Devoir d’histoire et de géographie / 5ème / 25.05.2012 /
Des inégalités devant les risques / Les bouleversements culturels et intellectuels.
Prénom : Nom : 5ème __
Faire UN sujet au choix parmi les deux ci-dessous. NOTER LE SUJET CHOISI SUR LA COPIE.
I. HISTOIRE / Les bouleversements culturels et intellectuels /20 Pts
.
Tu utiliseras le tableau, sa légende et tes connaissances pour démontrer que ce tableau est bien une œuvre de
la Renaissance (et non pas du Moyen Âge). Tu feras comme si tu t’adressais à quelqu’un qui ignore tout de la
peinture de la Renaissance et du Moyen Âge.
II. GÉOGRAPHIE / Des inégalités devant les risques. /20 Pts
Tu imagineras une ville nouvelle d’un pays développé, située sur un littoral, dans une zone sismique et possédant
plusieurs usines classées SEVESO. Tu imagineras le PPRT pour cette ville (pense aux questions de base).
Compétences :
N°9 OU 10 Connaissances : hist. ou géo. Rouge Vert /10 en géo.
/7 en hist.
N°12 Connaissances : arts. (Sujet HIST.)Rouge Vert /2 en hist.
N°4 Écrire. Rouge Vert /6
N°14 Situer dans le temps. Rouge Vert /1 en hist.
N°18 Différents langages (Sujet HIST.) Rouge Vert /1 en hist.
N°23 Hiérarchiser, classer. Rouge Vert /2
N°24 Mettre en relation des info. Rouge Vert /2 en géo
/1 en hist.
IV. S’AUTOÉVALUER, À COMPLÉTER UNE FOIS TERMINÉ.
Comment penses-tu avoir réussi ce devoir ?
Tes révisions pour ce devoir ont-elles été sérieuses ?
N°29 Savoir s’autoévaluer. Rouge Vert
N°30 Être autonome dans son travail. Rouge Vert ,
/1 Pt
/0,5 Pt
/0,5 Pt
/0,5 Pt
/0,5 Pt
/1 Pt
/0,5 Pt
/1 Pt
/0,5 Pt
Le printemps, Sandro Botticelli, 1482, tempera (sous-couche de peinture à l’eau) recouverte par un vernis à
l'huile, 203 cm X 314 cm, Galerie des Offices, Florence, Italie.
/20
Proposition de corrigé du devoir d’histoire géographie et éducation civique de 5ème du 25.04.2012
Histoire :
Surligné en jaune ci-dessous, les exemples pris dans le tableau pour mener la démonstration. Il fallait en effet ne
pas rester dans les généralités mais s’appuyer sur ce tableau de façon précise.
En italique, des précisions pour aller plus loin mais qui n’étaient pas à savoir.
Remarque : tableau de grande dimension (plus de 2 m sur plus de 3 m). Penser à regarder la dimension.
La Renaissance est une période de rénovation artistique ayant eu lieu aux XVème et XVIème siècles. Penser à
situer la période.
Le peintre est italien, son tableau est exposé à Florence en Italie. Penser à utiliser la légende.
Or, l’Italie et notamment la Toscane ont été un des berceaux très importants de la Renaissance italienne.
La peinture a été réalisée en 1482, à la fin du XVème siècle, or, la Renaissance italienne commence dès le XVème
siècle en Italie pour se poursuivre au XVIème siècle partout en Europe. Penser à utiliser la légende.
La technique utilisée pour réaliser ce tableau emploie l’huile ce qui est une des caractéristiques de la peinture de la
Renaissance même si ici, il y a une sous-couche de peinture à l’eau. Penser à utiliser la légende.
Le thème de ce tableau est profane et non religieux, comme l’était celui de la quasi-totalité des peintures du Moyen
Âge. En effet, il s’agit d’une représentation d’une saison, le printemps, sous la forme d’une jeune femme (ce n’était
pas à savoir mais il s’agit de la déesse du printemps, référence aux religions et mythes de l’Antiquité gréco-
romaine tout comme Zéphyr, la personnification du vent d’Ouest, le personnage le plus à droite du tableau. Le
personnage masculin est également un dieu de l’Antiquité, Mercure ou Hermès). Seul l’ange peut sembler être une
référence religieuse chrétienne (ce n’était pas à savoir mais il s’agit de Cupidon qui inocule l’amour à ceux qu’il
atteint de sa flèche).
On remarque cependant que le personnage central ressemble à la représentation de Marie dans de nombreux
tableaux. Les références et les sujets religieux sont fréquents à la Renaissance, ils n’ont pas du tout disparu.
Le tableau possède plusieurs plans, les personnages sont sur plusieurs plans. Si on regarde la position des pieds, on
voit trois plans pour les personnages, la femme au centre est la plus éloignée, celle à la robe fleurie est la plus
proche, les autres personnages sont dans un plan intermédiaire.
L’arrière-plan du tableau est constitué d’un paysage de forêt et un arbre est représenté dans le plan moyen à
droite.
L’usage de la perspective qui permet la représentation de plusieurs plans ainsi que la représentation de paysages à
l’arrière-plan constituent une des caractéristiques des peintures de la Renaissance alors qu’au Moyen Âge les
arrière-plans étaient le plus souvent unis et les artistes ne maîtrisaient pas la perspective ce qui les obligeait à
représenter les diverses parties du tableau sur un même plan de façon souvent maladroite.
Les corps sont très bien étudiés et représentés avec soin et réalisme dans une volonté de les embellir. Même si
les femmes se ressemblent, leur visage est expressif, la jeune femme saisie par le dieu à droite, exprime
clairement la peur tandis que le personnage central sourit et semble très sereine par exemple.
Tous les corps sont en mouvement, les trois femmes du premier plan dansent en faisant une ronde, la jeune femme
sur la droite du tableau fuit en courant, l’homme à gauche du tableau semble vouloir cueillir un fruit, même Cupidon
est en train d’armer son arc. Dans les peintures du Moyen Âge, les corps étaient tous figés et les visages guère
expressifs.
Le tableau possède des zones éclairées et d’autres, plus à l’ombre. La lumière semble venir du fond du tableau à
gauche (ce n’était pas à savoir mais cela correspond à l’Est). Ce sont les femmes et notamment, le personnage
central, qui sont les plus éclairées. Il s’agit là encore d’une caractéristique de la Renaissance, les tableaux du Moyen
Âge ayant pour la plupart une lumière égale sur l’ensemble du support.
Tous ces éléments nous permettent de dire qu’il s’agit bien d’un tableau de la Renaissance à la fois dans le sujet
choisi, dans la façon de le représenter et dans les techniques utilisées. Penser à conclure.
Géographie et éducation civique :
Un PPRT est un plan de prévention des risques technologiques.
Il est obligatoire d’en établir un en France depuis 2003 chaque fois qu’il y a la présence d’un risque de cette nature
en raison notamment de la présence d’une usine classée SEVESO (c’est-à-dire qui présente un risque important,
c’est le cas des usines chimiques par exemple telle que l’usine Rhodia à Melle).
La ville nouvelle se situe dans un pays développé qui possède par conséquent des moyens pour protéger la
population, les activités, l’environnement naturel et les constructions.
La ville se situe sur un littoral, elle peut donc connaître des inondations en raison de fortes tempêtes et/ou de
fortes marées.
Elle se situe par ailleurs sur une zone sismique, elle peut donc être le théâtre de tremblements de terre
terrestres mais aussi peut-être, de tremblements de terre sous-marin qui peuvent conduire à la formation de
tsunamis dont la vague entraînerait des inondations.
La population se trouve ainsi concentrée dans une zone présentant de nombreux risques.
Les risques d’inondations et de tremblements de terre sont d’autant plus dangereux qu’en plus de toucher les
populations, ils pourraient endommager les usines SEVESO et entraîner des pollutions très graves de
l’atmosphère, des sols et de l’eau de la ville. C’est pourquoi, élaborer un PPRT est d’autant plus important.
Le PPRT sera réalisé par des élus de la municipalité, du département et de la région, par des membres des trois
usines classées SEVESO et par des associations de citoyens représentant la population.
À l’issue de nombreuses réunions chacun a pu s’exprimer et faire valoir ses opinions, les élus, les industriels et
les associations ont abouti à la rédaction du PPRT suivant :
1. Pour diminuer les risques :
a. Préserver la végétation et le relief du littoral qui protègent naturellement la ville des inondations.
b. Construire tous les bâtiments (habitations, bâtiments publics et usines) avec des normes
antisismiques.
c. Vérifier le bon fonctionnement des usines par des contrôles fréquents et précis.
d. Prévoir des moyens rapides d’interrompre la production dans les usines et de tenir enfermés les
produits dangereux en cas de besoin (prévisions d’inondation par exemple).
e. Former le personnel des usines aux gestes à effectuer en cas de risque.
f. Faire des simulations d’accident dans l’usine une fois par an pour tester les procédures et voir si le
personnel est suffisamment formé.
g. Prévoir des voies de circulation très larges pour permettre l’arrivée rapide de secours et
l’évacuation rapide des personnes.
2. Pour créer des plans d’urgence en cas d’accident :
a. Mettre en place un système d’alertes.
b. Faire des simulations d’accident en ville pour tester le plan d’urgence.
3. Pour informer la population :
a. Faire des réunions de quartier pour que tout le monde puisse poser des questions aux élus et aux
responsables des usines ainsi qu’à des experts (météorologie, séismes, pollutions…).
b. Créer des brochures envoyées à chaque habitant expliquant la conduite à tenir en cas d’accident.
c. Former les élèves dès l’école aux attitudes à avoir en cas d’accident.
d. Prévoir une fréquence radio pour communiquer avec les populations en cas d’accident.
e. Mettre en place un numéro de téléphone gratuit
4. Pour adapter l’urbanisme autour des sites :
a. N’autoriser aucune construction qui ne soit pas antisismique.
b. Ne pas construire sur les zones inondables.
c. Ne pas permettre de constructions qui entraînent la destruction de la végétation et du relief
protecteurs du littoral.
d. Construire de grands canaux pour que l’eau de mer puisse circuler en cas d’inondation.
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