d)
e)
36 250 $
23 500 $
8 500 $
19 750 $
25 000 $
CMA Canada
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 6 et 7.
Ex inc. fabrique un seul produit. La matière A est ajoutée au début du processus de production et
la matière d’emballage B est ajoutée à la fin du processus. Les coûts de transformation sont
engagés de manière uniforme tout au long du processus. On procède à une inspection lorsque la
fabrication est terminée, mais avant l’ajout de la matière d’emballage B. Les articles défectueux
sont éliminés. Pour ce processus, les rejets normaux représentent 5 % de la bonne production.
Voici les données sur la production de l’an 10 :
Stock des produits en cours au début (achevés à 75 %)
Unités commencées
Bonnes unités achevées et vendues
Stock des produits en cours à la fin (achevés à 60 %)
6.
Si on utilise une méthode du coût de revient en production uniforme et continue fondée sur
le coût moyen pondéré, la quantité d’unités équivalentes produites en l’an 10 se chiffre à :
a)
b)
c)
d)
e)
7.
4 000 unités
21 000 unités
19 000 unités
3 500 unités
Matière A
21 000
21 000
25 000
25 000
19 000
Matière B
19 000
15 000
19 000
21 000
19 000
Transformation
20 600
18 100
23 600
21 100
19 000
(+) Supposons maintenant que Ex inc. utilise une méthode du coût de revient en production
uniforme et continue fondée sur l'épuisement successif (« premier entré, premier sorti » ou
« PEPS ») et que les coûts pour l’an 10 se chiffrent comme suit :
Matière A
Stock des produits en cours
au début
460 000 $
Coûts ajoutés pendant l’an 10 2 415 000
2 875 000 $
Matière B
0$
Transformation
Total
424 700 $
884 700 $
161 500
2 997 300
5 573 800
161 500 $
3 422 000 $ 6 458 500 $
Quel est le coût total des unités achevées et vendues par Ex inc. en l’an 10?
a)
b)
c)
d)
e)
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5 346 675 $
5 101 500 $
5 348 500 $
5 145 808 $
4 908 460 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 8 et 9.
La société Omega fabrique trois produits chimiques à partir d’un procédé commun. Les coûts de
fabrication du procédé commun englobent 25 000 $ de matières premières et 35 000 $ de coûts de
transformation. Les trois produits chimiques peuvent être vendus sous une forme non raffinée
après le point de séparation ou peuvent être raffinées davantage avant d’être vendus. En mai, les
trois produits chimiques ont été raffinés davantage. Voici les données concernant la production au
mois de mai :
Prix de vente par litre avant raffinage
Prix de vente par litre après raffinage
Coût du raffinage
Production totale du produit au point de séparation
Production totale du produit après le raffinage
8.
(+) Selon la méthode d’établissement des coûts communs basée sur la valeur des ventes
au point de séparation, le total des coûts communs affectés à la fabrication du produit B en
mai (arrondi à la centaine de dollars près) est de :
a)
b)
c)
d)
e)
9.
Produits chimiques
A
B
C
20 $
25 $
10 $
35 $
40 $
18 $
28 000 $
10 000 $
12 000 $
2 500 litres 1 600 litres 3 000 litres
2 300 litres 1 500 litres 2 700 litres
12 000 $.
20 000 $.
21 600 $.
13 500 $.
19 000 $.
(+) Supposons maintenant que la société Omega utilise la méthode des mesures physiques,
que le processus de raffinage du produit chimique A entraîne la production d’un sousproduit dangereux qu’il faut éliminer au coût de 5 $ le litre et que le raffinage de 100 litres du
produit chimique A donne lieu à la production de 8 litres de ce sous-produit. En mai, quelle
serait l’incidence du raffinage du produit chimique A sur le bénéfice de la société Omega,
comparativement au bénéfice découlant de la vente du produit chimique A au point de
séparation sans être davantage raffiné (chiffre arrondi à la centaine de dollars la plus
proche)?
a)
b)
c)
d)
e)
Le raffinage augmente le bénéfice de 5 500 $.
Le raffinage diminue le bénéfice de 10 000 $.
Le raffinage augmente le bénéfice de 29 500 $.
Le raffinage augmente le bénéfice de 1 500 $.
Le raffinage diminue le bénéfice de 19 600 $.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 10 et 11.
La société Mirabelle impute les coûts indirects en fonction des heures-machines dans la Section 1
et en fonction des heures de main-d’œuvre directe dans la Section 2. Les données relatives aux
deux sections pour l’année s’établissent comme suit :
Coûts indirects
Heures-machines (HM)
Heures de main-d’œuvre directe (HMD)
Taux (horaire) de main-d’œuvre directe
10.
Section 2
Données
Données
budgétées
réelles
360 000 $ 368 000 $
60 000
62 000
90 000
94 000
27,00 $
27,15 $
Les coûts indirects pour l’année sont
a)
b)
c)
d)
e)
11.
Section 1
Données
Données
budgétées
réelles
180 000 $ 179 000 $
40 000
36 000
60 000
55 000
25,00 $
24,80 $
sous-imputés de 2 000 $.
sous-imputés de 7 000 $.
sous-imputés de 1 544 $.
sous-imputés de 10 000 $.
sous-imputés de 9 000 $.
Au cours de l’année, la société Mirabelle a exécuté la commande 669. Les données
suivantes concernent cette commande :
Heures-machines (HM)
Heures de main-d’œuvre directe (HMD)
Section 1
5 000
1 000
Section 2
2 500
3 000
Les coûts indirects imputés à la commande 669 selon la méthode du coût de revient
rationnel se chiffre à :
a)
b)
c)
d)
e)
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15 000 $.
18 000 $.
34 500 $.
37 500 $.
34 120 $.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 12 et 13.
Les renseignements suivants sont tirés du budget préliminaire de Louiseville ltée pour le
produit EE01. Les coûts et les revenus budgétés sont basés sur un volume normal de
100 000 unités pendant l'année. La capacité est de 120 000 unités. Il n'y a aucun stock
d'ouverture.
Revenus budgétés
Coûts budgétés:
Matières premières
Main-d’œuvre directe
Coûts indirects de production variables
Coûts indirects de production fixes
Frais de vente et frais généraux variables
Frais de vente et frais généraux fixes
Total des coûts budgétés
Bénéfice prévisionnel
Total
Par unité
7 200 000 $
72 $
900 000
1 200 000
1 500 000
1 800 000
600 000
600 000
6 600 000
9
12
15
18
6
6
66
600 000 $
6$
Au cours de l’année, l’entreprise a produit 100 000 unités et vendu 70 000 unités. On n’a
enregistré aucun écart budgétaire pour ce qui concerne les coûts de fabrication, les frais de vente
et les frais généraux, ni aucun écart sur prix de vente.
12.
Selon la méthode des coûts variables standard, quel serait le montant du bénéfice ou de la
perte que Louiseville ltée comptabiliserait au titre du produit EE01 pour l’année ?
a)
b)
c)
d)
e)
13.
perte de 300 000 $
bénéfice de 420 000 $
bénéfice de 240 000 $
bénéfice de 2 100 000 $
perte de 1 380 000 $
Si Louiseville ltée utilisait la méthode du coût complet standard, le bénéfice pour l’année
serait
a)
b)
c)
d)
e)
inférieur de 540 000 $ à celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
supérieur de 720 000 $ à celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
supérieur de 990 000 $ à celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
supérieur de 540 000 $ à celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
inférieur de 720 000 $ à celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
14.
(-) Lequel des énoncés suivants concernant la comptabilité par activités (CPA) est vrai?
a) La CPA est utile pour établir le coût de revient des produits, mais non des services.
b) Lorsqu’une entreprise manufacturière a recours à la CPA, les coûts indirects de
fabrication sont attribués aux produits de la même manière que les coûts directs de
fabrication.
c) Selon la CPA, les coûts des sections de services sont d’abord attribués aux sections de
production, et les coûts des sections de production qui en résultent sont ensuite
attribués aux produits.
d) La CPA est habituellement facile à mettre en œuvre.
e) La CPA permet aux concepteurs de produits de repérer les possibilités de réduire les
coûts.
15.
(+) La société Dundas utilise un système de coûts par activités. Tenez compte des
renseignements suivants :
Activité de fabrication
Réglage des machines
Manutention des matières
Usinage
Montage
Inducteur de coûts employé
comme unité d’œuvre
(clé de répartition)
Nombre de réglages
Nombre de pièces
Heures-machines
Heures de main-d’œuvre directe
Coût de
transformation par
unité d’œuvre
180 $
15 $
50 $
30 $
Au cours du dernier mois, on a fabriqué 60 unités d’un composant. Trois réglages ont été
nécessaires. Chaque unité exige 35 pièces, 4 heures de main-d’œuvre directe et 6 heuresmachines. Les matières directes coûtent 140 $ par unité finie de composant. Tous les
autres coûts sont classés comme des coûts de transformation.
Si l’entreprise souhaite que sa marge brute corresponde à 35 % des ventes, quel prix
devrait-elle facturer pour chaque unité du composant (arrondi au dollar près)?
a)
b)
c)
d)
e)
16.
Alizé inc. fabrique une gamme de produits qui sont adaptés aux exigences du client. Ces
produits utilisent les mêmes composantes de base; l’entreprise les fabrique en série et les
conserve en stock jusqu’au moment où elle en a besoin. Laquelle des méthodes de coût de
revient suivantes Alizé inc. devrait-elle employer de préférence?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 8
1 477 $
1 468 $
1 683 $
1 094 $
3 126 $
Méthode kaizen de gestion des coûts.
Méthode du coût de revient hybride.
Méthode du coût complet sur le cycle de vie du produit.
Comptabilité à rebours.
Ciblage des coûts.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 17 et 18.
Les dirigeants de Fabrication XYZ étudient des moyens de répartir les coûts des sections
auxiliaires, telles que le Contrôle de la qualité et la Maintenance, entre les ateliers de production. À
cette fin, le contrôleur leur a fourni les renseignements suivants :
Sections auxiliaires
Contrôle de
la qualité Maintenance
Frais généraux de fabrication
350 000 $
budgétés, avant répartition
Heures-machines budgétées
—
Heures de main-d'œuvre
—
directe budgétées
Heures de service budgétées :
—
Contrôle de la qualité
10 000
Maintenance
17.
Usinage
Montage
Total
200 000 $
400 000 $
300 000 $ 1 250 000 $
—
50 000
—
50 000
—
—
25 000
25 000
7 000
—
21 000
18 000
7 000
12 000
35 000
40 000
(+) Selon la méthode de répartition directe, le total des coûts des sections auxiliaires
attribués à la section Usinage se chiffre à
a)
b)
c)
d)
e)
18.
Ateliers de production
782 500 $.
300 000 $.
120 000 $.
382 500 $.
262 500 $.
(+) Si l'on répartit les coûts des sections auxiliaires selon la méthode séquentielle en
commençant d’abord par répartir les coûts de la Maintenance, les coûts du Contrôle de la
qualité attribués à la section Usinage se chiffrent à
a)
b)
c)
d)
e)
300 000 $.
262 500 $.
234 000 $.
210 000 $.
252 632 $.
CMA Canada
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
19.
Joie inc. fabrique le produit X. Chaque unité du produit exige 0,2 heure de main-d’œuvre
directe, 2 kilos de matière A et 1 kilo de matière B. L’entreprise a la capacité de fabriquer
30 000 unités du produit X par année, mais elle n’en fabrique et n’en vend que 25 000 par
année à l’heure actuelle. Pour l’exercice en cours, elle a constaté les charges et les produits
suivants :
Prix unitaire du produit X
Coût horaire de main-d’œuvre directe
Coût par kilo de matière A
Coût par kilo de matière B
Coûts indirects de fabrication fixes
Frais de vente et d’administration variables
Autres charges fixes
13,50 $
15,00 $
0,80 $
2,40 $
50 000 $
12 500 $
37 500 $
Au niveau de production actuel, la marge sur coûts variables par unité du produit X est de
a)
b)
c)
d)
e)
20.
6,50 $.
4,50 $.
6,80 $.
4,00 $.
6,00 $.
Une entreprise fabrique un produit qu'elle vend au prix unitaire de 24 $. Le total des coûts
fixes s'élève à 48 000 $, et les coûts variables se chiffrent à 16 $ par unité. Combien
d'unités doit-elle fabriquer et vendre pour réaliser un bénéfice net de 14 400 $, lorsque le
taux de l'impôt sur le revenu est de 40 %?
a) 7 800
b) 10 500
c) 4 500
d) 9 000
e) 3 000
Page 10
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 21 et 22.
West Coast Laser (WCL), fabricant d’outils de précision, dispose d’une capacité de production
maximale de 5 000 heures-machines laser et de 2 000 heures-machines image. Les coûts directs
de fonctionnement des machines s’établissent respectivement à 20 $ et à 25 $ l’heure. Les deux
machines fonctionnent à 85 % de la capacité.
La quantité produite est entièrement écoulée au prix de 1 800 $ l’unité. La production de chaque
unité nécessite 240 $ de matières directes, 5 heures-machines laser et 2 heures-machines image.
Les coûts indirects variables s’élèvent à 280 $ l’unité et les coûts indirects fixes sont de 250 $
l’unité dans l’hypothèse d’une pleine capacité.
Un client éventuel, la Société L, offre d’acheter 360 unités au prix de 1 650 $ chacune, et, si l'offre
est acceptée, les 360 unités doivent être livrées avant la fin de l’année.
21.
(+) Quel est le coût de renonciation qu’entraîne l’acceptation de cette offre?
a)
b)
c)
d)
e)
22.
378 000 $
184 800 $
237 300 $
54 000 $
406 800 $
Supposons que WCL puisse louer au coût de 120 000 $ des machines lui permettant
d’exécuter la commande de la société L. De quelle nature serait la variation du bénéfice si
WCL accepte l’offre de la Société L et loue les machines?
a)
b)
c)
d)
e)
Augmentation de 232 800 $
Augmentation de 142 800 $
Diminution de 174 000 $
Augmentation de 178 800 $
Augmentation de 474 000 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 23 à 25.
HGML inc. fabrique un seul produit au moyen d’une seule machine qui a une capacité de
production annuelle de 100 000 unités. L’an dernier, l’entreprise a fabriqué et vendu 80 000 unités.
Elle songe à remplacer la machine par une nouvelle machine automatisée qui éliminerait tous les
coûts de main-d’œuvre directe; toutefois, cette machine exigerait des matières premières de
meilleure qualité et le versement de droits de licence de 1 $ par unité. Les coûts de production
comparatifs des deux machines s’établissent comme suit pour deux niveaux de production :
Matières premières
Main-d’œuvre directe
Amortissement
Droits de licence
Autres coûts indirects
Total
80 000 unités
Vieille
Nouvelle
machine
machine
120 000 $
152 000 $
80 000
50 000
70 000
80 000
350 000
280 000
600 000 $
582 000 $
100 000 unités
Vieille
Nouvelle
machine
machine
150 000 $
190 000 $
100 000
50 000
70 000
100 000
380 000
310 000
680 000 $
670 000 $
Le prix de vente se chiffre à 10 $ l’unité. Le total des frais de vente et d’administration est fixé à
300 000 $ par an, et ne changerait pas si on achetait la nouvelle machine. Le taux d’imposition de
la société est de 40 %, et le coût du capital après impôts est de 10 %. La nouvelle machine aurait
une durée de vie utile de trois ans, ce qui correspond à la vie utile restante de l’ancienne machine.
La valeur d’aliénation des deux machines serait négligeable au terme des trois ans. Voici d’autres
données concernant les deux machines :
Coût en capital initial
Valeur marchande actuelle
Valeur comptable actuelle
Fraction non amortie du coût en capital
(FNACC)
Taux de la déduction pour amortissement
23.
Vieille machine
250 000 $
120 000 $
180 000 $
Nouvelle machine
210 000 $
210 000 $
195 500 $
30 %
30 %
Si l’entreprise continue d’utiliser la vieille machine, quelle serait la marge sur coûts variables
par unité du produit?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 12
7,50 $
4,00 $
6,925 $
3,70 $
6,00 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
24.
(+) Quelles seraient les économies d’impôts additionnelles découlant de la déduction pour
amortissement fiscal si l’entreprise achetait la nouvelle machine au lieu de conserver la
vieille machine?
a) 25 773 $
b) 27 000 $
c) 8 591 $
d) 4 152 $
e) 20 618 $
25.
(+) Supposons que HGML inc. s’attend à vendre 100 000 unités par an pendant les trois
prochaines années. Quelle est la valeur actualisée des flux de trésorerie additionnels
annuels (arrondis au 100 $ le plus proche) si l’entreprise remplace la vieille machine par la
nouvelle (sans tenir compte de l’avantage fiscal lié à la DPA)?
a) 29 800 $
b) 74 600 $
c) 90 000 $
d) 44 800 $
e) 15 000 $
---------------------------------------------26.
Le bénéfice budgété de RST ltée pour le prochain exercice est le suivant :
Ventes – 100 000 unités à 20 $
Coûts de fabrication variables
Coûts de fabrication fixes
Commissions de vente – 1,50 $ par unité
Frais de vente et d’administration fixes
Bénéfice d’exploitation
2 000 000 $
800 000 $
300 000
150 000
350 000
1 600 000
400 000 $
Supposons qu’un bon client ait demandé à RST ltée de lui proposer un prix pour une
commande spéciale de 8 000 unités. RST dispose de la capacité voulue pour exécuter la
commande et n’aurait qu’à payer 6 000 $ en commissions de vente. Si RST veut que la
commande spéciale fasse augmenter de 28 000 $ son bénéfice d’exploitation, le prix de
vente unitaire à proposer au client pour la commande spéciale est de
a)
b)
c)
d)
e)
12,25 $.
20,00 $.
15,75 $.
15,25 $.
19,25 $.
CMA Canada
Page 13
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 27 et 28.
JKL ltée fabrique trois gammes de téléviseurs, soit les modèles portables, ambiophoniques et
grand écran. L’an dernier, les ventes et les coûts variables de JKL se sont établis comme suit :
Volume des ventes
Total des ventes
Coûts variables
Portables
5 000 unités
1 500 000 $
250 $ par unité
Ambiophoniques
Grand écran
1 000 unités
1 500 unités
1 300 000 $
3 750 000 $
1 100 $ par unité 2 000 $ par unité
L’an dernier, les coûts fixes de JKL se chiffraient à 500 000 $ et son bénéfice avant impôts
s’établissait à 650 000 $.
27.
(+) Supposons que l’information de l’an dernier, y compris la composition des ventes, reste
la même l’an prochain. Combien de téléviseurs grand écran JKL ltée devrait-elle vendre l’an
prochain pour atteindre le point mort?
a)
200
b) 1 000
c)
667
d)
625
e) 3 125
28.
(+) Supposons que le service du marketing fournisse les prévisions suivantes du volume
des ventes pour l’an prochain :
Scénario
1
2
3
Probabilité
60 %
15 %
25 %
Portables
5 000
4 000
6 000
Ambiophoniques
1 200
1 500
1 000
Grand écran
1 600
1 200
1 800
Compte tenu de ces renseignements, le bénéfice avant impôts prévu pour l’an prochain est
de
a)
b)
c)
d)
e)
Page 14
789 000 $.
790 000 $.
600 000 $.
900 000 $.
763 334 $.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 29 et 30.
Les ateliers William inc. fabriquent deux produits, X et Y. Voici les données sur les ventes et la
production pour le mois prochain :
X
Y
Prix de vente par unité
2 000 $
1 500 $
Coût variable par unité
750 $
500 $
Temps de production de la machine 1 par unité
0,6 heure
0,4 heure
Temps de production de la machine 2 par unité
1,2 heure
0 heure
Demande pour le mois prochain
450 unités
800 unités
Au cours du mois prochain, l’entreprise disposera de 500 heures de production sur chacune des
deux machines. Elle ne tient aucun stock des produits au début et à la fin de la période. La
direction cherche à formuler le problème de programmation linéaire en vue de planifier la
production du mois prochain.
29.
Lequel des énoncés suivants correspond à une bonne formulation du problème?
a) Fonction économique :
Contraintes :
b) Fonction économique :
Contraintes :
c) Fonction économique :
Contraintes :
d) Fonction économique :
Contraintes :
e) Fonction économique :
Contraintes :
30.
Maximiser 2 000 $X + 1 500 $Y
1,2X + 0,4 Y ≤ 500
X ≤ 450; Y ≤ 800; X, Y ≥ 0
Maximiser 750 $X + 500 $Y
1,2X ≤ 450; 0,4Y ≤ 800; X, Y ≥ 0
Maximiser 1 250 $X + 1 000 $Y
6X + 4Y ≤ 5 000
6X
≤ 2 500
X ≤ 450; Y ≤ 800; X, Y ≥ 0
Maximiser (0,6X x 1 250 $) + (0,4 Y x 1 000 $) + (1,2X x 1 250 $)
X + Y ≤ 500
X ≤ 450; Y ≤ 800; X, Y ≥ 0
Maximiser 2 000 $X + 1 500 $Y
0,6X + 0,4Y ≤ 500
1,2X
≤ 500
X ≤ 450; Y ≤ 800; X, Y ≥ 0
Supposons maintenant que l’entreprise disposera du temps nécessaire sur la machine 2 le
mois prochain pour fabriquer le nombre d’unités voulues du produit X. Supposons en outre
que vu la contrainte de la machine 1 et certaines obligations contractuelles, la direction a
décidé de fabriquer 400 unités du produit X et 650 unités du produit Y le mois prochain. Quel
serait le taux maximum par heure-machine que Les ateliers William inc. devraient accepter
de dépenser pour augmenter la capacité de la machine 1 afin de satisfaire en entier la
demande pour les deux produits le mois prochain (arrondi au dollar le plus proche)?
a) 2 361 $
b) 1,063 $
c) 3,611 $
d)
464 $
e)
0$
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Page 15
Exemple d’Examen d’admission – 2007
31.
Zen inc. est une entreprise de vente au détail. Le coût des marchandises vendues se
compose uniquement du prix d’achat des marchandises. Au moment d'établir son budget de
trésorerie pour juin, Zen inc. fait les prévisions suivantes :
Ventes
Marge brute (en pourcentage des ventes)
Réduction des stocks
Réduction des comptes fournisseurs pour les stocks
3 000 000 $
25 %
140 000 $
240 000 $
À combien s'élèvent les décaissements estimatifs pour les stocks en juin?
a)
b)
c)
d)
e)
32.
2 350 000 $.
2 110 000 $.
2 150 000 $.
1 870 000 $.
2 250 000 $.
Sciures inc. veut diminuer de 40 % son stock d'une matière donnée. Au début de la période
budgétaire, elle a 120 000 kilogrammes d’une valeur de 9,90 $ le kilogramme en stock. Le
budget de production l’oblige à fabriquer 84 000 unités de production le mois prochain.
Chaque unité produite a besoin de 2,5 kilogrammes de la matière. Si le coût budgété de la
matière est de 10,00 $ le kilogramme, quel montant devrait figurer dans le budget au poste
des achats de cette matière pour le mois prochain?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 16
900 000 $
1 632 000 $
1 380 000 $
1 620 000 $
2 580 000 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 33 à 35.
Lynn inc. utilise un système de coût de revient standard. Les coûts indirects sont imputés sur la
base des heures de main-d'oeuvre directe (HMD), et la capacité pratique annuelle de 42 000 HMD
est employée pour établir les taux standard des coûts indirects. Voici les prévisions et les données
réelles du dernier exercice :
Unités produites
Matières premières (kilos)
Heures de main-d'oeuvre directe (HMD)
Coûts de production
Matières premières
Main-d'oeuvre directe
Coûts indirects de fabrication variables
Coûts indirects de fabrication fixes
*imputés
Prévisions
100 000
50 000
40 000
Données réelles
92 000
47 840
37 720
200 000 $
500 000 $
80 000 $*
160 000 $*
188 968 $
471 500 $
84 640 $
162 000 $
Au cours de l'exercice, 90 000 unités ont été vendues. Il n'y avait pas de stock de produits en
cours à l'ouverture et à la clôture, mais l'entreprise avait 3 000 unités de produits finis à la fin de
l'exercice.
33.
Le coût standard des produits vendus au cours du dernier exercice se chiffre à
a)
b)
c)
d)
e)
34.
983 000 $.
940 000 $.
874 200 $.
864 800 $.
846 000 $.
L'écart sur temps de main-d'oeuvre directe se chiffre à
a) 28 500 $ et est favorable.
b) 21 500 $ et est défavorable.
c) 11 500 $ et est défavorable.
d) 6 500 $ et est défavorable.
e)
0 $.
35.
L'écart sur volume (volume de référence en matière d'imputation) relatif aux coûts indirects
fixes se chiffre à
a) 24 000 $ et est défavorable.
b) 20 800 $ et est défavorable.
c) 2 000 $ et est défavorable.
d) 12 800 $ et est défavorable.
e) 8 000 $ et est défavorable.
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Page 17
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 36 à 38.
Pro Lits inc. fabrique deux modèles de lit : Ordinaire et Majesté. Voici les prévisions et les données
réelles :
Ventes en unités
Prix de vente par unité
Coûts variables par unité
Chiffre d’affaires
Coûts variables
Marge sur coûts variables
Coûts fixes
Bénéfice d’exploitation
Prévisions
Ordinaire
Majesté
4 500
5 500
300 $
800 $
220 $
590 $
Budget général
5 750 000 $
4 235 000
1 515 000
882 500
632 500 $
Données sur le marché
Ventes totales prévues de lits sur le marché
Ventes totales et réelles de lits sur le marché
36.
Données réelles
Ordinaire
Majesté
7 200
4 800
325 $
700 $
238 $
583 $
Données réelles
5 700 000 $
4 512 000
1 188 000
919 500
268 500 $
500 000 lits
666 667 lits
L’écart sur volume des ventes (activité) se chiffre à
a) 300 000 $ et est défavorable.
b) 69 000 $ et est favorable.
c) 50 000 $ et est défavorable.
d) 153 000 $ et est favorable.
e) 234 000 $ et est défavorable.
37.
(+) L’écart sur volume du secteur (taille du marché) se chiffre à environ (arrondi au cent
dollars le plus proche) :
a)
b)
c)
d)
e)
38.
303 000 $ et est favorable.
202 000 $ et est défavorable.
505 000 $ et est favorable.
454 500 $ et est favorable.
330 000 $ et est favorable.
Le bénéfice d’exploitation de Pro Lits inc. a été inférieur à celui budgété, en partie parce
que :
a)
b)
c)
d)
e)
Page 18
les ventes du modèle dont la marge sur coûts variables est la plus élevée ont baissé.
la marge sur coûts variables moyenne a diminué.
les coûts variables moyens ont augmenté.
b) et c) à la fois.
a) et b) à la fois.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
39.
(-) Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la responsabilité du directeur d’un centre
d’investissement?
a)
b)
c)
d)
Évaluer les projets d’investissement parmi lesquels l’organisation doit faire un choix.
Réaliser un chiffre d’affaires cible pour son secteur dans l’organisation.
Réaliser un bénéfice cible pour son secteur dans l’organisation.
Maximiser le chiffre d’affaires du secteur compte tenu d’un plafond prédéterminé de
dépenses.
e) Maximiser le bénéfice du secteur tout en faisant une utilisation efficiente du capital
investi par le secteur dans des immobilisations.
40.
Un système bien conçu de mesure du rendement comporte des mesures qui
a)
b)
c)
d)
e)
41.
sont liées aux objectifs de l’organisation.
mettent surtout l’accent sur les enjeux à court terme.
sont raisonnablement objectives et facilement quantifiables.
a) et c) à la fois.
a), b) et c) à la fois.
ZIL inc. exploite deux divisions qu’elle traite comme des centres d’investissement. Les
données relatives à chaque division pour l’an 4 sont les suivantes (en milliers) :
Bénéfice net
Actifs totaux
Division A
65 000 $
400 000 $
Division B
140 000 $
850 000 $
Le taux de rendement que vise la société est de 15 %. Le président souhaite évaluer la
performance de ces divisions et se demande s’il doit, pour ce faire, utiliser le rendement du
capital investi (RCI) ou le résultat net résiduel (RNR). Quelle division obtient la meilleure
performance selon les critères du RCI et du RNR?
a)
b)
c)
d)
e)
42.
La division A, car elle affiche un RNR supérieur à celui de la division B.
La division B, car elle affiche un RCI et un RNR supérieurs à ceux de la division A.
La division A, car elle affiche un RCI supérieur à celui de la division B.
a) et c) à la fois.
Rien de ce qui précède.
Pour fixer le prix de transfert qui déterminera la vente de produits entre les divisions établies
dans différents pays, une entreprise devrait, en plus de se conformer aux lois des pays,
a)
b)
c)
d)
ne pas tenir compte de la juste valeur marchande du produit.
considérer en premier lieu le bénéfice de l'ensemble de l'entreprise.
faire tout ce qui est nécessaire pour réduire au minimum les droits de douane.
faire tout ce qui est nécessaire pour maximiser le bénéfice net après impôts des filiales
étrangères.
e) rien de ce qui précède.
CMA Canada
Page 19
Exemple d’Examen d’admission – 2007
43.
Ruce ltée possède deux divisions de fabrication dans la même usine. La division X est
considérée comme un centre de coûts et la division Y, comme un centre de profit.
La division X fabrique le composant X98 au coût complet budgété de 108 $ l’unité, dont
100 $ en coûts variables. À l’heure actuelle, elle produit à pleine capacité et cède la totalité
de sa production à la division des ventes au prix de 108 $ l’unité. La division des ventes
vend le composant X98 à des clients de l’extérieur, au prix unitaire de 133 $; elle engage
des coûts variables de 9 $ l’unité pour vendre le composant.
La division Y achète actuellement un composant semblable auprès d’un fournisseur externe
au prix unitaire de 125 $, majoré de frais de livraison de 2 $ l’unité. Les ingénieurs de
production de l’entreprise ont déterminé que la division Y pourrait faire appel au composant
X98, sans que la qualité du produit final soit compromise. Si l’on suppose que les cessions
internes n’entraînent aucuns frais de vente ni de livraison, quel est le prix de cession interne
le plus élevé que la division Y accepterait de payer pour le composant X98?
a)
b)
c)
d)
e)
44.
133 $
124 $
125 $
108 $
127 $
Lequel des problèmes suivants est propre aux organismes sans but lucratif lorsque ceux-ci
procèdent à l’établissement de leur budget des investissements?
a)
b)
c)
d)
e)
L’urgence de décider de la répartition des fonds.
Les estimations de projet qui sont systématiquement faussées.
La tendance à diminuer le budget des investissements lorsqu’il faut réduire un déficit.
La détermination du taux d’actualisation à utiliser.
Rien de ce qui précède.
Finances de l’entreprise
45.
(-) XYZ inc. est une société canadienne cotée en bourse; son contrôleur et son trésorier
relèvent du vice-président aux finances. Laquelle des activités suivantes est la MOINS
SUSCEPTIBLE d’être une responsabilité du trésorier?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 20
Placer et gérer l’actif à long terme.
Distribuer les fonds au moyen d’une politique de dividende en espèces.
Obtenir le financement à court terme et en assurer le service.
Dresser les états financiers.
Évaluer la viabilité d’une expansion réalisée par la voie d’une fusion.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
46.
(-) Selon la théorie financière, lequel des énoncés suivants exprime le mieux ce que devrait
être le but principal du vice-président, Finances, d’une grande société ouverte?
a)
b)
c)
d)
e)
47.
(-) Le premier appel public à l’épargne visant les actions d’une entreprise se fait sur le
a)
b)
c)
d)
e)
48.
marché monétaire.
marché secondaire.
marché primaire.
marché boursier.
marché aux enchères.
L'évaluation du risque systématique que comportent les actions de Victor inc. par rapport à
l’actif moyen donne un résultat de 3. La prime de risque du marché est de 12 % et le taux
de rendement actuel des obligations à court terme de l'État est de 5,5 %. Le taux de
rendement des capitaux propres de Victor inc. se chiffre à :
a)
b)
c)
d)
e)
49.
Réduire au minimum les risques courus par la société.
Maximiser la valeur par action actuelle du capital-actions de la société.
Maximiser la valeur de l’actif de la société dans son ensemble.
Maximiser le bénéfice comptable actuel de la société.
Maximiser le bénéfice par action actuel de la société.
41,5 %.
17,5 %
36,0 %.
25,0 %.
28,5 %.
(+) Une entreprise emprunte 100 000 $ pour un an. Les prêteurs estiment à 2 % le risque de
non-paiement (ils ne reçoivent rien dans cette éventualité). Quelle prime de non-paiement les
prêteurs doivent-ils exiger sur le prêt à l’entreprise pour obtenir un rendement de 8 %?
a) 0,16 %
b) 2 %
c) 2,2 %
d) 8 %
e) 10 %
50.
Une entreprise qui tire exclusivement son financement des capitaux propres prévoit réaliser
un bénéfice net (BN) de 5 000 000 $ par an au cours des cinq prochaines années. Son BN
en l’an 6 sera de 60 % supérieur à celui de l’an 5. Par la suite, son BN annuel se
maintiendra au niveau atteint en l’an 6. Le taux d’actualisation de l’entreprise s’établit à
10 %. En supposant que le BN correspond à peu près aux flux de trésorerie nets, quelle est
la valeur totale de l’entreprise aujourd’hui?
a)
b)
c)
d)
e)
25 000 000 $
68 635 000 $
18 955 000 $
98 955 000 $
49 680 000 $
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Page 21
Exemple d’Examen d’admission – 2007
51.
(+) Une obligation a été émise le 1er juin de l’an 1 et arrive à échéance le 1er juin de l’an 20.
Nous sommes le 1er juin de l’an 8, et le coupon du 1er juin de l’an 8 vient d’être honoré.
L’obligation a une valeur nominale de 50 000 $ et un taux d’intérêt nominal de 6 % composé
semestriellement; le rendement actuel s’élève à 8 %, composé semestriellement. Abstraction
faite des impôts, quel est le prix actuel de l’obligation (arrondi à la centaine de dollars près)?
a)
b)
c)
d)
e)
52.
40 200 $
42 500 $
58 500 $
61 500 $
42 400 $
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la forme de la courbe de rendement (structure
par échéance des taux d’intérêt)?
a) Une courbe à pente négative peut s’expliquer par la théorie des attentes, les investisseurs
s’attendant à une diminution des taux d’intérêt à court terme, ce qui entraîne une réduction
de la prime de risque-inflation.
b) Une courbe à pente négative peut s’expliquer par la théorie des attentes, les investisseurs
s’attendant à une augmentation des taux d’intérêt à long terme, ce qui entraîne un
accroissement de la prime de risque-inflation.
c) Une courbe à pente positive peut s’expliquer par la théorie de la préférence pour la
liquidité, les investisseurs exigeant une prime de liquidité.
d) b) et c) à la fois.
e) a) et c) à la fois.
Les renseignements suivants concernent les questions 53 et 54.
YG inc. détermine le coût de son capital pour les besoins de ses décisions d’investissement
futures. La direction estime que la structure du capital actuelle de la société à la valeur au marché
est optimale, et elle entend la maintenir ainsi dans l’avenir. La dette actuelle comporte un taux
d’intérêt de 9 %, mais toute nouvelle dette sera contractée au taux de 6 %. Les actions privilégiées
ont une valeur nominale de 80 $, donnent droit à un dividende de 8 $ par année et se négocient
actuellement à 45 $. Le cours actuel de l’action ordinaire de YG inc. s’élève à 50 $; la société vient
d’effectuer le versement annuel d’un dividende en espèces de 4 $ par action. Elle s’attend à
majorer son dividende de 10 % par année au cours des prochains exercices. La valeur au marché
actuelle de la dette et du capital-actions de la société se résume comme suit :
Dette
Actions privilégiées
Actions ordinaires
8 000 000 $
2 000 000 $
10 000 000 $
Le taux d’imposition marginal de la société est de 40 %.
53.
Quels sont le coût après impôts de la dette et le coût des actions privilégiées de YG aux fins
du calcul du coût moyen pondéré du capital (arrondi au dixième de pourcentage près)?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 22
Coût de la dette = 3,6 %
Coût de la dette = 5,4 %
Coût de la dette = 3,6 %
Coût de la dette = 5,4 %
Coût de la dette = 3,6 %
Coût des actions privilégiées = 10,7 %
Coût des actions privilégiées = 10,7 %
Coût des actions privilégiées = 10,0 %
Coût des actions privilégiées = 17,8 %
Coût des actions privilégiées = 17,8 %
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
54.
(+) Supposons que, pour déterminer le coût moyen pondéré du capital, le coût de la dette
après impôts approprié soit de 3,9 % et le coût approprié des actions privilégiées, de
14,2 %. Quel est le coût moyen pondéré du capital de YG inc. (arrondi au dixième de
pourcentage près)?
a) 7,4 %
b) 10,6 %
c) 12,4 %
d) 12,0 %
e) 8,6 %
--------------------------------------55.
Les modalités de crédit de Zénith inc. sont les suivantes : un escompte de 1 % est accordé
lorsque l’achat est réglé dans un délai de 45 jours, et le plein montant est exigible dans un
délai de 60 jours (1/45, net 60). Si 20 % des clients règlent leur achat au moment de la
livraison, 60 % paient le 45e jour et 20 % paient le 60e jour, le délai moyen de recouvrement
est égal à :
a)
b)
c)
d)
e)
56.
15 jours.
39 jours.
52,5 jours.
45 jours.
35 jours.
Pour déterminer le niveau approprié de son fonds de roulement, l'entreprise doit :
a) évaluer les risques qui correspondent à divers niveaux d'immobilisations et les formes
de dette utilisées pour financer ces immobilisations.
b) modifier sa structure du capital et sa politique en matière de dividendes.
c) maintenir la dette à court terme au strict minimum, parce qu'elle est généralement plus
onéreuse que la dette à long terme.
d) faire un arbitrage entre la rentabilité et le risque d’une insolvabilité technique.
e) maintenir une forte proportion de liquidités par rapport à l'actif total afin de maximiser le
rendement du capital investi global.
57.
Une entreprise a émis des droits dans le cadre d’une opération récente de financement. Il
faut deux droits plus 10 $ pour acheter une nouvelle action. Les actions sont actuellement
cotées à 12 $ et la date d’expiration des droits approche. La valeur minimale d’un droit est la
suivante :
a)
b)
c)
d)
e)
4,00 $.
1,67 $.
1,00 $.
0,00 $.
2,00 $.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
58.
Lequel des énoncés suivants est un caractéristique des débentures?
a) Elles sont garanties par le crédit de l’entreprise émettrice.
b) Elles ne sont pas garanties par un bien.
c) En cas de défaut, les porteurs des débentures ont priorité de rang sur les porteurs des
obligations hypothécaires.
d) a) et b) à la fois.
e) a), b) et c) à la fois.
59.
(+) Les produits, les charges et la structure du capital d’une société sont les suivants :
Ventes
Coûts variables (40 % des ventes)
Coûts fixes (sauf les intérêts et les impôts)
Dette (intérêts annuels de 10 %)
Capitaux propres (100 000 actions)
500 000 $
200 000 $
120 000 $
800 000 $
1 200 000 $
À partir des renseignements ci-dessus, quel est le ratio de levier d’exploitation de cette
société?
a)
b)
c)
d)
e)
60.
Quel est l’effet d’un dividende en actions?
a)
b)
c)
d)
e)
61.
1,5
1,7
2,8
1,8
2,5
Il réduit le ratio d’endettement de l’entreprise.
Il augmente le bénéfice par action futur de l’entreprise.
Il réduit la taille de l’entreprise.
Il augmente le patrimoine de l’actionnaire.
Rien de ce qui précède.
Les marchés financiers voient souvent une société visée par une offre publique d’achat
hostile recourir à une « pilule empoisonnée » comme moyen de défense contre une telle
opération. Lequel des éléments suivants représente un exemple du recours à la pilule
empoisonnée?
a) Modifier la charte de la société visée de manière qu’elle stipule qu’une fusion doit être
approuvée par 80 % des actionnaires de la société visée.
b) Racheter une partie de ses actions, moyennant une prime substantielle, à la société qui
tente l’OPA.
c) Se départir des actifs qui faisaient de la société visée une cible très intéressante pour
les acquéreurs potentiels.
d) Émettre, à l’intention des actionnaires actuels, des droits qui les autorisent à échanger
leurs actions contre celles de l’acquéreur, à raison de deux pour une, advenant une
fusion.
e) En cas d’acquisition, accorder aux membres de la haute direction de la société visée
une indemnité tellement élevée que les fonds requis rendraient l’acquisition impossible.
Page 24
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
62.
GEF inc. estime que, si elle acquiert HIP ltée, la synergie résultante lui fera réaliser des
économies opérationnelles annuelles de 1 000 000 $ avant impôts. À l’heure actuelle, HIP
ltée dégage des flux de trésorerie annuels après impôts de 4 000 000 $. On s’attend à ce
que les flux de trésorerie annuels et les économies découlant de la synergie se poursuivent
indéfiniment. Si le taux d’imposition est de 40 % et que le taux de rendement requis est de
16 %, quel est le montant maximum que GEF inc. devrait payer pour HIP ltée?
a)
b)
c)
d)
e)
21 250 000 $
31 250 000 $
18 750 000 $
28 750 000 $
25 000 000 $
Comptabilité financière
63.
(-) Lequel des choix suivants désigne un utilisateur primaire de l’information financière ayant
un intérêt financier direct dans l’entreprise?
a)
b)
c)
d)
e)
64.
syndicat.
client.
organisme de réglementation.
créancier.
autorité fiscale.
Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne les objectifs de l’information
financière?
a) L’information financière sert de point de départ aux propriétaires actuels ou éventuels
pour évaluer l’intérêt d’investir dans l’organisation.
b) L’information financière, faisant appel au principe de prudence pour sous-évaluer l’actif
net et le bénéfice net, sert de point de départ à la direction pour réduire l’impôt au
minimum.
c) L’information financière, faisant appel aux coûts historiques, sert de point de départ aux
créanciers actuels et éventuels pour évaluer l’intérêt de consentir du crédit à
l’organisation.
d) a) et b) à la fois.
e) a) et c) à la fois.
65.
(-) L'amortissement de l'exercice est surtout justifié par le principe suivant :
a)
b)
c)
d)
e)
prudence.
information complète.
rapprochement.
importance relative.
rien de ce qui précède.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
66.
Lequel des organismes suivants NE PARTICIPE PAS à l’élaboration des principes
comptables généralement reconnus (PCGR) au Canada?
a)
b)
c)
d)
e)
67.
L’établissement des écritures de clôture constitue une étape du cycle comptable. Laquelle
des écritures suivantes qualifierait-on d’écriture de clôture?
a)
b)
c)
d)
e)
68.
Agence du revenu du Canada (ARC).
Financial Accounting Standards Board (FASB).
Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA).
Conseil des normes comptables (CNC).
Commissions provinciales des valeurs mobilières.
Intérêts débiteurs
Intérêts à payer
Bénéfices non répartis
Sommaire des résultats
Charge d’impôts
Impôts à payer
Revenus locatifs constatés d’avance
Revenus locatifs
Dividendes à payer
Bénéfices non répartis
126 000 $
126 000 $
108 000 $
108 000 $
288 000 $
288 000 $
432 000 $
432 000 $
332 000 $
332 000 $
La Société Fortis a subi une perte de 60 000 $ au cours du dernier exercice. On dispose
des renseignements suivants pour cet exercice :
Dividendes versés
Dotation aux amortissements
Produit de l’émission d’actions
Augmentation des comptes fournisseurs
Remboursement de la dette
40 000 $
30 000 $
100 000 $
15 000 $
50 000 $
À combien s'élèvent les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation du dernier
exercice?
a) 85 000 $
b) (30 000)$
c) (15 000)$
d)
(5 000)$
e) (70 000)$
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
69.
Les conventions comptables adoptées par une société constituent une information
essentielle pour les utilisateurs des états financiers. Lequel des éléments suivants est une
information qui devrait être publiée concernant les stocks de marchandises?
a) La liste des principaux fournisseurs.
b) La composition des stocks, c'est-à-dire les matières premières, les produits en cours et
les produits finis.
c) Tout changement apporté à la méthode d’évaluation des stocks par rapport à la période
précédente.
d) La méthode employée pour établir le coût des stocks.
e) c) et d) à la fois.
70.
Les gains éventuels devraient être comptabilisés dans les états financiers uniquement
a) lorsqu'il est probable qu'un événement futur confirmera qu'une augmentation de l'actif
s'est produite avant la date du bilan.
b) lorsque le montant du gain peut être déterminé avec suffisamment de précision.
c) lorsque l'élément d'actif acquis sera consommé au cours de l'année suivant la date du
bilan ou pendant un cycle d'exploitation, selon le délai le plus long.
d) lorsqu’il existe une perte éventuelle d'un montant égal ou supérieur à la date du bilan.
e) rien de ce qui précède.
71.
D’après les registres de Benoît inc., le solde des comptes clients au 31 décembre de l’an 4
regroupait les montants suivants :
1. Un compte client de 141 900 $ qui est actuellement en règle, mais dont une tranche de
23 000 $ risque de devenir irrécouvrable.
2. Acompte de 5 000 $ sur une camionnette de livraison neuve.
3. Dépôt au titre du loyer de juin de l’an 5 (c.-à-d. le dernier mois du bail), pour un montant
de 8 500 $.
4. Montant de 13 000 $ à recevoir au titre de marchandises en consignation, représentant
le prix de vente de marchandises que Benoît inc. a payées 10 000 $ à l’origine.
Selon la méthode d’imputation par provision, quel est le solde correct du compte des
« comptes clients » au 31 décembre de l’an 4?
a)
b)
c)
d)
e)
118 900 $
141 900 $
154 000 $
145 400 $
150 400 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
72.
Concept inc. a comptabilisé un solde de l’encaisse de 12 500 $ le 31 décembre de l’an 4.
Par contre, le contrôleur n’avait pas encore inscrit les effets suivants dans les livres de la
société :
1. Le chèque d’un client de 2 300 $, daté du 3 janvier de l’an 5 et réglant une vente faite le
31 décembre de l’an 4, a été déposé le 3 janvier de l’an 5.
2. Un chèque de 1 400 $ émis par Concept inc. en faveur d’un fournisseur, daté et posté le
31 décembre de l’an 4, n’a été ramassé par les Postes que le 4 janvier de l’an 5. Il
s’agissait du règlement d’une somme impayée à la clôture de l’exercice.
3. Le chèque de 2 500 $ d’un client, déposé le 15 décembre de l’an 4, a été retourné par la
banque avec le relevé du 31 décembre, portant la mention « sans provision ». Le
chèque a été remplacé par le client le 15 janvier de l’an 5 et a été compensé par la
banque de Concept inc. le 21 janvier de l’an 5.
4. Le chèque de 300 $ d’un client, daté du 31 décembre de l’an 4, a été reçu le 4 janvier de
l’an 5 et déposé par Concept inc. le lendemain.
Quel devrait être le solde de l’encaisse au bilan de Concept inc. au 31 décembre de l’an 4?
a) 8 600 $
b) 11 200 $
c) 11 100 $
d) 10 000 $
e) 8 900 $
73.
Le solde de l'ensemble des comptes d'actif à court terme s'établissait à 125 000 $ le
1er décembre. En décembre, les transactions suivantes ont eu lieu :
•
•
•
•
Achat au comptant de 20 000 $ de stocks
Versement, par un client, d’un acompte de 15 000 $ pour un contrat à terminer le
mois suivant
Achat à crédit de 10 000 $ d’outillage
Remboursement au comptant de 30 000 $ d'obligations
Quel est le solde de l'ensemble des comptes d'actif à court terme au 31 décembre?
a) 90 000 $
b) 80 000 $
c) 140 000 $
d) 120 000 $
e) 110 000 $
Page 28
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
74.
(+) B ltée, une entreprise de vente au détail, a commencé à exercer ses activités le
1er janvier de l’an 1. Elle comptabilise ses stocks selon la méthode du dernier entré, premier
sorti (DEPS). Son exercice se termine le 31 décembre. B ltée a effectué les achats
suivants :
er
1 janvier de l’an 1
1er avril de l’an 1
1er octobre de l’an 1
1er février de l’an 2
1er septembre de l’an 2
1er juin de l’an 3
Unités achetées
4 500
2 000
5 000
6 500
8 000
12 000
Coût unitaire
9$
10
9
11
8
11
B ltée a comptabilisé les ventes suivantes :
Unités vendues
Prix de vente unitaire moyen
An 1
9 000
18 $
An 2
11 000
19 $
An 3
14 000
23 $
Au cours de l’an 3, B ltée a décidé d’adopter la méthode du premier entré, premier sorti
(PEPS) pour comptabiliser ses stocks. Quelle est la valeur des stocks inscrits par B ltée au
bilan de l’an 3, avec le chiffre correspondant de l’an 2?
a)
b)
c)
d)
e)
75.
An 3 - 44 000 $
An 3 - 44 000 $
An 3 - 44 000 $
An 3 - 39 000 $
An 3 - 36 000 $
An 2 - 61 000 $
An 2 - 48 000 $
An 2 - 66 000 $
An 2 - 61 000 $
An 2 - 54 000 $
ABC inc. et DEF ltée ont formé une entreprise en vue de mettre au point et de
commercialiser un nouveau produit informatique. Le produit aurait une vie de deux ans. Les
deux sociétés ont décidé de donner le nom de Société en participation GHI à l’entreprise
créée. ABC possède 60 % du capital de GHI sous forme d’actions de catégorie A et DEF en
possède 40 % sous forme d’actions de catégorie B. La contribution de chaque société à
l’actif de GHI est de un million de dollars et chacune participe à part égale aux profits et aux
pertes, ainsi qu’à la prise de toutes les décisions. La caractéristique essentielle de
l’entreprise créée, qui en fait une société en participation, vient du fait que :
a) les deux sociétés ont contribué à part égale à la société en participation et ont convenu
de se partager également tous les profits et les pertes.
b) les deux sociétés ont convenu d’appeler l’entreprise créée « société en participation ».
c) la vie du produit est courte, soit seulement deux ans.
d) les deux sociétés ont convenu de participer également à toutes les décisions.
e) les deux sociétés ont convenu de se partager également tous les profits et les pertes,
même si leur participation dans les capitaux propres de l’entreprise n’est pas égale.
CMA Canada
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
76.
Le 1er janvier de l’an 5, la compagnie Q a acquis 25 % des actions ordinaires négociées sur
le marché de la compagnie R pour 3 000 000 $. Q est un important client de R. La valeur
comptable de R ce jour-là était de 11 000 000 $, et la juste valeur d’un bien important ayant
une durée de vie restante de 25 ans était supérieure de 1 000 000 $ à sa valeur comptable.
Au cours de l’an 5, R a déclaré un bénéfice net de 500 000 $ et versé des dividendes de
200 000 $. La valeur marchande des actions de R détenues par Q au 31 décembre de l’an
5 s’élevait à 3 100 000. Quel(s) montant(s) Q devrait-elle constater dans ses résultats de
l’an 5 à l’égard de sa participation dans R?
a)
b)
c)
d)
e)
77.
Une entreprise a installé une chaîne de montage coûtant 50 000 $ pendant l’an 6. Pendant
l’an 10, l'entreprise a investi 100 000 $ afin d'automatiser la chaîne de montage.
L'automatisation a augmenté la valeur marchande et la capacité de production de la chaîne
de montage, mais sa durée de vie utile n'a pas changé. La façon correcte de comptabiliser
le coût de l'automatisation consisterait à
a)
b)
c)
d)
e)
78.
Revenu de placement de 115 000 $.
Revenu de dividende de 50 000 $.
Revenu de dividende de 50 000 $ et gain de détention latent de 100 000 $.
0$
Revenu de placement de 125 000 $.
le passer en charges pendant l’an 10.
débiter de 100 000 $ le compte d'amortissement cumulé.
le répartir entre les comptes d'immobilisations et d'amortissement cumulé.
débiter de 100 000 $ le compte d'immobilisations.
rien de ce qui précède.
Galaxie inc. a acheté du matériel ayant une valeur de récupération estimative de 15 000 $
après 8 ans (soit 20 % de son coût d’origine). Après 4 ans, le matériel a été vendu pour la
somme de 25 000 $, entraînant la constatation d’un gain sur la vente de matériel dans l’état
des résultats. Au moment de la vente, le matériel avait produit 700 000 pièces sur le million
de pièces prévues au moment de l’achat initial.
À partir de ces renseignements, quelle est la méthode employée par Galaxie inc. pour
amortir ce matériel?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 30
Amortissement proportionnel à l’utilisation.
Amortissement linéaire.
Amortissement dégressif à taux double.
Méthode combinée fondée sur un taux de 10 %.
Rien de ce qui précède.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
79.
Le 1er janvier de l’an 1, BDS inc. a émis pour 1 000 000 $ d’obligations à 8 % échéant dans
cinq ans; des intérêts semestriels sont payables les 30 juin et 31 décembre de chaque
année. Comme les investisseurs étaient prêts à accepter un taux d’intérêt effectif de
seulement 10 % par année (composé semestriellement), les obligations se sont vendues au
prix de 922 783 $. Si l’on utilise la méthode de l’intérêt réel, quelle serait la charge d’intérêts
comptabilisée par BDS inc. pour la période allant du 1er janvier au 30 juin de l’an 1?
a)
b)
c)
d)
e)
80.
46 139 $
40 000 $
36 911 $
50 000 $
47 772 $
TKC ltée vend le produit A au prix de 5 000 $ l’unité, garantie d’un an comprise. L’entreprise
offre aussi, pour 400 $, une garantie prolongée de deux ans qui prend effet au terme de la
période de garantie initiale d’un an. Selon son expérience, l’entreprise estime que la
garantie d’un an coûte en moyenne 80 $ par unité vendue, et la garantie prolongée, 300 $
par contrat de garantie prolongée vendu. En l’an 10, elle a vendu 300 unités du produit et
160 garanties prolongées. Les charges pour garantie réellement engagées au cours des
ans 10, 11, 12 et 13 pour les unités vendues en l’an 10 se ventilent comme suit :
An 10
An 11
An 12
An 13
12 000 $
24 000 $
24 000 $
12 000 $
En supposant que toutes les charges de vente et de garantie sont engagées également sur
l’ensemble de l’exercice, quels montants seraient constatés dans les bilans aux
31 décembre de l’an 10 et de l’an 11 au titre de ces garanties?
a)
b)
Provision pour garantie
Produit constaté d’avance au titre de la garantie
Provision pour garantie
c)
d)
Produit constaté d’avance au titre de la garantie
Produit constaté d’avance au titre de la garantie
Provision pour garantie
e)
Produit constaté d’avance au titre de la garantie
Provision pour garantie
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An 10
60 000 $
64 000 $
12 000 $
64 000 $
64 000 $
60 000 $
64 000 $
24 000 $
An 11
36 000 $
48 000 $
32 000 $
48 000 $
36 000 $
64 000 $
-
Page 31
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 81 à 83.
Les capitaux propres de ODP inc. au 31 décembre de l’an 6 se répartissaient comme suit :
Actions privilégiées convertibles, à dividende cumulatif de 6 %,
75 000 émises
Actions ordinaires, 600 000 émises
Bénéfices non répartis
1 500 000 $
3 000 000 $
2 000 000 $
Chaque action privilégiée est convertible en quatre actions ordinaires. Le 1er janvier de l’an 7, ODP
inc. a émis des options d’achat d’actions autorisant le porteur à acheter 90 000 actions ordinaires
au prix de 8 $ par action. Le 31 août de l’an 7, ODP inc. a émis 180 000 actions ordinaires pour
une somme de 1 800 000 $ au comptant. Le bénéfice net après impôts que la société a réalisé
pour l’an 7 se chiffrait à 380 000 $ (dans l’hypothèse où le taux d’imposition était de 40 %). Avant
l’an 5, les dividendes étaient versés annuellement; par contre, aucun dividende n’a été déclaré ni
versé sur les actions privilégiées ou ordinaires au cours de l’an 5, de l’an 6 et de l'an 7. Aucune
action privilégiée n’a été convertie et aucune option d’achat d’actions n’a été exercée à la clôture
de l’an 7. Le cours moyen de l’action ordinaire de ODP inc. s’est chiffré à 10 $ en l’an 7.
81.
À combien se chiffre le bénéfice de base par action en circulation de ODP inc. pour l’an 7
(arrondi au cent près)?
a)
b)
c)
d)
e)
82.
0,17 $
0,49 $
0,37 $
0,58 $
0,44 $
(+) À combien s’établissait la valeur comptable d’une action de ODP inc. au 31 décembre de
l’an 7 (arrondi au cent près)?
a) 10,00 $
b) 8,86 $
c) 9.21 $
d) 8.72 $
e) 9.84 $
83.
(+) Supposons maintenant que ODP inc. ait versé des dividendes privilégiés au cours de
chaque exercice et qu’un dividende de 0,20 $ par action ordinaire ait été déclaré et versé le
31 décembre de l’an 7. À combien se chiffre le bénéfice dilué par action de ODP inc. pour
l’an 7 (arrondi au cent près)?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 32
0,40 $
0,30 $
0,57 $
0,39 $
0,44 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
84.
La compagnie O est dans la deuxième année d’un contrat de quatre ans. On s’attend à ce
que les coûts d’achèvement du contrat augmentent au point de provoquer une perte au titre
du contrat. Quand faudrait-il constater cette perte selon la méthode de l’avancement des
travaux et la méthode de l’achèvement des travaux?
a)
b)
c)
d)
e)
85.
Avancement des travaux
Sur la durée de vie restante du contrat
À la fin du contrat
Immédiatement
Sur la durée de vie restante du contrat
Immédiatement
Achèvement des travaux
À la fin du contrat
Immédiatement
À la fin du contrat
Sur la durée de vie restante du contrat
Immédiatement
Le 15 avril de l’an 5, SFC inc. a vendu en consignation à HGL inc. 70 unités du produit A.
SFC a engagé des charges de 400 $ pour produire chaque unité et de 800 $ pour expédier
les unités en consignation à HGL. Le 31 décembre de l’an 5, HGL a déclaré avoir vendu
35 unités au prix de 700 $ l’une et a remis à SFC le produit des ventes, moins une
commission de 10 %, des frais d’administration de 200 $ et des frais de livraison à la
clientèle totalisant 500 $. Quel est le bénéfice sur les ventes en consignation que SFC doit
déclarer pour l’an 5?
a) 6 550 $
b) 13 900 $
c) 21 350 $
d) 6 950 $
e) 10 100 $
86.
Société MM vend du matériel à tempérament et, comme il se doit, fait appel à la méthode de
comptabilisation à l’encaissement. Les données suivantes sont disponibles pour les ventes
à tempérament réalisées en l’an 1 et en l’an 2 :
Ventes à tempérament
Coût des produits vendus
Recouvrements durant l’exercice - ventes de l’an 1
- ventes de l’an 2
An 1
500 000 $
300 000 $
150 000 $
An 2
800 000 $
560 000 $
150 000 $
240 000 $
Quel est le montant de la marge brute réalisée que Société MM doit inscrire dans ses
résultats de l’an 2?
a)
b)
c)
d)
e)
240 000 $
72 000 $
132 000 $
117 000 $
156 000 $
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Page 33
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Les renseignements suivants concernent les questions 87 et 88.
Les renseignements suivants concernent un contrat de location-acquisition non résiliable d’une
durée de 5 ans :
Durée du bail (du 1er janvier de l’an 1 au 31 décembre de l’an 5)
Valeur résiduelle à la fin du bail
Loyer annuel à payer au début de chaque année
Juste valeur du bien au 1er janvier de l’an 1
Durée économique du bien
Valeur actualisée des loyers
Taux d’intérêt marginal du preneur
Taux de rendement implicite du bailleur (connu par le preneur)
5 ans
7 000 $
18 143 $
80 000 $
5 ans
75 656 $
12 %
10 %
Le bail n’est pas assorti d’une option d’achat à prix de faveur ni d’une option de renouvellement à
la fin du bail; aucuns frais accessoires ne sont exigés. Le preneur et le bailleur utilisent tous les
deux la méthode linéaire pour amortir des biens de cette nature.
87.
Quel est le montant total des frais reliés au bail qui seraient comptabilisés dans les états
financiers du preneur pour l’an 1?
a)
b)
c)
d)
e)
88.
15 131 $
20 882 $
18 143 $
20 159 $
22 697 $
Supposons que le bailleur ait fabriqué le bien au coût de 65 000 $ et qu’il le vende
habituellement à un prix égal à sa juste valeur marchande, soit 80 000 $. Supposons en
outre que le bail ne puisse pas être considéré comme un contrat de location-exploitation aux
fins comptables par le bailleur. De quel montant augmenterait le bénéfice avant impôts du
bailleur pour l’an 1 par suite du bail?
a) 5 751 $
b) 15 000 $
c) 20 751 $
d) 6 543 $
e) 8 751 $
Page 34
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
89.
(+) L'information ci-dessous se rapporte au régime de retraite à prestations déterminées de
SEN ltée pour l’an 20 :
Rendement réel de l’actif de la caisse de retraite
Rendement prévu de l’actif de la caisse de retraite
Prestations de retraite versées aux retraités
Amortissement du coût des prestations non constatées au titre des
services passés
Amortissement de la perte actuarielle nette non constatée
Intérêts sur les prestations constituées (obligations au titre des
prestations projetées)
Coût des prestations au titre des services rendus au cours de l’exercice
160 000 $
184 000 $
90 000 $
120 000 $
66 000 $
290 000 $
640 000 $
À combien s’est élevée la charge de retraite nette de SEN ltée en l’an 20?
a)
932 000 $
b) 1 022 000 $
c)
956 000 $
d)
800 000 $
e)
866 000 $
90.
Laquelle des situations suivantes accroîtrait le passif d’impôts futurs d’une société?
a) L'amortissement comptable d’immobilisations au cours de l’exercice est inférieur à la
déduction pour amortissement qui a été déclarée pour l’exercice.
b) La société utilise la méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS) pour établir la valeur
comptable des stocks et la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS) pour établir
leur valeur fiscale. Les prix de tous les articles stockés ont augmenté progressivement
au cours des deux dernières années.
c) Les comptes fournisseurs liés aux frais de repas et de représentation ont diminué au
cours des deux dernières années.
d) Le produit d’une vente à tempérament est constaté par régularisation à des fins
comptables, mais n’est comptabilisé aux fins de l’impôt qu’une fois perçu. Les ventes
constatées par régularisation ont augmenté progressivement au cours des deux
dernières années.
e) a) et d) à la fois.
91.
Selon les principes comptables généralement reconnus, lequel ou lesquels des types
suivants de changement comptable publie-t-on dans les états financiers selon la méthode
prospective?
a)
b)
c)
d)
e)
Modification de convention comptable.
Révision d’estimation comptable.
Correction d’une erreur commise lors d’un exercice antérieur.
a) et b) à la fois.
a), b) et c) à la fois.
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Page 35
Exemple d’Examen d’admission – 2007
92.
Les propriétaires de TSS ltée songent à vendre l’entreprise. Le bénéfice des cinq derniers
exercices totalise 850 000 $, y compris des gains extraordinaires de 50 000 $. La juste
valeur des éléments d’actif identifiables nets de TSS s’élève à 775 000 $. Les nouveaux
propriétaires de l’entreprise s’attendraient à réaliser le rendement moyen de l’industrie sur le
capital investi, soit 15 %. En supposant que le bénéfice prévu de TSS se maintiendra à
perpétuité, quel montant un acheteur éventuel paierait-il au titre de l’écart d’acquisition?
a) 358 333 $
b) 75 000 $
c) 116 250 $
d) 43 750 $
e) 291 667 $
Les renseignements suivants concernent les questions 93 à 96.
Les données présentées ci-après et tirées des états financiers d’OST inc. sont exprimées en
milliers de dollars :
Encaisse
Valeurs négociables
Débiteurs (nets)
Stock de marchandises
Immobilisations corporelles (nets)
Total de l’actif
Passif à court terme
Total du passif
Actions ordinaires
Bénéfices non répartis
31 décembre
An 10
An 9
87 $
111 $
40
50
180
190
432
366
640
800
1 379
1 517
455
517
695
837
500
500
184
180
Ventes nettes (100 % à crédit)
Coût des produits vendus
Charges d’exploitation, sans les amortissements
Amortissements
Intérêts débiteurs
Impôts sur le revenu
Bénéfice net
Dividendes déclarés et versés
1 800 $
1 080
468
160
19
29
44
40
Page 36
1 900 $
1 045
412
200
26
87
130
60
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
93.
Le ratio de liquidité relative pour l’an 10 se chiffre à :
a)
b)
c)
d)
e)
94.
3,03.
0,44.
1,62.
1,98.
0,67.
Quelle est la rotation du stock de marchandises en jours (sur la base d’une année de
365 jours) pour OST inc. en l’an 10?
a) 74 jours
b) 135 jours
c) 81 jours
d) 124 jours
e) 202 jours
95.
Le ratio de couverture des intérêts pour l’an 10 se chiffre à :
a) 4,8 fois.
b) 37,9 fois.
c) 2,3 fois.
d) 16,8 fois.
e) 3,3 fois.
96.
Le ratio emprunts/capitaux propres en l'an 10 est de
a) 1,39.
b) 1,02.
c) 0,35.
d) 0,50.
e) 3,78.
-----------------------------------97.
Lequel des éléments suivants est le MOINS DIFFICILE à déterminer aux fins de
l’établissement de rapports intermédiaires?
a) Des estimations comptables aussi exactes que celles servant à produire les états
financiers annuels.
b) Les impôts sur le bénéfice lorsque celui-ci varie d’une période intermédiaire à l’autre.
c) L’amortissement de l’exercice lorsque la charge annuelle est basée sur les soldes
mensuels.
d) La valeur des stocks lorsqu’on n’a pas procédé à un inventaire physique complet ni
vérifié la présence d’articles désuets.
e) Les primes versées aux cadres en fonction de leur rendement annuel.
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Page 37
Exemple d’Examen d’admission – 2007
98.
Selon les principes comptables généralement reconnus, l’information au sujet d’un secteur
d’activité doit être mentionnée séparément si
a) le secteur d’activité n’a absolument aucun lien avec la principale activité génératrice de
produits de l’entreprise.
b) le secteur d’activité est établi à l’étranger.
c) les produits du secteur d’activité égalent 10 % des produits réalisés par l’ensemble des
secteurs d’activité de l’entreprise.
d) le bénéfice d’exploitation du secteur d’activité est identifiable.
e) le secteur d’activité découle d’une intégration verticale.
99.
Lequel des motifs suivants N’EST PAS une raison valable pour harmoniser les normes
comptables à l’échelle mondiale?
a)
b)
c)
d)
e)
Accroître la comparabilité des états financiers.
Être plus en mesure de tenir compte des circonstances particulières de l’entité.
Rendre les états financiers plus faciles à comprendre.
Réduire le nombre de traitements comptables possibles.
Renforcer l’attrait d’un marché boursier pour les capitaux étrangers.
Les renseignements suivants concernent les questions 100 et 101.
FRC ltée est une société étrangère, filiale d’une société canadienne. À la clôture de son premier
exercice (31 décembre), les montants suivants figurent dans ses états financiers libellés dans la
Devise du Pays Hôte (DPH).
Comptes clients
Stocks (PEPS)
Immobilisations
Dette obligataire
Ventes
Achats
Amortissement
85 000 DPH
55 000 DPH
500 000 DPH
250 000 DPH
960 000 DPH
625 000 DPH
45 000 DPH
Autres renseignements :
1) Les comptes clients se rapportent aux ventes qui ont été réalisées de façon uniforme au cours
du quatrième trimestre.
2) Le stock à la clôture de l’exercice provient des achats effectués de façon uniforme au cours du
quatrième trimestre.
3) Les immobilisations ont été achetées et les obligations ont été émises le 1er janvier.
4) Les ventes, les achats et les charges se sont produits de façon uniforme tout au long de
l’exercice.
Page 38
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
5) Les taux de change se sont établis comme suit :
er
1 janvier
31 décembre
Moyenne de l’exercice
Moyenne du quatrième trimestre
100.
(+) Si FRC ltée dépend de la société mère canadienne en matière de gestion financière et
d’exploitation, les états financiers de FRC ltée, une fois convertis (en dollars canadiens),
renfermeraient les montants suivants en fin d’exercice :
a)
b)
c)
d)
e)
101.
1 DPH = $ CA
0,85
0,70
0,82
0,73
stocks 40 150 $, immobilisations 425 000 $, ventes 787 200 $.
stocks 38 500 $, immobilisations 350 000 $, ventes 672 000 $.
stocks 45 100 $, immobilisations 410 000 $, ventes 787 200 $.
stocks 40 150 $, immobilisations 350 000 $, ventes 700 800 $.
stocks 38 500 $, immobilisations 425 000 $, ventes 672 000 $.
(+) Si FRC ltée ne dépend pas de sa société mère canadienne en matière de gestion
financière et d’exploitation, les états financiers de FRC ltée pour l’exercice écoulé, une fois
convertis en dollars canadiens, renfermeraient les montants suivants :
a) comptes clients 59 500 $, coût des produits vendus 472 350 $, amortissement 38 250 $.
b) comptes clients 69 700 $, coût des produits vendus 467 400 $, amortissement 36 900 $.
c) comptes clients 62 050 $, coût des produits vendus 416 100 $, amortissement 32 850 $.
d) comptes clients 59 500 $, coût des produits vendus 467 400 $, amortissement 36 900 $.
e) comptes clients 59 500 $, coût des produits vendus 399 000 $, amortissement 31 500 $.
----------------------------------------------------102.
L’Association CC est un organisme sans but lucratif qui fournit des services de consultation
aux enfants. En activité dans une petite ville, elle réalise des recettes annuelles de
200 000 $. Laquelle des méthodes comptables suivantes qu’applique l’Association CC
N’EST PAS conforme aux principes comptables généralement reconnus?
a) Les virements interfonds sont présentés dans l’état de l’évolution des actifs nets, mais
non dans l’état des résultats.
b) Les promesses de dons et les legs sont comptabilisés au poste des débiteurs dans le
bilan au moment où ils sont faits et ne sont radiés qu’une fois qu’il s’avère qu’ils ne
seront pas reçus.
c) Les apports au fonds d’administration générale qui sont grevés d’affectations sont
comptabilisés selon la méthode du report.
d) Les achats de mobilier et de matériel sont portés aux résultats au moment de
l’acquisition; cette convention est mentionnée dans les notes.
e) Les services fournis gratuitement par les conseillers professionnels pour enfants ne sont
pas inscrits dans l’état des résultats; cette convention et la juste valeur estimative de ces
services sont mentionnées dans les notes.
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Page 39
Exemple d’Examen d’admission – 2007
103.
Après une période d’expansion, la Société de bienfaisance XYZ (XYZ) génère des recettes
nettes annuelles supérieures à 800 000 $. Au cours de l’exercice écoulé, XYZ a emménagé
dans des bureaux plus vastes et un de ses membres lui a fait don d’une partie de son
propre mobilier de bureau, d’une valeur marchande de 3 000 $ et d’une valeur comptable de
5 000 $. Afin de prolonger la durée de vie utile du mobilier, XYZ l’a fait remettre à neuf au
coût de 1 000 $. Selon les principes comptables généralement reconnus, comment XYZ
devrait-elle comptabiliser ce mobilier dans ses états financiers?
a) Elle devrait le comptabiliser au bilan comme une immobilisation d’une valeur de 1 000 $.
b) Elle devrait le comptabiliser au bilan comme une immobilisation d’une valeur de 4 000 $.
c) Parce que le mobilier a été donné, il ne devrait pas être comptabilisé comme un actif, et
le coût de la remise à neuf de 1 000 $ devrait être passé en charges.
d) Elle devrait le comptabiliser au bilan comme une immobilisation d’une valeur de 6 000 $.
e) Elle devrait le comptabiliser au bilan comme une immobilisation d’une valeur de 3 000 $
et passer en charges le coût de la remise à neuf de 1 000 $.
104.
CLC, un organisme sans but lucratif qui aide les enfants à améliorer leurs capacités de
lecture et d’écriture, rend compte de ses activités selon la comptabilité par fonds. M. Dumais
a fait un don de 250 000 $ à CLC pour financer une activité particulière qui vise à accroître
les capacités de lecture et d’écriture des enfants. Dans lequel des fonds suivants CLC
devrait comptabiliser le don?
a)
b)
c)
d)
e)
105.
Fonds d’administration.
Fonds de réserves.
Fonds des immobilisations.
Fonds en fidéicommis.
Fonds de dotation.
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l’objectif de la comptabilité budgétaire?
a) Suivre l’affectation de ressources restreintes.
b) Faire ressortir les écarts par rapport à l’utilisation prévue des fonds non affectés.
c) Empêcher l’émission de bons de commande en l’absence de fonds budgétés et non
engagés.
d) Rapprocher les recettes et les dépenses connexes.
e) Publier, dans les états financiers, de l’information sur les restrictions qui assujettissent
les ressources de l’organisation.
Page 40
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
106.
Lequel des énoncés suivants décrit une différence entre la comptabilité des organismes
sans but lucratif (OSBL) et celle des administrations publiques?
a) Les OSBL devraient se conformer aux recommandations comptables du Manuel de
l’ICCA, alors que les administrations publiques devraient se conformer aux
recommandations du Conseil sur la comptabilité dans le secteur public.
b) Les OSBL font appel à la comptabilité par fonds et les administrations publiques, à la
comptabilité par programmes.
c) Les OSBL peuvent avoir des fonds qui sont affectés à des fins particulières, mais non
les administrations publiques.
d) Les OSBL peuvent faire appel à des conventions comptables différentes pour des fonds
différents, mais les administrations publiques doivent recourir aux mêmes conventions
comptables.
e) Rien de ce qui précède.
Fiscalité
107.
Pour qu’un contribuable puisse échanger des actions d’une société A contre des actions
d’une société B à des fins de report d’impôt, laquelle des conditions suivantes doit
s’appliquer?
a) Les actions transférées du contribuable doivent constituer des biens en immobilisation.
b) Immédiatement avant l’échange, il ne doit pas y avoir de lien de dépendance entre le
contribuable et la société B.
c) Immédiatement après l’échange, le contribuable doit contrôler la société B.
d) a) et b) à la fois.
e) a), b) et c) à la fois.
CMA Canada
Page 41
Exemple d’Examen d’admission – 2007
108.
(+) Voici l’état condensé des résultats d’une société privée sous contrôle canadien pour
l’exercice terminé le 31 décembre de l’an 7 (en milliers) :
Ventes
Coût des produits vendus
Salaires
Amortissement
Publicité et promotion
Divers
Bénéfice avant impôts
Impôts sur le bénéfice
Bénéfice net
9 500 $
4 200 $
500
800
700
1 000
7 200
2 300
920
1 380 $
Autres renseignements :
1. Le coût des produits vendus comprend les stocks dont la valeur est établie selon la
méthode dernier entré, premier sorti. La valeur des stocks calculée selon les méthodes
dernier entré, premier sorti (DEPS) et premier entré, premier sorti (PEPS) s’établit
respectivement comme suit (en milliers) :
Stock à l’ouverture
Stock à la fermeture
DEPS
125 $
145 $
PEPS
140 $
155 $
2. La société se prévaut chaque année de la déduction pour amortissement (DPA)
maximale à laquelle elle a droit. Aucune immobilisation n’a été acquise ou aliénée au
cours de l’an 7. La fraction non amortie du coût en capital se chiffre comme suit à
l’ouverture de l’exercice (en milliers) :
Catégorie 8 (taux de DPA de 20 %)
Catégorie 10 (taux de DPA de 30 %)
1 950 $
1 300 $
3. Les charges diverses comprennent ce qui suit (en milliers) :
Intérêt sur impôts sur le bénéfice payés après la date
d’échéance
Intérêt se rapportant à l’achat de 80 % des actions
d’une autre société canadienne
Cotisation à un parti politique fédéral inscrit
50 $
15 $
10 $
Quel est le bénéfice imposable de la société pour l’an 7 (en milliers)?
a)
b)
c)
d)
e)
Page 42
2 375 $
2 385 $
2 325 $
2 390 $
2 370 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
109.
Justin Gagnon projette d’investir dans les actions privilégiées de sociétés canadiennes
imposables. Un dividende annuel de 10 000 $ est distribué sur ces actions. L’impôt fédéral
que J. Gagnon versera sur ce revenu en 2005 (en supposant qu’il se classe dans la
fourchette d’imposition la plus élevée au niveau fédéral, soit 29 %, et en ne tenant pas
compte des surtaxes) se chiffre à :
a)
b)
c)
d)
e)
110.
Une entreprise rentable achète un bien amortissable de catégorie 8 (c’est-à-dire dont le taux
de DPA est de 20 %) au coût de 500 000 $ au début de l’an 1. Elle amortit ses
immobilisations selon la méthode linéaire. Le bien a une durée d’utilisation prévue de
huit ans et une valeur résiduelle estimative de 50 000 $ au terme des huit ans. Au début de
l’an 3, l’entreprise vend le bien – le dernier de cette catégorie détenu par l’entreprise – au
prix de 370 000 $. Quelle incidence cette vente a-t-elle sur le bénéfice imposable de
l’entreprise de l’an 3?
a)
b)
c)
d)
e)
111.
2 900 $.
967 $.
1 958 $.
1 208 $.
3 625 $.
Récupération d’amortissement de 46 000 $.
Perte finale de 17 500 $.
Récupération d’amortissement de 50 000 $.
Perte finale de 80 000 $.
Récupération d’amortissement de 10 000 $.
En l’an 3, Donna Wilson a changé d’emploi et a déménagé de la côte est du Canada à la
côte ouest. Elle a commencé à occuper son nouveau poste le 1er mai. Son salaire annuel
est de 60 000 $. Son déménagement a entraîné les dépenses suivantes :
Pénalité hypothécaire résultant de la vente de la maison sur la côte est
Frais juridiques et immobiliers se rapportant à la vente de la maison sur la
côte est
Coût du transport des articles du ménage
Frais juridiques et de cession de terrain pour la nouvelle maison sur la
côte ouest
Frais de décoration de la maison vendue (2 000 $) et de la maison
achetée (2 000 $)
2 000 $
12 000 $
14 000 $
7 000 $
4 000 $
Donna a reçu de son nouvel employeur une allocation de déménagement de 20 000 $. Son
revenu en l’an 3 comprend un revenu de 18 000 $ de son ancien employeur et un revenu de
40 000 $ de son nouvel employeur. Quel est le montant maximum que Donna peut déduire
de ses revenus de l’an 3 à titre de frais de déménagement?
a)
b)
c)
d)
e)
CMA Canada
15 000 $
13 000 $
19 000 $
17 000 $
0$
Page 43
Exemple d’Examen d’admission – 2007
112.
Lequel des énoncés suivants concernant la déduction accordée aux petites entreprises est
FAUX?
a) Seule une société privée sous contrôle canadien durant un exercice complet a droit à la
déduction accordée aux petites entreprises.
b) La déduction accordée aux petites entreprises est une déduction qui sert à calculer le
bénéfice aux fins de l’impôt.
c) Le revenu de source étrangère qui n’est pas imposé au Canada est retiré de l’assiette
fiscale servant à calculer la déduction accordée aux petites entreprises.
d) Les avantages de la déduction accordée aux petites entreprises sont également offerts
aux grandes sociétés privées sous contrôle canadien dont le capital imposable utilisé au
Canada ne dépasse pas 15 millions de dollars.
e) Le plafond des affaires doit être réparti entre les entreprises associées dans le calcul de
la déduction accordée aux petites entreprises de chacune des sociétés.
113.
Lequel des éléments suivants est taxable au taux de 6 % en vertu de la taxe sur les produits
et services (TPS) [ou au taux de 14 % en vertu de la taxe de vente harmonisée (TVH)]?
a)
b)
c)
d)
e)
114.
Médicaments délivrés sur ordonnance.
Frais de service bancaires.
Loyer relatif aux appartements résidentiels.
Honoraires versés pour des services de consultation.
Produits et services exportés.
Le contrôle de SWM ltée, une société privée sous contrôle canadien, a été acquis par une
personne sans lien de dépendance qui exploitera la société en lui gardant la même
vocation. Le jour de l’acquisition, SWM ltée avait, aux fins de l’impôt, des pertes en capital
nettes et des pertes autres qu’en capital qu’elle pouvait reporter prospectivement. Les
pertes autres qu’en capital englobaient des pertes provenant d’une entreprise, des pertes
de biens et des pertes déductibles au titre d’un placement d’entreprise. Lesquelles des
pertes suivantes SWM ltée sera-t-elle autorisée à reporter prospectivement et à porter en
diminution du revenu futur tiré d’une entreprise ou des gains en capital futurs?
a) Les pertes en capital nettes.
b) Toutes les pertes autres qu’en capital.
c) Seulement les pertes autres qu’en capital provenant d’une entreprise et les pertes
déductibles au titre d’un placement d’entreprise.
d) Seulement les pertes autres qu’en capital provenant d’une entreprise.
e) a) et b) à la fois.
Fin de l’examen
Page 44
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Solution de l’Exemple d’Examen d’admission 2007
Résumé des réponses :
1
e
26
a
51
e
76
a
101
d
2
c
27
d
52
e
77
d
102
b
3
c
28
a
53
e
78
c
103
b
4
a
29
c
54
c
79
a
104
b
5
c
30
a
55
b
80
b
105
c
6
c
31
a
56
d
81
e
106
a
7
a
32
d
57
c
82
b
107
d
8
b
33
e
58
d
83
d
108
a
9
d
34
c
59
b
84
e
109
c
10
e
35
b
60
e
85
d
110
e
11
c
36
b
61
d
86
c
111
a
12
a
37
c
62
d
87
b
112
b
13
d
38
e
63
d
88
c
113
d
14
e
39
e
64
e
89
a
114
d
15
c
40
d
65
c
90
e
16
b
41
b
66
a
91
b
17
d
42
b
67
b
92
e
18
a
43
e
68
c
93
e
19
e
44
d
69
e
94
b
20
d
45
d
70
e
95
a
21
c
46
b
71
b
96
b
22
a
47
c
72
a
97
c
23
e
48
a
73
e
98
c
24
a
49
c
74
b
99
b
25
d
50
b
75
d
100 a
CMA Canada
Page 45
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Comptabilité de management
1.
Réponse : e
Même si la comptabilité de management et la comptabilité financière s’appuient sur les
mêmes données financières sous-jacentes, leurs objectifs diffèrent. La comptabilité de
management mesure et fournit au personnel de l’organisation des renseignements
financiers et non financiers, pour qu’il puisse prendre des décisions qui permettront à
l’organisation d’atteindre ses objectifs. L’information fournie par la comptabilité de
management aide les parties concernées (cadres supérieurs, cadres intermédiaires et
travailleurs) à prendre des décisions éclairées en ce qui concerne les ressources
financières, matérielles et humaines de l’organisation, ainsi que ses produits, services,
procédés, fournisseurs et clients. La comptabilité financière mesure et enregistre les
opérations commerciales, et elle fournit des états financiers fondés sur les PCGR et
destinés principalement aux personnes hors de l’organisation. Pour les utilisateurs de la
comptabilité de management, la pertinence de l’information revêt plus d’importance que son
degré de précision.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
2.
L'actualité de l’information revêt une plus grande importance pour les
utilisateurs de l’information fournie par la comptabilité de management, alors
que pour les utilisateurs de l’information financière, le degré de précision,
l’objectivité et la vérifiabilité de l’information priment.
Même si la direction d’une organisation (les utilisateurs de l’information fournie
par la comptabilité de management) reconnaît qu’elle doit se conformer à la
réglementation gouvernementale lorsqu’elle prend des décisions touchant
l’exploitation, les organismes de réglementation et les vérificateurs (utilisateurs
de l’information fournie par la comptabilité financière) voient si l’organisation
respecte la réglementation.
L’information fournie par la comptabilité financière renseigne les parties
prenantes sur les conséquences des décisions prises dans le passé et des
améliorations apportées aux procédés par la direction. L’information fournie par
la comptabilité de management transmet aux employés des renseignements
qui les aident à prendre des décisions éclairées.
Les utilisateurs de l’information fournie par la comptabilité financière, tels que
les actionnaires et les investisseurs potentiels, comparent le bénéfice et les
actifs d’entreprises variées, afin d’évaluer les rendements et les risques relatifs
associés aux possibilités d'investissements relatives à l’organisation.
Réponse : c.
Il incombe directement aux cadres hiérarchiques de réaliser les objectifs de l’organisation.
Par exemple, le directeur d’une usine, responsable des investissements dans du nouveau
matériel, est considéré comme un cadre hiérarchique. Par contre, la gestion fonctionnelle
existe dans le but de conseiller et d’aider les cadres hiérarchiques. Par conséquent, le choix
c) a trait à la gestion fonctionnelle et les choix a) et b) concernent la gestion opérationnelle.
Page 46
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
3.
Réponse : c.
Le comptable en management devrait tenir compte autant des risques associés à une
proposition que des avantages qu’elle pourrait comporter. Ne présenter que les résultats
potentiels les plus avantageux est contraire à l’éthique. Même si le directeur de division le
lui demande, le comptable en management qui agit ainsi compromet sa compétence, son
objectivité et son intégrité.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
4.
Reporter à plus tard une campagne publicitaire onéreuse ne soulève pas un
problème d’ordre éthique. Cela pourrait être une solution logique dans les
circonstances. Même si la campagne n’était pas remise à plus tard, il pourrait
être justifié d’en imputer les coûts au prochain exercice financier, en conformité
avec le principe du rattachement des charges aux produits, si l’impact sur les
ventes ne se fait sentir qu’à ce moment-là.
Accepter la soumission d’un fournisseur dont les procédés d’exploitation sont
néfastes pour l’environnement, même si le fournisseur offre un produit de la
plus haute qualité au plus bas prix, serait contraire à l’éthique.
C’est la bonne façon d’agir lorsqu’on soupçonne un collègue de travail d’avoir
commis un acte contraire à l’éthique.
Augmenter les primes au rendement représente une solution logique pour la
direction dans les circonstances; cela ne pose pas un problème d’ordre
éthique.
Réponse : a.
Matières premières consommées (30 000 $ + 82 000 $ - 37 000 $)
Main-d’œuvre directe engagée
Coûts indirects de fabrication imputés (60 000 $/15,00 $ x 10 $)
Total des coûts de fabrication
Produits en cours – 1er mars
Produits en cours – 30 mars
Coût des produits fabriqués
Stock d’ouverture des produits finis – 1er mars
Coût des produits pouvant être vendus
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
75 000 $
60 000
40 000
175 000
12 000
(18 000)
169 000
72 000
241 000 $
Coût des produits fabriqués de 169 000 $
Coût des produits vendus : 241 000 $ - 93 000 $ = 148 000 $
Ce chiffre est égal à la somme du total des coûts de fabrication et du stock
d’ouverture des produits en cours : 175 000 $ + 12 000 $ = 187 000 $
Total des coûts de fabrication de 175 000 $
Page 47
Exemple d’Examen d’admission – 2007
5.
Réponse : c.
Coûts variables par unité = 5 $ + 4 $ + (0,75 x 4 $) = 12 $
Marge totale sur coûts variables = (17 $ - 12 $) x 5 000 = 25 000 $
Bénéfice brut = 25 000 $ - 16 500 $ = 8 500 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
6.
Le calcul des coûts indirects variables est incorrect et les coûts indirects fixes
sont exclus : (17 $ - 5 $ - 4 $ - 0,75 $) x 5 000 = 36 250 $
Les coûts indirects variables sont exclus :
(17 $ - 5 $ - 4 $) x 5 000 - 16 500 $ = 23 500 $
Le calcul des coûts indirects variables est incorrect :
(17 $ - 5 $ - 4 $ - 0,75 $) x 5 000 - 16 500 $ = 19 750 $
Marge sur coûts variables de 25 000 $
Réponse : c.
Il y a 4 000 + 21 000 = 25 000 unités à comptabiliser :
Comptabilisées Matière A
Achevées et vendues
19 000
19 000
Rejets normaux (19 000 x 5 %)
950
950
Rejets anormaux (2 500 - 950)
1 550
1 550
En-cours à la fin (achevées à 60 %)
3 500
3 500
25 000
25 000
Matière B
19 000
0
0
0
19 000
Transformation
19 000
950
1 550
2 100
23 600
Choix a) – La méthode de l'épuisement successif (« premier entré, premier sorti » ou
« PEPS ») est utilisée :
ComptaTransforbilisées Matière A Matière B
mation
Achevées et vendues :
De l’en-cours au début
4 000
0
4 000
1 000
Commencées et achevées
15 000
15 000
15 000
15 000
Rejets normaux (19 000 x 5 %)
950
950
0
950
Rejets anormaux (2 500 - 950)
1 550
1 550
0
1 550
En-cours à la fin (achevées à 60 %)
3 500
3 500
0
2 100
25 000
21 000
19 000
20 600
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 48
Matière A = unités équivalentes selon la méthode PEPS (21 000); Matière B
= 19 000 bonnes unités achevées et vendues - stock au début de 4 000
= 15 000; Transformation = 1 000 + 15 000 + 2 100 = 18 100 (ne tient pas
compte des rejets).
Matière A = nombre moyen pondéré d’unités équivalentes (25 000); Matière B
= 21 000 unités commencées; Transformation = 19 000 + 2 100 = 21 100
(nombre moyen pondéré sans les rejets).
Le nombre de 19 000 unités achevées et vendues est utilisé comme nombre
d’unités équivalentes pour tout.
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
7.
Réponse : a.
Comptabilisées
Matière A
Matière B
Transformation
Achevées et vendues :
De l’en-cours au début
Commencées et achevées
Rejets normaux (19 000 x 5 %)
Rejets anormaux (2 500 - 950)
En-cours à la fin (achevées à
60 %)
Unités équivalentes
4 000
15 000
950
1 550
0
15 000
950
1 550
4 000
15 000
0
0
1 000
15 000
950
1 550
3 500
25 000
3 500
21 000
0
19 000
2 100
20 600
Coûts ajoutés pendant l’an 10
5 573 800 $
2 415 000 $
269,00 $
115,00 $
Coût par unité équivalente
161 500 $
8,50 $
Produits en cours à l’ouverture
Matière B nécessaire pour achever l’en-cours au début (4 000 x 8,50 $)
Transformation nécessaire pour achever l’en-cours au début (1 000 x
145,50 $)
Unités commencées et achevées (15 000 x 269,50 $)
Rejets normaux [950 x (115,00 $ + 145,50 $)]
2 997 300 $
145 50 $
884 700 $
34 000
145 500
4 035 000
247 475
5 346 675 $
Choix b) –
Choix c) –
Le coût des rejets normaux est exclu : 19 000 x 268,50 $ = 5 101 500 $
La méthode fondée sur le coût moyen pondéré est utilisée :
ComptaTransforbilisées
Matière A
Matière B
mation
Achevées et vendues
19 000
19 000
19 000
19 000
Rejets normaux
950
950
0
950
Rejets anormaux
1 550
1 550
0
1 550
En-cours à la fin
3 500
3 500
0
2 100
Unités équivalentes
25 000
25 000
19 000
23 600
Total des coûts pendant l’an 10
Coût par unité équivalente
268,50 $
2 875 000 $
161 500 $
3 422 000 $
115,00 $
8,50 $
145,00 $
Coût des bonnes unités achevées et vendues = 19 000 x 268,50 $ = 5 101 500 $
Rejets normaux = 950 x (115 $ + 145 $) = 247 000 $
Coût total des unités achevées et vendues = 5 101 500 $ + 247 000 $ = 5 348 500
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
Les unités commencées sont utilisées comme dénominateur :
Coût par unité équivalente = 6 458 500 $/25 000 = 258,34 $.
Coût des unités achevées et vendues = (19 000 x 258,34 $) + [950 x (258,34 $
- 8,50 $)] = 4 908 460 $ + 237 348 $ = 5 145 808 $
Les unités commencées sont utilisées comme dénominateur et les rejets
normaux sont exclus :
Coût par unité équivalente = 6 458 500 $/25 000 = 258,34 $
Coût des unités achevées et vendues = 19 000 x 258,34 $ = 4 908 460 $
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
8.
Réponse : b.
A
20 $
2 500
B
25 $
1 600
Prix de vente par litre avant raffinage
Production du produit au point de
séparation (litres)
Valeur des ventes au point de séparation 50 000 $ 40 000 $
C
10 $
3 000
Total
7 100
30 000 $ 120 000 $
Coûts communs à affecter = 25 000 $ + 35 000 $ = 60 000 $
Coûts communs affectés au produit chimique A = 60 000 $ x ( 40 000 $/120 000 $)
= 20 000 $
Choix a) – Le coût du raffinage (soit 28 000 $ + 10 000 $ + 12 000 $ = 50 000 $) est utilisé :
Coûts communs affectés au produit chimique B : 60 000 $ x (10 000 $/50 000 $) = 12 000 $
Choix c) – La méthode de la valeur de réalisation nette estimative est utilisée :
A
B
C
Total
Prix de vente par litre après raffinage
35 $
40 $
18 $
Production après raffinage (litres)
2 300
1 500
2 700
6 500
Valeur de vente définitive
80 500 $ 60 000 $ 48 600 $ 189 100 $
Moins : Coût du raffinage (coûts spécifiques) 28 000 $ 10 000 $ 12 000 $ 50 000 $
Valeur de réalisation nette
52 500 $ 50 000 $ 36 600 $ 139 100 $
Coûts communs affectés au produit chimique B : 60 000 $ x (50 000 $/139 100 $)
= 21 567 $ = 21 600 $ (arrondi)
Choix d) – La méthode des mesures physiques est utilisée :
60 000 $ x (1 600/7 100) = 13 521 $ = 13 500 $ (arrondi)
Choix e) – La valeur de vente définitive est utilisée :
Coûts communs affectés au produit chimique B : 60 000 $ x (60 000 $/189 100 $)
= 19 038 $ = 19 000 $ (arrondi)
9.
Réponse : d.
Les coûts communs n’influent pas sur la décision.
Revenu provenant de la vente du produit chimique A raffiné
= 2 300 litres x 35 $ =
Revenu provenant de la vente du produit chimique A non raffiné
= 2 500 litres x 20 $ =
Revenu additionnel
Coût de raffinage de 2 500 litres du produit chimique A
Coût d’élimination du sous-produit = 200 litres x 5 $ =
Augmentation du bénéfice
80 500 $
50 000
30 500
(28 000)
(1 000)
1 500 $
Choix a) – Le calcul du revenu additionnel est incorrect :
Revenu additionnel = (35 $ - 20 $) x 2 300 litres de production = 34 500 $
Bénéfice additionnel = 34 500 $ - 28 000 $ - 1 000 $ = augmentation de 5 500 $
Choix b) – Le coût de 5 $ par litre d’intrant est utilisé pour l’élimination du sous-produit :
Page 50
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Revenu additionnel de 30 500 $, moins le coût de raffinage de 28 000 $, moins le coût de
12 500 $ pour l’élimination du sous-produit (c.-à-d. 5 $ x 2 500 litres) = (10 000) $.
Choix c) – Le coût du raffinage est exclu :
Revenu additionnel de 30 500 $ moins le coût de 1 000 $ pour l’élimination du sous-produit
= 29 500 $.
Choix e) – Les coûts communs sont déduits :
Coûts communs affectés au produit chimique C selon la méthode des mesures physiques
= 60 000 $ x (2 500/7 100) = 21 127 $.
Bénéfice additionnel correct moins les coûts communs = 1 500 $ - 21 127 $ = (19 627) $
= (19,600) $ arrondi
10.
Réponse : e.
Coûts indirects de la Section 1 imputés = 180 000 $/40 000 HM x 36 000 HM = 162 000 $
Coûts indirects de la Section 2 imputés = 360 000 $/90 000 HMD x 94 000 HMD =
376 000 $
Coûts réels - coûts imputés = (179 000 $ - 162 000 $) + (368 000 $ - 376 000 $)
= sous-imputation de 17 000 $ + surimputation de 8 000 $ = sous-imputation de 9 000 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
11.
Les coûts indirects budgétés sont utilisés au lieu des coûts indirects réels :
Coûts budgétés - coûts imputés = (180 000 $ - 162 000 $) + (360 000 $ 376 000 $) = sous-imputation de 18 000 $ + surimputation de 16 000 $
= sous-imputation de 2 000 $
Autre calcul pour le choix a):
Section 1 : (40 000 - 36 000) x (180 000 $/40 000) = sous-imputation
de 18 000 $; Section 2 : (90 000 - 94 000) x (360 000 $/90 000) = surimputation
de 16 000 $; Total pour l’année = 18 000 $ - 16 000 $ =
sous-imputation de 2 000 $
La différence entre les coûts réels et les coûts budgétés est utilisée :
(179 000 $ - 180 000 $) + (368 000 $ - 360 000 $) = surimputation de 1 000 $ +
sous-imputation de 8 000 $ = sous-imputation de 7 000 $
Les coûts indirects réels sont utilisés pour déterminer le coefficient
prédéterminé d’imputation des coûts indirects : [179 000 $ - (179 000 $/40 000
x 36 000)] + [368 000 $ - (368 000 $/90 000 x 94 000)] = sous-imputation de
17 900 $ + surimputation de 16 356 $ = sous-imputation de 1 544 $
Les HMD sont utilisées pour la Section 1 et les HM sont utilisées pour la
Section 2 : [179 000 $ - (180 000 $/60 000 x 55 000)] + [368 000 $ (360 000 $/60 000 x 62 000)] = sous-imputation de 14 000 $ + surimputation de
4 000 $ = sous-imputation de 10 000 $
Réponse : c.
La méthode du coût de revient rationnel consiste à utiliser les coûts directs réels et à
imputer les coûts indirects en multipliant le coefficient prédéterminé d’imputation des coûts
indirects par la quantité réelle d’unités d’œuvre.
Coefficient prédéterminé d’imputation des coûts indirects de la Section 1 =
180 000 $/40 000 HM = 4,50 $ par HM
Coefficient prédéterminé d’imputation des coûts indirects de la Section 2 =
360 000 $/90 000 HMD = 4,00 $/HMD
CMA Canada
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Coûts indirects imputés à la commande 669 = (4,50 $ x 5 000 HM) + (4,00 $ x 3 000 HMD)
= 22 500 $ + 12 000 $ = 34 500 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
12.
Réponse : a.
Coûts variables directs = 9 $ + 12 $ + 15 $ + 6 $ = 42 $
Bénéfice/perte = 70 000 x (72 $ - 42 $) - 1 800 000 $ - 600 000 $ = 2 100 000 $ 2 400 000 $ = perte de 300 000 $
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
13.
Le bénéfice budgété par unité est utilisé : 70 000 x 6 $ = bénéfice de 420 000 $
La méthode du coût complet standard est utilisée : 70 000 x [72 $ - (9 $ + 12 $
+ 15 $ +18 $)] - (70 000 x 6 $) – 600 000 $ = bénéfice de 240 000 $
La marge sur coûts variables seulement est utiliséé : 70 000 x 30 $ = bénéfice
de 2 100 000 $
Les stocks sont exclus : (70 000 x 72 $) - (100 000 x 54 $) - (70 000 x 6 $) 600 000 $ = perte de 1 380 000 $
Réponse: d.
100 000 unités vendues - 70 000 unités produites = 30 000 unités en stock
La méthode du coût complet englobe une partie des coûts de fabrication fixes dans les
stocks, ce que ne fait pas la méthode des coûts variables. Par conséquent, le bénéfice
calculé selon la méthode du coût complet serait de 30 000 x 18 $ = 540 000 $ supérieur à
celui établi selon la méthode des coûts variables standard.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
14.
Le taux des coûts indirects de la Section 1 est basé sur les HMD :
(180 000 $/60 000 HMD x 1 000 HMD) + 12 000 $ = 3 000 $ + 12 000 $ =
15 000 $
Le taux des coûts indirects de la Section 1 est basé sur les HMD et celui de la
Section 2 est basé sur les HM : (180 000 $/60 000 HMD x 1 000 HMD) +
(360 000 $/60 000 HM x 2 500 HM) = 3 000 $ + 15 000 $ = 18 000 $
Le taux des coûts indirects de la Section 2 est basé sur les HM : = 22 500 $ +
(360 000 $/60 000 HM x 2 500 HM) = 22 500 $ + 15 000 $ = 37 500 $
Les coûts réels sont utilisés pour établir les taux d’imputation des coûts
indirects : [(179 000 $/40 000 HM) x 5 000 HM] + [(368 000 $/94 000 HMD) x
3 000 HMD] = 22 375 $ + 11 745 $ = 34 120 $
Les montant est correct, mais le sens de la variation est erroné.
On suppose que la méthode du coût complet englobe les frais de vente fixes et
les frais généraux dans les stocks : 30 000 x (18 $ + 6 $) = 720 000 $.
On suppose que les coûts directs n’incluent pas les coûts indirects de
production dans les stocks : 30 000 x (15 $ + 18 $) = 990 000 $.
Même raisonnement qu’en b), mais la variation est dans le sens opposé.
Réponse : e.
La CPA permet de constater que chacune des activités que nécessite la fabrication de
différents produits ou la prestation de différents services consomme des quantités
différentes de ressources. Ces différences permettent aux concepteurs de produits de
comprendre pourquoi un produit coûte moins qu’un autre et, éventuellement, de concevoir
des produits qui réduisent au minimum les facteurs tels que les activités sans valeur
ajoutée. Par conséquent, le choix e) est vrai.
Choix a) –
Page 52
La CPA est utile pour établir le coût de revient tant des services que des
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
15.
produits. Par conséquent, cet énoncé est faux.
En vertu de la CPA, les inducteurs des coûts indirects de fabrication se
distinguent habituellement des inducteurs des coûts directs. Par conséquent,
cet énoncé est faux.
Cet énoncé décrit la méthode séquentielle de répartition des coûts des sections
de services d’une entreprise. En vertu de la CPA, les inducteurs de coûts
relient directement les activités exécutées aux produits fabriqués. Par
conséquent, cet énoncé est faux.
Un des inconvénients de la CPA est qu’elle est relativement difficile à mettre en
œuvre. Par conséquent, cet énoncé est faux.
Réponse : c.
Matières directes
Réglage des machines (3 x 180 $/60)
Manutention des matières (15 $ x 35)
Usinage (50 $ x 6)
Montage (30 $ x 4)
Coût de fabrication par unité
140 $
9
525
300
120
1 094 $
Prix à facturer pour réaliser une marge brute de 35 % = 1 094 $/0,65 = 1 683 $ (arrondi)
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
16.
Application erronée du pourcentage de marge brute :
1 094 $ x 1,35 = 1 477 $ (arrondi)
Les coûts des matières directes ne sont pas inclus dans les coûts de
fabrication : (9 $ + 525 $ + 300 $ + 120 $)/0,65 = 954 $/0,65 = 1 468 $ (arrondi)
Sans la marge brute : coût de 1 094 $
Application erronée du pourcentage de marge brute :
1 094 $/0,35 = 3 126 $ (arrondi)
Réponse : b
La méthode du coût de revient hybride a des points en commun avec la méthode du coût de
revient par commande et la méthode du coût de revient en production uniforme et continue.
La fabrication hybride comporte des caractéristiques de la fabrication sur commande et de
la fabrication en série. Étant donné qu’Alizé inc. fabrique en série les composantes puis les
produits sur commande au moyen de ces composantes, elle devrait employer de préférence
la méthode du coût de revient hybride.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
La méthode kaizen de gestion des coûts tient compte des procédés
d’amélioration continue durant la période visée par le budget. Les coûts
budgétés diminuent progressivement au cours de la période, ce qui oblige
l’entreprise à chercher constamment des moyens de réduire ses coûts.
La méthode du coût complet sur le cycle de vie du produit comptabilise et
accumule les coûts réels attribuables à chaque produit du début à la fin, depuis
les travaux de recherche-développement jusqu’au service à la clientèle et au
soutien sur le marché.
La comptabilité à rebours est appropriée lorsque le montant des produits en
cours est faible, comme c’est le cas de la production juste-à-temps. Parce
qu’une telle méthode réduit les stocks au minimum, il n’est pas nécessaire de
comptabiliser les coûts aux divers stades de la production.
Selon la méthode de ciblage des coûts, le coût unitaire estimatif à long terme
Page 53
Exemple d’Examen d’admission – 2007
d’un produit est fixé à un montant qui, lorsque le produit est vendu au prix cible,
permet à l’entreprise de réaliser le bénéfice d’exploitation par unité qu’elle s’est
fixé.
17.
Réponse : d.
Les coûts des sections de services sont imputés directement aux sections de production
selon la méthode de la répartition directe, comme suit :
Contrôle de qualité : 350 000 $ × (21 000/28 000) =
Maintenance :
200 000 $ × (18 000/30 000) =
Total des coûts des sections de services imputés à la section
Usinage
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
18.
262 500 $
120 000
382,500 $
Les coûts de la section Usinage sont inclus : 382 500 $ + 400 000 $
= 782 500 $
Les dénominateurs (heures totales) sont incorrects : [350 000 $ x
(21 000/35 000)] + [200,000 $ x (18 000/40 000)] = 300 000 $
Uniquement les coûts de 120 000 $ qui ont été imputés à la maintenance
Uniquement les coûts de 262 500 $ qui ont été imputés au contrôle de la
qualité
Réponse : a.
La méthode de répartition dégressive tient partiellement compte des services fournis par
des sections de services aux autres sections de services. À cette fin, les coûts d'une section
de services sont imputés à une autre section avant d'imputer les coûts de la deuxième
section de services aux sections de production. Les coûts de la section Contrôle de qualité
qui sont imputés à la section Usinage sont calculés comme suit :
[350 000 $ + (200 000/40 000 × 10 000)]/28 000 × 21 000 = 300 000 $
Choix c) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 54
Le taux de répartition est erroné : [(200 000 $ x 7 000/35 000) +
350 000 $]/30 000 x 18 000 = 234 000 $
Méthode de répartition réciproque : coût du contrôle de la qualité (QC)
= 350 000 $ + (10 000/40 000) x [200 000 $ + (7 000/35 000) x QC]
= 400 000 $ + 0,05QC = 400 000 $/0,95 = 421 053 $
Coût imputé à la section Usinage = (21 000/60 000) x 421 053 = 252 632 $.
La maintenance est exclue et le mauvais dénominateur est utilisé :
350 000 $/35 000 x 21 000 = 210 000 $
Méthode de répartition directe : 350 000 $ x (21 000/28 000) = 262 500 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
19.
Réponse : e.
Prix de vente
Main-d’œuvre directe (15,00 $ x 0,2)
Matière A (0,80 $ x 2)
Matière B
Frais de vente et d’administration variables
(12 500 $/25 000)
Marge sur coûts variables
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
20.
3,00 $
1,60
2,40
0,50
7,50
6,00 $
Les frais de vente et d’administration variables sont exclus : 13,50 $ - (3,00 $ +
1,60 $ + 2,40 $) = 6,50 $
Marge brute : 13,50 $ - 6,50 $ - (50 000 $/25 000) = 4,50 $
Un gramme de la matière A est utilisé au lieu de 2 grammes : 13,50 $ - (3,00 $
+ 0,80 $ + 2,40 $ + 0,50 $) = 6,80 $
Les coûts indirects de fabrication fixes sont utilisés : 13,50 $ - 7,50 $ (50 000 $/25 000) = 4,00$
Réponse : d.
Soit x le nombre d'unités à fabriquer et à vendre.
[(24 $ - 16 $)x - 48 000 $] x 0,6 = 14 400 $
(24 $ - 16 $)x = (14 400 $/0,6) + 48 000 $
8 $x = 72 000 $
x = 9 000
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
21.
13,50 $
L’impôt est exclu : (14 400 $ + 48 000 $)/8 $ = 7 800
Bénéfice divisé par le taux d’imposition : [(14 400 $ /0,4) + 48 000] $/8 $
= 10 500
Le prix de vente par unité est exclu : 72 000 $/16 $ = 4 500
Le coût variable par unité est exclu : 72 000 $/24 $ = 3 000
Réponse : c.
Marge sur coûts variables par unité de production normale :
Prix
1 800 $
Coûts variables :
Matières directes
240 $
Machine laser (5 x 20 $)
100
Machine image (2 x 25 $)
50
Coûts indirects variables
280
670
1 130 $
À la capacité maximale, WCL peut fabriquer 1 000 unités du produit (soit 5 000/5 = 1 000;
2 000/2 = 1 000). La capacité disponible correspond à 15 % x 1 000 = 150 unités. Par
conséquent, WCL doit renoncer à 360 - 150 = 210 unités de vente normale afin d’accepter
l’offre. Le coût de renonciation s’établit à 1 130 $ x 210 = 237 300 $.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
CMA Canada
Le chiffre des ventes seulement est utilisé : 1 800 $ x 210 unités = 378 000 $
Le coût complet est utilisé : (1 130 $ - 250 $) x 210 = 184 800 $
Le chiffre des ventes additionnel et les 360 unités sont utilisés : (1 800 $ 1 650 $) x 360 = 54 000 $
Page 55
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix e) –
22.
Les 360 unités sont utilisées :1 130 $ x 360 = 406 800 $
Réponse : a.
Marge sur coûts variables par unité de la Société L = 1 650 $ - 670 $ = 980 $
Marge totale sur coûts variables de la Société L (980 $ x 360)
Moins : coût des machines louées pour accroître la capacité
Augmentation totale du bénéfice résultant de l’offre de la Société L
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
23.
Le coût complet est utilisé : (1 650 $ - 670 $ - 250 $) x 360 - 120 000 $
= 142 800 $
Le calcul est incorrect : augmentation de 120 000 $ des coûts fixes + chiffre
des ventes additionnel de [(1 800 $ - 1 650 $) x 360 = 54 000 $] pour 360
unités = diminution de 174 000 $ du bénéfice.
Le chiffre des ventes additionnel pour 360 unités est déduit : 232 800 $ 54 000 $ = 178 800 $
Tous les coûts sont considérés comme fixes : (1 650 $ x 360) - 120 000 $
= 474 000 $
Réponse : e.
Selon la méthode des points extrêmes :
Coût variable (CV) par unité = (680 000 $ - 600 000 $)/(100 000 - 80 000) = 4 $
Marge sur coûts variables (MCV) par unité = 10 $ - 4 $ = 6 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
24.
352 800 $
120 000
232 800 $
Les matières premières et la main-d’œuvre directe seulement sont utilisées :
10,00 $ - 2,50 $ = 7,50 $
Chiffre égal au coût variable de 4 $
Le calcul des coûts variables est incorrect : CV = 2,50 $ + [(350 000 $/80 000) (380 000 $/100 000)] = 3,075 $; MCV = 10,00 $ - 3,075 $ = 6,925 $
Le coût unitaire de 100 000 unités, sans l’amortissement, est utilisé :
CV = (150 000 $ + 100 000 $ + 380 000 $)/100 000 = 6,30 $; MCV = 10,00 $ 6,30 $ = 3,70 $
Réponse : a.
Avantage fiscal lié à la DPA =
(210 000 $ − 120 000 $) x 0,3 x 0,4 ⎛ 2 + 0,1 ⎞
⎜
⎟ = 25 773 $
0,1 + 0,3
⎝ 2(1 + 0,1) ⎠
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 56
Il n’est pas tenu compte de la règle de la demi-année.
La valeur comptable de 180 000 $ est utilisée comme produit de la vieille
machine.
La FNACC de la vieille machine de 195 500 $ est utilisée comme produit de la
vieille machine.
Le taux d’imposition de 0,4 au lieu du taux de DPA de 0,3 est utilisé comme
dénominateur.
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
25.
Réponse : d.
Décaissements annuels additionnels = (680 000 $ - 50 000 $) - (670 000 $ - 70 000 $)
= économie de 30 000 $
Valeur actualisée des flux de trésorerie additionnels = 30 000 $ x 0,60 x 2,487 = 44 766 $
= 44 800 $ (arrondi).
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
26.
Réponse : a.
RST ltée dispose de la capacité voulue pour exécuter la commande; par conséquent, il n’y a
aucun coût de renonciation.
Marge sur coûts variables visée = 28 000 $/8 000 unités = 3,50 $/unité
Coûts variables = 8,00 $ + 0,75 $ = 8,75 $
Par conséquent, le prix de vente unitaire devrait s’établir à 8,75 $ + 3,50 $ = 12,25 $.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
27.
L’impôt est appliqué incorrectement : 30 000 $ x 0,4 x 2,487 = 29 844 $
= 29 800 $ (arrondi).
Il n’est pas tenu compte de l’impôt : 30 000 $ x 2,487 = 74 610 $ = 74 600 $
(arrondi).
Il n’est pas tenu compte de la valeur temporelle de l’argent : 30 000 $ x 3
= 90 000 $.
L’amortissement est inclus : (680 000 $ - 670 000 $) x 0,6 x 2,487 = 14 922 $
= 15 000 $ (arrondi)
20,00 $ est le prix de vente ordinaire par unité
Prix de vente ordinaire de 20,00 $ moins l’économie de 0,75 $ sur la
commission moins les frais de vente et d’administration fixes de 3,50 $
= 15,75 $
(28 000 $ + 6 000 $)/8 000 + frais de fabrication de (8,00 $ + 3,00 $) = 15,25 $
Prix ordinaire de 20,00 $ – l’économie de 0,75 $ sur la commission = 19,25 $
Réponse : d.
Total des ventes = 1 500 000 $ + 1 300 000 $ + 3 750 000 $ = 6 550 000 $
Total des coûts variables = 250 $ (5 000) + 1 100 $ (1 000) + 2 000 $ (1 500) = 5 350 000 $
Moyenne pondérée de la marge sur coûts variables = (6 550 000 $ - 5 350 000 $)/7 500
= 160 $
Point mort en volume = 500 000 $ en coûts fixes/160 $ = 3 125 unités totales selon la
composition des ventes de l’an dernier
Volume des téléviseurs grand écran = 3 125 x (1 500/7 500) = 625
Autre calcul :
Marge sur coûts variables unitaire – Portables = (1 500 000 $/5 000) - 250 $ = 50 $
Marge sur coûts variables unitaire – Ambiophoniques = (1 300 000 $/1 000) - 1 100 $
= 200 $
Marge sur coûts variables unitaire – Grand écran = (3 750 000 $/1 500) - 2 000 $ = 500 $
Composition des ventes = 5 Portables pour 1 Ambiophonique et 1,5 Grand écran
Marge sur coûts variables pour une telle composition des ventes = (5 x 50 $) + 200 $ +
(1,5 $ x 500 $) = 1 200 $
Point mort des téléviseurs grand écran = 500 000 $/1 200 $ x 1,5 = 625
Choix a) –
Choix b) –
CMA Canada
Le traitement de la composition des ventes est incorrect :
(500 000 $ x 1 500/7 500)/$500 CM = 200.
Les autres gammes de téléviseurs sont exclues :
Page 57
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix c) –
Choix e) –
28.
500 000 $/(3 750 000 $/1 500 - 2 000 $) = 1 000
La composition des ventes est erronée : 500 000 $/[(1 500 000 $/5 000 - 250)
+ (1 300 000 $/1 000 - 1 100 $) + ($3,750,000/1,500 - $2,000)]
= $500,000/750 = 667
Point mort en volume : 500 000 $/moyenne pondérée de la MCV de 160 $
= 3 125
Réponse : a.
Portables : [(5 000 x 0,6) + (4 000 x 0,15) + (6 000 x 0,25)] x [(1 500 000/5 000) – 250 $]
= 5 100 x 50 $ = 255 000 $
Ambiophoniques : [(1 200 x 0,6) + (1 500 x 0,15) + (1 000 x 0,25)] x [(1 300 000 $/1 000) 1 100 $] = 1 195 x 200 $ = 239 000 $
Grand écran : [(1 600 x 0,6) + (1 200 x 0,15) + (1 800 x 0,25)] x [(3 750 000 $/1 500) –
2 000 $] = 1 590 x 500 $ = 795 000 $
Bénéfice prévu = 255 000 $ + 239 000 $ + 795 000 $ - 500 000 $ = 789 000 $
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Bénéfice résultant du scénario 1 seulement : 5 000 x 50 $ + 1 200 x 200 $ +
1 600 x 500 $ - 500 000 $ = 790 000
Bénéfice résultant du scénario 2 seulement : 4 000 x 50 $ + 1 500 x 200 $ +
1 200 x 500 $ - 500 000 $ = 600 000 $
Bénéfice résultant du scénario 3 seulement : 6 000 x 50 $ + 1 000 x 200 $ +
1 800 x 500 $ - 500 000 $ = 900 000 $
Bénéfice moyen résultant des trois scénarios = (790 000 $ + 600 000 $ +
900 000 $)/3 = 763 334 $
29.
Réponse : c.
La fonction économique (fonction d’objectifs) décrit l’objectif de maximiser la marge totale
sur coûts variables. La première contrainte représente la limite de capacité de la machine 1,
soit (0,6X + 0,4Y ≤ 500) x 10 = 6X + 4Y ≤ 5 000. La deuxième contrainte représente la limite
de capacité de la machine 2, soit (1,2X ≤ 500) x 5 = 6X ≤ 2 500. Les contraintes restantes
représentent les contraintes de la demande et celles de la non-négativité.
30.
Réponse : a.
Augmentation de la marge sur coûts variables = [(450 - 400) x 1 250 $] + [(800 - 650) x
1 000 $] = (50 x 1 250 $) + (150 x 1 000 $) = 62 500 $ + 150 000 $ = 212 500 $
Heures additionnelles nécessaires pour la machine 1 : (50 x 0,6) + (150 x 0,4) = 30 + 60
= 90
Coût maximum par heure machine = $212 500/90 = 2 361 $
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 58
Les unités sont utilisées au lieu des heures : 212 500 $/(50 + 150) = 1 063 $
Le prix de vente est utilisé au lieu de la marge sur coûts variables : [(50 x
2 000 $) + (150 x 1 500 $)]/90 = 3 611 $
Le calcul des heures-machines additionnelles est incorrect : 212 500 $/[(50/0,6)
+ (150/0,4)] = 464 $
On suppose que la contrainte de la machine 1 n’est pas ferme
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
31.
Réponse : a.
Les décaissements estimatifs pour les stocks sont calculés comme suit :
Achats estimatifs = Coût des marchandises vendues + variation des stocks
= (3 000 000 $ x 0,75) - 140 000 $ = 2 110 000 $
Décaissements estimatifs = Achats - variation des comptes fournisseurs
= 2 110 000 $ + 240 000 $ = 2 350 000 $
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
32.
Réponse : d.
Stock de fermeture souhaité = 120 000 kilogrammes x 60 % = 72 000 kilogrammes
Production requise = 84 000 unités x 2,5 = 210 000 kilogrammes
Achats budgétés = 210 000 + 72 000 - 120 000 = 162 000 kilogrammes
Montant à inscrire dans le budget = 162 000 x 10 $ = 1 620 000 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
33.
Le stock de clôture est exclu : (210 000 - 120 000) x 10 $ = 900 000 $
Le prix du stock d’ouverture est utilisé : (210 000 x 10 $) + (72 000 x 10 $) (120 000 x 9,90 $) = 1 632 000 $
Le calcul du stock de clôture souhaité est incorrect : [210 000 + (120 000 x 0,4)
- 120 000] x 10 $ = 1 380 000 $
Le traitement des stocks d’ouverture et de clôture est incorrect : (210 000 72 000 + 120 000) x 10 $ = 2 580 000 $
Réponse: e.
Coût standard par unité = (200 000 $ + 500 000 $ + 80 000 $ + 160 000 $)/100 000 unités
= 940 000/100 000 = 9,40 $ par unité
Coût standard des produits vendus = 9,40 $ x 90 000 unités vendues = 846 000 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
34.
Achats de 2 110 000 $
La variation des stocks et des comptes fournisseurs est dans le mauvais sens :
2 250 000 $ - 240 000 $ + 140 000 $ = 2 150 000 $
La variation des comptes fournisseurs est dans le mauvais sens : 2 110 000 $ 240 000 $ = 1 870 000 $
Coût des marchandises vendues : 3 000 000 $ x 0,75 = 2 250 000 $
Coût standard des unités produites plus stock des produits finis à la fin de
l'exercice : 9,40 $ x (92 000 + 3 000) = 893 000 $
Coûts de production budgétés pour 100 000 unités : 200 000 $ + 500 000 $ +
80 000 $ + 160 000 $ = 940 000 $
Coût standard des produits vendus plus stock des produits finis à la fin de
l'exercice : 9,40 $ x (90 000 + 3 000) = 874 200 $
Coût standard des unités réellement produites : 9,40 $ x 92 000 = 864 800 $
Réponse : c.
Heures de main-d’œuvre directe selon le budget flexible = (40 000/100 000) x 92 000
= 36 800
Taux standard de main-d’œuvre directe = 500 000 $/40 000 = 12,50 $/HMD
Écart sur temps de main-d’œuvre directe = (36 800 -37 720) x 12,50 $ = 11 500 $,
défavorable.
Choix a) –
CMA Canada
Écart budgétaire : 500 000 $ - (12,50 $ x 37 720) = 28 500 $, favorable
Page 59
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix b) –
Choix d) –
Choix d) –
35.
Le coût standard de la main-d’œuvre directe est utilisé pour les unités
vendues : (12,50 $ x 0,4 x 90 000) - (12,50 $ x 37 720) = 21 500 $, défavorable
La main-d’œuvre directe standard pour les unités vendues plus le stock de
produits finis sont utilisés :
(12,50 $ x 0,4 x 93 000) - (12,50 $ x 37 720) = 6 500 $, défavorable
Écart sur taux de main-d’œuvre directe : (12,50 $ x 37 720) – 471 500 $ = 0 $
Réponse : b.
Taux d’imputation des coûts indirects de fabrication fixes = 160 000 $/40 000 HMD
= 4,00 $/HMD*
Facteurs de production standard autorisés pour la production réelle = (40 000/100 000) x
92 000 = 36 800 HMD
Écart sur volume relatif aux coûts indirects fixes = 4 $ x (36 800 – 42 000*) = 20 800 $,
défavorable
* Le taux standard des coûts indirects fixes était basé sur une capacité pratique annuelle de
42 000 HMD; par conséquent, le montant des coûts indirects fixes annuels budgétés à
imputer = 42 000 $ x 4 $ = 168 000 $.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
36.
Réponse : b.
Écart sur volume des ventes = Marge sur coûts variables budgétée x (Volume des ventes
réel - volume des ventes budgété)
Ordinaire
80 $ x (7 200 - 4 500) =
216 000 $ favorable
Majesté
210 $ x (4 800 - 5 500) = 147 000 défavorable
69 000 $ favorable
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
37.
Les unités vendues sont utilisés au lieu des unités produites : 4 $ x [(0,4 x
90 000) – 42 000] = 24 000 $, défavorable
Écart budgétaire : 160 000 $ - 162 000 $ = 2 000 $, défavorable
L’activité budgétée de 40 000 HMD est utilisée : 4 $ x (36 800 – 40 000)
= 12 800 $, défavorable
L’activité budgétée est utilisée au lieu de l’activité standard autorisée pour la
production réelle : 4 $ x (40 000 – 42 000) = 8 000 $, défavorable
Écart sur prix de vente : volume des ventes réel x (prix réel – prix budgété) =
[7 200 x (325 $ - 300 $)] + [4 800 x ( 700 $ - 800 $)] = 300 000 $, défavorable
Écart total sur les ventes : 5 700 000 $ - 5 750 000 $ = 50 000 $, défavorable
Utilise la marge sur coûts variables réelle : [87 $ x (7 200 - 4 500)] + [117 $ x
(4 800 - 5 500)] = 153 000 $, favorable
Écart sur composition des ventes : (volume réel - volume réel pour la
composition budgétée) x marge sur coûts variables budgétée =
[(7 200 - 5 400) x 80 $] + [(4 800 - 6 600) x 210 $] = 234 000 $, défavorable
Réponse : c.
Écart sur volume du secteur (taille du marché) = (taille du marché réelle - taille du marché
prévue) x part du marché prévue x marge sur coûts variables moyenne prévue
= (666 667 - 500 000) x [(4 500 + 5 500)/500 000] x [1 515 000 $/(4 500 + 5 500)]
= 505 000 $, favorable
Choix a) –
Page 60
Écart sur volume des ventes : [(5 400 - 4 500) x 80 $] + [(6 600 – 5 500) x
210 $] = 303 000 $, favorable
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
Écart sur part de marché : [(12 000/666 667) - (10 000/500 000)] x 666 667 x
(1 515 000 $/10 000) = 202 000 $, défavorable
La part de marché réelle est utilisée : (666 667 - 500 000) x [(7 200 +
4 800)/666 667] x [1 515 000 $/(4 500 + 5 500)] = 454 500 $, favorable
La marge sur coûts variables moyenne réelle est utilisée :
(666 667 - 500 000) x [(4 500 + 5 500)/500 000] x [1 188 000 $/(7 200 + 4 800)]
= 330 000 $, favorable
38.
Réponse : e.
La marge sur coûts variables réelle par unité a été plus élevée dans le cas du modèle
Ordinaire (marge réelle de 87 $ contre marge prévue de 80 $), mais moindre dans le cas du
modèle Majesté (marge réelle de 117 $ contre marge prévue de 210 $). Malgré la hausse
des ventes de lits du modèle Ordinaire, qui aurait un effet favorable sur le bénéfice, la forte
diminution des ventes de lits du modèle Majesté [dont la marge sur coûts variables est plus
élevée – choix a)] et la baisse de la marge sur coûts variables par lit du modèle Majesté a
fait baisser la marge sur coûts variables moyenne réelle [marge réelle de 99 $ contre marge
prévue de 151,50 $ – choix b)] et le bénéfice. Le montant réel des coûts variables moyens
par lit, soit 376 $, a été inférieur au montant prévu des coûts variables moyens (423,50 $),
ce qui aurait dû favoriser une augmentation et non une diminution du bénéfice. Par
conséquent, le choix c) est incorrect et le choix e) est la bonne réponse.
39.
Réponse : e.
Le directeur d’un centre d’investissement se préoccupe de maximiser le bénéfice de son
secteur et d’utiliser de manière efficiente le capital investi.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
40.
Le directeur d’un centre d’investissement peut être chargé d’évaluer les divers
projets d’investissement de son secteur dans l’organisation, mais il ne serait
pas responsable d’évaluer tous les projets d’investissement de l’organisation.
Cette responsabilité revient aux directeurs de centres de chiffre d’affaires, de
profit et d’investissement.
Cette responsabilité revient aux directeurs de centres de profit et
d’investissement.
Cette responsabilité revient aux directeurs de centres de chiffre d’affaires.
Réponse : d.
Un système de mesure du rendement devrait être lié aux objectifs de l’organisation (énoncé
a)), être raisonnablement objectif et facilement quantifiable (énoncé c)), et être appliqué
uniformément et régulièrement. Il devrait aussi être conçu dans le but de permettre aux
gestionnaires de partager leur attention entre les enjeux à court terme et les enjeux à long
terme. Autrement, les gestionnaires risquent de prendre des décisions qui entraîneraient un
accroissement du bénéfice de l’exercice en cours, par exemple, au détriment des
investissements qui généreraient des bénéfices encore plus élevés dans les exercices
futurs. Par conséquent, le choix b) ne convient pas et le choix d) est correct.
CMA Canada
Page 61
Exemple d’Examen d’admission – 2007
41.
Réponse : b.
RCI de la division A = 65 000 $ / 400 000 $ = 16,3 %
RCI de la division B = 140 000 $ / 850 000 $ = 16,5 %
RNR de la division A = 65 000 - (400 000 $ x 0,15) = 5 000 $
RNR de la division B = 135 000 - (850 000 $ x 0,15) = 7 500 $
La division B affiche un RCI et un RNR supérieurs.
42.
Réponse : b.
Lorsque les transferts s’effectuent entre des divisions établies dans des pays différents,
l’entreprise devrait considérer en premier lieu son bénéfice global tout en se conformant aux
lois de ces pays. Les taux d’imposition, les droits de douane et les mesures incitatives
gouvernementales sont parmi les facteurs qui peuvent influer sur la fixation des prix de
transfert qui maximisent le bénéfice global de l’entreprise.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Pour être conforme aux lois des pays, le prix de transfert doit souvent être égal
à la juste valeur marchande du produit.
La réduction des droits de douane est l’un des facteurs qui a une influence sur
le bénéfice global de l’entreprise. Parfois, il faut faire un compromis entre les
droits de douane et les impôts pour déterminer l’effet global des transferts sur
le bénéfice de l’entreprise.
Il est possible de maximiser le bénéfice global de l’entreprise en réduisant au
minimum le bénéfice net après impôts des filiales étrangères, plutôt que de le
maximiser.
43.
Réponse : e.
La division Y est considérée comme un centre de profit; elle devrait donc accepter de payer
le prix le plus élevé qui n’aurait aucune incidence sur son bénéfice. À l’heure actuelle, elle
paie 127 $ pour chaque unité livrée (prix de 125 $ + frais de livraison de 2 $ = 127 $).
Puisque la division X ne facture pas de frais de livraison, la division Y devrait être disposée
à payer un prix allant jusqu’à 127 $ par composant. Le choix a) entraînerait une diminution
du bénéfice; la division Y ne peut donc pas l’accepter. Les choix b), c) et d) auraient pour
effet d’augmenter le bénéfice; la division Y peut donc tous les accepter.
44.
Réponse : d.
Les organismes sans but lucratif emploient souvent un taux arbitraire, risquant ainsi
d’utiliser un taux d’actualisation trop faible.
Les choix a), b), et c) sont des problèmes courants auxquels font face aussi bien les
entreprises à but lucratif que les organismes sans but lucratif; ils sont donc incorrects. Le
choix d) est correct; le choix e), par conséquent, n’est pas correct.
Page 62
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Finances de l’entreprise
45.
Réponse : d.
Il revient au trésorier de prendre les décisions à caractère financier et de les mettre en
application, plus particulièrement lorsque ces décisions portent sur l’acquisition, la gestion
et le financement des ressources de l’entreprise. Les choix a), b), c) et e) ont trait à ces
décisions. Par contre, le trésorier n’est pas responsable de dresser les états financiers,
tâche qui incombe normalement au contrôleur. La bonne réponse est donc le choix d).
46.
Réponse : b.
Habituellement, les actionnaires d’une grande société ouverte ne participent pas
directement aux opérations quotidiennes de la société, mais font plutôt appel à des
gestionnaires pour représenter leurs intérêts et prendre des décisions en leur nom. Par
conséquent, le vice-président, Finances, se préoccupe surtout de maximiser le cours des
actions existantes de la société. Cette valeur marchande reflète la valeur actualisée des flux
de trésorerie futurs.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
47.
Si le vice-président, Finances, cherchait à réduire au minimum les risques
courus par la société, il se pourrait que la direction passe à côté de projets
rentables. On sacrifierait ainsi une partie du potentiel de croissance de
l’entreprise, ce qui pourrait avoir une incidence négative sur le cours de l’action.
Si le vice-président, Finances, vise à maximiser la taille (c’est-à-dire la valeur
de l’actif) de la société, il se pourrait que soient prises des décisions ayant une
incidence négative sur le cours de l’action et sur le patrimoine des actionnaires.
Par exemple, la société pourrait payer trop cher pour une autre entreprise dans
le but d’accroître sa propre taille, mais voir le cours de son titre baisser (plutôt
qu’augmenter) du fait que la somme payée est excessive.
Maximiser le bénéfice comptable ne signifie pas maximiser les flux de
trésorerie. Ce sont les flux de trésorerie qui détermineront, en fin de compte, la
valeur des actions de la société. En outre, le bénéfice comptable de l’exercice
en cours ne tient pas compte des bénéfices futurs de la société.
Maximiser le bénéfice par action actuel se heurte au même argument que le
choix d). Le bénéfice par action actuel reflète le bénéfice comptable actuel de la
société; il ne tient pas compte des bénéfices futurs de la société ni de ses flux
de trésorerie.
Réponse : c.
On entend par « marché primaire » la vente initiale de titres par une administration publique
ou une société. Dans une opération du marché primaire, la société est le vendeur et elle
procède à l’opération pour réunir des capitaux. Le premier appel public à l’épargne ne
représente qu’un type d’opération du marché primaire.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
Le marché monétaire est un marché des capitaux où les titres de créance à
court terme (mais non les titres de participation à long terme) sont achetés et
vendus.
Le marché secondaire est celui sur lequel les titres sont achetés et vendus
après la vente initiale.
Le marché boursier est un type de marché secondaire.
Le marché aux enchères est un type de marché secondaire.
Page 63
Exemple d’Examen d’admission – 2007
48.
Réponse : a.
Le modèle d’évaluation des actifs financiers (une équation de la courbe du marché des valeurs
mobilières montrant le rapport entre le rendement attendu et le coefficient bêta) sert à
déterminer le rendement requis des actions de Victor inc. :
Rj = Rf + Bj (Rm - Rf), où Rf = taux hors risque de 5,5 %, Bj = bêta de 3, et (Rm - Rf) = prime
de risque de 12 %
Rj = 5,5 % + 3 (12 %) = 41,5 %
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
49.
Rj = 5,5 % + 12 % = 17,5 %
Rj = 3 x 12 % = 36 %
Rj = 5,5 % + (12 % - 5,5 %) x 3 = 25 %
Rj = 12 % + (5,5 % x 3) = 28,5 %
Réponse : c.
Les prêteurs ont besoin de rentrées nettes prévues de 8 % x 100 000 $ = 8 000 $ pour
obtenir un rendement de 8 %. Afin de calculer le taux d’intérêt exigé, il faut trouver la valeur
de i dans l’équation suivante :
8 000 $ = [-100 000 $ x 2 %] + [(100 000 $ x i) x 98 %]
8 000 $ = -2 000 $ + 98 000 $ x i
i = 10,2 %
Ou il faut trouver la valeur de i dans l’équation suivante :
100 000 $ (1,08) = [100 000 $ (1 + i)] x 98 % + [0 $ x 2 %]
108 000 $ = 98 000 $ + 98 000 $ x i
i = 10,2 %
Par conséquent, la prime = 10,2 % - 8 % = 2,2 %.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
50.
8 % x 2 % = 0,16 %.
Le risque de non-paiement de 2 %.
Le rendement attendu de 8 %.
8 % + 2 % = 10 %.
Réponse : b.
Valeur = Valeur actualisée du versement périodique sur 5 ans + valeur actualisée du
versement perpétuel
= (5 000 000 $ x 3,791) + (8 000 000 $/0,10 x 0,621)
= 18 955 000 $ + 49 680 000 $
= 68 635 000 $
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 64
Il n’est pas tenu compte de la valeur actualisée ni du versement perpétuel :
5 000 000 $ x 5 = 25 000 000 $
Il n’est pas tenu compte de la valeur actualisée du versement perpétuel :
5 000 000 $ x 3,791 = 18 955 000 $
Le facteur d’actualisation n’est pas appliqué au versement perpétuel :
18 955 000 $ + (8 000 000 $/0,10) = 18 955 000 $ + 80 000 000 $
= 98 955 000 $
Seule la valeur actualisée du versement perpétuel est incluse : 49 680 000 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
51.
Réponse : e.
Prix = Valeur actualisée de la valeur nominale de l’obligation + valeur actualisée des intérêts
semestriels de 6 % x 50 000 $/2 = 1 500 $ pour 12 x 2 = 24 périodes à 8 %/2 = 4 %.
Prix = (50 000 $ x 0,390) + (1 500 $ x 15,247) = 42 370,50 $ ≈ 42 400 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
52.
Il n’est pas tenu compte de la capitalisation semestrielle et le calcul porte sur
20 ans (soit 20 périodes à 8 %) : (50 000 $ x 0,215) + (3 000 $ x 9,818)
= 40 204 $ ≈ 40 200 $.
Il n’est pas tenu compte de la capitalisation semestrielle (on calcule 12 périodes
à 8 %) : (50 000 $ x 0,397) + (3 000 $ x 7,536) = 42 458 $ ≈ 42 500 $.
Le taux d’intérêt nominal et le rendement actuel sont intervertis : (50 000 $ x
0,492) + [(50 000 $ x 8 %/2) x 16,936] = 58 472 $ ≈ 58 500 $.
Il n’est pas tenu compte de la capitalisation semestrielle, le calcul porte sur
20 ans, le taux d’intérêt nominal et le rendement actuel sont intervertis :
(50 000 $ x 0,312) + (4 000 $ x 11,47) = 61 480 $ ≈ 61 500 $.
Réponse : e.
La théorie de la préférence pour la liquidité explique une bonne partie de la courbe à pente
positive (choix c), car les investisseurs exigent un rendement plus élevé pour les
investissements à plus long terme (c’est-à-dire une prime de liquidité). Par contre, la courbe
de rendement peut avoir une pente négative lorsque les investisseurs s’attendent à une
diminution des taux d'intérêt à court terme (c’est-à-dire à une baisse de l’inflation), ce qui
entraîne une réduction de la prime de risque-inflation; cela correspond à la théorie des
attentes (choix a). Par conséquent, le choix e) est la bonne réponse.
Le choix b) est incorrect, car l’augmentation de la prime de risque-inflation donnerait lieu à
une courbe à pente positive plutôt qu’à une courbe à pente négative.
53.
Réponse : e.
Coût après impôts de la dette = Taux d’intérêt sur la nouvelle dette x (1 - taux d’imposition)
= 0,06 x 0,6 = 3,6 %
Coût des actions privilégiées = Dividende ÷ cours actuel de l’action privilégiée
= 8 $/45 $ = 17,8 %
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
54.
Le taux d’imposition est appliqué au coût des actions privilégiées : 8 $/45 $ x
0,6 = 10,7 %
Le taux d’intérêt applicable à l’ancienne dette est utilisé : 0,09 x 0,6 = 5,4 %;
le taux d’imposition est appliqué au coût des actions privilégiées : 8 $/45 $ x 0,6
= 10,7 %
La valeur nominale des actions privilégiées est utilisée : 8 $/80 $ = 10 %
Le taux d’intérêt applicable à l’ancienne dette est utilisé : 0,09 x 0,6 = 5,4 %
Réponse : c.
Coût des actions ordinaires = (Dividende de la période 1 ÷ cours actuel de l’action) + taux
de croissance du dividende = [(4 $ x 1,1)/50 $] + 0,1 = 4,40 $/50 $ + 0,1 = 0,0880 + 0,1
= 18,8 %
Part de la dette, des actions privilégiées et des actions ordinaires = 40 %, 10 % et 50 %
respectivement.
Coût moyen pondéré du capital = (40 % x 3,9 %) + (10 % x 14,2 %) + (50 % x 18,8 %)
CMA Canada
Page 65
Exemple d’Examen d’admission – 2007
= 0,0156 + 0,0142 + 0,094 = 12,4 %
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
55.
Réponse : b.
Le délai moyen de recouvrement correspond à la période moyenne pondérée pendant
laquelle la valeur des comptes clients est recouvrée. Le délai moyen de recouvrement de
Zénith est de 39 jours : (0,2 x 0) + (0,6 x 45) + (0,2 x 60) = 39 jours.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
56.
60 - 45 = 15 jours
(45 + 60)/2 = 52,5 jours
60 % paient le 45e jour (on suppose que les 20 % qui règlent à la livraison et
annulent les 20 % qui paient le 60e jour)
(0 + 45 + 60)/3 = 35 jours
Réponse : d.
L’entreprise incapable d’acquitter ses comptes lorsqu’ils deviennent exigibles est dite en
situation d’insolvabilité technique. Plus son fond de roulement est élevé, plus l’entreprise est
liquide et moins elle risque l’insolvabilité technique. La gestion du fonds de roulement
consiste à trouver le niveau de fonds de roulement (c’est-à-dire l’actif et le passif à court
terme) qui établit un équilibre entre la rentabilité et le risque d’insolvabilité technique.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
57.
Le taux de croissance du dividende n’est pas ajouté dans le calcul du coût des
actions ordinaires : 0,0156 + 0,0142 + (50 % x 4,40 $/50 $) = 7,4 %
L’impôt est appliqué au dividende dans le calcul du coût des actions ordinaires :
0,0156 + 0,0142 + {50 % x [(4,40 $ x 0,6)/50 $ +0.1]} = 10,6 %
Le dividende de l’an dernier est utilisé dans le calcul du coût des actions
ordinaires : 0,0156 + 0,0142 + {50 % x [(4 $/50 $) + 0,1]} = 12,0 %
L’impôt est appliqué au coût calculé des actions ordinaires :
0,0156 + 0,0142 + (50 % x 0,188 x 0,6) = 8,6 %
Ce choix concerne les éléments d’actif et de passif à long terme.
Ce choix ne tient pas compte de la composante « actif » du fonds de
roulement.
La dette à court terme est habituellement moins onéreuse que la dette à long
terme.
Maintenir une forte proportion de liquidités par rapport à l’actif total réduit à la
fois la rentabilité et le risque d’insolvabilité technique. Ce choix ne tient pas
compte de la composante « passif » du fonds de roulement.
Réponse : c.
La valeur minimale d’un droit correspond à ½ (12 $ - 10 $) = 1,00 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 66
La valeur est multipliée incorrectement par le nombre de droits : 2 x (12 $ 10 $) = 4 $.
La somme requise est multipliée par le nombre de droits et le résultat est divisé
par la valeur actuelle des actions : (10 $ x 2)/12 $ = 1,67 $
Ce choix est correct si le cours de l’action est inférieur à son prix de
souscription avec deux droits.
Il n’est pas tenu compte du nombre de droits : 12 $ - 10 $ = 2 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
58.
Réponse : d.
Les débentures sont des titres de créance non garantis pour lesquels aucun bien spécifique
n’est donné en nantissement (choix b). Elles sont plutôt garanties par la réputation de crédit
générale de l’entreprise émettrice (choix a). En cas de défaut, les porteurs de débentures
sont de rang inférieur aux porteurs de titres de créance garantis tels que les obligations
hypothécaires. Par conséquent, le choix c) est incorrect et le choix d) est la bonne réponse.
59.
Réponse : b.
Le levier d’exploitation montre dans quelle mesure une entreprise utilise ses immobilisations et
les coûts fixes qui s’y rattachent. Le ratio de levier d’exploitation peut se définir comme étant la
variation en pourcentage du bénéfice d’exploitation qui se produit par suite d’une variation en
pourcentage du volume des ventes. Voici deux façons de calculer le ratio de levier
d’exploitation (il convient de noter que « BAII » désigne ci-après le « bénéfice avant intérêts et
impôts » et est égal à 500 000 $ - 200 000 $ - 120 000 $ = 180 000 $) :
1) 1 + (Coûts fixes ÷ BAII) = 1 + (120 000 $ ÷ 180 000 $) = 1,7
2) (Ventes - coûts variables) ÷ BAII = (500 000 $ - 200 000 $) ÷ 180 000 $ = 1,7
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
BAII ÷ coûts fixes = 180 000 $ ÷ 120 000 $ = 1,5
Ventes ÷ BAII = 500 000 $ ÷ 180 000 $ = 2,8
BAII ÷ (BAII - intérêts) = 180 000 $ ÷ (180 000 $ - 80 000 $) = 1,8 (levier
financier)
Marge sur coûts variables ÷ coûts fixes = 300 000 $ ÷ 120 000 $ = 2,5
60.
Réponse : e.
Le dividende en actions n’a aucune incidence sur la valeur globale des capitaux propres de
l’entreprise (les choix a) et c) sont donc incorrects) ni sur la valeur totale des actions
détenues par les actionnaires (le choix d) est donc incorrect). Il ne fait qu’augmenter le
nombre d’actions, ce qui aura pour effet de réduire (et non d’accroître) le bénéfice par action
futur de l’entreprise (le choix b) est donc incorrect). Par conséquent, la bonne réponse est le
choix e).
61.
Réponse : d.
La pilule empoisonnée est une technique financière qui a pour but de rendre les actions de
la société cible moins attrayantes pour l’acquéreur. Elle consiste à remettre aux actionnaires
actuels des titres spéciaux qui leur accordent des droits et privilèges exceptionnels (droits
de vote exceptionnels, conditions de rachat avantageuses, options de conversion
généreuses, etc.) si la société émettrice devient la cible d’une OPA. Le choix d) est un
exemple d’une technique financière de ce genre.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e)
CMA Canada
Il s’agit d’un exemple d’une « modification de majorité qualifiée ».
Il s’agit d’un exemple d’un « chantage à l’OPA ».
Il s’agit d’un exemple de « joyaux de la couronne ».
Il s’agit d’un exemple d’un « parachute doré ».
Page 67
Exemple d’Examen d’admission – 2007
62.
Réponse : d.
Le maximum que GEF inc. devrait être prête à payer pour HIP ltée serait le montant qui
donne à GEF inc. un rendement du capital investi de 16 % exactement (ou une valeur
actualisée nette de zéro avec un taux d’actualisation de 16 %). Ce montant est calculé
comme suit :
[4 000 000 $ + (1 000 000 $ x 0,6)]/0,16 = 4 600 000 $/0,16 = 28 750 000 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
Les économies opérationnelles après impôts sont soustraites au lieu d’être
ajoutées : (4 000 000 $ - 600 000 $)/0,16 = 21 250 000 $
Les économies opérationnelles avant impôts sont utilisées : (4 000 000 $ +
1 000 000 $)/0,16 = 31 250 000 $
Les économies opérationnelles avant impôts sont soustraites au lieu d’être
ajoutées : (4 000 000 $ - 1 000 000 $)/0,16 = 18 750 000 $
Il n’est pas tenu compte des économies découlant de la synergie :
4 000 000 $/0,16 = 25 000 000 $.
Comptabilité financière
63.
Réponse : d.
Les créanciers, tels que les banques et les fournisseurs, évaluent le risque de prêter de
l’argent ou de consentir du crédit à la lumière de l’information comptable disponible.
64.
Réponse : e.
L’objectif global de l’information financière consiste à communiquer de l’information utile aux
investisseurs, aux créanciers et à d’autres lorsqu’ils ont à prendre des décisions au sujet de
l’affectation de ressources ou qu’ils ont à évaluer si la direction s’est acquittée de sa
responsabilité de gérance. Les choix a) et c) sont compatibles avec cet objectif. Le choix b),
par contre, est incompatible avec cet objectif.
65.
Réponse : c.
Selon le principe du rapprochement, les produits et les charges sont liés aux périodes
concernées. Les charges doivent être rattachées aux produits d’exploitation qu'elles ont
contribué à générer. Par exemple, le coût d'un gros équipement devrait rapporter des
produits dans l'avenir; on doit donc le capitaliser et l'amortir par imputation aux résultats
futurs.
66.
Réponse : a.
L’Agence du revenu du Canada (ARC) est responsable des règles et de l’administration de
l’impôt sur le revenu fédéral. Bien qu’elle influence les méthodes comptables, elle ne
participe pas directement à l’élaboration des normes comptables (pour les besoins des états
financiers), comme le font les autres organismes énumérés.
67.
Réponse : b.
À la fin d’une période comptable, on passe des écritures dans le but de ramener à zéro tous
les comptes temporaires et de transférer le bénéfice net (la perte) au sommaire des
résultats (aux bénéfices non répartis, dans le cas d’une société). C’est ce qu’on appelle les
écritures de clôture. Le choix b) constitue une écriture de clôture appropriée.
Page 68
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
68.
Il s’agit d’une écriture de régularisation pour comptabiliser les intérêts débiteurs
à payer.
Il s’agit d’une écriture de régularisation pour comptabiliser les impôts à payer
de l’exercice.
Il s’agit d’une écriture de régularisation pour comptabiliser les revenus locatifs
payés d’avance et constatés au cours de l’exercice.
Une écriture de clôture appropriée serait la comptabilisation du paiement d’un
dividende. Par contre, l’écriture débiterait les bénéfices non répartis et
créditerait les dividendes à payer.
Réponse: c.
Perte d'exploitation nette
Additionner l'amortissement
Additionner l'augmentation des comptes fournisseurs
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités
d'exploitation
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
(60 000)$
30 000
15 000
(15 000)$
Le produit de l’émission d’actions est inclus : (15 000)$ + 100 000 $ = 85 000 $
Seul l’amortissement est rajouté : (60 000)$ + 30 000 $ = (30 000)$
Tous les montants sont considérés comme des flux de trésorerie liés aux
activités d’exploitation : (60 000)$ + (40 000)$ + 30 000 $ + 100 000 $ +
15 000 $ + (50 000)$ = (5 000)$
Les dividendes versés sont inclus, mais non l’augmentation des comptes
fournisseurs : (60 000)$ + 30 000 $ + (40 000)$ = (70 000)$
69.
Réponse : e.
Selon le paragraphe 3030.10 du Manuel de l’ICCA, la méthode employée pour établir le
coût des stocks (premier entré, premier sorti (PEPS); dernier entré, premier sorti (DEPS);
coût moyen; etc.) doit être indiquée clairement (choix d). Selon le paragraphe 3030.13, il
faut mentionner tout changement apporté à la méthode d’évaluation des stocks par rapport
à la période précédente et en préciser l’effet (choix c). Il est bon, mais non requis, de
préciser la composition des stocks (choix b). Il n’est pas nécessaire de fournir une liste des
principaux fournisseurs (choix a). Par conséquent, le choix e) est la bonne réponse.
70.
Réponse : e.
La profession comptable a adopté un principe de nature prudente à ce sujet. Les gains
éventuels ne sont pas comptabilisés; ils ne devraient être mentionnés dans les notes
afférentes aux états financiers que si la probabilité qu’ils se réalisent est élevée.
71.
Réponse : b.
Seul le compte client de 141 900 $ devrait être inscrit dans les clients. L’acompte sur la
camionnette devrait être comptabilisé dans les charges payées d’avance, le dépôt de loyer,
dans les dépôts ou les charges payées d’avance, et les marchandises en consignation,
dans les marchandises au coût.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
CMA Canada
Comptes clients nets de 141 900 $ - créance irrécouvrable de 23 000 $
= 118 900 $.
On suppose que les marchandises en consignation font partie des comptes
clients : 141 900 $ + 13 000 $ = 142 400 $.
On suppose que tous les éléments énumérés font partie des comptes clients :
Page 69
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix e) –
72.
Réponse : a.
Le chèque de 2 300 $ reçu et déposé en l’an 5 (effet 1) devrait être comptabilisé en l’an 5.
Le chèque de 1 400 $ émis le 31 décembre de l’an 4 (effet 2) devrait être comptabilisé en
l’an 4 (débiter les créditeurs, créditer l’encaisse). Le chèque sans provision de 2 500 $
retourné le 31 décembre de l’an 4 (effet 3) devrait être contrepassé en l’an 4 (débiter les
comptes clients, créditer l’encaisse). Le chèque de 300 $ reçu en l’an 5 (effet 4) devrait être
comptabilisé en l’an 5. Par conséquent, le solde de l’encaisse au 31 décembre de l’an 4
devrait être de 12 500 $ - 1 400 $ - 2 500 $ = 8 600 $.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
73.
Tous les effets sont comptabilisés : 12 500 $ + 2 300 $ - 1 400 $ - 2 500 $ +
300 $ = 11 200 $.
L’effet 3 n’est pas déduit : 12 500 $ - 1 400 $ = 11 100 $.
L’effet 2 n’est pas déduit : 12 500 $ - 2 500 $ = 10 000 $.
L’effet 4 est ajouté: 12 500 $ - 1 400 $ - 2 500 $ + 300 $ = 8 900 $.
Réponse : e.
Solde d’ouverture
Achat de stocks (augmenter les stocks, diminuer l'encaisse)
Acompte d’un client (augmenter le passif, augmenter l’encaisse)
Achat de machines (augmenter les immobilisations corporelles,
augmenter le passif)
Remboursement d'obligations (diminuer le passif, diminuer l'encaisse)
Solde de clôture (au 31 décembre)
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
74.
141 900 $ - 23 000 $ + 5 000 $ + 8 500 $ + 13 000 $ = 145 400 $.
On suppose que le loyer payé d’avance fait partie des comptes clients :
141 900 $ + 8 500 $ = 150 400 $.
125 000 $
+15 000
- 30 000
110 000 $
Il est tenu compte uniquement du solde d’ouverture et de l’encaisse : 125 000 $
- 20 000 $ + 15 000 $ - 30 000 $ = 90 000 $
Chaque transaction est considéré comme une seule variation de l’actif à court
terme : 125 000 $ - 20 000 $ + 15 000 $ - 10 000 $ - 30 000 $ = 80 000 $
Le sens de l’acompte du client et du remboursement d’obligations est inversé :
125 000 $ - 15 000 $ + 30 000 $ = 140 000 $
L’outillage est compris dans l’actif à court terme :125 000 $ + 15 000 $
+10 000 $ - 30 000 $ = 120 000 $
Réponse : b.
An 2 : 4 500 + 2 000 + 5 000 + 6 500 + 8 000 - 9 000 - 11 000 = 6 000 unités;
6 000 x 8 $ = 48 000 $
An 3 : 6 000 + 12 000 - 14 000 = 4 000 unités; 4 000 x 11 $ = 44 000 $
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Page 70
Les stocks de clôture de l’an 2 ne sont pas retraités (on utilise la méthode
DEPS pour l’an 2) : (2 500 x 9 $) + [(6 000 - 2 500) x 11 $] = 22 500 $ +
38 500 $ = 61 000 $
Le coût unitaire à partir du premier achat de l’an 2 (soit 11 $) est utilisé pour
établir le coût des stocks de clôture de l’an 2 : 6 000 x 11 $ = 66 000 $
La méthode DEPS est utilisée pour établir le coût des stocks de clôture de l’an
2 et de l’an 3 : An 2 = (2 500 x 9 $) + (3 500 x 11 $) = 61 000 $; An 3 = (2 500 x
9 $) + (1 500 x 11 $) = 39 000 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix e) –
Le coût unitaire à partir du premier achat de l’an 1 (soit 9 $) est utilisé pour
établir le coût des stocks de clôture des deux exercices : An 2 = 6 000 x 9 $
= 54 000 $; An 3 = 4 000 x 9 $ = 36 000 $
75.
Réponse : d.
Selon les principes comptables généralement reconnus, une société en participation
constitue un rapport entre les deux sociétés régi par une entente prévoyant un contrôle
mixte. Les décisions essentielles à la mission de la société en participation nécessitent le
consentement de chacune des sociétés.
76.
Réponse : a.
Plus de 20 % des actions de R appartiennent à Q, un important client de R. Par conséquent,
Q exerce une influence notable sur R et devrait comptabiliser le placement à la valeur de
consolidation. La quote-part du revenu de R qui revient à Q devrait être constatée comme
un revenu de placement, et sa quote-part de l’excédent de la juste valeur du bien sur la
valeur comptable de celui-ci devrait être amortie sur la durée de vie du bien et imputée sur
le revenu de placement dans les résultats de Q. Il convient de noter que l’excédent versé
par rapport à la valeur comptable des actions s’élevait à 3 000 000 $ - (25 % x
11 000 000 $) = 250 000 $, montant qui correspond à la quote-part de Q dans l’excédent de
la juste valeur du bien sur sa valeur comptable (c.-à-d. 1 000 000 $ x 25 % = 250 000 $).
Les dividendes reçus devraient être constatés comme une réduction du placement de Q au
bilan. Par conséquent, Q ne devrait constater qu’un revenu de placement de (500 000 $ x
25 %) - (250 000 $/25) = 125 000 $ - 10 000 $ = 115 000 $ dans ses résultats.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
77.
Seuls les dividendes reçus sont constatés comme un produit : 200 000 x 25 %
= 50 000 $.
Le dividende et les gains de détention latents sont comptabilisés comme un
produit : 200 000 $ x 25 % = 50 000 $ pour le revenu de dividende et
3 100 000 $ - 3 000 000 $ = 100 000 $ pour le gain de détention latent.
Toutes les activités sont constatées au moyen du compte de placement du
bilan et rien n’est comptabilisé dans les résultats.
L’amortissement n’est pas déduit de l’excédent de la juste valeur du bien sur sa
valeur comptable : Revenu de placement = 500 000 $ x 25 % = 125 000 $.
Réponse : d.
Les coûts engagés afin d'obtenir des avantages futurs sont capitalisés et amortis pendant
les périodes au cours desquelles les avantages sont réalisés. Une des trois conditions
suivantes doit être remplie :
1) Prolongation de la durée de vie utile
2) Augmentation de la quantité d'unités produites par le bien
3) Accroissement de la qualité des unités produites
Dans ce cas, tant la quantité que la qualité ont augmenté; il convient donc de capitaliser le
coût.
CMA Canada
Page 71
Exemple d’Examen d’admission – 2007
78.
Réponse : c.
Le coût d’origine est de 15 000 $/0,2 = 75 000 $. Le produit de 25 000 $ correspond au tiers
seulement du coût d’origine. Cette situation donnerait lieu à un gain seulement si on faisait
appel à une méthode d’amortissement accéléré, comme l’amortissement dégressif à taux
double.
Preuve :
Amotissement dégressif cumulé au taux de 25 % = 51 270 $
Valeur comptable nette = 75 000 $ - 51 270 $ = 23 730 $
Gain (perte) = 25 000 $ - 23 730 $ = 1 270 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
79.
Réponse : a.
La charge d’intérêts est fondée sur le prix d’émission (922 783 $) et sur le taux d'intérêt
effectif (10 % par an), plutôt que sur la valeur nominale (1 000 000 $) et sur le taux d'intérêt
nominal (8 % par an). La charge d’intérêts pour les six premiers mois = 922 783 $ x 10 % x
½ année = 46 139 $.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
80.
Selon la méthode de l’amortissement proportionnel à l’utilisation,
l’amortissement cumulé n’arriverait pas à générer un gain dans cette situation,
même si le matériel a produit 70 % du nombre prévu de pièces ont été
produits : amortissement cumulé = (75 000 $ - 15 000 $) x (700 000/1 000 000)
= 42 000 $; valeur comptable nette = 75 000 $ - 42 000 $ = 33 000 $; gain
(perte) = 25 000 $ - 33 000 $ = (8 000)$
Selon la méthode de l’amortissement linéaire, moins de la moitié du coût serait
amorti après 4 ans; il en résulterait une perte : valeur comptable nette
= (75 000 $ - 15 000 $) x 50 % + 15 000 $ = 45 000 $; gain (perte) = 25 000 $ 45 000 $ = 20 000 $
Selon la méthode combinée, le produit de la cession est ajouté à la classe
d’actif; par conséquent, on ne constate ni gain, ni perte.
La valeur nominale et le taux d’intérêt nominal sont utilisés : 1 000 000 $ x 8 %
x ½ année = 40 000 $
Le taux d'intérêt nominal est utilisé : 922 783 $ x 8 % x ½ année = 36 911 $
La valeur nominale est utilisée : 1 000 000 $ x 10 % x ½ année = 50 000 $
Les intérêts versés, majorés de l’amortissement de l’escompte calculé selon la
méthode linéaire, sont utilisés : (1 000 000 $ x 8 % x ½ année) + [(1 000 000 $ 922 783 $) ÷ 10] = 40 000 $ + 7 722 $ = 47 722 $
Réponse : b.
Pour ce qui concerne la garantie initiale d’un an, la totalité de la charge prévue est
constatée en l’an 10 (principe du rapprochement), tandis qu’un passif est inscrit au titre des
charges pour garantie qu’on s’attend à verser au cours des périodes futures. En ce qui
concerne la garantie prolongée, le produit est amorti sur la période de deux ans, et les
charges sont constatées au cours de la période où elles sont engagées. Par conséquent, en
l’an 10, l’entreprise comptabiliserait une provision pour garantie de (300 x 80 $)/2
= 12 000 $ à l’égard de la garantie initiale d’un an. De plus, elle inscrirait la totalité du
produit recueilli, soit 160 x 400 $ = 64 000 $ comme produit constaté d’avance au titre de la
garantie prolongée. Au 31 décembre de l’an 11, la totalité de la période de garantie initiale
d’un an se sera écoulée, ainsi que le quart de la période de garantie prolongée de deux ans.
Par conséquent, il n’y aurait aucune provision pour garantie, et le solde des produits
constatés d’avance serait de 64 000 $ x ¾ = 48 000 $.
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CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
81.
Réponse : e.
Les dividendes sur les actions privilégiées à dividende cumulatif sont déduits dans le
numérateur, qu’ils soient déclarés ou non. Cependant, seuls les dividendes relatifs à
l’exercice écoulé servent au calcul du bénéfice par action.
Bénéfice de base par action = (Bénéfice net - dividendes privilégiés)/moyenne pondérée
des actions ordinaires en circulation = [380 000 $ - (6 % x 1 500 000 $)]/[600 000 +
(180 000 x 4/12)] = 290 000 $/660 000 = 0,44 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
82.
Les dividendes privilégiés de l’an 5, de l’an 6 et de l’an 7 sont déduits :
[380 000 $ - (3 x 6 % x 1 500 000 $)]/[600 000 + (180 000 x 4/12)] = 0,17 $
Les dividendes privilégiés ne sont pas déduits et le nombre d’actions à la
clôture de l’exercice est utilisé : 380 000 $/(600 000 + 180 000) = 0,49 $
Le nombre d’actions à la clôture de l’exercice est utilisé : 290 000 $/780 000
= 0,37 $
Les dividendes privilégiés ne sont pas déduits : 380 000 $/660 000 = 0,58 $
Réponse : b.
Valeur comptable par action = capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ÷
nombre d’actions ordinaires en circulation.
Capitaux propres attribuables aux actions ordinaires = 3 000 000 $ + 2 000 000 $ +
1 800 000 $ + 380 000 $ - (3 x 6 % x arriéré de dividende privilégié de 1 500 000 $)
= 6 910 000 $
Nombre d’actions ordinaires en circulation = 600 000 + 180 000 = 780 000
Valeur comptable par action = 6 910 000 $/780 000 = 8,86 $
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
83.
On suppose que le produit au titre de la garantie est gagné en l’an 10 et les
charges prévues au titre de la garantie prolongée sont comptabilisées comme
une provision.
On suppose que toutes les ventes sont effectuées au début de l’an 10.
La garantie prolongée prévue est constatée comme une provision.
On suppose que toutes les ventes sont effectuées à la fin de l’an 10.
Cours moyen de 10,00 $ en l’an 7.
L’arriéré de dividende privilégié n’est pas déduit : (3 000 000 $ + 2 000 000 $ +
1 800 000 $ + 380 000 $)/780 000 = 9,21 $
Il n’est pas tenu compte du bénéfice net ni de l’arriéré de dividende :
(3 000 000 $ + 2 000 000 $ + 1 800 000 $)/780 000 = 8,72 $
Il est tenu compte des actions privilégiées : = [1 500 000 $ + 3 000 000 $ +
2 000 000 $ + 1 800 000 $ + 380 000 $ - (3 x 6 % x 1 500 000 $)]/(75 000 +
600 000 + 180 000) = 9,84 $
Réponse : d.
Il faut calculer le bénéfice par action (BPA) en supposant que les titres convertibles soient
convertis au début de l’exercice, à moins que le titre n’ait un effet antidilutif (c’est-à-dire
qu’au moment de la conversion, le BPA augmenterait au lieu de diminuer). Si les actions
privilégiées étaient converties, le dividende de 6 % x 1 500 000 $ = 90 000 $ ne serait pas
versé, mais le nombre d’actions ordinaires augmenterait de 75 000 x 4 = 300 000 actions.
Par conséquent, si les actions privilégiées sont converties, le bénéfice dilué par action =
380 000 $/(600 000 + 300 000 + 4/12 x 180 000) = 380 000 $/960 000 = 0,40 $. Comme il
s’agit d’un chiffre inférieur au bénéfice de base par action de (380 000 $ - 90 000 $)/660 000
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
= 0,44 $, la conversion des actions privilégiées serait comprise dans le calcul du bénéfice
dilué par action.
Les options d’achat d’actions sont prises en compte dans le calcul du BPA selon la méthode
du rachat d’actions; cette méthode suppose que le produit reçu de l’exercice des options
servirait à racheter des actions ordinaires à leur cours moyen de l’exercice. Lorsque le prix
d’exercice est inférieur au cours moyen, l’option a un effet dilutif et doit être prise en compte
dans le calcul du BPA. S’il lui est supérieur, l’option a un effet antidilutif et ne doit pas être
prise en compte dans le calcul du BPA. Comme le prix d’exercice (8 $ l’action) est inférieur
au cours moyen de l’action (10 $), les options devraient être prises en compte dans le
calcul. Par conséquent, le bénéfice dilué par action s’établit à 380 000 $/[960 000 + 90 000 (8 $ x 90 000/10 $)] = 380 000 $/978 000 = 0,39 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
On suppose que les options ont un effet antidilutif : 380 000 $/[600 000 +
(180 000 x 4/12) + 300 000] = 380 000 $/960 000 = 0,40 $
Le dividende privilégié est déduit du bénéfice net :
(380 000 $ - 90 000 $)/978 000 = 0,30 $
Le dividende privilégié est ajouté au bénéfice net (autrement dit, on suppose
que le dividende privilégié a déjà été déduit dans le calcul du bénéfice net) :
(380 000 $ + 180 000 $)/978 000 = 0,57 $.
On suppose que ni la conversion des actions privilégiées, ni l’exercice des
options ne s’appliquent : [380 000 $ - (6 % x 1 500 000 $)]/[600 000 + (180 000
x 4/12)] = 290 000 $/600 000 = 0,44 $
84.
Réponse : e.
Si les coûts prévus à la fin de la période en cours laissent entrevoir une perte à
l’achèvement du contrat intégral, la totalité de la perte prévue doit être constatée dans la
période en cours selon les deux méthodes de comptabilisation des produits.
85.
Réponse : d.
Produit de la vente de 35 unités = [(700 $ - commission 70 $) x 35] - frais d’administration
200 $ - frais de livraison 500 $ = 21 350 $.
Coût des produits vendus = (400 $ x 35) + (800 $ x 35/70) = 14 400 $.
Profit sur les ventes en consignation = 21 350 $ - 14 400 $ = 6 950 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
86.
Les frais d’expédition de 800 $ sont déduits en entier : 21 350 $ - [(400 $ x 35)
+ 800 $] = 6 550 $.
On suppose que SFC constate la vente de chacune des 70 unités en
consignation et comptabilise les charges prévues liées aux unités invendues :
[(700 $ - 70 $ - 400 $) x 70] - [(200 $ + 500 $) x 70/35] – 800 $ = 13 900 $.
Montant remis : (700 $ - 70 $) x 35 – 200 $ - 500 $ = 21 350 $.
Il n’est pas tenu compte des frais engagés par le consignataire : (700 $ - 400 $)
x 35 - (800 $ x 35/70) = 10 100 $.
Réponse : c.
Ratio de la marge brute sur les ventes de l’an 1 = (500 000 $ - 300 000 $)/500 000 $ = 40 %
Ratio de la marge brute sur les ventes de l’an 2 = (800 000 $ - 560 000 $)/800 000 $ = 30 %
Marge brute réalisée en l’an 2 = (150 000 $ x 40 %) + (240 000 $ x 30 %) = 132 000 $
Choix a)
Choix b) –
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Marge brute sur toutes les ventes de l’an 2 : 800 000 $ - 560 000 $ = 240 000 $
Il est tenu compte uniquement de la marge brute réalisée sur les
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix d) –
Choix e) –
87.
Réponse : b.
Intérêts débiteurs = (75 656 $ - 18 143 $) x 10 % = 5 751 $
Dotation aux amortissements = 75 656 $/5 = 15 131 $
Total des frais pour l’an 1 = 20 882 $
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
88.
Dotation aux amortissements de 15 131 $ seulement.
Versement de loyer de 18 143 $.
Le taux d’intérêt marginal du preneur 12 % est utilisé pour calculer le montant à
capitaliser : 18 143 $ + 18 143 $ x 3,037 = 73 243 $
Intérêts débiteurs = (73 243 $ - 18 143 $) x 10 % = 5 510 $
Dotation aux amortissements = 73 243 $/5 = 14 649 $
Total des frais pour l’an 1 = 5 510 + 14 649 $ = 20 159 $
On suppose que le loyer est versé à la fin de l’année :
Total des frais = 75 656 $ x 10 %) + 15 131 $ = 22 697 $
Réponse : c.
Le bail serait considéré comme un contrat de location-vente :
Marge brute sur la vente du bien = 80 000 $ - 65 000 $ = 15 000 $
Intérêts créditeurs = (75 656 $ - 18 143 $) x 10 % = 5 751 $
Augmentation totale du bénéfice avant impôts pour l’an 1 = 15 000 $ + 5 751 $ = 20 751 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
89.
recouvrements de l’an 6 : 240 000 $ x 30 % = 72 000 $
Un ratio de la marge brute de 30 % est utilisé pour tous les recouvrements :
(150 000 $ + 240 000 $) x 30 % = 117 000 $
Un ratio de la marge brute de 40 % est utilisé pour tous les recouvrements :
(150 000 $ + 240 000 $) x 40 % = 156 000 $
Le bail est traité comme un contrat de location-financement, seuls les intérêts
créditeurs de 5 751 $ étant comptabilisés.
Marge sur la vente du bien, soit 15 000 $.
Le bail est traité comme un contrat de location-exploitation :
Produit de location de 18 143 $ plus amortissement de (65 000 $ - 7 000 $)/5
ans = 6 543 $
Le profit de la vente du bien est amorti sur 5 ans :
(80 000 $ - 65 000 $)/5 + 5 751 $ = 8 751 $
Réponse : a.
Charge de retraite = coût des prestations au titre des services rendus au cours de l’exercice
+ intérêts sur les prestations constituées – rendement prévu de l’actif de la caisse de retraite
+ amortissement du coût des prestations au titre des services passés + amortissement de la
perte actuarielle nette non constatée = 640 000 $ + 290 000 $ - 184 000 $ + 120 000 $ +
66 000 $ = 932 000 $.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
CMA Canada
Les prestations de retraite versées aux retraités sont incluses : 640 000 $ +
290 000 $ - 184 000 $ + 120 000 $ + 66 000 $ + 90 000 $ = 1 022 000.
Le rendement réel de l’actif de la caisse de retraite est inclus, plutôt que le
rendement prévu : 640 000 $ + 290 000 $ - 160 000 $ + $120 000 $ + 66 000 $
= 956 000 $.
L’amortissement du gain actuariel net non constaté est déduit (il est traité
comme une perte) : $640 000 $ + 290 000 $ - 184 000 $ + 120 000 $ - 66 000 $
= 800 000 $.
Page 75
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix e) –
90.
L’amortissement de la perte actuarielle nette non constatée est exclue :
640 000 $ + 290 000 $ - 184 000 $ + 120 000 $ = 866 000 $.
Réponse : e.
Lorsque l’amortissement comptable est inférieur à la DPA déclarée (c’est-à-dire que le
bénéfice imposable est inférieur au bénéfice comptable), la variation de l’écart entre la
valeur comptable de l’actif et la FNACC correspondante se traduit par un écart temporaire et
une augmentation du passif d’impôts futurs de la société (choix a).
Si l’on constate les ventes à tempérament selon la comptabilité d’exercice à des fins
comptables et selon la comptabilité de caisse à des fins fiscales, il en résulte un écart
temporaire, qui se résorbe lorsque le produit des ventes à tempérament est perçu. Comme
les ventes constatées par régularisation sont plus élevées cette année que l’an dernier, le
passif d’impôts futurs de la société s’en trouverait accru (choix d). Par conséquent, le
choix e) est la bonne réponse.
Choix b) –
Choix c) –
La différence dans la méthode d’évaluation des stocks donnerait lieu à un écart
temporaire. Étant donné que les prix des articles stockés ont augmenté
progressivement, l’écart entre la valeur comptable des stocks et leur valeur
fiscale ne cesserait, lui non plus, d’augmenter. Par contre, comme le bénéfice
comptable serait inférieur au bénéfice imposable (c’est-à-dire que le coût
comptable des marchandises vendues serait supérieur), l’écart serait porté au
débit du compte de l’actif d’impôts futurs.
La moitié des frais de repas et de représentation ne sont pas déductibles à des
fins fiscales, laissant un écart permanent qui ne donnerait pas lieu à des impôts
futurs. Il n’y a donc aucun effet sur les impôts futurs à constater.
91.
Réponse : b.
D’après le chapitre 1506 du Manuel de l’ICCA, l’effet d’une révision d’estimation comptable
(choix b) est comptabilisé selon la méthode prospective. Ce type de changement est
considéré comme une rectification récurrente normale; il est donc interdit de le traiter de
manière rétroactive. Pour leur part, les modifications de convention comptable (choix a) et
les corrections d’erreurs commises lors d’un exercice antérieur (choix c) doivent être
comptabilisées selon la méthode rétroactive.
92.
Réponse : e.
Selon l’approche des bénéfices excédentaires :
Bénéfice normal de l’exercice d’après le RCI = 775 000 $ x 15 % = 116 250 $
Bénéfices annuels futurs (correspondent par hypothèse à la moyenne des bénéfices des
cinq derniers exercices) = (850 000 $ - élément extraordinaire de 50 000 $)/5 = 160 000 $
Écart d’acquisition = (160 000 $ - 116 250 $)/15 % = 291 667 $
Selon l’approche du bénéfice total :
Juste valeur de l’entreprise = 160 000 $/15 % = 1 066 667 $
Écart d’acquisition = 1 066 667 $ - 775 000 $ = 291 667 $
Choix a) –
Choix b) –
Page 76
L’élément extraordinaire n’est pas déduit : [(850 000 $/5) - 116 250 $]/15 %
= $358 333
On suppose que l’écart d’acquisition correspond à l’écart entre le bénéfice
cumulatif des cinq derniers exercices et la juste valeur des actifs identifiables
nets : 850 000 $ - 775 000 $ = 75 000 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Choix c) –
Choix d) –
93.
Réponse : e.
Le ratio de liquidité relative = (Encaisse + Valeurs négociables + Débiteurs)/ Passif à court
terme = (87 $ + 40 $ + 180 $)/455 $ = 0,67.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
94.
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
La marge brute est utilisée : (1 800 $ - 1 080 $)/19 $ = 37,9 fois.
Le bénéfice net est utilisé : 44 $/19 $ = 2,3 fois.
Le passif à long terme est utilisé : 320 $/19 $ = 16,8 fois.
Le bénéfice net avant intérêts mais après impôts est utilisé : (44 $ + 19 $)/19 $
= 3,3 fois.
Réponse : b.
Ratio emprunts/capitaux propres = total du passif/total des capitaux propres
= 695 $/(500 $ + 184 $) = 695 $/684 $ = 1,02
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
97.
Les ventes et les stocks d’ouverture sont utilisés = 365/[1 800 $/366 $]
= 74 jours
Les ventes sont utilisées plutôt que le coût des produits vendus
= 365/[1 800 $/399 $] = 81 jours
Le stock d’ouverture est utilisé = 365/[1 080 $/366 $] = 124 jours
La marge brute est utilisée plutôt que le coût des produits vendus
= 365/[(1 800 $ - 1 080 $)/399 $] = 202 jours
Réponse : a.
Ratio de couverture des intérêts = bénéfice avant intérêts et impôts ÷ intérêts
= (44 $ + 29 $ + 19 $)/19 $ = 4,8 fois.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
96.
Le total de l’actif est utilisé dans le numérateur : 1 379 $/455 $ = 3,03
Le total du passif est utilisé dans le dénominateur : 307 $/695 $ = 0,44
Ratio de liquidité générale : (87 $ + 40 $ + 180 $ + 432 $)/455 $ = 1,62
Le total de l’actif et le total du passif sont utilisés : 1 379 $/695 $ = 1,98
Réponse : b.
Rotation des stocks = 365 jours/coût des produits vendus/stocks moyens)
= 365/{1 080 $/[(432 $ + 366 $)/2]} = 365/(1 080 $/399 $) = 135 jours
Choix a) –
95.
On suppose que l’écart d’acquisition correspond à 15 % de la juste valeur des
actifs identifiables nets : 775 000 $ x 15 % = 116 250 $
On suppose que l’écart d’acquisition correspond à la partie du bénéfice de
l’entreprise qui dépasse la moyenne de l’industrie : 160 000 $ - 116 250 $
= 43 750 $
Les actions ordinaires seulement sont utilisées : 695 $/500 $ = 1,39
La dette à long terme est utilisée : (695 $ - 455 $)/684 $ = 0,35
Le total de l’actif est utilisé au lieu des capitaux propres : 695 $/1 379 $ = 0,50
Les bénéfices non répartis seulement sont utilisés : 695 $/184 $ = 3,78
Réponse : c.
Le calcul de l’amortissement ne devrait être compliqué que s’il est fondé sur les soldes de
fin d’exercice; comme ils seraient évidemment inconnus aux fins de l’établissement des
états intermédiaires, il faudrait donc estimer les acquisitions et les cessions.
CMA Canada
Page 77
Exemple d’Examen d’admission – 2007
98.
Réponse : c.
Les choix a), b), d) et e) ne donnent pas le détail voulu pour déterminer si le secteur
d’activité est assez important pour justifier une mention distincte. Le choix c) satisfait à un
des critères fixés pour l’information sectorielle.
99.
Réponse : b.
L’harmonisation des normes comptables réduira le nombre de choix possibles. Par
conséquent, les entités peuvent se trouver dans l’obligation d’adopter des conventions
comptables qui ne tiennent pas compte de leurs circonstances particulières. Les choix a),
c), d) et e) constituent tous des raisons valables pour harmoniser les normes comptables à
l’échelle mondiale.
100.
Réponse : a.
En l’occurrence, FRC ltée est un établissement étranger intégré dont il faudrait convertir les
états selon la méthode temporelle. Selon cette méthode, les éléments d’actif et de passif
monétaires (par exemple, les comptes clients) devraient être convertis au taux de 0,70, soit
le taux en vigueur le 31 décembre, date de clôture de l’exercice, les éléments d’actif non
monétaires devraient être convertis au taux de 0,85, soit le taux historique (c’est-à-dire le
taux du 1er janvier) pour les immobilisations et de 0,73, soit le taux de change moyen du
quatrième trimestre pour les stocks de clôture – comme il s’agit du premier exercice de
FRC, il n’y a pas de stock d’ouverture), et les ventes devraient être converties au taux
historique de 0,82 (soit le taux moyen de l’exercice) :
Stocks = 55 000 DPH x 0,73 = 40 150 $
Immobilisations = 500 000 DPH x 0,85 = 425 000 $
Ventes = 960 000 DPH x 0,82 = 787 200 $.
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 78
Le taux de change courant est utilisé : Stocks = 55 000 DPH x 0,70 = 38 500 $ ;
Immobilisations = 500 000 DPH x 0,70 = 350 000 $; Ventes = 960 000 DPH x
0,70 = 672 000 $
Le taux de change moyen de l’exercice est utilisé : Stocks = 55 000 DPH x 0,82
= 45 100 $; Immobilisations = 500 000 DPH x 0,82 = 410 000 $; Ventes
= 960 000 DPH x 0,82 = 787 200 $
Le taux de change courant pour les immobilisations et le taux moyen du 4e
trimestre sont utilisés : Stocks = 55 000 DPH x 0,73 = 40 150 $ ;
Immobilisations = 500 000 DPH x 0,70 = 350 000 $; Ventes = 960 000 DPH x
0,73 = 700 800 $
Le taux du 1er janvier est utilisé pour les immobilisations et le taux de clôture de
l’exercice est utilisé pour les stocks et les ventes : Stocks = 55 000 DPH x 0,70
= 38 500 $ ; Immobilisations = 500 000 DPH x 0,85 = 425 000 $; Ventes =
960 000 DPH x 0,70 = 672 000 $
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
101.
Réponse : d.
En l’occurrence, FRC ltée ne dépend pas de sa société mère canadienne en matière de
gestion financière et d’exploitation; par conséquent, il s’agit d’un établissement étranger
autonome dont les états devraient être convertis selon la méthode du taux courant. En vertu
de cette méthode, il faudrait convertir les éléments d’actif et de passif au taux de change
(0,70) en vigueur le 31 décembre et convertir les postes des résultats à l’aide du taux
moyen de l’exercice (0,82) :
Comptes clients = 85 000 DPH x 0,70 = 59 500 $
Coût des produits vendus = (625 000 DPH - 55 000 DPH x 0,82 = 570 000 DPH x 0,82
= 467 400 $
Amortissement = 45 000 DPH x 0,82 = 36 900 $
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix e) –
102.
La méthode temporelle est utilisée : Comptes clients = 85 000 DPH x 0,70 =
59 500 $; Coût des produits vendus = (625 000 DPH x 0,82) - (55 000 DPH x
0,73) = 472 350 $; Amortissement = 45 000 DPH x 0,85 = 38 250 $
Le taux de change moyen de l’exercice est utilisé : Comptes clients =
85 000 DPH x 0,82 = 69 700 $; Coût des produits vendus = (625 000 DPH 55 000 DPH) x 0,82 = 467 400 $; Amortissement = 45 000 DPH x 0,82
= 36 900 $
Le taux de change moyen du quatrième trimestre est utilisé : Comptes clients =
85 000 DPH x 0,73 = 62 050 $; Coût des produits vendus = (625 000 DPH 55 000 DPH) x 0,73 = 416 100 $; Amortissement = 45 000 DPH x 0,73
= 32 850 $
Le taux de change courant est utilisé pour tous les éléments : Comptes clients
= 85 000 DPH x 0,70 = 59 500 $; Coût des produits vendus = (625 000 DPH 55 000 DPH) x 0,70 = 399 000 $; Amortissement = 45 000 DPH x 0,70
= 31 500 $
Réponse : b.
Les promesses de dons et les legs qui n’ont pas été reçus seraient comptabilisés seulement
s’ils répondent aux critères suivants : a) on peut raisonnablement estimer le montant à
recevoir; b) on est raisonnablement sûr qu’il sera reçu (Manuel de l’ICCA, paragraphe
4420.03). Dans la plupart des cas, les legs sont assujettis à une bonne part d’incertitude
pour ce qui concerne le moment de les recevoir et le montant qui sera effectivement reçu.
En outre, dans bien des cas, les promesses de dons ne répondraient pas aux critères de
comptabilisation. Par conséquent, il ne faudrait les comptabiliser qu’une fois reçus les actifs
promis ou légués.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
Selon les dispositions du paragraphe 4400.17 du Manuel de l’ICCA, les
virements internes ne donnent pas lieu à une augmentation ou à une diminution
des ressources économiques de l’organisation dans son ensemble; ils sont
donc inscrits dans l’état de l’évolution des actifs nets plutôt que dans l’état des
résultats.
Les organisations peuvent se prévaloir soit de la méthode du report, soit de la
méthode de la comptabilité par fonds affectés pour comptabiliser les apports
(paragraphe 4410.10 du Manuel de l’ICCA).
Étant donné que l’Association CC est de faible envergure (recettes annuelles
inférieures à 500 000 $), elle peut préférer passer en charges (au lieu de
capitaliser) les immobilisations comme le mobilier et le matériel (paragraphes
4430.03 et 4430.40).
Les dispositions du paragraphe 4410.16 du Manuel de l’ICCA permettent à une
Page 79
Exemple d’Examen d’admission – 2007
organisation de constater les apports de matériaux et de services, mais ne
précisent pas les circonstances où elle doit constater ces apports. Par contre,
le paragraphe 4410.23 stipule qu’il convient de divulguer la politique adoptée
pour comptabiliser les apports de matériaux et de services.
103.
Réponse : b.
Le paragraphe 4430.06 du Manuel de l’ICCA stipule qu’il faut comptabiliser une
immobilisation au coût dans le bilan et que dans le cas du don d’une immobilisation, le coût
est réputé correspondre à sa juste valeur à la date du don. Par conséquent, il faudrait
comptabiliser le mobilier comme une immobilisation à sa juste valeur de 3 000 $. De plus,
étant donné que la remise à neuf du mobilier prolongerait la durée de vie de celui-ci, le coût
de 1 000 $ devrait être inscrit au bilan. Il convient de noter que si la Société de bienfaisance
XYZ était classée comme une petite entreprise (dont les recettes nettes annuelles sont
inférieures à 500 000 $), elle pourrait choisir de ne pas inscrire le mobilier au bilan.
104.
Réponse : b.
Les sommes destinées à des projets spéciaux ou à des activités particulières sont mises de
côté dans un fonds de réserves.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
105.
Les recettes et les dépenses reliées au fonctionnement sont comptabilisées
dans le fonds d’administration.
Les ressources sont destinées à l’amélioration des immobilisations ou à
l’acquisition de nouvelles immobilisations corporelles.
Les sommes confiées en fiducie par des tiers sont comptabilisées dans un
fonds en fidéicommis.
Les dons dont le capital est maintenu intact sont conservés dans un fonds de
dotation.
Réponse : c.
La comptabilité budgétaire et un système d’établissement du budget contribuent à contrôler
les dépenses. La comptabilité budgétaire consiste à faire des écritures dans les documents
comptables afin d’enregistrer l’émission de bons de commande. Il devient donc possible de
voir, au moment de commander des biens et services, si l’on dispose de fond non budgétés
pour couvrir l’achat.
Les choix a) et e) décrivent les objectifs de la comptabilité par fonds. Le choix b) décrit
l’analyse des écarts, qui a lieu une fois les ressources dépensées. Le choix d) décrit un
objectif de la méthode du report pour la comptabilisation des apports.
106.
Réponse : a.
L’établissement des normes comptables pour les OSBL au Canada relève du Conseil des
normes comptables (CNC) de l’ICCA, qui a prévu un chapitre distinct de recommandations
comptables à l’intention des OSBL dans le Manuel de l’ICCA. Par contre, l’ICCA a
expressément retiré au CNC la tâche d’établir des normes comptables destinées aux
administrations publiques et a mis sur pied le Conseil sur la comptabilité dans le secteur
public (CCSP), dont le mandat est de formuler les recommandations comptables destinées
aux administrations publiques.
Page 80
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Fiscalité
107.
Réponse : d.
Le paragraphe 85.1 de la Loi de l’impôt autorise le transfert d’actions franc d’impôt à
l’actionnaire d’une société qui échange des actions d’une société contre des actions d’une
autre société lorsque certaines conditions sont satisfaites. Les choix a) et b) représentent
deux de ces conditions. Une troisième condition tient à ce que, immédiatement après
l’échange, le contribuable ne contrôle pas la société B. Par conséquent, les choix c) et e)
sont incorrects et le choix d) est la bonne réponse.
108.
Réponse : a.
Bénéfice net
Provision pour impôts sur le bénéfice
Amortissement
Rajustement du stock de fermeture – passant de DEPS à PEPS
Rajustement du stock d’ouverture – passant de DEPS à PEPS
Intérêt pour paiement en retard des impôts sur le bénéfice
Contribution politique
DPA (1 950 $ x 0,2 + 1 300 $ x 0,3)
Bénéfice imposable
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
109.
Les rajustements des stocks sont contrepassés : 2 375 $ + 15 $ + 15 $ - 10 $ 10 $ = 2 385 $.
Il n’est pas tenu compte de l’intérêt pour paiement en retard des impôts sur le
bénéfice : 2 375 $ - 50 $ = 2 325 $
Les intérêts se rapportant à l’achat d’actions sont rajoutés : 2 375 $ + 15 $
= 2 390 $.
Il n’est pas tenu compte des rajustements des stocks et de la contribution
politique : 2 375 $ - 10 $ + 15 $ - 10 $ = 2 370 $.
Réponse : c.
Dividende
Majoration (25 %)
Dividende imposable
Impôt fédéral (29 % x 12 500 $)
Crédit d’impôt pour dividendes (2 500 $ x 2/3)
Impôt fédéral à payer
Choix a) –
Choix b) –
Choix d) –
Choix e) –
CMA Canada
1 380 $
920
800
10
(15)
50
10
(780)
2 375 $
10 000 $
2 500
12 500 $
3 625 $
1 667
1 958 $
Le dividende n’est pas majoré et le crédit d’impôt pour dividendes n’est pas
déduit : 10 000 $ x 29 % = 2 900 $
Le dividende n’est pas majoré et le crédit d’impôt pour dividendes n’est pas
calculé correctement : (10 000 $ x 29 %) - (2/3 x 2 900 $) = 967 $
Le crédit d’impôt pour dividendes n’est pas calculé correctement :
3 625 $ - (2/3 x 3 625 $) = 1 208 $
Le crédit d’impôt pour dividendes n’est pas déduit : 12 500 $ x 29 % = 3 625 $
Page 81
Exemple d’Examen d’admission – 2007
110.
Réponse : e.
L’amortissement sera récupéré lorsque le produit de la vente aura dépassé la fraction non
amortie du coût en capital (FNACC) (c’est-à-dire lorsque l’amortissement des biens d’une
catégorie sera supérieur à leur valeur de cession) :
FNACC à la fin de l’an 1 = 500 000 $ - (500 000 $ x 20 % x 50 %) = 450 000 $
FNACC à la fin de l’an 2 = 450 000 $ x 80 % = 360 000 $
Produit de 370 000 $ - FNACC de 360 000 $ = récupération d’amortissement de 10 000 $.
Choix a) –
Choix b) –
Choix c) –
Choix d) –
111.
La valeur résiduelle est déduite par erreur avant le calcul de la FNACC :
500 000 $ - 50 000 $ = 450 000 $
FNACC à la fin de l’an 1 = 450 000 $ - (450 000 $ x 20 % x 50 %) = 405,000 $
FNACC à la fin de l’an 2 = 405 000 $ x 80 % = 324 000 $
Produit de 370 000 $ - FNACC de $324,000 = récupération d’amortissement de
46 000 $
La méthode linéaire est utilisée par erreur et il n’est pas tenu compte de la règle
de la demi-année :
500 000 $ - 50 000 $ = 450 000 $
Amortissement cumulé = 450 000 $/8 x 2 = 112 500 $
Valeur comptable nette à la fin de l’an 2 = 500 000 $ - 112 500 $ = 387 500 $
Produit de 370 000 $ - valeur comptable nette de 387 500 $ = perte finale de
17 500 $.
Il n’est pas tenu compte de la règle de la demi-année :
FNACC à la fin de l’an 1 = 500 000 $ - (500 000 $ x 20 %) = 400 000 $.
FNACC à la fin de l’an 2 = 400 000 $ x 80 % = 320 000 $.
Produit de $370,000 - FNACC de $320,000 = récupération d’amortissement de
50 000 $
Il n’est pas tenu compte de la DPA : 500 000 $ - 50 000 $ = 450 000 $
Produit de 370 000 $ - 450 000 $ = perte finale de 80 000 $
Réponse : a.
Tous ces frais de déménagement sont admissibles, sauf les frais de 4 000 $ pour la
décoration des maisons, ce qui représente un total déductible de 35 000 $. De ce montant,
on soustrait l’allocation de 20 000 $ versée par le nouvel employeur, ce qui donne un
montant net de 15 000 $. Le revenu provenant du nouvel employeur est de 40 000 $ en l’an
3. Comme il est suffisant pour couvrir la déduction maximale de 15 000 $, elle peut déduire
le plein montant en l’an 3.
Choix a) –
Choix c) –
Choix d) –
Choix e) –
Page 82
La pénalité hypothécaire de 2 000 $ n’est pas comprise dans les dépenses
admissibles.
Les frais de décoration de 4 000 $ sont inclus.
Les frais de décoration de 2 000 $ pour la maison vendue sont inclus.
On suppose que les dépenses admissibles ne dépassent pas l’allocation de
déménagement.
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
112.
Réponse : b.
Comme il s’agit d’un crédit sur l’impôt payable par ailleurs, la déduction accordée aux
petites entreprises ne sert pas à calculer le bénéfice aux fins de l’impôt (choix b). La
déduction accordée aux petites entreprises représente un crédit sur l’impôt payable par
ailleurs sur le revenu provenant d’une entreprise exploitée activement au Canada et est
destinée seulement aux petites sociétés privées sous contrôle canadien. Cependant, il n’est
pas nécessaire qu’une société soit « petite » pour avoir droit au crédit. De très grandes
sociétés privées sous contrôle canadien peuvent bénéficier de la déduction accordée aux
petites entreprises selon une formule établie (choix d). Pour avoir droit à la déduction, une
société doit être une société privée sous contrôle canadien durant un exercice complet
(choix a). Le revenu de source étrangère est retiré de l’assiette fiscale dans le calcul de la
déduction accordée aux petites entreprises (choix c). Le plafond des affaires est diminué de
toute partie attribuée à des entreprises associées (choix e).
113.
Réponse : d.
Les services, comme les services de consultation, sont assujettis à la TPS de 6 % (ou à la
TVH de 14 %). Les éléments indiqués dans les choix a) et e) sont des fournitures détaxées
qui sont assujetties à une TPS/TVH de 0 %. Les éléments indiqués dans les choix b) et c)
sont des fournitures exonérées sur lesquelles aucune TPS/TVH n’est payable.
114.
Réponse : d.
À la date à laquelle la personne sans lien de dépendance a acquis le contrôle de la société,
la loi impose les restrictions suivantes à l’utilisation des pertes antérieures :
1. Les pertes en capital nettes, les pertes déductibles au titre d’un placement d’entreprise
et les pertes de biens ne peuvent pas être reportées après l’année d’imposition réputée
(soit l’année d’imposition se terminant à la date à laquelle le contrôle a été acquis).
2. Diverses pertes accumulées sont réputées avoir été réalisées et s’ajoutent donc aux
pertes autres qu’en capital dont la déductibilité est limitée dans le temps.
3. Les pertes autres qu’en capital provenant d’une entreprise peuvent être portées
uniquement en diminution du revenu provenant de la même entreprise (ou d’une
entreprise semblable).
CMA Canada
Page 83
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Supplément
Formules
1.
STRUCTURE DU CAPITAL
a)
Coût marginal de la dette après impôts :
kd = k (1 − t ) ou
où
b)
N
= taux d’intérêt
= taux d’imposition de la société
= intérêts annuels versés sur la dette
= valeur nominale de la dette
Coût des actions privilégiées :
kp =
où
c)
k
t
I
N
(1 − t )I
Dp
PN p
Dp = dividende annuel déclaré des actions
PNp = produit net provenant de l’émission d’actions privilégiées
Coût de l’avoir des actionnaires ordinaires :
i)
Coût des actions ordinaires (capitalisation des dividendes à taux
constant de croissance) :
ko =
D1
+g
PN o
où D1 = dividende prévu pour la période 1
PNo = produit net provenant de l’émission d’actions ordinaires
g
= taux annuel de croissance à long terme du dividende
ii)
Coût des bénéfices non répartis :
D
k bnr = ro = 1 + g
Po
où
iii)
Po = cours du marché d’une action ordinaire
ro = rendement prévu des actions ordinaires
Modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF) (Modèle d’équilibre
des actifs financiers) :
R j = R a + β j (R p − R a )
où Rj
Ra
Rp
βj
Page 84
= taux de rendement prévu du titre j
= taux en l’absence de risque
= rendement prévu du portefeuille de valeurs
= coefficient bêta du titre j (mesure du risque systématique)
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
d)
Coût moyen pondéré du capital :
⎛D⎞
⎛P⎞
⎛O ⎞
k = ⎜ ⎟k d + ⎜ ⎟k p + ⎜ ⎟k o
⎝V ⎠
⎝V ⎠
⎝V ⎠
où D = montant de la dette en circulation
P = montant des actions privilégiées en circulation
O = montant des actions ordinaires en circulation
V = D + P + O = valeur totale de l’entreprise
2.
VALEUR ACTUALISÉE DES ÉCONOMIES D’IMPÔTS POUR LES ACTIFS
AMORTISSABLES
a)
Valeur actualisée des économies d’impôts provenant des déductions pour
amortissement fiscal pour un nouvel actif :
Valeur actualisée =
b)
Ctd ⎛ 2 + k ⎞
Ctd ⎛ 1 + 0,5k ⎞
⎜⎜
⎟⎟ =
⎜
⎟
(d + k ) ⎝ 2 (1 + k ) ⎠ (d + k ) ⎝ 1 + k ⎠
Valeur actualisée des économies d’impôts provenant des déductions pour
amortissement fiscal pour un actif acquis antérieurement :
⎛ td ⎞
Valeur actualisée = F.N.A.C.C.⎜
⎟
⎝d + k ⎠
c)
Valeur actualisée des économies d’impôts perdues à cause de la valeur de
récupération :
R n ⎛ td ⎞
Rn
⎛ td ⎞
Valeur actualise =
⎜
⎟ ou
⎜
⎟,
n
n −1
(1 + k ) ⎝ d + k ⎠
(1 + k ) ⎝ d + k ⎠
selon l’hypothèse retenue en matière de flux monétaires
Notations pour les formules ci-dessus :
C
= investissement initial net
F.N.A.C.C. = fraction non amortie du coût en capital
Rn
= valeur de récupération de l’actif réalisée à la fin de l’année n
t
= taux d’imposition de la société
k
= taux d’actualisation ou valeur temporelle de l’argent
d
= taux maximum de la déduction pour amortissement fiscal
n
= durée totale de l’investissement
CMA Canada
Page 85
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 1
Valeur actualisée d’un dollar échéant au terme de n années
VA=
1
(1+ i) n
n
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
10 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,990
0,980
0,971
0,961
0,951
0,942
0,933
0,923
0,914
0,905
0,896
0,887
0,879
0,870
0,861
0,853
0,844
0,836
0,828
0,820
0,811
0,803
0,795
0,788
0,780
0,980
0,961
0,942
0,924
0,906
0,888
0,871
0,853
0,837
0,820
0,804
0,788
0,773
0,758
0,743
0,728
0,714
0,700
0,686
0,673
0,660
0,647
0,634
0,622
0,610
0,971
0,943
0,915
0,888
0,863
0,837
0,813
0,789
0,766
0,744
0,722
0,701
0,681
0,661
0,642
0,623
0,605
0,587
0,570
0,554
0,538
0,522
0,507
0,492
0,478
0,962
0,925
0,889
0,855
0,822
0,790
0,760
0,731
0,703
0,676
0,650
0,625
0,601
0,577
0,555
0,534
0,513
0,494
0,475
0,456
0,439
0,422
0,406
0,390
0,375
0,952
0,907
0,864
0,823
0,784
0,746
0,711
0,677
0,645
0,614
0,585
0,557
0,530
0,505
0,481
0,458
0,436
0,416
0,396
0,377
0,359
0,342
0,326
0,310
0,295
0,943
0,890
0,840
0,792
0,747
0,705
0,665
0,627
0,592
0,558
0,527
0,497
0,469
0,442
0,417
0,394
0,371
0,350
0,331
0,312
0,294
0,278
0,262
0,247
0,233
0,935
0,873
0,816
0,763
0,713
0,666
0,623
0,582
0,544
0,508
0,475
0,444
0,415
0,388
0,362
0,339
0,317
0,296
0,277
0,258
0,242
0,226
0,211
0,197
0,184
0,926
0,857
0,794
0,735
0,681
0,630
0,583
0,540
0,500
0,463
0,429
0,397
0,368
0,340
0,315
0,292
0,270
0,250
0,232
0,215
0,199
0,184
0,170
0,158
0,146
0,917
0,842
0,772
0,708
0,650
0,596
0,547
0,502
0,460
0,422
0,388
0,356
0,326
0,299
0,275
0,252
0,231
0,212
0,194
0,178
0,164
0,150
0,138
0,126
0,116
0,909
0,826
0,751
0,683
0,621
0,564
0,513
0,467
0,424
0,386
0,350
0,319
0,290
0,263
0,239
0,218
0,198
0,180
0,164
0,149
0,135
0,123
0,112
0,102
0,092
Page 86
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 1 (suite)
Valeur actualisée d’un dollar échéant au terme de n années
VA=
1
(1+ i) n
n
11 %
12 %
13 %
14 %
15 %
16 %
17 %
18 %
19 %
20 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,901
0,812
0,731
0,659
0,593
0,535
0,482
0,434
0,391
0,352
0,317
0,286
0,258
0,232
0,209
0,188
0,170
0,153
0,138
0,124
0,112
0,101
0,091
0,082
0,074
0,893
0,797
0,712
0,636
0,567
0,507
0,452
0,404
0,361
0,322
0,287
0,257
0,229
0,205
0,183
0,163
0,146
0,130
0,116
0,104
0,093
0,083
0,074
0,066
0,059
0,885
0,783
0,693
0,613
0,543
0,480
0,425
0,376
0,333
0,295
0,261
0,231
0,204
0,181
0,160
0,142
0,125
0,111
0,098
0,087
0,077
0,068
0,060
0,053
0,047
0,877
0,769
0,675
0,592
0,519
0,456
0,400
0,351
0,308
0,270
0,237
0,208
0,182
0,160
0,140
0,123
0,108
0,095
0,083
0,073
0,064
0,056
0,049
0,043
0,038
0,870
0,756
0,658
0,572
0,497
0,432
0,376
0,327
0,284
0,247
0,215
0,187
0,163
0,141
0,123
0,107
0,093
0,081
0,070
0,061
0,053
0,046
0,040
0,035
0,030
0,862
0,743
0,641
0,552
0,476
0,410
0,354
0,305
0,263
0,227
0,195
0,168
0,145
0,125
0,108
0,093
0,080
0,069
0,060
0,051
0,044
0,038
0,033
0,028
0,024
0,855
0,731
0,624
0,534
0,456
0,390
0,333
0,285
0,243
0,208
0,178
0,152
0,130
0,111
0,095
0,081
0,069
0,059
0,051
0,043
0,037
0,032
0,027
0,023
0,020
0,847
0,718
0,609
0,516
0,437
0,370
0,314
0,266
0,225
0,191
0,162
0,137
0,116
0,099
0,084
0,071
0,060
0,051
0,043
0,037
0,031
0,026
0,022
0,019
0,016
0,840
0,706
0,593
0,499
0,419
0,352
0,296
0,249
0,209
0,176
0,148
0,124
0,104
0,088
0,074
0,062
0,052
0,044
0,037
0,031
0,026
0,022
0,018
0,015
0,013
0,833
0,694
0,579
0,482
0,402
0,335
0,279
0,233
0,194
0,162
0,135
0,112
0,093
0,078
0,065
0,054
0,045
0,038
0,031
0,026
0,022
0,018
0,015
0,013
0,010
CMA Canada
Page 87
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 1 (suite)
Valeur actualisée d’un dollar échéant au terme de n années
VA=
1
(1+ i) n
n
21 %
22 %
23 %
24 %
25 %
26 %
27 %
28 %
29 %
30 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,826
0,683
0,564
0,467
0,386
0,319
0,263
0,218
0,180
0,149
0,123
0,102
0,084
0,069
0,057
0,047
0,039
0,032
0,027
0,022
0,018
0,015
0,012
0,010
0,009
0,820
0,672
0,551
0,451
0,370
0,303
0,249
0,204
0,167
0,137
0,112
0,092
0,075
0,062
0,051
0,042
0,034
0,028
0,023
0,019
0,015
0,013
0,010
0,008
0,007
0,813
0,661
0,537
0,437
0,355
0,289
0,235
0,191
0,155
0,126
0,103
0,083
0,068
0,055
0,045
0,036
0,030
0,024
0,020
0,016
0,013
0,011
0,009
0,007
0,006
0,806
0,650
0,524
0,423
0,341
0,275
0,222
0,179
0,144
0,116
0,094
0,076
0,061
0,049
0,040
0,032
0,026
0,021
0,017
0,014
0,011
0,009
0,007
0,006
0,005
0,800
0,640
0,512
0,410
0,328
0,262
0,210
0,168
0,134
0,107
0,086
0,069
0,055
0,044
0,035
0,028
0,023
0,018
0,014
0,012
0,009
0,007
0,006
0,005
0,004
0,794
0,630
0,500
0,397
0,315
0,250
0,198
0,157
0,125
0,099
0,079
0,062
0,050
0,039
0,031
0,025
0,020
0,016
0,012
0,010
0,008
0,006
0,005
0,004
0,003
0,787
0,620
0,488
0,384
0,303
0,238
0,188
0,148
0,116
0,092
0,072
0,057
0,045
0,035
0,028
0,022
0,017
0,014
0,011
0,008
0,007
0,005
0,004
0,003
0,003
0,781
0,610
0,477
0,373
0,291
0,227
0,178
0,139
0,108
0,085
0,066
0,052
0,040
0,032
0,025
0,019
0,015
0,012
0,009
0,007
0,006
0,004
0,003
0,003
0,002
0,775
0,601
0,466
0,361
0,280
0,217
0,168
0,130
0,101
0,078
0,061
0,047
0,037
0,028
0,022
0,017
0,013
0,010
0,008
0,006
0,005
0,004
0,003
0,002
0,002
0,769
0,592
0,455
0,350
0,269
0,207
0,159
0,123
0,094
0,073
0,056
0,043
0,033
0,025
0,020
0,015
0,012
0,009
0,007
0,005
0,004
0,003
0,002
0,002
0,001
Page 88
CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 1 (suite)
Valeur actualisée d’un dollar échéant au terme de n années
VA=
1
(1+ i) n
n
31 %
32 %
33 %
34 %
35 %
36 %
37 %
38 %
39 %
40 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,763
0,583
0,445
0,340
0,259
0,198
0,151
0,115
0,088
0,067
0,051
0,039
0,030
0,023
0,017
0,013
0,010
0,008
0,006
0,005
0,003
0,003
0,002
0,002
0,001
0,758
0,574
0,435
0,329
0,250
0,189
0,143
0,108
0,082
0,062
0,047
0,036
0,027
0,021
0,016
0,012
0,009
0,007
0,005
0,004
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,752
0,565
0,425
0,320
0,240
0,181
0,136
0,102
0,077
0,058
0,043
0,033
0,025
0,018
0,014
0,010
0,008
0,006
0,004
0,003
0,003
0,002
0,001
0,001
0,001
0,746
0,557
0,416
0,310
0,231
0,173
0,129
0,096
0,072
0,054
0,040
0,030
0,022
0,017
0,012
0,009
0,007
0,005
0,004
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,001
0,741
0,549
0,406
0,301
0,223
0,165
0,122
0,091
0,067
0,050
0,037
0,027
0,020
0,015
0,011
0,008
0,006
0,005
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,735
0,541
0,398
0,292
0,215
0,158
0,116
0,085
0,063
0,046
0,034
0,025
0,018
0,014
0,010
0,007
0,005
0,004
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,730
0,533
0,389
0,284
0,207
0,151
0,110
0,081
0,059
0,043
0,031
0,023
0,017
0,012
0,009
0,006
0,005
0,003
0,003
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
0,725
0,525
0,381
0,276
0,200
0,145
0,105
0,076
0,055
0,040
0,029
0,021
0,015
0,011
0,008
0,006
0,004
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
0,719
0,518
0,372
0,268
0,193
0,139
0,100
0,072
0,052
0,037
0,027
0,019
0,014
0,010
0,007
0,005
0,004
0,003
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
0,714
0,510
0,364
0,260
0,186
0,133
0,095
0,068
0,048
0,035
0,025
0,018
0,013
0,009
0,006
0,005
0,003
0,002
0,002
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
0,001
CMA Canada
Page 89
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 2
Valeur actualisée d’une annuité d’un dollar pendant n années à i %
⎛ 1 ⎞
⎟
1− ⎜
⎜ 1+ i n ⎟
) ⎠
⎝(
VAn =
i
n
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
10 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,990
1,970
2,941
3,902
4,854
5,796
6,728
7,652
8,566
9,471
10,368
11,255
12,134
13,004
13,865
14,718
15,562
16,398
17,226
18,046
18,857
19,661
20,456
21,244
22,023
0,980
1,942
2,884
3,808
4,713
5,601
6,472
7,325
8,162
8,983
9,787
10,575
11,348
12,106
12,849
13,578
14,292
14,992
15,678
16,351
17,011
17,658
18,292
18,914
19,523
0,971
1,914
2,829
3,717
4,580
5,417
6,230
7,020
7,786
8,530
9,253
9,954
10,635
11,296
11,938
12,561
13,166
13,753
14,324
14,877
15,415
15,937
16,444
16,936
17,413
0,962
1,886
2,775
3,630
4,452
5,242
6,002
6,733
7,435
8,111
8,760
9,385
9,986
10,563
11,118
11,652
12,166
12,659
13,134
13,590
14,029
14,451
14,857
15,247
15,622
0,952
1,859
2,723
3,547
4,330
5,076
5,786
6,463
7,108
7,722
8,306
8,863
9,394
9,899
10,380
10,838
11,274
11,690
12,085
12,462
12,821
13,163
13,489
13,799
14,094
0,943
1,833
2,673
3,465
4,212
4,917
5,582
6,210
6,802
7,360
7,887
8,384
8,853
9,295
9,712
10,106
10,477
10,828
11,158
11,470
11,764
12,042
12,303
12,550
12,783
0,935
1,808
2,624
3,387
4,100
4,767
5,389
5,971
6,515
7,024
7,499
7,943
8,358
8,745
9,108
9,447
9,763
10,059
10,336
10,594
10,836
11,061
11,272
11,469
11,654
0,926
1,783
2,577
3,312
3,993
4,623
5,206
5,747
6,247
6,710
7,139
7,536
7,904
8,224
8,560
8,851
9,122
9,372
9,604
9,818
10,017
10,201
10,371
10,529
10,675
0,917
1,759
2,531
3,240
3,890
4,486
5,033
5,535
5,995
6,418
6,805
7,161
7,487
7,786
8,061
8,313
8,544
8,756
8,950
9,129
9,292
9,442
9,580
9,707
9,823
0,909
1,736
2,487
3,170
3,791
4,355
4,868
5,335
5,759
6,145
6,495
6,814
7,103
7,367
7,606
7,824
8,022
8,201
8,365
8,514
8,649
8,772
8,883
8,985
9,077
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CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 2 (suite)
Valeur actualisée d’une annuité d’un dollar pendant n années à i %
⎛ 1 ⎞
⎟
1− ⎜
⎜ 1+ i n ⎟
) ⎠
⎝(
VAn =
i
n
11 %
12 %
13 %
14 %
15 %
16 %
17 %
18 %
19 %
20 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,901
1,713
2,444
3,102
3,696
4,231
4,712
5,146
5,537
5,889
6,207
6,492
6,750
6,982
7,191
7,379
7,549
7,702
7,839
7,963
8,075
8,176
8,266
8,348
8,422
0,893
1,690
2,402
3,037
3,605
4,111
4,564
4,968
5,328
5,650
5,938
6,194
6,424
6,628
6,811
6,974
7,120
7,250
7,366
7,469
7,562
7,645
7,718
7,784
7,843
0,885
1,668
2,361
2,975
3,517
3,998
4,423
4,799
5,132
5,426
5,687
5,918
6,122
6,303
6,462
6,604
6,729
6,840
6,938
7,025
7,102
7,170
7,230
7,283
7,330
0,877
1,647
2,322
2,914
3,433
3,889
4,288
4,639
4,946
5,216
5,453
5,660
5,842
6,002
6,142
6,265
6,373
6,467
6,550
6,623
6,687
6,743
6,792
6,835
6,873
0,870
1,626
2,283
2,855
3,352
3,785
4,160
4,487
4,772
5,019
5,234
5,421
5,583
5,725
5,847
5,954
6,047
6,128
6,198
6,259
6,313
6,359
6,399
6,434
6,464
0,862
1,605
2,246
2,798
3,274
3,685
4,039
4,344
4,607
4,833
5,029
5,197
5,342
5,468
5,576
5,669
5,749
5,818
5,878
5,929
5,973
6,011
6,044
6,073
6,097
0,855
1,585
2,210
2,743
3,199
3,589
3,922
4,207
4,451
4,659
4,836
4,988
5,118
5,229
5,324
5,405
5,475
5,534
5,585
5,628
5,665
5,696
5,723
5,747
5,766
0,848
1,566
2,174
2,690
3,127
3,498
3,812
4,078
4,303
4,494
4,656
4,793
4,910
5,008
5,092
5,162
5,222
5,273
5,316
5,353
5,384
5,410
5,432
5,451
5,467
0,840
1,547
2,140
2,639
3,058
3,410
3,706
3,954
4,163
4,339
4,487
4,611
4,715
4,802
4,876
4,938
4,990
5,033
5,070
5,101
5,127
5,149
5,167
5,182
5,195
0,833
1,528
2,107
2,589
2,991
3,326
3,605
3,837
4,031
4,193
4,327
4,439
4,533
4,611
4,676
4,730
4,775
4,812
4,844
4,870
4,891
4,909
4,925
4,937
4,948
CMA Canada
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Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 2 (suite)
Valeur actualisée d’une annuité d’un dollar pendant n années à i %
⎛ 1 ⎞
⎟
1− ⎜
⎜ 1+ i n ⎟
) ⎠
⎝(
VAn =
i
n
21 %
22 %
23 %
24 %
25 %
26 %
27 %
28 %
29 %
30 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,826
1,510
2,074
2,540
2,926
3,245
3,508
3,726
3,905
4,054
4,177
4,279
4,362
4,432
4,489
4,536
4,576
4,608
4,635
4,657
4,675
4,690
4,703
4,713
4,721
0,820
1,492
2,042
2,494
2,864
3,167
3,416
3,619
3,786
3,923
4,035
4,127
4,203
4,265
4,315
4,357
4,391
4,419
4,442
4,460
4,476
4,488
4,499
4,507
4,514
0,813
1,474
2,011
2,448
2,804
3,092
3,327
3,518
3,673
3,799
3,902
3,985
4,053
4,108
4,153
4,189
4,219
4,243
4,263
4,279
4,292
4,302
4,311
4,318
4,323
0,807
1,457
1,981
2,404
2,745
3,021
3,242
3,421
3,566
3,682
3,776
3,851
3,912
3,962
4,001
4,033
4,059
4,080
4,097
4,110
4,121
4,130
4,137
4,143
4,147
0,800
1,440
1,952
2,362
2,689
2,951
3,161
3,329
3,463
3,571
3,656
3,725
3,780
3,824
3,859
3,887
3,910
3,928
3,942
3,954
3,963
3,971
3,976
3,981
3,985
0,794
1,424
1,923
2,320
2,635
2,885
3,083
3,241
3,366
3,465
3,543
3,606
3,656
3,695
3,726
3,751
3,771
3,786
3,799
3,808
3,816
3,822
3,827
3,831
3,834
0,787
1,407
1,896
2,280
2,583
2,821
3,009
3,156
3,273
3,364
3,437
3,493
3,538
3,573
3,601
3,623
3,640
3,654
3,664
3,673
3,679
3,684
3,689
3,692
3,694
0,781
1,392
1,868
2,241
2,532
2,759
2,937
3,076
3,184
3,269
3,335
3,387
3,427
3,459
3,483
3,503
3,518
3,529
3,539
3,546
3,551
3,556
3,559
3,562
3,564
0,775
1,376
1,842
2,203
2,483
2,700
2,868
2,999
3,100
3,178
3,239
3,286
3,322
3,351
3,373
3,390
3,403
3,413
3,421
3,427
3,432
3,436
3,438
3,441
3,442
0,769
1,361
1,816
2,166
2,436
2,643
2,802
2,925
3,019
3,092
3,147
3,190
3,223
3,249
3,268
3,283
3,295
3,304
3,311
3,316
3,320
3,323
3,325
3,327
3,329
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CMA Canada
Exemple d’Examen d’admission – 2007
Table 2 (suite)
Valeur actualisée d’une annuité d’un dollar pendant n années à i %
⎛ 1 ⎞
⎟
1− ⎜
⎜ 1+ i n ⎟
) ⎠
⎝(
VAn =
i
n
31 %
32 %
33 %
34 %
35 %
36 %
37 %
38 %
39 %
40 %
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
0,763
1,346
1,791
2,131
2,390
2,588
2,739
2,854
2,942
3,009
3,060
3,100
3,129
3,152
3,170
3,183
3,193
3,201
3,207
3,211
3,215
3,217
3,219
3,221
3,222
0,758
1,332
1,766
2,096
2,345
2,534
2,678
2,786
2,868
2,930
2,978
3,013
3,040
3,061
3,076
3,088
3,097
3,104
3,109
3,113
3,116
3,118
3,120
3,121
3,122
0,752
1,317
1,742
2,062
2,302
2,483
2,619
2,721
2,798
2,855
2,899
2,931
2,956
2,974
2,988
2,999
3,007
3,012
3,017
3,020
3,023
3,025
3,026
3,027
3,028
0,746
1,303
1,719
2,029
2,260
2,433
2,562
2,658
2,730
2,784
2,824
2,853
2,876
2,892
2,905
2,914
2,921
2,926
2,930
2,933
2,935
2,937
2,938
2,939
2,939
0,741
1,289
1,696
1,997
2,220
2,385
2,508
2,598
2,665
2,715
2,752
2,779
2,799
2,814
2,826
2,834
2,840
2,844
2,848
2,850
2,852
2,853
2,854
2,855
2,856
0,735
1,276
1,674
1,966
2,181
2,339
2,455
2,540
2,603
2,650
2,683
2,708
2,727
2,740
2,750
2,758
2,763
2,767
2,770
2,772
2,773
2,775
2,775
2,776
2,777
0,730
1,263
1,652
1,936
2,143
2,294
2,404
2,485
2,544
2,587
2,618
2,641
2,658
2,670
2,679
2,685
2,690
2,693
2,696
2,698
2,699
2,700
2,701
2,701
2,702
0,725
1,250
1,630
1,906
2,106
2,251
2,356
2,432
2,487
2,527
2,556
2,576
2,592
2,603
2,611
2,616
2,621
2,624
2,626
2,627
2,629
2,629
2,630
2,630
2,631
0,719
1,237
1,609
1,877
2,070
2,209
2,308
2,380
2,432
2,469
2,496
2,515
2,529
2,539
2,546
2,551
2,555
2,557
2,559
2,561
2,562
2,562
2,563
2,563
2,563
0,714
1,225
1,589
1,849
2,035
2,168
2,263
2,331
2,379
2,414
2,438
2,456
2,469
2,478
2,484
2,489
2,492
2,494
2,496
2,497
2,498
2,499
2,499
2,499
2,499
CMA Canada
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