Abraham avait cette foi absolue en Dieu au moment de l’épreuve. C’est pourquoi
il se leva tôt et prépara tout et partit tout de suite. Ils ont marché 3 jours pour s’approcher
à l’endroit que Dieu a indiqué. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit
de loin. Alors il dit à ses jeunes serviteurs qu’il avait choisis au nombre de deux avant de
partir en voyage et les fit suivre jusqu’à cet endroit, « Vous restez ici avec l’âne. » Puis il
dit, « le jeune homme et moi nous irons là-haut pour adorer, puis nous reviendrons
auprès de vous. » Abraham ne pouvait parler à personne de son projet, même à Sara, il
ne pouvait probablement pas en parler. C’était une obéissance personnelle à Dieu, seul à
seul. Dans sa solitude absolue devant Dieu, il obéit à Dieu. Or, Dieu lui donna le courage
d’obéir, car il avait la confiance en Dieu. Dans la parole d’Abraham adressé aux
serviteurs, nous pouvons entrevoir la foi d’Abraham. Pendant trois jours de marche, la
pensée d’Abraham ne cessa d’être exaltée, si bien qu’à la fin de ce voyage, sortirent de
sa bouche les mots qui révèlent la maturité de sa foi. Devant une épreuve difficile, les
gens ne cessent de s’assombrir dans une pensée fataliste et négative, en la faisant passer
et repasser dans l’esprit. Mais la pensée de la foi d’Abraham atteignit à son paroxysme
au fil de ces trois jours. Avant tout, Abraham appela son fils Isaac « le jeune homme. »
Ce n’est pas très banal que le père appel son fils, « jeune homme. » L’âge d’Isaac était
environs 12 ou 13 ans. Mais Abraham ne le considéra pas comme un enfant, mais
comme un homme. Abraham sut qu’Isaac a assez grandi comme un homme qui
comprend cet événement. Abraham grandit sans cesse dans sa foi jusqu’à son âge de 100
ans, comme nous l’apprenons aujourd’hui, mais en même temps Abraham ne laisse pas
son fils dans l’état d’enfance. Il éduque et inculque son fils, de sorte que son fils
grandisse jour par jour selon le statut désigné par Dieu. Cela est important pour tous les
pères du monde. Souvent les pères considèrent leurs enfants toujours comme des enfants.
Mais ils doivent grandir dans la foi, jusqu’à ce qu’ils comprennent le mystère de la foi.
La deuxième chose qui est révélée par la parole d’Abraham, c’est qu’il monte à la
montagne pour adorer Dieu. Le sacrifice est l’adoration envers Dieu. Notre culte de
dimanche est l’adoration envers Dieu. Là nous apportons notre sacrifice comme le
cantique « nous apportons dans ta maison le sacrifice de louange… » (348) Sinon le
sacrifice n’aura pas de sens. Puis il dit, « nous reviendrons. » Ce n’était pas une vaine
parole envers les serviteurs inférieurs qu’Abraham prononça. Il n’avait pas laissé la
pensée incrédule dominer dans son esprit pendant ces trois jours, mais il était pleinement
rempli de la foi de résurrection au sujet de son fils. Suite au mûrissement de sa pensée, il
était déjà sûr de ce que Dieu lui redonnerait son fils qu’il sacrifie, bien qu’il ne sache pas
exactement la façon de Dieu de le réaliser.
Que fit Abraham ? Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils
Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux
ensemble. Abraham garda le silence dans la foi en Dieu. Regardons le verset 7. « Alors
Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit : mon père ! Il lui répondit : Me voici,
mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
Pendant trois jours, Isaac eut confiance en son père et n’osa pas demander en ce qui
concerne l’holocauste. Il pensait que son père qui est le plus grand qu’aucun père du