ELEVAGE – De la Gestation au Sevrage Substances à éviter durant la période embryonnaire (20 premiers jours de la gestation ) SUBSTANCES Anti-inflammatoires EXEMPLES DE SPECIALITES Aspirine ,Sepvadol...... Anti-convulsivants Gardénal , Valium............ Hormones Androgènes ,oestrogènes,prostaglandines Anti-coagulants Héparine Certains diurétiques Diurizone , Vetidrex ,Naquadem Tranquilisants Vetranquil ,Calmivet Certains antibiotiques Toutes les spécialités à bas de Strptomycine ,Gentamycine ,Tetracycline Ou Chloramphénicol. Certains antimycosiques Griséfuline Certains antiparasitaires externes Carbaryl Certains aliments Aliments trop riches en vitamines A(foie) Et consommés plusieurs fois par semaine De nombreuses autres causes peuvent également être à l’origine d’une interruption de gestation : -incompatibilité génétique entre le mâle et la femelle possédant tous deux une tare récessive létale qui rendrait les embryons homozygotes non viables ; -certaines anomalies chromosomiques ; -une multitude de germes réputés abortifs ou tératogènes : . virus : herpès ,virus de la maladie de Carré.... . parasites :toxoplasmes..... . bactéries : salmonelles ,pasteurelles..... -certains d’entre eux prennent des allures épizootiques telle que la brucellose BESOIN NUTRITIONNEL DE LA GESTATION AU SEVRAGE Gestation : Pendant les cinq premières semaines ,la gestation n’entraîne pas un accroissement notable des exigences nutritionnelles de la mère.En effet ,la croissance des foetus est encore faible ,la minéralisation de leurs squelettes n’a pas encore commencé ,et leur volume ne réduit pas encore les capacités gastriques de la lice . En revanche ,l’important développement pondéral et squelettique des foetus à partir de la 6 ème semaine de gestation conduit à une augmentation progressive des besoins protéiques ,énergétiques et minéraux de la lice .Dans la dernière semaine ,l’accroissement de la demande deviendra contradictoire avec la chute de l’appétit fréquemment observé chez la mère .La chienne devra alors être nourrie avec un aliment appétent ,de haute densité énergétique et de bonne digestibilité qui sera distribué de préférence en plusieurs petits repas répartis au cours de la journée .Cet aliment ,qui conviendra également pour la période de lactation ,permettra en outre de préparer le tube digestif de la mère à une transition progressive entre la fin de la gestation et le début de la lactation ,deux étapes qui exigent des contraintes nutritionnelles comparables . Quelques points de repères seront utiles pendant cette période : -augmenter d’environ 10% par semaine les apports alimentaires à partir de la 6 ème semaine . -il est alors conseillé de passer progressivement à l’aliment lactation dès le 42 è jour .Cet aliment ,de densité énergétique plus élevé ,permet d’augmenter les apports alimentaires sans accroitre le volume des repas .En aucun cas ,il ne faudra effectuer la transition alimentaire au moment même de la mise-bas. - le poids de fin de gestation de la lice ne doit pas excéder en moyenne 120% de son poids d’entretien,pour diminuer les risques de difficultés de mise bas par encombrement graisseux de la filière pelvienne . Lactation : Contrairement aux deux périodes précédentes ,la lactation provoque un accroissement considérable des exigences nutritionnelles de la mère tenant à l’exceptionnelle richesse du lait (calcium , énergie , protéines )que la chienne exporte vers ses chiots (de 1200 à 1500 kcal par kg de lait en fonction du jour de lactation ).Naturellement ,ces besoins dépendront du nombre de chiots et de leur besoin de croissance liés au potentiel de croissance de leur race . En tout état de cause ,il importe de retenir que les besoins alimentaires de la lice allaitante peuvent être triplés ,voire quadruplés au moment du pic de lactation ,imposant : - un fractionnement des apports quotidiens en trois repas ou plus . - un accroissement important de la densité énergétique de sa ration le recours à un aliment spécifique lactation à partir de la 6 ème semaine Quelles que soient les quantités d’aliments distribués ,la perte de poids de la lice par rapport à son « poids de croisière » ne doit pas excéder 10% après un mois de lactation .Cet amaigrissement ,souvent inéluctable ,devra être récupéré dans le mois qui suit le sevrage des chiots . LE SEVRAGE Comme toute transition alimentaire ,le sevrage est une opération progressive qui permet de passer lentement du régime lacté à une ration de croissance .C’est l’alimentation qui doit s’adapter à l’évolution des capacités digestives du chiot et non l’inverse . Conduite du sevrage Le début du sevrage est naturellement imposé par le plafonnement de la production lactée et pourrait être comparée à un renoncement de la mère qui ,ayant atteint son niveau de production maximal ,s’avoue incapable de satisfaire plus longtemps les besoins croissants des chiots . Les chiots seront privés de lait maternel à un moment critique de leur croissance .Quelle que soit la technique d’allaitement ,le sevrage sera mené comme une transition alimentaire progressive qui peut commencer vers l’âge de 3 ou 4 semaines pour se terminer vers 7 à 8 semaines ,date à laquelle la mère commence à se désolidariser de ses chiots en affirmant notamment sa préséance alimentaire . Il est préférable de ne pas séparer complètement les chiots de leur mère avant cette date pour éviter d’ajouter un stress pendant une période déjà sensible à toute variation brutale du régime . On pourra par exemple isoler progressivement les chiots pendant la journée pour les confier à leur mère pendant la nuit . Les exigences nutritionnelles des chiots au sevrage sont qualitativement comparables à celles de leur mère en fin de lactation . Si l’éleveur ne dispose pas de bouillie de sevrage (qui existe ) ,il peut mettre à la disposition des chiots quelques croquettes maternelles (type croissance-lactation) mixées avec de l’eau tiède ou du lait maternisé .Cet aliment sera ensuite de moins en moins réhydraté pour être finalement présenté tel quel en fin de sevrage . A proscrire l’utilisation d’une alimentation ménagère qui impose une correction minéral systématique et difficilement réalisable compte tenu d’un réajustement journalier nécessaire . A l’inverse ,l’adjonction d’un correcteur minéral ou vitaminé à une ration de base déjà équilibrée (ration industrielle) risque de conduire à des calcifications précoces et irréversibles compromettant gravement la croissance et l’avenir des chiots . Vermifugation-Vaccination Reproducteurs - Etalons : vermifuge polyvalent 2 fois par an Rappel de vaccination annuel :carré ,hépatite , Parvovirose ,leptospirose ,rage ,toux de chenil Lices : vermifuge polyvalent tous les 3 mois 8 jours avant la saillie 42 ème jour de gestation 21 ème jour de lactation Rappel de vaccination annuel :carré ,hépatite ,parvovirose ,leptospirose,rage ,toux de chenil CHIOTS : 15 ème jour : vermifuge polyvalent adapté aux trichures 35 ème jour : ..................d°................................ 45 ème : primo vaccination Parvovirose Fin 7 ème semaine : vermifuge polyvalent 60 ème jour :rappel Parvovirose vaccination Carré/Hépatite/Leptospirose 75 ème jour : ................d°................................ Il est essentiel d’utiliser en alternance des vermifuges polyvalents appartenant à des familles et familles de molécules différentes . M.T.