Préface Ce travail de mémoire consie en un cycle de conférences sur
la thématique des relations entre apiculture et architeure au travers
du ere de la science-fiion (SF). Le rapprochement entre
ces trois univers peut paraître surprenant. Que peuvent avoir à faire
l’apiculture, l’architeure et la SF ? Deux centres d’intérêts m’ont
poussé à entreprendre cee analyse. Premièrement, l’apiculture,
dont je suis proche par le biais de mon grand-père, lui-même
apiculteur. Deuxièmement, je partage un grand arait pour la SF,
plus précisément celle qui décrit des sociétés dyopiques du futur,
communautaires et totalitaires. Cee analyse s’axe autour de cinq
ouvrages, qui m’ont beaucoup marqué, mais qui atuent également
d’une importance notable dans le champ de la science-fiion du XXe
siècle. Ces romans sont les suivants : Nous autres de Levgueni
Zamiatine, Le meilleur des mondes d’Aladous Huxley,
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, Un bonheur insoutenable d’Ira Levin
et Les monades urbaines de Robert Silverberg.
Ensuite, il y a une iniration : l’essai de Juan Antonio Ramírez,
hiorien de l’art eagnol, qui publie en 1998 The Beehive Metaphor.
Dans lequel, il y examine les liens qu’entretient l’architeure avec
l’apiculture, ainsi que leurs influences communes.
Les cinq conférences sont accompagnées d’inruions
qui leur permeent d’être interprétables par autrui.
En parallèle, une séquence d’images autonome, mais indissociable,
vient dialoguer avec le texte. Ne voulant pas utiliser l’imagerie
populaire de la SF, trop diree et trop franche pour être confrontée
à l’iconographie apoïdéenne, conituée d’un ensemble très rereint
d’orientation documentaire voir d’une photographie scientifique
et objeive, j’ai choisi de mêler le premier corpus à celui
de l’architeure, du vernaculaire au po-modernisme.