
De plus, considérant l’évolution de la pratique dans ce domaine et tenant compte,
surtout, du contenu du programme d’attestation d’études collégiales qui permettra, dès
l’automne 2012, d’actualiser les compétences des denturologistes en implantologie, le
Comité juge opportun de
favoriser la contribution du denturologiste dans l’installation et l’ajustement de
l’ensemble des prothèses dentaires sur implant.
Par conséquent, le Comité souhaite que le terme « amovible » soit retiré du champ
d’exercice. En effet, ce qualificatif limite l’évolution de la profession et les difficultés
liées à son interprétation sont à la source d’un différend avec l’Ordre des dentistes du
Québec depuis plusieurs années.
Note 7 (page 21)
Une telle décision du Comité ne correspond pas à son souci d’assurer la qualité,
l’intégrité et la protection du public
Au lieu de retirer uniquement le terme amovible le comité devrait retirer toute
activité en rapport directement ou indirectement avec l’implantologie
Nous avons suffisamment de dentistes qualifiés pour prendre la relève à l’instant
même.
Je vois très bien que l’ensemble des professions s’intéressant au buccodentaire
puisse évoluer et s’intégrer de plus en plus pour faire bénéficier le public de leur
compétence.
Cependant il y a des limites à respecter compte tenu de la prudence, de la
compétence et des responsabilités, le tout relevant du Principe de précaution.
Je ne vois aucune raison justifiable pour permettre au denturologiste de s’impliquer
dans l’implantologie, que ce soit directement ou indirectement.
Cette science de l’implantologie est complexe, invasive et implique les tissus mous et
durs, et devrait pour aucune raison être du domaine des denturologistes.
L’implantologie est un acte médical en soi, reconnu par jurisprudence et exécuté
par un dentiste. Par extension toute prothèse, qu’elle soit amovible ou fixe qui s’y
rattache, bénéficie d’une telle reconnaissance. La dite prothèse, étant susceptible
d’affecter l’implant (fracture) ou les tissus de support (péri implantite), maladies
systémique (diabète) ou médication (bisphosphonate) nécessite surveillance
périodique de la part du dentiste, surtout dans les cas ou les implants sont porteurs
de prothèses amovibles et susceptibles d’une surcharge.
Cet acte entraîne un suivi médico-dentaire, tant clinique que radiologique, et une
telle décision prônée par le Comité ne correspond pas à son souci d’assurer la
qualité, l’intégrité et la protection du public.
Ce différend sera toujours une embûche insurmontable entre les deux (2)
professions au détriment du public qui en fera les frais.