PV du CA du 28 mars 2014 approuvé lors du CA du 27juin 2014
alloués à chacune n’ont pas encore été définis, bien qu’une enveloppe prévisionnelle de
1,5 milliard d’euros ait été évaluée, dont la moitié doit permettre de financer des mesures
nouvelles.
Les calendriers de mise en œuvre seront élaborés et communiqués par les responsables des
différentes actions, et les indicateurs de résultats et de réalisation – voire d’impact lorsque cela
sera possible – doivent encore être définis. Une période de concertation a eu lieu au mois de
mars, au cours de laquelle l’ensemble des partenaires et des potentiels responsables d’actions ont
été rencontrés. Cette concertation a donné lieu à une répartition des tâches entre les différents
acteurs concernés, qu’il s’agisse de la Fondation ARC et de la Ligue contre le cancer, des autres
agences sanitaires ou des administrations centrales. La réunion de lancement, prévue pour le
1er avril et pilotée par les cabinets du ministère des Affaires sociales et de la Santé et du ministère
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, aura pour objet d’acter les responsables des
actions du plan. Ceux-ci devront ensuite communiquer leurs calendriers de mise en œuvre avant
le mois de juin – en fonction des budgets qui leur seront alloués – et commencer à travailler sur
les indicateurs de réalisation. Le tableau opérationnel, comprenant les noms des responsables des
actions, les budgets, le calendrier de mise en œuvre et les indicateurs retenus, devrait être finalisé
au mois de juin, mois au cours duquel aura lieu une nouvelle réunion de l’ensemble des pilotes. Le
plan cancer ne débutera donc véritablement qu’en milieu d’année 2014, bien qu’un certain nombre
d’actions puissent d’ores et déjà être préparées ou lancées.
Madame Agnès BUZYN souligne que cinq années et demie ne seront pas de trop pour mener à
bien certaines des actions prévues, parfois très ambitieuses, et que l’atteinte de la totalité des
objectifs pourra s’avérer difficile. L’INCa, en tant que pilote de ce plan, fera tout son possible pour
faire avancer les actions entreprises, mais Madame Agnès BUZYN invite à la prudence quant à leur
calendrier de réalisation. Si certains sujets sont déjà mûrs pour une mise en œuvre quasi
immédiate, d’autres nécessitent encore d’importants travaux préparatoires et expérimentations,
notamment en ce qui concerne la tarification au parcours, à laquelle le système de santé français
n’est pas encore prêt.
Madame Pascale FLAMANT s’enquiert de la manière dont les membres du GIP seront informés de
l’état d’avancement des actions au cours des cinq ans et demi du plan.
Madame Agnès BUZYN indique que la gouvernance du nouveau plan cancer s’avère très différente
de celle du plan précédent puisqu’il s’agit d’un plan de pilotage ministériel. L’INCa intervient en
tant qu’opérateur du plan en charge du pilotage opérationnel, pour le compte des deux ministères
de tutelle. Le comité de pilotage comprend pour l’instant les cabinets de ces deux ministères, les
directions d’administrations centrales impliquées, les grandes associations de patients ou
d’usagers, ainsi bien sûr que l’INCa. Il se réunira deux fois par an et donnera lieu à un rapport
annuel au président de la République. L’Institut pilotera également un comité de suivi à vocation
plus opérationnelle, impliquant tous les acteurs et partenaires du plan, chargé d’étudier les
blocages ou les difficultés de mise en œuvre ou encore les partenariats à mettre en place, qui se
réunira plus fréquemment. Des échanges sont également prévus avec l’ensemble des acteurs de
la cancérologie, notamment dans le cadre d’un séminaire annuel au cours duquel l’INCa rendra
compte aux membres du GIP de l’état d’avancement du plan. Madame Agnès BUZYN propose que
le séminaire habituel des membres du GIP INCa, prévu au mois de juin, donne lieu à un premier