Le lézard
C’est presque l’été, le soleil tape sur
nos têtes, éclaire le béton des routes,
le tronc des arbres, la végétation
encore printanière. Sur un mur, un
escalier, quelques pierres, le rebord
d’une fenêtre, soudain, on a la chance
de croiser un lézard. L’observer de
près n’est pas facile, le reptile ira
bien vite se cacher. Le lézard fait
partie de l’été, même si on ne
l’aperçoit que rarement… Il se fond
presque dans la pierre. Allons faire
un tour alors que Phébus nous fait
profiter de ses rayons, et laissez-vous
guider jusqu’au bout du monde !
Espèce de lézard !
Le lézard ne se réduit pas à la petite bestiole que vous venez
d’apercevoir et qui mesure quelques centimètres. Non, le lézard, c’est
bien, bien, bien plus que ça…
Plus de 4000 !
Les lézards sont les reptiles les plus répandus. Ils constituent le groupe qui est à la fois le plus varié et le
plus important, mais aussi celui qui est le plus difficile à définir de manière concise. Un iguane est-il un
lézard ? Et un gecko ?
En général, on définit le lézard par les caractéristiques suivantes : il faut que l’animal ait une tête distincte,
quatre membres bien formés et une longue queue. Mais ensuite ? Tout devient soudain plus flou. Il est vrai
qu’il existe, estime-t-on, bien plus de 4000 espèces de lézards… Essayons d’y voir plus clair…
Du reptile à l’héloderme rose
Le lézard est un reptile qui fait partie de l’ordre des squamates cet ordre regroupe également les
serpents, par exemple. Tous les lézards sont ensuite regroupés dans un sous-ordre, celui des lacertiliens,
dont le nom est directement dérivé du mot « lézard ». On y trouve alors dix-neuf familles, et 4500 espèces.
Par exemple, l’héloderme fait partie de la famille des hélodermatidés, sous-divisée en plusieurs espèces,
dont l’héloderme rose, l’héloderme pelé…
Les plus petits lézards sont les geckos, ils pèsent moins d’un gramme ! Le gecko de Gorda a une longueur
de 34 mm (17 mm sans la queue) et pèse 0,12 g. Mais n’en déduisez pas qu’un lézard est forcément
minuscule : ce serait oublier le varan, ou dragon de Komodo, dont la longueur peut dépasser trois mètres et
qui peut peser plus de 150 kg. Il est capable de maîtriser un sanglier ou un cerf !
Descendants des dinosaures
Comme tous les reptiles, le lézard est un descendant direct des dinosaures. Mais à l’ère secondaire, tandis
que ces derniers prospéraient, les lézards étaient déjà engagés dans une nouvelle voie évolutive.
Les premiers lézards ont été situés au trias inférieur, soit il y a deux cents millions d’années. Mais certains
savants pensent que leur origine est plus ancienne encore et que des vestiges restent à découvrir.
Les premiers fossiles connus et attribuables avec certitude aux familles actuelles ne sont que du Crétacé
moyen à supérieur (il y a 120 à 100 millions d’années).
Les lézards ont des ancêtres très divers. Une espèce, par exemple, aujourd’hui éteinte, était exclusivement
marine. Ils pouvaient atteindre six mètres de long soit bien plus que les varans géants actuels. Il faut
savoir qu’actuellement, aucun lézard ne vit en pleine mer. L’espèce la plus aquatique est maintenant
l’iguane marin des Galápagos, qui ne se nourrit que des algues marines proches du rivage.
A l’oligocène (26 à 30 millions d’années avant notre ère) apparaissent enfin les nombreuses lignées de
lézards, guère différentes des formes actuelles.
Aujourd’hui, on peut dire que 90% des reptiles vivants descendent des lézards primitifs.
Les colonisateurs
Le lézard a réussi, en s’adaptant, sous des formes très diverses, à coloniser la terre entière. Seul
l’Antarctique lui a résisté. Mais le cercle polaire, lui, l’a accueilli, l’Europe a fait de même.
Le désert est devenu un lieu particulièrement idéal pour les lézards. Le crapaud cornu des Etats-Unis et le
moloch d’Australie vivent dans des régions arides et rocailleuses. L’un et l’autre ont un tronc court et aplati
garni d’épines ; leur drôle de forme et leur coloration font un excellent camouflage. Les épines qui le
recouvrent favorisent leur régulation thermique. L’augmentation de la surface de leur corps favorise
l’évacuation de la chaleur et la condensation de l’humidité.
Mais d’autres adaptations sont encore plus spectaculaires : certains « lézards-taupes » sont devenus
aveugles, puisque leur vue ne leur servait à rien dans la terre. Les acanthodactyles ont des grandes
écailleuses le long des doigts qui leur permettent de se déplacer sur un sol meuble. Les « poissons des
sables » d’Afrique du Nord ont un corps profilé : lorsqu’ils sont menacés, ils sont capables de plonger dans
le sable et de se déplacer, comme s’ils nageaient, sous la surface du sol.
Où que vous alliez, vous pourrez trouver des lézards, mais ce n’est pas sûr que vous sachiez les
reconnaître…
Débats autour des familles
Même les scientifiques ne sont pas toujours d’accord sur la façon dont on doit classer les familles de lézard.
La classification la plus courante est cependant la suivante :
Iguanes et alliés : il s’agit d’une super famille regroupant trois familles et 1412 espèces. On y trouve
bien sûr les iguanes, mais aussi certains lézards particuliers comme le lézard à collerette ou les
caméléons.
Les geckos et pygopodes : leur superfamille se nomme gekkota et comprend quatre familles et plus
de mille espèces. On ne trouve pas de gecko dans nos régions, ni de pygopodes un animal aux pattes
peu développées.
Les scinques et alliés : c’est dans cette superfamille, nommée scincomorphes (sept familles) que
sont placés « nos » lézards. C’est aussi la plus grande des superfamilles, puisqu’elle contient 1890
espèces.
Lézards anguimorphes : leur nom anguimorphes annonce déjà leur forme particulière : les 173
espèces, réparties en six ou sept familles, ressemblent parfois plus à une anguille ou à un serpent qu’à un
lézard. Beaucoup ne vivent pas près de chez nous, et préfèrent l’Amérique ou l’Asie. Mais on aura la
surprise d’y rencontrer l’orvet, qui vit en Suisse, et que chacun prendrait pour un serpent.
Les
Lacerta
Vous l’avez compris : parler en un seul document de tous ces lézards serait une mission impossible pour
notre petit journal. Nous nous concentrons donc ce mois-ci sur les lézards que vous avez l’occasion de
croiser, soit les membres du genre Lacerta, dont la plupart vivent en Europe, et qui font partie des
lacertidés, qui comptent cent cinquante espèces, réparties en plusieurs genres. Mais ne croyez pas que
nous nous enfermons trop : savez-vous que plus de vingt sous-espèces du lézard des murailles, Lacerta
muralis, ont été décrites, chacune ayant une caractéristique propre à un lieu particulier elles se
différencient surtout par leurs teintes, leurs taches ou leurs dessins. Il existe cinq espèces de Lacerta :
Lacerta agilis : le lézard agile, qui vit en Europe et jusqu’en Asie centrale.
Lacerta muralis : lézard des murailles, qui habite en Europe centrale et méridionale.
Lacerta viridis : lézard vert, qui occupe toute l’Europe méridionale, depuis le nord de l’Espagne
jusqu’au sud-ouest de la Russie.
Lacerta lepida : lézard ocellé, dont l’aire de répartition couvre les régions méditerranéennes
occidentales.
Lacerta vivipara : lézard vivipare, qui supporte les climats les plus variés : on le trouve à travers toute
l’Europe et l’Asie centrale, jusqu’au polaire arctique, en Laponie. Au sud, il fréquente les massifs
montagneux, jusqu’à 2500 m d’altitude.
Nous ferons parfois allusion à l’héloderme, l’un des deux seuls lézards venimeux, que nous avons trouvé
intéressant, mais qui n’est pas un Lacerta.
Nous vous promettons tout de même que vous aurez le droit à d’autres séries, prochainement, qui vous
parleront de geckos, d’iguanes, caméléons. Nous nous permettrons tout de même de glisser quelques
anecdotes sur quelques autres espèces impressionnantes.
Pour les autres, un peu de patience…
Se lézarder au soleil
Mmmm… Comme il est bon de se lézarder au soleil… Même si le
soleil n’est pas toujours au rendez-vous… Découvrez le lézard sous la
pluie et le soleil !
La petite bête qui court
Les lézards ont une tête bien distincte de leurs corps, quatre pattes et une queue qui occupe souvent les
deux tiers de la longueur totale de l’animale, des orifices auditifs externes que l’on aperçoit en arrière de la
tête et des paupières qui s’ouvrent et se ferment. Leur corps est long et mince. Leur taille est variable de
quelques centimètres à presque un mètre. Pour exemple, le lézard des murailles mesure vingt centimètres
(queue de treize centimètres comprise), le lézard vert trente-huit (queue comprise longue de vingt-cinq
centimètres), quant au lézard vivipare, il est bien plus petit : tête et queue mesurent 65 mm.
La tête du lacerta est couverte de plaques symétriques plus ou moins grosses.
La « main » du lézard est pourvu de cinq doigts, chacun muni de griffes acérées, qui servent à courir,
creuser ou grimper. Les doigts ne sont pas soudés ensemble.
Les pattes du lézard sont généralement bien musclées, voilà pourquoi ils se déplacent aisément.
Un tableau terne
Le lézard de nos régions a souvent une teinte plutôt terne, qui varie du brun au noir, tirant parfois sur le
vert. Le lézard des murailles possède de petites taches jaunes, le lézard agile des taches blanches.
Les motifs peints sur son corps diffèrent selon les espèces. On trouve essentiellement des lignes ou des
séries de taches qui ornent les flancs. Le dessous du corps est souvent uni ; il est blanc laiteux ou rouge
cuivré chez le lézard des murailles, mais tire au rouge ou au orange, moucheté de noir chez le lézard
vivipare. Il naît parfois des individus mélaniques, entièrement noirs.
Le dos est parfois le lieu d’une décoration spéciale. La colonne vertébrale du lézard vivipare est marquée
d’une bande sombre qui s’arrête à la hauteur des hanches. Une même bande, bordée de marques de jaune
clair, se retrouve sur chaque flanc.
Des ocelles pour le lézard
Le plus grand représentant de la famille des Lacerta est le lézard ocellé qui mesure soixante centimètres,
dont quarante centimètres de queue. Mais des individus qui atteignaient nonante centimètres ont été
trouvés ! Il doit son nom à la présence, sur les flancs, de larges ocelles d’un beau bleu serti de noir, noir qui
s’intensifie chez le mâle à la période de reproduction.
Mais que sont donc ces ocelles ? Un ocelle est une tache ronde et de deux couleurs. Une décoration que
l’on retrouve aussi sur les ailes des papillons.
Changer de queue comme de chemise
Le lézard possède un extraordinaire pouvoir de régénération : il peut perdre une partie de sa queue, et cela
plusieurs fois dans sa vie !
Ce moyen est particulièrement pratique pour faire face aux prédateurs qui le guettent des serpents
venimeux aux aigles aux griffes acérées. Si l’un d’entre eux à le malheur de l’attraper par le queue, il se
retrouvera avec un ridicule bout d’écailles entre les pattes… qui continuera à bouger pendant quelques
minutes, afin de faire diversion. Tel est pris qui croyait prendre et lorsque le prédateur s’en apercevra, notre
ami aura filé depuis belle lurette !
La queue de certaines espèces est de couleur très vive, afin d’y attirer l’attention du gourmand chasseur
sa tête et son corps, parties bien plus fragiles que la queue, seront ainsi protégées.
Tous les lézards n’utilisent pas la même méthode pour briser leur queue. Il existe en effet deux techniques
différentes :
La majorité ont un plan de clivage dans chaque vertèbre de la queue et dans les tissus conjonctifs et les
muscles correspondants. Lorsqu’elle est attrapée par la queue, la petite bête contracte les muscles qui se
trouvent en amont du plan de clivage afin de couper la vertèbre on nomme cela autonomie
intravertébrale. Il existe plusieurs points faibles, appelés plans de fractures. Les muscles sont disposés de
façon à pouvoir être sectionnés nettement.
L’autre méthode consiste à casser la queue entre deux vertèbres (autonomie intervertébrale). Plus rare, on
trouve cette technique chez le lézard qui a perdu au cours de son évolution la capacité de casser sa queue
au milieu d’une vertèbre. On a remarqué que le lézard qui se débrouille de cette manière aura plus de mal
à la régénérer.
Car la queue se régénère ! Celle qui repoussera au bout d’un mois chez les plus petits, tandis que les
gros doivent parfois attendre un an peut avoir une couleur différente que celle d’origine, mais la plupart du
temps, elle ressemble beaucoup à la précédente. Le joint reste tout de même visible.
La nouvelle queue n’est renforcée que par un simple cartilage, et non plus par un os. Ce qui explique que si
le lézard veut à nouveau perdre sa queue, il ne pourra l’abandonner qu’au-dessus de ce joint.
On a fait une expérience intéressante avec le lézard et on a remarqué qu’un reptile en fuite abandonne plus
facilement sa queue que celui dont on maintient le corps tout en tirant sur la queue. On suppose alors que
cette réaction n’est pas automatique, ni purement physique, mais qu’elle est contrôlée par le cerveau et
donc adaptée aux circonstances. De plus, la queue du lézard ne se casse pas toujours au même endroit, ni
encore au même moment si on tire dessus avec la même force.
La précieuse queue
L’héloderme rose
L’héloderme est propre aux régions arides et
subarides du sud-ouest des Etats-Unis. Sa queue est
courte et épaisse. Elle emmagasine des réserves de
graisse pour les périodes de jeûne. Sa peau est
granuleuse et sa coloration contrastée - jaune et
noire constitue un excellent camouflage pour le
désert.
Il passe de longs moments inactif, caché sous des rochers ou
dans un terrier qu’il a creusé ou dérobé à un rongeur. En hiver, il
hiberne.
L’héloderme fuit la chaleur estivale et ne sort qu’aux heures
fraîches, au crépuscule. Si un danger le menace, il se gonfle et
dresse la tête, ouvre la bouche et souffle. Si l’ennemi ne fuit pas,
il peut se précipiter et mordre son ennemi. Cependant, il n’agit
pas comme le serpent, qui injecte son venin dans la chair de sa
victime. L’héloderme, lui, laisse simplement le sien baigner dans
la blessure qu’il a créée en mordant. Ses glandes à venin sont
des glandes salivaires modifiées, longues parfois de quatre
centimètres, situées dans la mâchoire inférieure près de
l’extrémité du museau. Lorsque le lézard mord, les glandes
déversent leur contenu dans la fente séparant la lèvre inférieure
de la gencive : le venin glisse le long des dents sillonnées, puis
se répand dans la plaie. Les mâchoires de l’héloderme sont si
puissantes qu’elles peuvent laisser une morsure d’un centimètre
de profondeur dans la chair de la proie.
Les personnes mordues témoignent de violentes douleurs, mais
l’issue est rarement fatale – très peu de personnes sont mortes.
Le plus difficile est de forcer le lézard à ouvrir sa gueule pour
lâcher prise. Il faut savoir que l’héloderme est capable de se
retourner tout en mordant, ce qui favorise ainsi l’écoulement de
son venin.
Plusieurs croyances sont associées à l’héloderme : l’une lui
S’il arrive parfois que le lézard mange sa propre queue afin de limiter la perte d’énergie ou qu’il l’abandonne
à un prédateur, cela ne suffit à déduire que la queue est un instrument secondaire. Bien au contraire, elle
est d’une importance capitale.
Par exemple, certaines espèces emmagasinent jusqu’à 60% de leur graisse dans leur queue. Les
scinques, qui peuvent vivre trente-cinq jours sans manger, meurent au bout de vingt-quatre s’ils ont perdu
leur queue. La situation est pareille pour les geckos : ils peuvent survivre nonante jours sans nourriture,
mais ne peuvent survivre plus de cinquante sans queue !
Un autre désavantage : la femelle qui a perdu sa queue pondra moins d’œufs, une partie de son énergie
étant dépensée pour faire repousser la queue.
Le lézard doit donc peser le pour et le contre de l’opération avant de s’abandonner à son impulsion.
Lorsque la prédation est rare, cette méthode radicale a peu de chance d’être utilisée. Elle est moins
fréquente chez le lézard qui possède d’autres moyens de défense, comme une épaisse armure ou des
dents et des griffes puissantes. De plus, après le détachement de la queue, la fuite doit être garantie :
pourquoi laisser sa queue si on sait que le prédateur va nous rattraper d’un coup de patte ? Il vaut dans ce
cas mieux tenter un « combat ». De plus, si l’animal sait que par la suite, il ne pourra plus pêcher, attraper
ses proies ou se reproduire, le sacrifice aura été vain.
N’oubliez pas que la queue sert de balancier pour tous ses déplacements. Sans sa queue, le lézard courra
moins vite, sans sa queue, le lézard n’aura plus son cinquième membre pour la grimpe (certains se
suspendent même par la queue !), quant au lézard à tendance aquatique, sans sa « nageoire » (sa queue),
il ne pourra plus nager. Dans tous ces cas, le lézard devra donc prendre en compte ce handicap et
s’adapter à un nouveau style de vie. Certains y succomberont…
Enfin, socialement, sa queue marque son statut. Communiquer avec les autres sera un problème, occuper
un territoire deviendra une mission difficile, quant à trouver un partenaire… notre ami aura parfois
l’obligation d’y renoncer.
Ecailles personnelles
La forme des écailles varie beaucoup selon les espèces. Mais elles ont tout de même un point commun :
toutes sont faites de kératine, la substance qui compose les ongles humains. Ainsi, comme nos propres
ongles, de nouvelles écailles se forment continuellement et les anciennes se détachent par lambeaux.
L’héloderme du sud-ouest des Etats-Unis est revêtu d’écailles perlées épaisses qui le protègent des
prédateurs, du sable et de la chaleur. Mais il faut savoir que les épines du crapaud cornu, la crête des
iguanes, les cornes de certains
caméléons ne sont que des
écailles ayant pris une forme
particulière.
Chez les Lacerta, on remarque
une grande unification des
écailles. Les écailles de la tête
sont grandes. Celles du corps
sont petites et granuleuses sur le
dos, mais grandes et
rectangulaires sur le ventre.
Plus vite que
l’éclair
Mais comment donc un si petit
animal peut-il se déplacer si
vite ? Eh bien il faut croire qu’ils
ont une technique qui leur réussit
parfaitement. Lorsqu’ils
marchent, ils utilisent leurs quatre
membres (voir photo). Leurs
membres sont perpendiculaires à
leur corps et leur poids passe
d’un côté, puis de l’autre et ainsi
de suite, ce qui provoque un
mouvement ondulant, tandis que
leur queue fait office de balancier.
Au soleil
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