neurobiologie

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Découverte de la Neurobiologie
Définition :
C'est l'étude du système nerveux et de son fonctionnement et reste une des grandes énigmes en
biologie. De grandes questions n'ont toujours pas de réponse.
I ] Présentation du système nerveux
1) Organisation générale du système nerveux
Dans le système nerveux, se trouvent :
- Les centres nerveux :
- L'encéphale constitué de :
- Deux hémisphères cérébraux
- Du cervelet
- Du bulbe rachidien
- La moelle épinière
- Les nerfs :
- Les nerfs crâniens
- Les nerfs rachidiens
La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale
L'encéphale est protégé par la boite crânienne
2) Fonctions du système nerveux
A l'extrémité d'un nerf se trouvent les récepteurs sensoriels :
- Yeux
- Oreilles
- Récepteurs cutanés
- Récepteurs articulaires
- Récepteurs musculaires
Une des fonctions du système nerveux est la réception d'une information qui vient soit de l'extérieur,
soit de l'intérieur
Les récepteurs sensoriels sont reliés aux nerfs sensoriel qui permettent la conduction de l'information
afférente vers les centres nerveux, ces derniers permettant le traitement de l'information.
Les centres nerveux renvoient l'information vers les nerfs moteurs qui ont pour rôle la conduction de
l'information efférente vers des effecteurs qui vont contrôler :
- Les muscles
- Les glandes
On obtient donc une réponse du système le plus souvent motrice mais qui peut aussi être une répons
hormonale.
Conclusion :
Le système nerveux reçoit l'information, la traite et répond de façon adaptée à cette information. Le
système nerveux contrôle et harmonise la réponse des différents effecteurs.
3) Les neurones, unités de base du système nerveux
Le système nerveux est constitué de 10% de neurones mais se sont eux qui assurent toutes les fonctions
du système nerveux. Les 90 % restants sont les cellules de la névroglie qui servent à soutenir et à
nourrir les neurones.
Un neurone est une cellule spécialisée dans la conduction de l'information nerveuse.
Un même neurone peut contenir des milliers de synapses (liaison entre terminaison et dendrite). Ainsi
les neurones forment un réseau très complexe et pas forcément linéaire
Le message nerveux est un message électrique qui se transmet le long des dendrites, du corps cellulaire
et de l'axone. Mais le neurone n'est pas un simple conducteur, le message électrique n'est pas atténué,
c'est une conduction active qui va mettre en jeu de l'énergie pour éviter l'atténuation.
Pour pouvoir transmettre son message, il doit avoir au repos une différente de potentiel
transmembranaire
La dépolarisation va :
- ouverture des canaux Na+ (passifs)
- augmente la dépolarisation
- ouverture des canaux K+
- nouvelle polarisation
Hyper polarisation = période réfractaire pendant laquelle pas de potentiel d'action possible (1 ms)
Grâce aux pompes la ddp est la même pour chaque potentiel d'action et partout dans le neurone. C'est la
loi du tout ou rien, soit il y a un potentiel d'action, soit il n'y en a pas.
L'information transmise par le neurone est une information électrique binaire :
- oui : potentiel d'action
- non : pas de potentiel d'action
Mais l'information est graduelle pour un neurone sur une période de temps donnée (variation de
fréquence)
Les neurones transmettent une information qui pour un neurone transmet une information binaire à un
moment donné, mais qui pour une période donnée et pour une multitude de neurones, l'information est
graduelle et peut être très complexe (chaque neurone reçoit les informations d'un millier d'autres
neurones).
Deux codages sont possibles :
- un codage fréquentiel : variation de fréquence
- un codage corrélationnel basé sur la corrélation des potentiels d'actions entre les différents neurones
La transmission d'une information d'un neurone à l'autre se fait au niveau de la synapse :
Il n'y a pas de continuité de la membrane entre les deux neurones, donc l'information électrique part de
la membrane de l'axone, se transforme en information chimique, traverse la synapse, et au contact de la
dendrite du neurone suivant, se retransforme en information électrique. Le messager chimique qui va
transmettre l'information est un neurotransmetteur.
A l'arrivée du PA (potentiel d'action) , il va y a voir entrée de Ca2+ et libération du contenu des
vésicules à neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Le neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs
à neurotransmetteurs, ils vont s'ouvrir et permettre la rentrée de Na+ qui va engendrer la génération
d'une dépolarisation.
1 neurone a une grande fonction intégratrice, il reçoit les informations de millier de neurone et en fait
une sommation avec seuil qui va ou pas engendré un potentiel d'action. Il y a en tous 10 10 unités.
4) Problématique
Comment les 1010 unités peuvent donner les réponses intégrés du système nerveux.
Comment se transfèrent les informations dans ce réseaux inter-connectés ?
Certains cas simples sont connus comme les réflexes.
II ] Le réflexe myotatique
Le réflexe myotatique est un exemple de fonctionnement du système nerveux où toutes les étapes sont
parfaitement connues, de la réception de l'information à l'action motrice.
Le réflexe myotatique est une contraction réflexe d'un muscle extenseur en réponse en réponse à un
allongement involontaire de ce muscle. Exemple connu : le réflexe rotulien, le réflexe achiléen
1) Voies nerveuses et centre nerveux
Stimulation : étirement du muscle
=> récepteur sensoriel
=> voie nerveuse sensorielle (nerf sciatique)
=> centre nerveux (moelle épinière)
=> voie nerveuse motrice (nerf
sciatique)
=> muscle :
contraction
D'après les données médicales, s'il y a lésion de la moelle épinière, il y a annulation du réflexe
myotatique donc la moelle épinière est impliquée dans ce réflexe. Une compression du nerf sciatique
va annuler le réflexe myotatique dans la jambe, il y a intervention du nerf sciatique
Les expériences de physiologie montrent des grenouilles décérébrées qui ont toujours des réflexes
myotatique
Une autre étude expérimentale a montré que si l'on fait une stimulation électrique du nerf sciatique, on
obtient deux contractions, une rapide (5 ms) et une lente (30 ms = temps pour une stimulation
mécanique) donc on a stimulé les voies nerveuses sensitives et les voies nerveuses motrices. Le même
nerf gère les informations afférentes et efférentes.
2) Les neurones impliqués
Voie nerveuse sensitive passent par la racine dorsale alors que les voies nerveux motrices passent par la
racine ventrale, c'est un réflexe monosynaptique
Ce réflexe s'accompagne d'une deuxième voie qui permet de décontracter le muscle fléchisseur. Ce
réflexe est disynaptique (il fait intervenir un deuxième neurone). Ce deuxième neurone moteur innerve
le muscle fléchisseur
Les récepteurs sensoriels se trouvent dans le muscle et se nomment fuseau neuromusculaire
3) Récepteurs sensoriels
Ce réflexe doit être valable quel que soit le degré de contraction du muscle
le système nerveux central va contracter les fibres du fuseau et les fibres du muscle pour capter les
changements de longueur du muscle
Ce réflexe sert au maintien de la posture, il permet de compenser toutes les perturbations extérieures
sans faire intervenir le système nerveux centrale.
Quand la tension du muscle est trop forte, il y a une inhibition de ce réflexe. Il y a donc un deuxième
capteur dans le muscle
L'organe neuro-tendineux mesure la tension du muscle
4) Rôle du réflexe myotatique
Le rôle du réflexe myotatique est de maintenir la longueur des muscles extenseur par compensation des
perturbations de longueur. Ceci permet de maintenir la posture sans contrôle des centres supérieurs, en
libérant le cerveau pour d'autre tâches. Tant qu'il n'y a pas de nouveau contrôle en provenance du
cerveau, ce réflexe garde la position du muscle constante. Ce réflexe peut devenir dangereux s'il
cherche à compenser des perturbations trop puissantes. Il y a donc un deuxième réflexe qui vient
annuler le premier lorsque la tension dans le muscle est trop forte.
III Etude de l'activité cérébrale
4 grands types de méthodes :
- L'analyse des fonctionnements et des dysfonctionnements
- Techniques d'imagerie cérébrales
- Modèles animaux
- Apport de la modélisation
1) L'analyse des fonctionnements et des dysfonctionnements
a) La psychophysique (science qui étudie le fonctionnement)
La psychophysique a pour but de mesurer la capacité cognitive d'un sujet à l'aide de tests qui sont
censés impliquer un seul type de capacité cognitive.
ex :
Il y a deux types de mémoire : la mémoire à long terme et la mémoire à court terme.
On demande au sujet de mémoriser une liste de chiffres : Il est capable de retenir 7 à 8 chiffres (empan
mnésique qui varie d'un sujet à l'autre) dans les secondes qui suivent : mémoire à court terme
On demande au sujet de faire un effort de mémorisation de la liste et de la retenir, il est capable de
restituer la liste deux mois après. C'est la mémoire à long terme
Mesure des temps de latence : temps que met le sujet pour réaliser une tâche après lui avoir demandé.
Etude des Illusions perceptives : on mesure des distorsions qui sont apportées par le cerveau à une
information perceptive qui est juste.
Causes de ces distorsions : en général cela provient de l'interprétation de l'image. Par exemple
- Le cerveau peut ajouter une information manquante
- Utiliser les connaissance a priori que le cerveau a comme la perspective.
- Le cerveau va aussi se focaliser sur un objet qui va devenir un tout.
- Le cerveau va aussi utiliser les contrastes
b) Les lésions cérébrales et l'étude de leur conséquences
Les destructions des tissus du cerveau qui peuvent être créées soit par un élément externe (accident de
voiture, guerre) soit des causes internes comme des accidents vasculaires soit des tumeurs cérébrales.
Ces lésions ont permis de mettre en évidence une carte des fonctions cérébrales :
4 lobes principaux du cerveau :
Lobe frontal
Lobe occipital
Lobe pariétal
Lobe temporal
Les personnes qui présentent une lésion dans le cortex occipital présentent comme symptôme des
troubles de la vision alors que les yeux sont parfaitement fonctionnels. Si la lésion est uniquement du
côté droit, la personne va avoir des troubles dans leur hémi-champ gauche et inversement car il y a un
croisement des voies entre les yeux et le cerveau. Si une personne perd toute la partie occipitale, la
personne devient aveugle et perd toute la mémoire visuelle, plus aucune image en tbete, n'est pas
consciente d'avoir perdu la vision.
Les lésions du cortex pariétal vont créer comme symptômes, des troubles de la proprioception (ce qu
l'on sent de son propre corps), perte des sensations corporelles et de la représentation du corps
Les lésions du cortex temporal vont créer comme symptômes des troubles de l'audition, des troubles de
la parole, de l'apprentissage, de la mémoire et des troubles de l'émotion. ex :
- aire de Wernicke gauche : incapacité de comprendre les mots et les phrases
- aire de Wernicke droite : comprend les phrases mais ne comprend pas le sens de l'intonation
Syndrome de Korsakov c'est quelqu'un qui se rappelle tout ce qui lui est arrivé avant l'accident, qui a
une mémoire à court terme parfaite par contre il est incapable de retenir plus de quelques secondes tout
ce qui lui est arrivé après l'accident. Ils sont incapables de faire la liaison de la mémoire à court terme à
la mémoire à long terme.
Les lésions du cortex frontal provoquent des troubles du contrôle des mouvements, de la projection
dans le futur et de la planification des actions, trouble des relations sociales.
Aire de Broca gauche : Incapacité à fabriquer des phrases grammaticalement et
sémantiquement correctes alors que la production des sons n'est pas atteinte, et compréhension de la
parole.
Aire de Broca droite : incapacité de mettre de la prosodie dans leurs phrases.
Phineas Gage : En 1848, il fabriquait des chemins de fer et s'est projeté une barre à mine brûlante dans
le cerveau. Il ne présentait aucun symptôme au début puis il ne se rendait plus compte des
conséquences de ses actes, il ne faisait que ce qui lui plaisait, il n'avait plus aucune projection dans le
futur.
De lésions profondes de l'hémisphère cérébral droit provoque une hémi-négligence à gauche et
inversement (il n'ont pas conscience qu'il y a quelque chose à gauche)
c) Les troubles neurochimiques
Les troubles de la chimie du cerveau qui provoquent certains symptômes et l'étude de la corrélation
entre les troubles neurochimiques et les symptômes associés permettent de comprendre le rôle des
substances chimiques du cerveau :
Ex : la schizophrénie : 1 des psychoses les plus fréquentes, idées délirantes, hallucinations, une coupure
avec la réalité, un illogisme dans les discours et ils devaient être tous internés jusqu'à la découverte
d'une molécule : chlorpromazine qui atténue les symptôme de la schizophrénie (= réserpine,
halopéridol). La réserpine vide le cerveau de la dopamine (neurotransmetteur qui se trouve surtout dans
le striatum)
Halopéridol et chlorpromazine : inhibe les récepteur à dopamine
Donc la schizophrénie et donc due à un excès de la dopamine dans le striatum (responsable de la
coordination harmonieuse des mouvements, maladie de parkinson s'il n'y a pas assez de dopamine
dans le striatum) et un excès de dopamine dans le système limbique (
des conduites émotives et affectives).
qui intervient dans le contrôle
La deuxième psychose très grave est la psychose maniaco-dépressive qui peut avoir trois formes :
- passage alternatif de la manie à la dépression
- manie
- dépression
Les anti-dépresseurs sont des inhibiteurs d'un inhibiteur de neurotransmetteurs : la noradrénaline et la
sérotonine ou des inhibiteurs du recaptage de la noradrénaline et de la sérotonine. La psychose
maniaco-dépressive correspond à un manque de neurotransmetteurs en particulier dans le système
limbique
La découverte d'une autre drogue qui permet de traiter la psychose maniaco-dépressive : le lithium
(Li+) remet en cause la théorie d'un manque de neurotransmetteur
2) Techniques d'imagerie cérébrale
Avant les techniques d'imagerie cérébrales, pour savoir quelles parties du cerveau étaient touchées dans
tel ou tel syndrome, il fallait en général attendre la mort du patient pour faire des études anatomiques
post mortem. Les techniques d'imagerie cérébrale permettent de visualiser la morphologie et l'activité
du cerveau in vivo. Il y a deux grands types de techniques d'imagerie cérébrales, les techniques
d'imagerie morphologiques et fonctionnelles.
a) Techniques d'imagerie morphologique
- Le scanner à rayons x
- L'imagerie par résonance magnétique
- Le scanner à rayons x est un procédé radiologique qui a été mis au point en 1972 et qui a valu à son
inventeur le prix nobel. Ce procédé a été la première révolution informatique de l'imagerie car c'est un
procédé qui allie des techniques d'imagerie classiques et des techniques informatiques qui permettent
de reconstituer une modélisation en 3D du cerveau.
Scanner signifie balayage.
Le principe du scanner à rayons x consiste à balayer le cerveau avec un dispositif qui associe un tube à
rayons x et un détecteur de rayons. Comme tous les tissus n'absorbent pas les rayons de la même
façons, au niveau du détecteur, il devient possible de mesurer des variations de densité :
- 0 pour l'eau
- 1000 pour l'os
- 60 pour la matière grasse
Les tissus du cerveau vont avoir des densité différentes car ils ont des compositions différentes en eau
et en matière grasse. Après balayage, on calcule par ordinateur, la densité en chaque point de l'espace
balayé et on fait une carte 3D de densité ce qui va donner une indication sur la nature des tissus . On va
donc faire une reconstitution anatomique du cerveau. C'est une technique assez longue. L'avantage est
que les lésions vont être visibles car elles vont avoir des densités différentes.
- L'imagerie par résonance magnétique (IRM). C'est une méthode d'imagerie plus récente, elle n'est
plus fondée sur l'absorption des rayons x mais sur le magnétisme des différents tissus. Sachant que tous
les noyaux atomiques des tissus sont magnétisés. Le principe de la méthode est de provoquer un
déséquilibre de l'aimantation naturelle des noyaux atomiques des tissus par une onde a faible fréquence
et on mesure le rétablissement dans le temps de cet aimantation, ce temps dépendant des tissus. La
mesure de ces champs magnétiques qui se rétablissent donnent une idée du type de tissus. En
particulier, un des caractères qui permet de différencier les tissus et leur densité en noyaux
d'hydrogènes.
Les capteurs localisent le champs magnétique dans chaque micro volume du cerveau et reconstitue une
image en 3D
Cet examen est impossible si la personne a quelque chose de métallique sur elle par contre, cette
technique a de gros avantages par rapport au scanner :
- Pas d'exposition aux rayons
- Résolution > ou égal au scanner
- les os ne provoquent pas d'artefacts
L'IRM permet bien mieux que le scanner de localiser les petites anomalies, il permet de différencier les
tissus normaux des substances anormales et de mettre en évidence des œdèmes, des tumeurs et les
lésions qui en découlent. Il permet aussi de distinguer le cortex des autres tissus cérébraux et donc de
mettre en évidence les hypertrophies du cortex.
Les techniques d'imagerie morphologique permettent de repérer les problèmes anatomiques du cerveau
sur un sujet vivant et sans intervention médicale. On met en évidence les malformations, on peut avoir
des réponses sur l'origine des troubles comportementaux. Par contre on a aucune information sur le
fonctionnement cérébral. D'autres techniques ont été mises au point pour visualiser l'activité du
cerveau. Ensuite il suffit de superposer les images des deux techniques (morphologiques, activité) ce
qui permet d'obtenir une carte de l'activité cérébrale, ce sont les techniques d'imagerie fonctionnelle.
b) Techniques d'imagerie fonctionnelle
- Analyse spectrale électroencéphalographique (EEG)
Cette technique mesure les ondes électriques sur le crane grâce à des électrodes externes et ces ondes
électriques reflètent l'activité neuronales sous-jacentes. Cette technique a permis de mettre en évidence
par exemple différentes phases du sommeil et différents niveaux de vigilance. Quand le sujet et en état
de veille attentive, il a une activité électrique dont la fréquence est situé entre 15 et 30 Hz, ce sont les
ondes bêta. Un deuxième état de veille, est la veille diffuse, on est encore éveillé mais les sens sont au
repos, cet état est caractérisé par une fréquence de 8 à 12 Hz, ondes dites alpha. Ensuite la personne
s'endort.
Il y a trois type de sommeil :
- Le sommeil lent ou léger : fréquence de 2 à 3 Hz
- Le sommeil lent profond : fréquence de 0.5 à 1 Hz
- Le sommeil paradoxal : fréquence de 30 Hz, partie ou l'on rêve
Ensuite on passe du sommeil paradoxal au sommeil lent léger ou à la veille diffuse puis on refait un
cycle.
Généralement 5 cycle chez un adulte durant une nuit normale.
Pour l'analyse spectrale (Les EEG sont des signaux temporels qui ont une fréquence ) :
-Etudier la l'importance de chaque fréquence de chaque signal temporel.
Ensuite un calcul informatique poussé pour essayer de trouver le point d'origine de l'activité qui s'est
propagé vers les huit électrodes.
Cette méthode a une très bonne résolution temporelle par contre elle a une résolution spatiale assez
faible.
- Tomographie par émission de piste (TEP)
Le principe de cette imagerie est d'utiliser un élément radioactif (Oxygène 15 ou carbone II). Ces
éléments radioactifs en se désintégrant émettent un positon. Lorsqu'un position rencontre un électron,
ils s'annulent l'un l'autre et toute leur énergie st transformée en deux photons gamma émit en
coïncidence. Le principe consiste à injecter chez le sujet un produit radioactif (eau radioactive). La
demi-vie de l'oxygène 15 est de deux minutes. Le cerveau quand il fonctionne, consomme plus de
glucose et d'oxygène et va donc avoir besoin de plus de sang. Les parties qui travaillent sont donc les
plus irriguées. Comme le sang est radioactif, on va repérer les zones actives car elles émettent plus de
radioactivité. Une image témoin de la radioactivité du cerveau permet ensuite de connaître la zone qui a
utilisé le plus de sang. On peut donc savoir pour chaque tâche quelle est la zone du cerveau qui
travaille.
La tomographie a une résolution spatiale plus importante que l'analyse spectrale
eletroencephalographique par contre elle ait une résolution temporelle moins bonne.
- IRM fonctionnelle (IRMF)
Elle mesure la densité magnétique de chaque tissus. L’hémoglobine a une densité caractéristique donc
les mesures seront modifiées par les afflux de sang. En faisant une soustraction entre une IR sans tache
et une IRM avec tache, on va situer la zone active. L'IRMF est une méthode en pleine expansion car
elle a plein d'avantage : pas besoin d'injecter un produit radioactif, la résolution temporelle est bien
meilleure que pour la TEP (0.02 s), une meilleur résolution spatiale (< 1 mm)
Toutes les zones du cerveau sont interconnectées. Si on détruit les connections entre l'hémisphère droit
et l'hémisphère gauche, la personne va avoir deux conscience, deux visions du monde.
3) Les modèles animaux et les méthodes invasives
Les méthodes invasives sont les méthodes qui vont être néfastes au sujet. Pour enregistrer l'activité à
l'intérieur du cerveau, il faut ouvrir le crâne.
Les méthodes invasives ne peuvent pas être utilisées chez le sujet humain pour la recherche mais
peuvent être utilisées pour un but thérapeutique. Ces techniques de recherche invasives ne sont utilisées
que chez les animaux. Ces méthodes ont deux buts :
- Etudier la neurobiologie de l'animal
- Si on choisit un animal proche de l'homme, on pourra transposer ces résultats chez l'homme.
Entre le singe et l'homme, il y a plus de 99% de similitudes de l'ADN, on peut donc supposer que le
fonctionnement neurobiologique est le même (comparaison)
a) Enregistrement de l'activité neuronale
On peut faire des enregistrement en posant les électrodes (micro électrodes) à côté des neurones, il faut
donc ouvrir la boite crânienne. Cet enregistrement ne se fait jamais chez l'homme sauf pour les
épilepsie où il faut savoir où se développe l'épilepsie, il faut donc poser des électrodes à l'intérieur du
cerveau. Comme on ne peut pas déclencher la crise, il faut attendre quelle se déclenche. Cette
technique est plus fréquente chez les animaux. Deux façons d'enregistrer l'activité neuronale chez les
animaux :
- Prélever un échantillon de neurones, les mettre en culture et étudier leur activité (inconvénient : ne
sont plus en interconnexion avec le reste du cerveau)
- Enregistrer directement à partir du cerveau. Les neurones étudiés sont en interconnexion avec le reste
du cerveau mais ils sont plus difficiles à atteindre.
Etude de l'axone géant du calmar et ses propriétés électriques in vitro
Etude de l'axone géant de l'axone de calmar et ses propriétés in vivo :
- Les neurones sont difficiles à atteindre
- Lésion des neurones en faisant pénétrer les électrodes
- Utilisation d'électrodes extracellulaires qui donnent une bonne idée des résultats
On obtient des enregistrements de ce type :
On peut ainsi enregistrer les réponses en fonction d'une activité précise
Par exemple en reliant les électrodes au cortex visuel
Sans stimulation
Sous stimulation
Sous stimulation plus forte
Ce neurone code l'intensité du stimulus en variation de fréquence des PA (potentiels d'actions)
Etude du cortex moteur du singe : On demande au singe de faire un mouvement
Chaque neurone a un angle préférentiel
L'imprécision du codage est trop grande avec un neurone, on ne peut pas savoir quelle est la direction
du mouvement.
Les chercheurs ont donc étudié une population de neurones. Pour tous les neurones, ils ont mesuré leur
angle préférentiel. Pour un mouvement donné, ils ont la fréquence de chacun des neurones pour un
angle donné. Ils ont calculé la somme de fréquence multiplié par l'angle préférentiel de chaque
neurone. On obtient un vecteur pondéré par la fréquence de décharge
V> =
Fi Vi>
Ce vecteur sera égal au degrés près au mouvement effectué par l'animal. L'activité d'ensemble de la
population neuronale code pour un mouvement précis : codage populationnel
Dans le même ordre d'idée, il a été utilisé des électrodes plus grosses qui enregistrent l'activité d'une
population de neurones. On met en évidence que les activités des neurones sont synchronisées. Cette
activité synchronisée n'est pas présente en permanence. Elle n'est présente que dans certains cas.
Par exemple, on demande à un animal de faire une tache qu'il ne sait pas faire, on enregistre une
activité non synchronisée. Par contre si on demande à un animal de faire une tache qu'il sait faire,
l'activité va être synchronisées.
On peut se servir de l'enregistrement de l'activité neuronale pour établir une cartographie :
Il faut enregistrer l'activité d'un grand nombre de neurones qui se trouvent dans l'espace où l'on veut
faire la carte. On sait alors un par un à quelle activité ils sont réactifs.
Par exemple, des chercheurs ont enregistré dans le cortex sensoriel, l'activité des moustache du rat
(vibrisses). On sait par imagerie quelle est la zone du cerveau concernée. On met en évidence une
cartographie exacte entre les vibrisses et la zone du cerveau. Si on coupe une vibrisse, la zone qui lui
correspond ne répond plus et progressivement les zones d'à coté vont prendre un peut plus de place
pour coder à la place de la vibrisse qui a disparu. Ainsi la cartographie du cerveau est plastique et peut
se modifier, c'est la plasticité cérébrale.
Chez les aveugles le système visuel va être utilisé pour leur repérage dans l'espace même s'ils n'ont plus
de vision. Ils peuvent ainsi se représenter l'espace.
b) Stimulation électriques des neurones
Les neurones communiquent grâce à une activité électrique. On peut donc interférer en stimulant un
neurone, on lui fait émettre un PA. Le but est de voir l'effet sur le comportement ou la sensation. Ce
type d'étude n'est pratiquement jamais fait chez l'homme. Les neurochirurgien pendant la deuxième
guerre devait soigner des lésions cérébrales et profitait de l'intervention pour faire des expériences.
En particulier, ils ont travaillé sur la mémoire. Ils ont stimulé le cortex visuel et le patient a pu décrire
des souvenirs très précis de périodes de sa vie donc l'activation de certaine zones du cerveau va
déclencher la réminiscence de souvenirs. Cette stimulation va parfois permettre de donner bien plus de
détails qu'en temps normal. Il existe des zones dont l'activation va permettre de retrouver (revivre)
l'information. Cette réminiscence va souvent s'accompagner d'une activation de toutes les zones qui ont
été activés le jour du souvenir. On a beaucoup plus d'informations dans le cerveau que ce dont on est
capable de se souvenir et donc l'oubli est une disparition pure et simple des informations soit juste une
incapacité à les réactiver. En stimulant on peut donc retrouver des informations qui semblaient perdues.
Chez les animaux les stimulations ne permettent pas d'étudier le cortex sensoriel, les stimulations sont
donc faite sur le cortex moteur, ce qui a permis une cartographie très précise du cortex moteur. Une
chose qu'on arrive à mettre en évidence chez l'animal sont les zones qui vont avoir une valeur position
et les zones qui vont avoir une valeur négative. En proposant à l'animal de s'auto-stimuler, on a pu
étudier le système limbique (siège des émotions); En effet, on propose à l'animal de se stimuler en
reliant une pédale à une électrode qui va stimuler une zone du cerveau
c) Utilisation de produits radioactifs
Dans certaines méthodes d'imagerie, on utilise de l'oxygène 15. Chez l'animal, on utilise des produits
radioactifs qui permettent des marquages beaucoup plus précis et qui durent dans le temps. Ca permet
de mettre en évidence des phénomènes qui sont longs.
Exemple pour la compréhension du système visuel :
Injection de Proline (AA qui entre dans la composition des protéines) qui contient un Hydrogène 3
(radioactif) dans l’œil d'un rat. Les neurones de l’œil (rétine) vont utiliser cette proline pour créer leur
neurotransmetteur. Il va y avoir un marquage radioactif des zones où sont projetés les neurones
auxquels on a donné de la proline radioactive. On a pu ainsi déduire le fonctionnement du système
visuel. La radioactivité après l'expérience, se trouve de façon alternée en colonne.
d) Lésions
Chez l'homme on étudie des lésions accidentelles. Chez les animaux, on étudie des lésions provoquée.
On peut ainsi choisir un système précis. On peut par exemple désactiver tout le système visuel. On peut
désactiver de façon définitive (ablation) ou de façon temporaire (refroidissement de la zone =
inactivation temporaire). On étudie ensuite les conséquences.
Exemple :
- la lésion d'une partie de l'hypothalamus entraîne une hyperphagie chez l'animal. La
lésion d'une autre partie va entraîner une aphasie : mise en évidence des zones qui contrôlent la faim.
Les problèmes hypothalamiques créé des troubles dans la perception de la faim.
- Le chat en détruisant une partie du locus cœruleus (entre le cerveau et la moelle
épinière), ne va plus avoir une inhibition des commandes motrices du rêve (le chat va mimer les
mouvement qu'i effectue dans son rêve). Cela met en évidence trois choses :
- Zone d'inhibition des rêves
- Le chat rêve
- A quoi il rêve
Ces rêves sont des mouvements d'attaques, de chasse ou de défense.
e) Imunohistochimie
C'est une technique d'imagerie cérébrale qui est particulièrement invasives car elle va se terminer par
un découpage du cerveau en tranches pour le cartographier. Le but de cette méthode est de mettre en
évidence la présence d'un composé chimique dans le cerveau d'où le nom d'histochimie.
Le principe, c'est de marquer ce composé avec la reconnaissance antigène-anticorps
La méthode de l'imunohistochimie est d'extraire et de purifier le composé chimique que l'on veut
étudier. Ensuite, il faut faire fabriquer des anticorps qui vont reconnaître spécifiquement ce composé
chimique. Il suffit d'injecter ce composé à un lapin et si ce produit n'est pas présent dans son corps, il la
considère comme étrangère et va produire des anticorps. On récupère les anticorps et les purifier et les
coupler avec un marqueur (coloré, fluorescent...). On injecte ensuite dans le cerveau le couple
(anticorps-marqueur). L'anticorps va venir se fixer à la molécule étudiée et va être repéré par le
marqueur qui va se trouver au même endroit. Il faut ensuite faire des coupe du cerveau et rechercher au
microscope les zones où se trouvent le marqueur. On peut ensuite faire une cartographie 3D de la
présence du composé chimique dans le cerveau. Cette technique est particulièrement intéressante pour
marquer les neurotransmetteurs. Cette méthode permet donc une cartographie des neurotransmetteurs
dans le cerveau. Exemple : Enképhaline qui se trouve surtout dans le système limbique, siège des
émotions, contrôle du comportement affectif et se retrouve aussi dans le thalamus qui a un rôle dans la
perception de la douleur.
Les récepteurs qui reçoivent l'enképhaline peuvent aussi lier des opiacé. On va donc perturber la
perception du cerveau avec les opiacés. Ils ont donc été utilisés comme antalgiques (en jouant sur la
douleur) et ils interviennent dans la toxicomanie (en jouant sur les émotions) : Opium (extrait du
pavot). La molécule active présente dans l'opium à 10% est la morphine. L'avantage de la morphine est
qu'elle peut être injectée et arrive plus facilement au cerveau. C'est un antalgique très fort. Une
morphine modifiée est l'héroïne, l'héroïne est un morphine + 2 acétyle qui vont rendre la molécule
liposoluble et va donc pénétrer beaucoup plus rapidement dans le cerveau. Elle a été mise au point pour
un but thérapeutique
On met donc en évidence grâce à l'imunohistochimie des substances intrinsèques du cerveau et les
substances externes qui ont le même rôle.
4) Modélisation du cerveau
Les méthodes présentées jusqu'à présent montrent la corrélation entre l'activité d'un neurone, d'une
population, d'une zone du cortex et d'un comportement ou d'une capacité cérébrale.
Comment l'activité mesurée peut être responsable du comportement observé ou de la capacité cognitive
observée ?
Ce qui est clair est qu'il y a un traitement parallèle massif de l'information par le SNC. Ce traitement
parallèle veut dire qu'un problème est fragmenté en sous problèmes qui vont être traités et résolus en
même temps.
Exemple : le traitement d'une scène visuelle complexe prend 100 ms (voir et comprendre) or chaque
neurone a besoin de 1 ms minimum pour effectuer une opération élémentaire. Si les opérations étaient
faites en série, on ne pourrait faire que 100 opérations, ce qui est insuffisant donc il y a absolument un
parallélisme. En effet pour la vision, il y a différente modalités visuelles. On ne sait pas comment
l'activité des neurones va provoquée l'activité cérébrale concernée mais la résolution est faite en
parallèle.
Un neurone intègre et seuille. Un ensemble de neurones a des capacités supérieurs. Il émerge une
capacité nouvelle : émergence de capacité. Les unités simples communiquent entre elles.
Exemple : si on observe le comportement d'une fourmis, elle est capable de comportements simples
mais une fourmilière peut faire des tâches complexes : trier des objets, trouver un chemin... C'est la
même idée pour les neurones.
De ces deux observation de base (parallélisme, émergence de capacité) est venu une idée de
modélisation dont le principe est de faire interagir des unités très simples donc très simples à modéliser
et qui ressembleraient à des neurones. Unités capables de sommer et de seuiller les informations. On
ferait interagir ces unités entre elles pour provoquer l'émergence de capacités nouvelles. Ce type de
modélisation a deux buts :
- Etudier le fonctionnement de notre système nerveux
- Mettre au point des nouveaux moyens informatiques pour résoudre les problèmes, un nouveau type de
programmation (neurochimie)
Il y a trois grandes façons de modéliser l'activité cérébrale :
- modéliser l'activité électrique d'un seul neurone en modélisant tous ses flux ioniques de manière à
modéliser son activité électrique : permet de modéliser un neurone : modélisation pour comprendre la
neurochimie et l'activité électrique
- modéliser le neurone, on ne s'intéresse plus aux flux, on modélise l'activité globale (PA ou pas). Dans
ce cas, on peut en mettre plusieurs en réseaux et les faire communiquer entre eux. Unité : le neurone.
- modéliser d'assemblées de neurones qui agissent entre eux. Unité : une population. L'information qui
va sortir de cette assemblée est une information continue sous forme de signaux oscillants. Caractérisé
par deux paramètres : intensité et fréquence.
Modélisation du neurone : réseaux de neurones, approche connexionniste
a) Fonctionnement d'un réseau de neurones
Le principe : modéliser plusieurs neurones qui interagissent entre eux.
Choix à faire :
- choisir une architecture au réseau :
- combien de neurones dans le réseau
- décider si les neurones sont organisés en plusieurs couches successives ou si ils ont
tous la même fonction et s'ils ne vont pas être organisés
- s'ils sont organisés en couches : combien de couches et décider si le
nombre de neurones par couche va augmenter (divergence) ou va se réduire (convergence) ou ni l'un ni
l'autre
- Choisir l'organisation des connections entre les neurones
Si tous les neurones ont la même valeur, tous les neurones sont interconnectées entre
eux.
Par contre s'ils sont organisés en couches, il n'ont pas tous la même valeur et il faut
choisir les connections ( au minimum, chaque neurone d'une couche sont connectés avec tous les
neurones de la couche suivante). Faut il connectés les neurones d'une même couche entre eux
(connections latérales qui existent biologie), est ce qu'on permet les connections qui d'une couche vont
retourner à la couche précédente (feedback) ?
- Quel type d'informations va transmettre un neurone : deux grandes possibilités
- Soit le neurone transmet une information binaire pour se rapprocher des potentiels
d'action qu'émet le neurone biologique.
- Soit le neurone a une sortie continue imité entre deux bornes : [-1,1] soit
l'équivalent de la différence de potentiel transmembranaire.
- La fonction d'intégration du neurone : la fonction qui à partir de toutes les sorties de
neurones précédent, on va obtenir la sortie du neurone considéré. En général, l'entrée du neurone est la
somme des sorties des neurones connecté pondérés par la force de la connection en le neurone i et j
entrée de i = somme (des sorties de j) * (force de la connection entre i et j)
sortie de i = F ( entrée de i )
Les réseaux divergents sur la sortie de i.
Exemple : Si le neurone est a sortie binaire, F ne peut avoir pour valeur de 0 ou 1. A partir
d'un seuil, F prend la valeur 1 et y reste.
Le réseau est entièrement défini, on peut faire tourner le réseaux de neurones. Pour le faire tourner, à
chaque unité de temps, on va calculer la sortie de chaque neurone en fonction des sorties de tous les
neurones au temps t-1. La sortie à t est égale à F(somme des (sorties de j)(t-1) * (Cji)).
Par exemple : Fonction (ET) avec un neurone
[0,1] Entrée 1 \
(1)
O-> sorite [0,1]
[0,1] Entrée 2 /
(1)
S = F2( entrée 1 + entrée 2)
seuil compris entre 1 et 2
Fonction OU exclusif impossible avec un seul neurone, il faut utiliser un réseaux de neurones
Exemples plus complexes :
le perceptron
Ce réseau est un exemple de réseau sensoriel
Les neurones ont tous la même sensibilité
Ce réseau peut par exemple détecter les contrastes, si toutes les informations sont lumineuses, le
résultat est nul, par contre si une image contient différentes informations, on obtient un résultat mettant
en évidence les formes.
Pour repérer des mouvements, il faut utiliser des feedback qui vont permettre de comparer l'image
précédente avec l'image courante. On peut ainsi créer des rétines artificielles qui fonctionnent très bien.
Réseau de Hopfield
C'est un réseau ou tous les neurones ont le même valeur et ils sont tous connectés entre eux. Le modèle
de Hopfield est un modèle de mémoire naturelle.
En entrée, on donne une forme en activant certains des neurones. A chaque pas de temps, chaque
neurone va avoir pour sortie une fonction de la somme pondérées. La forme de départ va se transformer
à chaque pas de temps selon les règles qui sont contenus. La forme de départ va converger vers la
forme apprise la plus proche, c'est à dire la forme que le réseau a en mémoire la plus proche.
On va apprendre les formes au réseau en modifiant la force des connexions. On code un ensemble
d'objets en fixant toutes les valeurs des connections.
En général, pour un réseau à n neurones, il y a (n-1) connections.
b) Apprentissage par un réseau
Pour le perceptron :
Pour faire apprendre à un réseau il faut connaître pour une entrée la sortie correspondante.
On donne en entrée les informations et on récupère la sortie. On change ensuite les poids connections
de façon à obtenir en sortie la sortie que l'on veut avoir pour chaque neurone.
Il faut ensuite répéter l'opération avec plusieurs entrées pour vérifier que la sortie soit bonne pour
chaque entrée. Si le réseau est assez grand, il peut apprendre plusieurs forme, car s'il n'y a pas assez de
neurones, il est possible qu'il ne donne pas la bonne sortie.
Si on lui donne une entrée qu'il ne connaît pas, si cette entrée ressemble à quelque chose qu'il connaît
il y a des chances pour qu'il donne la bonne sortie.
Hopfield
Pour les réseaux de Hopfield il faut aussi modifier le poids des connections
Pour les réseaux de Hopfield, pour lui faire apprendre, il faut augmenter les un tout petit peu les
connections entre les neurones qui sont actifs ensemble et les connections entre les neurones qui sont
inactifs ensemble. Il faut diminuer un tout petit peu les connections entre les neurones qui sont opposés
On refait passer toutes les formes plusieurs fois et si le nombre de formes à apprendre et trop grande, ça
va coincer, mais si le nombre de neurones et suffisant, s'il retrouve toute les forme, il a appris et si on
lui donne une forme avoisinante, il va retrouver la bonne forme. C'est le même fonctionnement pour
notre mémoire
Les règles sont très simple quand on a une seule couche de neurones mais quand on a plusieurs couches
de neurones.
c) Conséquences de cette modélisation : réductionnisme et dialisme
Avec les réseaux de neurones on arrive à résoudre pas mal de tâche que les intelligence naturelles sont
capables de résoudre tant que le problème est très limité à une question précise. Par contre pour ce qui
concerne toutes les capacités supérieurs de l'homme, les réseaux de neurones sont très loin d'y
ressembler. Il y a deux grandes hypothèses pour expliquer cette incapacité à résoudre les tâches de haut
niveaux
- Soit les ordinateurs n'ont pas assez de neurones (10^5 pour un ordinateur, 10^11 pour
l'homme) or les capacités augmentent de type factoriel donc la différence est énorme. C'est le
réductionnisme : toutes les capacités du cerveau sont uniquement dues au fonctionnement des neurones
telles qu'ont les connaît. Donc il n'y a rien d'inconnu
- Soit les neurones artificiels ne sont pas de la même nature. Dans un cas c'est substrat vivant
et dans l'autre, un substrat mort. Seul le substrat vivant est capable de créer un monde mental. On parle
de dualisme car pour les dualiste, il y deux mondes, un monde physique et un monde mental. Le monde
mental ne peut être issu que du substrat vivant.
Pour les réductionnistes, il y aura intelligence artificielles dès qu'il y aura assez de neurones : ce que
pense Francis Crick
Pour les dualiste, il n'y aura jamais d'intelligence artificielle : ce que pense Eccles et Poper
Donc la question reste ouverte. Est ce que la conscience est le produit des 10^11 neurones tels qu'on les
connaît ou est ce qu'elle est d'une nature différente qui nous échappe.
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