Parkidee 2010 Fr 2ème Partie. La maladie
2.1.2 Définition proposée par Paolo
Paolo, sur la base de ses expériences et observations personnelles, grâce à de nombreux
témoignages d’autres patients, et sur la base de son interprétation personnelle de
nombreuses publications, suggère une autre définition qui lui semble plus proche de la
réalité.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative à évolution lente caractérisée
par :
Perte d’efficience des systèmes sensoriels et du système proprioceptif avec
perturbation des informations transmises des récepteurs périphériques au cerveau.
Lente dégénérescence de neurones dans diverses parties du cerveau.
Dégénérescence du système nerveux central et du système nerveux périphérique.
Lente perte d’efficience de la transmission des ordres émis par le cerveau et
destinés aux divers organes du corps.
Diminution progressive de l’efficacité des défenses immunitaires.
Evolution progressive vers une maladie auto-immune.
Extension de la maladie aux systèmes respiratoire, digestif, circulatoire, …
Dérangements psychiques
Augmentation progressive du nombre des symptômes dits secondaires.
La maladie de Parkinson est provoquée par des causes multiples, en particulier par un
excès de différents facteurs de stress (psychologiques, physiques, chimiques, biologiques)
avec un effet global qui dépasse les limites de résistance et d’adaptabilité du corps
humain.
Si l’on considère le vieillissement comme l’ensemble des phénomènes qui détériorent
progressivement les cellules de l’organisme, on peut adapter la définition comme suit :
La maladie de Parkinson, auto-immune, est une forme particulière
de vieillissement pathologique, précoce, accéléré,
En effet une partie importante des symptômes sont similaires à ceux des pathologies
typiques du vieillissement,
2.2 Symptômes.
Les symptômes varient beaucoup d’un malade à l’autre.
L’apparition des divers symptômes ne suit pas la même chronologie pour tous les patients.
Les symptômes sont des signaux de notre corps. Ils sont une source d’information.
Souvent une partie des symptômes est attribuée à d’autres pathologies.
Symptômes précurseurs.
La maladie commence plusieurs années avant le diagnostic :
Sensation de fatigue excessive.
Anxiété exagérée, découragement, tendance à la dépression.
Tendance à adopter une mauvaise posture, avec le tronc incliné en avant., d’une
façon asymétrique.
Déambulation fatigante et peu précise .
Diminution de la précision des gestes.
Tendance à respirer mal et à n’utiliser qu’une petite fraction de la capacité
respiratoire.