o « Lian » (廉: honnêteté & intégrité)
o « Chi » (耻: humilité & sens d’honneur)
8 vertus à cultiver, « ba de » (八德)
o « Xiao » (孝: piété familiale)
o « Ti » (悌: amour pour son aîné)
o « Zhong » (忠: fidélité & loyauté)
o « Xin » (信: crédibilité)
o « Ren » (仁: bonté & compassion)
o « Ai » (爱: amour)
o « He » (和: paix)
o « Ping » (平: sérénité)
L’évocation des principes de base de l’éthique et de la morale au sens chinois, nous permet
déjà de faire un rapprochement avec les notions européennes, qui définissent « l’éthique »
comme « la morale et ses principes ; la philosophie qui étudie la morale et ses fondements ; la
façon de se diriger, de se comporter ». « L’éthique (du grec ηθική [επιστήμη], « la science
morale », de ήθος ("èthos"), « lieu de vie ; habitude, mœurs ; caractère, état de l'âme,
disposition psychique » et du latin ethicus, la morale) est une discipline philosophique
pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour
but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et
envers ce qui les entoure. »
Cela fait croire aussi qu’en éthique, comme en culture et d’autres domaines fondamentaux, il
y a des valeurs universelles, valeurs qu’on devrait explorer davantage au service d’une
meilleure mondialisation.
La Gouvernance à la mode chinoise
Bon nombre de spécialistes ont travaillé, et travaillent toujours sur ce sujet, la gouvernance,
qui a une origine, et surtout dérivée linguistique et sémantique complexe, mais est dotée
récemment d’un sens tout moderne dans « la gouvernance d’entreprise ». Nous ne nous
étendrons pas là-dessus, pour nous concentrer sur son lien avec l’éthique.
La Gouvernance, dans sa définition moderne, « renvoie à la mise en place de nouveaux modes
de pilotage ou de régulation plus souples et éthiques, fondés sur un partenariat ouvert et
éclairé entre différents acteurs et parties prenantes, tant aux échelles locales que globales et
nord-sud ». Nous voilà revenus sur l’éthique, et même la morale, avec leurs différents
composants.
Quand on reprend « Les Principes de gouvernement d’entreprise de L’OCDE (2004) »,
dans sa grande ligne :
I. Mise en place des fondements d’un régime efficace de gouvernement d’entreprise
II. Droits des actionnaires et principales fonctions des détenteurs du capital
III. Traitement équitable des actionnaires
IV. Rôle des différentes parties prenantes dans le gouvernement d’entreprise
V. Transparence et diffusion de l’information
VI. Responsabilités du conseil d’administration