
: sur les supports annonçant la rencontre (dossier, banderoles, logo...), on ne rencontre aucun signe chinois.
Omission inexplicable...
Selma Elloumi et Sahbi Basli.
Ouverture du débat. Mme Elloumi fait un tour d'horizon sur l'état du tourisme en cette période de vaches
maigres. Rien de rassurant sous cet angle hormis l'optimiste obligeamment affiché.
Le marché chinois? Chacun des présents a son idée; chacun y a va de ses connaissances théoriques ou
pratiques; tous puisent dans leur culture et leurs souvenirs des arguments qu'ils émettent dans l'espoir de les
voir retenus pour capter le client.
M. Basli, fort connaisseur de l'Empire du Milieu et de ses multiples aspects, décrit les régions, l'histoire du
tourisme, les premières destinations prisées par les Chinois, etc. La place de notre pays dans ce canevas?
Inexistante.
Au-delà de la spéculation...
Les intervenants dessinent à gros traits le profil du client chinois, dépensier dit-on, curieux, friand de curiosité
culturelle, etc. Mais qu'avons-nous préparé pour l'accueillir dans notre pays : pas de restaurants chinois, pas de
guides spécialisés, pas de produits susceptibles de l'attirer... Autant dire que tout est à construire.
Les propositions vont dans tous les sens, un feu d'artifices d'idées qui à notre sens s'éclipserait plus tôt que
prévu. Pour des raisons simples dont la principale est le transport. Sur cette question, tout le monde a un avis à
donner. Une aérienne ligne directe? Le représentant de la compagnie nationale Tunisair nous apprend qu'une
ligne Tunis-Pékin-Tunis est prévue dès la livraison du 3e avion A320... en 2019. D'ici là que d'eau aura coulée
sous les ponts des deux pays. D'autres intervenants privilégient la piste de la triangulation, Pékin-Paris-Tunis,
Pékin-Rome-Tunis, etc., sur d'autres compagnies. De la spéculation en somme.
M. Basli annonce une série de rencontres-débats mensuelles avec d'autres responsables de l'économie, de la
culture, etc. Le prochain débat aura lieu en présence du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.