Faut-il « préparer » le patient?
•Non :
•étude pilote de 18 patients : crainte des mauvaises nouvelles, et sentiment d’une information
« trop précoce», notamment pour discuter de la fin de vie imminente, et ce pourtant quelques
semaines avant le décès (1)—>information dosée, graduée
•discordance entre l’information souhaitée et comprise du patient : parmi 50 patients avec un
cancer gastro-intestinal au stade avancé, 75% veulent tout savoir alors que seulement 50%
pensent avoir un cancer curable, et 22% ont eu discussion sur fin de vie (2).
•effets délétères d’une information complète quant à la situation palliative (anxiété, Qol) (2).
•Oui :
•étude comparatvie 332 patients dont 123 patient avec qui discussion sur la fin de vie : intérêt
des discussion en amont sur la prise en charge de la fin de vie, sans retentissement négatif
émotionnel (3)
•situations de fin de vie non anticipées, donnant au médecin un sentiment d’inachevé, le
patient n’ayant pu se préparer ou préparer ses proches à son décès (4)
(1) Deschepper. Patient Educ Couns 2008 (3) Wright. JAMA 2008
(2) El-Jawahri. Cancer 2014 (4) Srivastava. Lancet 2011