veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 26 Novembre 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
Collectif VAN : 5 ans déjà !
2004/2009 : le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme]
marque ses cinq années d’existence et vous invite à une
projection/débat,
accompagnée d’un pot de l’amitié.
Vendredi 27 novembre 2009 - 20:30
"Vendredi Noir/Black Friday"
Film documentaire d'Arto Pehlivanian
Durée : 58 mn
En vue d'expliquer les protocoles que la Turquie et l'Arménie s’apprêtaient à signer le 10 octobre
2009, le Président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian, avait démarré à Paris sa tournée
à la rencontre de la diaspora arménienne.
Alors que les protocoles arméno-turcs comprennent des clauses pouvant être utilisées par l'Etat
turc pour asseoir la "légitimité" d’un négationnisme qui perdure depuis près de 95 ans, le dépôt de
gerbe du président Sarkissian, le vendredi 2 octobre 2009, au Mémorial du génocide arménien, a
été vécu par beaucoup de Français d'origine arménienne, descendants directs des rescapés du
génocide, comme une véritable provocation.
Les forces de l’ordre ont délogé brutalement des manifestants pacifiques, ajoutant l’humiliation à
l’outrage.
Retour sur un Vendredi Noir qui marque un tournant dans l'histoire de la diaspora arménienne de
France et du monde. La projection sera suivie d'un débat ouvert sur les perspectives d'avenir du
combat contre le négationnisme.
Association indépendante de toute attache politique, le Collectif VAN donne la parole à la société
civile dont il est issu.
Yan’s Club
5, avenue Reille
75014 Paris.
Métro Glacière.
Bus : 62 (arrêt rue d’Alésia « Glacière/Tolbiac »).
Entrée libre
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Arménie : les protocoles soumis à la Cour constitutionnelle
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Président arménien Serge
Sargsyan a soumis, en catimini, les protocoles arméno-turcs à la Cour
constitutionnelle le 19 novembre, sans l’annoncer publiquement. « Si la
majorité des Arméniens préfèrent que la Cour désapprouve ces
protocoles, il est très probable qu’elle les approuvera après avoir ajouté
plusieurs clarifications (…). On espère que ces clarifications empêcheront
la Turquie de mal interpréter ces accords, en particulier les références aux
traités internationaux qui pourraient exclure toute future revendication
arménienne, et la formation d’une sous-commission historique qui
remettrait en question la réalité du génocide arménien. » Harut
Sassounian, le journaliste arméno-américain, continue chaque semaine à
analyser l’actualité. Le Collectif VAN vous propose la traduction de son
éditorial du 26 novembre 2009.
Chypre et les Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la
traduction des extraits d'articles en anglais de Radiolour parue sur le site
de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 25
novembre 2009. "Dans un discours prononcé lors d’une messe à l’église
arménienne de Nicosie, lu par le Ministre délégué Christofides Titos auprès
du président de la République, le président Christofias a souligné : "nous
restons attachés à nos objectifs de création d’une Europe pacifique, unie
et patrie prospère pour tous ses citoyens, Chypriotes grecs, Chypriotes
turcs, Maronites, Arméniens et Latins."
Noyan Tapan - Edition en français du 23 novembre 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Reprise d'un article du Collectif
VAN sur la version française de Noyan Tapan du 23 novembre 2009
Revue de la presse turque 26.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 26 novembre publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes
envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous
toute réserve.
Bildt ouvre la porte aux Turcs
La commission a publié ses rapports sur les progrès faits par les pays
candidats à l’adhésion. Le Parlement a débattu de la Croatie et de la
Turquie. C’est un exercice obligé. Chaque année, la Commission
européenne publie des rapports sur les progrès faits par les pays
candidats à l’adhésion et le Parlement prend ensuite position.
L'accusation veut une "longue peine" contre le Khmer rouge Douch
Au deuxième jour du procès du tortionnaire Douch, l'accusation a réclamé
une "longue peine" contre le patron de la prison de Tuol Sleng. Décrit
comme un "croisé prêt à tout sacrifier à la cause" révolutionnaire.
"Ce que nous attendons des arrivants"
La communauté turque, la plus grande minorité en Allemagne, compte 2,7
millions de personnes, dont un tiers ont acquis la nationalité allemande.
Kenan Kolat, président de l’association de la communauté turque, redoute
que les contrats d’intégration ne servent à légitimer de nouvelles
sanctions, les conditions pour les immigrés ayant déjà été aggravées au
cours des dernières années. Selon lui, l’Allemagne "a besoin d’une
nouvelle culture d’accueil à l’égard des arrivants".
L'instruction relancée sur les propos du ministre rwandais de la Justice
La justice poursuivra son enquête sur les propos du ministre rwandais de
la Justice jugés diffamatoires envers des officiers français.
Lettre de Chavarch Nartouni à « Haratch » - Le gain et sa couronne
Camarade « Haratch », permets-moi de nouveau d’avouer que je ne suis
pas un « évadé », mais que je me considère comme un fugitif, qui veut
prendre l’air, ce que j’ai déclaré publiquement, toujours avec répugnance.
La langue arménienne, par une heureuse coïncidence, appelle une
publication une fonction, dont la naissance, quelle que soit son histoire
liée à la place publique (agora) d’après la signification du mot grec.
Bertrand Badie : "La Turquie a accédé au rang de puissance moyenne"
Les acteurs, très nombreux, ont changé, pour certains de manière
significative, et peut-être que le pari du statu quo, qui est essentiellement
celui de l'Etat d'Israël, est mis à mal par les transformations qui affectent
le jeu de la Turquie, dont on ne saurait négliger les formidables évolutions,
mais aussi par le repositionnement, hésitant, léger mais significatif, de la
politique des Etats-Unis depuis l'élection de Barack Obama.
Chronologie de l'Union européenne (1951-2009)
11 décembre : les ministres des affaires étrangères décident un gel partiel
des négociations avec la Turquie en raison de son refus d'appliquer à
Chypre les dispositions de l'union douanière qui la lient à l'UE, en
particulier l'ouverture de ses ports et aéroports aux navires et aux avions
chypriotes.
Le génocide des Arméniens achevé en 1938
À la fin des années 1930, la République Turque a massacré des Kurdes et
des survivants du Génocide arménien sous le couvert d’une opération
contre une rébellion kurde. C’est ce qui ressort de photographies inédites,
des documents historiquement importants et des comptes rendus de
témoins oculaires qui sont en passe d’être publié.
Turquie: La justice bloque l'accès des étudiants religieux aux universités
Le Conseil d'Etat, plus haute instance administrative turque, s'est
prononcé mercredi contre une disposition soutenue par le gouvernement
islamo-conservateur et permettant l'accès à l'Université des élèves des
lycées d'enseignement religieux, a rapporté l'agence Anatolie.
Grève dans la fonction publique en Turquie
Des centaines de milliers de fonctionnaires turcs observaient mercredi des
arrêts de travail pour réclamer le droit de grève et de meilleurs salaires,
provoquant des perturbations dans les services publics, selon un
journaliste de l'AFP.
Israël essaye de renouer avec la Turquie
La venue en Turquie du ministre israélien du travail, du commerce et de
l’industrie, Benjamin Ben-Eliezer, les 23 et 24 novembre 2009, pour une
commission économique mixte, a été le premier contact de niveau
ministériel entre les deux pays, depuis l’intervention militaire israélienne à
Gaza, au début de cette année.
Gazprom-EDF: signature d'un mémorandum d'entente le 27 novembre à
Paris
La construction du gazoduc South Stream sera effectuée par Gazprom et
le groupe énergétique italien Eni. D'une capacité de 63 milliards de m3 de
gaz, le pipeline est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et
des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence
l'Ukraine et la Turquie. Une partie du gazoduc passera par le fond de la
mer Noire, depuis le littoral russe jusqu'au littoral bulgare.
Le sommet arméno-azéri de Munich ne débouche sur aucun accord Les
médiateurs internationaux ont rendu un avis mitigé sur les derniers
pourparlers entre les présidents azerbaïdjanais et arménien sur le HautKarabagh, en saluant les progrès sur certaines questions, tout en
déplorant le manque d’avancées sur d’autres.
Réfugié turc arrêté en Allemagne: la Suisse jugée responsable
Le Tribunal administratif fédéral a donné raison à un ressortissant turc au
bénéfice d’un statut de réfugié en Suisse, arrêté à la demande de la
Turquie lors d’un déplacement en Allemagne. Les autorités fédérales
auraient dû, estime le jugement, l’avertir de l’existence de ce mandat
d’arrêt.
Quarante ans de prison requis contre "Duch"
Le procureur adjoint William Smith a souligné que si "Duch" a livré des
informations contre d'autres chefs et reconnu une part de responsabilité
dans ses actes, il doit être tenu responsable pour "sa brutalité
implacable".
Le premier président de l'UE est-il turcophobe ?
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "Les dirigeants des Ving-Sept
ont nommé jeudi dernier le premier ministre belge Herman Van Rompuy à
la tête de l'Union européenne. Peu connu hors des frontières de son pays,
ce turco-sceptique est le premier président stable du Conseil européen."
Des preneurs d'otages au Tchad et en Centrafrique disent viser la France
Un groupe revendiquant les enlèvements d'un employé français de la
Croix rouge internationale dans l'est du Tchad et de deux humanitaires
français en Centrafrique a affirmé jeudi à l'AFP qu'il visait la France et non
les ONG.
La Fondation Wallenberg certifiera l’aide de Jean XXIII aux juifs
La Fondation Raoul Wallenberg vient d'annoncer la conclusion d'une
enquête historique documentant toute l'aide apportée par le pape Jean
XXIII aux juifs persécutés durant l'holocauste.
Haut-Karabakh: Erevan brandit le spectre de la reconnaissance
Erevan pourrait reconnaître l'indépendance du Haut-Karabakh en cas
d'échec des négociations et de déclenchement d'hostilités entre l'Arménie
et l'Azerbaïdjan, a déclaré lundi un porte-parole du président arménien
Serge Sargsian.
L'avocat de l'ex-Khmer rouge Douch plaide l'impossible choix
"Tuer ou être tué." L'avocat de Douch, ancien chef du centre de torture S21 de Phnom Penh, a tenté jeudi de défendre son client, premier cadre du
régime khmer rouge à comparaître en justice, en plaidant l'impossible
choix auquel il était réduit.
Byzance, Constantinople , Istanbul : trois expositions en une au cœur de
Paris
Il suffit de déplier la carte de l'ouest de l'Eurasie pour que le Bosphore
saute aux yeux. Tantôt point d'accès, tantôt verrou, ce détroit cristallise
tensions et mélanges entre l'Orient et l'Occident.
Le membre de la FRA : «La Turquie menace la sécurité de l'Arménie»
L'approfondissement de la coopération de certains aspects avec la Turquie
signifie aussi approfondir les relations avec un pays qui menace
aujourd'hui la sécurité de l'Arménie, a lancé le président de sécurité
nationale et de la commission permanente des affaires intérieures de l'AN
Hrayr Karapetyan pendant la rencontre avec les journalistes au club
«Duplex».
L’impossible procès d’un génocide
Le génocide cambodgien (deux millions de morts au moins, un tiers de la
population de l’époque) ne pouvait pas rester impuni. Toute la question
était de savoir comment le punir, et le procès en cours depuis des mois
contre "Douch" est loin de fournir une réponse satisfaisante.
Diplomatie azerbaïdjanaise : aucune entente sans accord définitif
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 26 novembre 2009 . Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Polémique turque autour d'une copie
Un collégien de Pont-à-Mousson a créé un tourbillon médiatique en
Turquie en inscrivant dans un devoir que le génocide arménien était «
mérité ». C’est l’effet papillon. Un battement d’ailes à Pont-à-Mousson qui
crée un tourbillon médiatique en Turquie.
Une junte issue des forces navales turques a projeté de faire tomber l’AKP
en tuant des non-musulmans
Une formation antidémocratique au sein du Commandement des Forces
Navales Turques a projeté de détruire le parti AKP en assassinant des
figures non-musulmanes en Turquie et en mettant le blâme pour les
meurtres sur le parti a annoncé le quotidien turc Taraf dans son édition du
19 novembre.
Rwanda: les deux juges françaises étaient venues au TPIR avant de se
rendre à Kigali
Les deux juges françaises actuellement au Rwanda pour des enquêtes sur
des génocidaires rwandais présumés vivant en France se sont rendues en
octobre au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a-t-on
appris jeudi de source proche de ce tribunal.
HRW exhorte la Syrie à mettre fin à la "répression" des Kurdes
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch
(HRW) a appelé les autorités syriennes à mettre fin à leur "répression" de
la communauté kurde en Syrie, dans un rapport diffusé jeudi.
La citation de la Licra contre Siné annulée en appel
La citation de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme
(Licra) contre le dessinateur Siné a été annulée par la cour d'appel de
Lyon pour vice de procédure, a annoncé jeudi 26 novembre Siné Hebdo.
Siné était poursuivi pour "incitation à la haine raciale" pour une chronique
parue dans Charlie Hebdo dans laquelle il avait ironisé sur une éventuelle
conversion au judaïsme de Jean Sarkozy.
INFOS COLLECTIF VAN
Arménie : les protocoles soumis à la Cour
constitutionnelle
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Président arménien
Serge Sargsyan a soumis, en catimini, les protocoles arméno-turcs
à la Cour constitutionnelle le 19 novembre, sans l’annoncer
publiquement. « Si la majorité des Arméniens préfèrent que la
Cour désapprouve ces protocoles, il est très probable qu’elle les
approuvera après avoir ajouté plusieurs clarifications (…). On
espère que ces clarifications empêcheront la Turquie de mal
interpréter ces accords, en particulier les références aux traités
internationaux qui pourraient exclure toute future revendication
arménienne, et la formation d’une sous-commission historique qui
remettrait en question la réalité du génocide arménien. » Harut
Sassounian, le journaliste arméno-américain, continue chaque
semaine à analyser l’actualité. Le Collectif VAN vous propose la
traduction de son éditorial du 26 novembre 2009.
L’Arménie soumet les protocoles à la Cour
constitutionnelle : et ensuite ?
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 26 novembre 2009
Le Président Serge Sargsyan a tranquillement soumis les protocoles
Arménie-Turquie à la Cour constitutionnelle le 19 novembre, sans
l’annoncer publiquement.
Selon la loi arménienne, tous les accords internationaux doivent être
soumis à la Cour constitutionnelle avant de pouvoir être présentés au
Parlement pour ratification. Les protocoles ont été signés par les ministres
des Affaires étrangères turc et arménien le 10 octobre, après que les deux
parties se sont publiquement engagées le 31 août, « à faire tout leur
possible » pour ratifier les protocoles dans un délai « raisonnable ».
Étant donné que le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet
Davutoglu, a déjà introduit les protocoles au Parlement turc le 21 octobre,
la date à laquelle le Président Sargsyan a soumis les protocoles à la Cour
peut avoir été motivée par son désir d’éviter d’être accusé de traîner des
pieds par le Premier ministre turc Recep Erdogan, lors de la visite de ce
dernier à Washington le 6 décembre.
De fait, pendant le week-end, un responsable turc a accusé l’Arménie de
ne pas prendre de mesures pour faire ratifier les protocoles. Le journal
Hurriyet a cité un haut diplomate turc : “Je ne pense pas que quiconque
devrait faire pression sur la Turquie en ce moment, alors que l’Arménie ne
les a pas encore soumis au Parlement.”
Cependant, présenter les protocoles à la Cour constitutionnelle ne signifie
pas nécessairement que les responsables arméniens ont l’intention de les
ratifier rapidement, étant donné qu’ils avaient annoncé qu’ils attendraient
que la Turquie les ratifie en premier. De plus, les responsables turcs ont
maintes fois lié la ratification des protocoles à la résolution du conflit du
Karabagh (Artsakh), ce qui rend douteux de voir ces protocoles ratifiés un
jour.
Le site Internet de la Cour constitutionnelle arménienne indique qu’après
soumission du cas à la Cour, la première étape est de nommer un des
juges de la Cour, qui mènera une enquête préliminaire dans les 15 jours,
délai qui peut être augmenté de 10 jours. Au total, la Cour a 90 jours à
partir de la date de soumission du projet pour annoncer sa décision.
Le mandat de la Cour constitutionnelle spécifie que sa décision ne repose
pas sur le fait que les protocoles sont en conformité ou non avec la
Constitution, mais si les exigences dérivant d’un tel accord international
sont conformes à la Constitution.
Étant donné le manque de confiance de la population dans les Cours
arméniennes en général, la plupart des Arméniens, en particulier ceux qui
sont opposés aux protocoles, sont très sceptiques et pensent que la Cour
Constitutionnelle approuvera sans discuter la position du gouvernement
sur ces protocoles.
Certains membres de la presse ont remis en question la légitimité de
Gagik Harutyunyan, le Président de la Cour constitutionnelle, qui a
accompagné le Président Sargsyan dans sa récente “tournée de
consultations” outre-mer, essayant de convaincre les Arméniens de la
diaspora que les protocoles étaient vraiment dans le meilleur intérêt de
l’Arménie.
En raison de la nature critique des protocoles proposés et de leur impact à
long terme sur les intérêts nationaux de l’Arménie, on attend de la Cour
constitutionnelle qu’elle traite ce cas de la façon la plus sérieuse et la plus
responsable possible. Si la majorité des Arméniens préfèrent que la Cour
désapprouve ces protocoles, il est très probable qu’elle les approuvera
après avoir ajouté plusieurs clarifications et interprétations qui feront
partie intégrante de l’accord, avant sa présentation au Parlement.
On espère que ces clarifications réduiront les effets préjudiciables de ces
protocoles et qu’elles empêcheront la Turquie de mal interpréter ces
accords, en particulier les références aux traités internationaux qui
pourraient exclure toute future revendication arménienne, et la formation
d’une sous-commission historique qui remettrait en question la réalité du
génocide arménien.
Un autre point important que la Cour constitutionnelle devrait prendre en
considération est l’ajout d’une clause qui donnerait au gouvernement
arménien le droit d’abroger unilatéralement cet accord, si la Turquie violait
n’importe laquelle de ses clauses après ratification.
Lors de la rencontre du Président Sargsyan avec plus de 60 responsables
de communautés arméniennes à Los Angeles le 4 octobre, j’ai suggéré
que le gouvernement arménien ajoute une clause de réserve aux
protocoles, lui donnant le droit de considérer l’accord nul et non avenu si
la Turquie, après ratification, n’ouvrait pas la frontière avec l’Arménie dans
le délai stipulé de 60 jours ou si elle refermait la frontière après l’avoir
ouverte. Fait révélateur, le Président Sargsyan a publiquement approuvé
ma suggestion et s’est engagé à ajouter cette clause.
Attendu que le gouvernement arménien semble avoir l’intention de
poursuivre avec ces protocoles, en dépit de toutes les objections émises,
la Cour constitutionnelle et le Parlement arménien devraient essayer de
minimiser les dommages qu’ils sont sûrs de causer aux intérêts nationaux
du pays, en ajoutant des clauses de réserves spécifiques et des
clarifications, avant une éventuelle ratification des protocoles.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 26 novembre
2009 - 07:21 - www.collectifvan.org
Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais
Noyan Tapan - Edition en français du 23 novembre
2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du
Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 23
novembre 2009
Les responsables turcs admettent jouer avec les protocoles
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 19 novembre 2009
Chypre et les Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la traduction des extraits d'articles en anglais de Radiolour
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice
et la Démocratie du 25 novembre 2009.
***
25 novembre 2009
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la
Fédération Euro-Arménienne :
La Turquie occupe militairement 37% de l’île de Chypre depuis 35 ans. La
République Turque de Chypre Nord qu’elle a créée en 1983 et qu’elle seule
a reconnue, l’Azerbaïdjan s’étant bien gardée de la reconnaître, n’a fait
qu’empirer le problème. Le refus de laisser Chypre exercer ses droits dans
le cadre des accords douaniers signés par Ankara en 2005 avec l’UE et
dénoncés le jour même par A.Gül, alors ministre des Affaires étrangères,
en est le dernier exemple.
L’ONU qui est sensée trouver une solution, à part être présente sur la zone
tampon, ce qui est déjà pas mal, va d’échec en échec. Ironie de l’histoire
mais surtout hypocrisie de la politique, la Turquie refuse à l’Arménie ce
qu’elle s’est, du moins sur la forme, accordée à elle-même.
** Chypre n’a plus été une terre turque depuis que la Sublime Porte l’a
cédé par la Convention du 4 juin 1978 à l’Angleterre au lendemain du
Traité de San Stefano du 3 mars 1878, favorable aux Arméniens, et à la
veille du Traité de Berlin du 13 Juillet 1878, défavorables aux Arméniens,
demandés par l’Angleterre et l’Autriche, et on comprend pourquoi. **
Entre nations ayant subi, ou subissant, le joug ottoman, on a forcément
des points communs. Les relations entre les Arméniens et les Chypriotes
grecs sont à l’image des relations entre l’Etat chypriote et l’Etat arménien
: au beau fixe.
***
* Le président de la République : Demetris Christofias
Dans un discours prononcé lors d’une messe à l’église arménienne de
Nicosie, lu par le Ministre délégué Christofides Titos auprès du président
de la République, le président Christofias a souligné : "nous restons
attachés à nos objectifs de création d’une Europe pacifique, unie et patrie
prospère pour tous ses citoyens, Chypriotes grecs, Chypriotes turcs,
Maronites, Arméniens et Latins.
Il a rappelé que "les efforts de réunification de Chypre et de son peuple
vont continuer avec persévérance et bonne volonté, en affirmant nos
droits fondés sur les principes suivants : Une fédération bizonale et
bicommunautaire avec une souveraineté, une citoyenneté et une
personnalité
internationale uniques, ainsi que des institutions
économiques unifiées."
Se référant à la population arménienne vivant à Chypre, il a déclaré que
"liens étroits d’amitié et de luttes communes décrivent les chemins
historiques des Chypriotes grecs et arméniens dans notre pays."
"Chypre et son peuple ont toujours été présents aux moments historiques
importants du peuple arménien", a-t-il souligné.
Le Président chypriote a rappelé que Chypre est le premier État européen,
qui a adopté une résolution reconnaissant le génocide arménien [ndlt : 29
Avril 1982], rapporte la Gazette de Famagouste.
Radiolour
* Le président de la Chambre des Représentants : Marios Garoyan
Le président de la Chambre des Représentants de Chypre, Marios Garoyan
a souligné la nécessité de rétablir la vérité historique en ce qui concerne le
génocide arménien.
"Nous demandons justice. Nous exigeons le rétablissement de la vérité
historique, et non sa falsification, ce qui est la tentative du gouvernement
turc qui utilise des méthodes et des prétendues initiatives de paix avec
l’Arménie," a-t-il souligné.
Prenant la parole après la messe à l’église arménienne de Nicosie, il a
déclaré : "Des journées comme celle-là, je crois que nous avons le devoir
de mémoire envers le génocide arménien et nous réaffirmons notre foi
inébranlable en la lutte pour la reconnaissance internationale de ce crime
terrible qui a marqué le destin et le parcours du peuple arménien."
Radiolour
http://eafjd.eu/spip.php?breve2267
Revue de la presse turque 26.11.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 26 novembre publiée sur
la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est
pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 26 novembre
2009
Posted 26.11.2009 08:06:25 UTC
Updated 26.11.2009 08:06:25 UTC
Les journaux de ce jour réservent une vaste place à la fin de la visite en
Lybie du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et à la victoire historique
de Beşiktaş face à Manchester United en Angleterre.
Titrant « Avec Silvio nous parlons de vous », le journal Habertürk note que
le Premier ministre Erdoğan et le leader libyen Kaddafi parlent aussi de
leurs « amis » commun et ne s’en tiennent pas simplement à la
coopération économique et culturelle entre la Turquie et la Lybie. Erdoğan
a précisé au leader libyen que le Premier ministre italien Silvio Berlusconi,
avec lequel il dit parler de Kaddafi, était un de ses très bons amis.
« Soutien de Kaddafi à l’Ouverture africaine » titre le quotidien Vatan qui
note qu’Erdoğan a fait savoir que la Turquie souhaitait élever à 27 le
nombre d’ambassadeurs turcs en Afrique et qu’ils allaient à ce sujet
demander l’aide de la Libye pour effectuer un travail en commun et
permettre aux nouvelles ambassades turques d’être inaugurées.
« Nous avons parlé avec mon frère Kaddafi de ce que nous pouvions faire
en commun au Moyen-Orient, en méditerranée orientale et en Afrique. » a
témoigné Erdoğan.
Zaman écrit que la Turquie est sur la voie de devenir le pays le plus
puissant de l’Europe, rapportant les déclarations du secrétaire général du
Conseil de l’Europe Thorbjorn Jagland. Le secrétaire général a fait l’éloge
de l’Ouverture démocratique du gouvernement et a ajouté que de plus
grands pas étaient jetés pour que la démocratie se développe davantage
encore.
Le journal Cumhuriyet indique que les pays membres de l’Union
européenne ont participé au déjeuner offert par le Président de la
République Turque de Chypre du Nord Mehmet Ali Talat pour les briffer sur
les négociations. Le journal souligne qu’en dépit des obstructions du
secteur chypriote grec et de la note verbale qu’ils ont remise à la Suède
assurant la présidence en exercice de l’UE, 10 ambassadeurs européens,
dont celui de la Suède, avaient participé au déjeuner.
« L’adhésion de la Turquie ne peut être empêchée sous prétexte d’opinion
publique » a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt,
dont le pays assure la présidence tournante de l’UE, selon Yeni Şafak.
Participant à la session de l’Assemblée générale du Parlement européen
sur l’élargissement de l’union, Bildt s’est opposé à ceux qui sont en faveur
d’un partenariat privilégié, relève le journal.
« D’après ce que je vois, les députés d’extrême droite disent ne pas
vouloir de la Turquie car c’est un très grand pays, un pays très
cosmopolite avec beaucoup de musulmans. L’article 49 du Traité
d’Amsterdam sur lequel repose notre politique d’élargissement n’apporte
pas d’exception pour les grands pays et aucun critère religieux n’y est
mentionné » a témoigné Bildt.
Sur le même sujet Milliyet affirme que selon le chef de la diplomatie
suédoise la porte ne doit pas être fermée aux pays candidats.
En culture et art, Hürriyet titre « Show turc en Europe, 2 pays en 1 » et
annonce que le groupe Feu d’Anatolie se produira le même jour en France
puis en Belgique. Dans le cadre de la Saison turque en France, le Feu
d’Anatolie se produira à Lyon, Clermont-Ferrand et Strasbourg, de l’autre
coté il réalisera la première européenne de la Troya dans l’arène Hasselt
Ethias de Belgique.
Habertürk évoque la victoire de 1 à 0 de Beşiktaş contre Manchester
United et souligne que Manchester n’avait pas été battu depuis 23 matchs
à Old Traford. Notant que le but de Beşiktaş a été marqué par Tello,
Habertürk ajoute que le gardien de but Rüştü a couronné la victoire avec
sa belle prestation.
« Une victoire en fer » écrit Vatan concernant la victoire de l’équipe de
Basket-ball Fenerbahçe contre son adversaire lituanien Zalgiris par 84 à
78. Vatan rappelle que Fenerbahçe a dominé le match du début à la fin,
obtenant une victoire bien méritée.
C’était la revue de la presse turque.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=d13
de8cc-fde7-4761-b8df-c6483509963c
GENOCIDE ARMENIEN
Le génocide des Arméniens achevé en 1938
TURQUIE
jeudi 26 novembre 2009, par Stéphane/armenews
À la fin des années 1930, la République Turque a massacré des Kurdes et
des survivants du Génocide arménien sous le couvert d’une opération
contre une rébellion kurde. C’est ce qui ressort de photographies inédites,
des documents historiquement importants et des comptes rendus de
témoins oculaires qui sont en passe d’être publié.
Hasan Saltik auteur d’un nouveau livre de 600 pages explique aujourd’hui
que sa recherche cherche à faire la lumière sur le tabou des Massacres du
Dersim en 1938.
Le livre qui sortira au mois de mai à la fois en anglais et en turc défiera
l’histoire officielle de l’événement, employant des sources primaires pour
révéler le rôle du gouvernement lors de ces massacres brutaux.
“ Plus de 13000 personnes ont été tuées par des forces armées turques
pendant l’opération et 22000 ont été bannis. Des enfants restés orphelins
ont été soumis à la politique de turquification dans des orphelinats"
affirme Hasan Saltuk.
Les sources officielles historiques disent que l’opération 1938 dans le
Dersim, maintenant appelé Tunceli, a été exécuté pour contrer une
rébellion tribale kurde. La recherche de Saltik, cependant, révèle une
autre histoire.
“ Nous voyons dans les documents que l’opération Dersim a été planifié ;
les rapports ont été préparés en 1920. On a passé la loi liée à l’opération
en 1935 et l’action a été prise en 1937. Seyit Riza et ses amis ont attaqué
au motif officiel qu’il s’agissait d’une rébellion” commente Hasan Saltik.
Bien que le gouvernement l’ait étiqueté comme une insurrection tribale
kurde, Hasan Saltik explique que la raison fondamentale de l’opération
était que la région hébergeait des Alevis de Tunceli qui étaient en réalité
des survivants du génocide arménien qui avaient simplement changés
leurs identités.
“ Les sources officielles disent que les résidants du Dersim ne payaient pas
d’impôts ou n’exécutaient pas leur service militaire et qu’ils étaient
toujours en rébellion. Cependant, nous avons des documents prouvant le
contraire. Ataturk a mené l’opération Dersim lui-même" a-t-il dit.
“ Les historiens ne peuvent pas ici aller au-delà de l’idéologie officielle ; ils
ne font pas de recherche. Ceux qui font des recherches et connaissent la
vérité ne peuvent pas élever leur voix parce qu’ils ont peur ” a dit Hasan
Saltik.
Le livre réimprime les commentaires qu’il a trouvé à l’arrière de toutes les
photographies qu’il a obtenues. Dans de nombreux cas, les commentaires
expriment des remords pour les événements dans le Dersim. “ [Beaucoup]
ont ressenti les scrupules de leur conscience pour ce qui a été éprouvé.
Quelque uns ont exprimé leurs sentiments avec les mots, "Je suis devenu
un meurtrier". D’autres ont écrit "j’ai causé la mort de 250 personnes" a
déclaré Hasan Saltik.
Le projet a permis de voir ce qu’il est advenu des soldats survivants qui
ont participé à l’opération a dit Hasan Saltik ajoutant qu’il a vu que
beaucoup d’entre eux ont été incapables de s’adapter à la vie sociale. “
Beaucoup de soldats que nous [avons interviewés] ont exigé que leurs
noms soient rendus publics après leurs morts. Quelques personnes ne se
sont pas inquiétés d’avoir leurs noms dans le livre ; quelques-uns ont dit
"Ils nous ont ordonné de tuer et nous l’avons fait" a-t-il dit.
Il a obtenu des centaines de photos originales et des cartes à côté de
deux dossiers de rapports d’un fonctionnaire de haut niveau de cette
période. “ Les documents inestimables et des photographies dans les
dossiers révèlent l’opération dans tout son détail. Cependant, il existe
beaucoup plus de fichiers saisissants dans les archives de l’Etat Major
Turc. ”
Hasan Saltik, qui est un chercheur, éditeur du label Kalan et un
éthnomusicologue, a passé neuf ans à rassembler des photographies
inconnues, des documents importants et des commentaires de soldats qui
ont participé à l’opération ..
Membre d’une des familles les plus vieilles de Dersim, Hasan Saltuk
affirme que bien qu’il soit d’un tribu Turkmène de par son père, des
douzaines de leurs parents ont été assassinées pendant l’opération.
“ Ma grand-mère était enceinte avec ma mère mais elle s’est sauvée à la
dernière minute ” a dit Hasan Saltuk dans une interview à Hurriyet. “ Les
résidents du Dersim ont toujours peur de parler. Les personnes âgées
pensent toujours que quelqu’un va venir et les tuer. ”
Hasan Saltik a dit qu’il croit que la Turquie est entrée dans un âge de
grand changement. “ Tous les tabous de ce pays seront cassés et, dans
l’avenir, il n’y aura rien dont on ne pourra pas parler. ”
Rappelons qu’au début des débats au Parlement turc sur la question
kurde, l’un des vice-présidents du CHP, Onur Öymen, a provoqué un tollé,
en citant la répression contre les Kurdes alévis du Dersim comme un
exemple de lutte contre le terrorisme.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56304
Polémique turque autour d'une copie
INSOLITE pont-à-mousson
Un collégien de Pont-à-Mousson a créé un tourbillon médiatique en
Turquie en inscrivant dans un devoir que le génocide arménien était «
mérité ».
C’est l’effet papillon. Un battement d’ailes à Pont-à-Mousson qui crée un
tourbillon médiatique en Turquie. Tout est parti d’un devoir rendu le jeudi
12 novembre par un élève de 3e du collège Jacques-Marquette. Sur sa
copie, le garçon de 13 ans a écrit : «Le génocide arménien est mérité ».
Sûr de son fait, l’intéressé a même souligné le mot «mérité », ce qui lui a
valu une convocation devant le principal dès le lendemain, et
l’enclenchement d’une mesure d’exclusion/inclusion. En d’autres termes,
l’élève a été soustrait aux cours pour travailler sur la notion de génocide,
deux jours durant, au sein même de l’établissement, avant de réintégrer
les cours normalement.
L’affaire aurait dû en rester là. Or, une mauvaise interprétation de la
sanction a permis aux médias turcs de s’emparer du dossier et déclenché
une vaste campagne médiatique assortie des incontournables
récupérations sur la blogosphère. L’ambassade de France à Ankara s’est
de fait préoccupée de ce dossier qui est parvenu jusqu’aux oreilles du
Premier ministre turc.
Du côté de Pont-à-Mousson, le principal et la famille de l’élève ont
également dû composer avec des appels en pagaille de journalistes turcs.
«Nous avons été harcelés, confirme Mehmet, le père. Tout cela a pris une
ampleur démesurée. Mon fils l’a vécu difficilement, il ne voulait même plus
retourner à l’école tellement il était troublé.»
Sollicitée par la famille, une ONG française, Cojep International (conseil de
la jeunesse pluriculturelle), est également intervenue, d’abord pour
dénoncer la sanction, ensuite pour jouer les médiateurs puisqu’elle a
rencontré la famille et l’administration du collège vendredi. «Ce cas est
une première en France, explique Veysel Filiz, son vice-président.
Dans un premier temps, nous avions regretté que l’établissement soit
passé directement à la sanction plutôt que d’aller vers la pédagogie. Cet
enfant a dit une bêtise énorme et inacceptable, mais on aura des résultats
semblables à chaque fois que l’on proposera des devoirs sur un sujet aussi
délicat. D’un autre côté, il nous a fallu expliquer que l’approche française
sur cette question n’est pas celle qui est en vigueur en Turquie. Cet enfant
étant un citoyen français, la Turquie n’a pas à intervenir pour imposer son
point de vue. »
Apaisement
Selon toutes les parties, l’incident est clos aujourd’hui. «La mesure prise
par le principal était moins une sanction qu’une réponse pédagogique,
explique-t-on au rectorat. Elle n’a d’ailleurs jamais porté sur la question
du génocide arménien, puisque nous sommes dans un établissement laïc
qui n’a pas à se prononcer sur ces sujets, mais sur l’incompatibilité entre
les notions de génocide et de mérite.»
«Mon fils est retourné à l’école depuis et pour nous, l’incident est terminé,
conclut le père du collégien. Après, ce n’est pas à moi de dire si le
génocide a existé ou non. Je ne suis pas historien, ni politicien. J’ai
simplement expliqué à mon fils qu’aucun génocide ne pouvait être
mérité.» Il suffisait de l’expliquer simplement.
Christian JOUGLEUX.
Publié le 24/11/2009
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/region/article/2227000,79/Polemiqueturque-autour-d-une-copie.html
FRANCE
Lettre de Chavarch Nartouni à « Haratch » - Le gain
et sa couronne
FRANCE
jeudi26 novembre 2009, par Stéphane/armenews
Lettre de Chavarch Nartouni à « Haratch » à l’occasion du trentième
aniversaire de la création de « Haratch »
Le gain et sa couronne
« les gains préparent ma couronne » (Sébatien - X -)
Camarade « Haratch »
Aujourd’hui tu te réjouis, mais moi je suis triste. Voici pourquoi :
Nous avons grandi ensemble, nous avons joué main dans la main, nous
avons lutté épaule contre épaule. Si quelqu’un troublait notre croissance,
toi tu devenais un arbre, tu ouvrais ton paravent , tandis que moi, assis
sous ton ombre, je lisais et j’écrivais, comme dit la chanson :
Il y avait un petit garçon,
Entré dans un monastère dans le désert,
Il mangeait un grain de millet par jour,
Il ramassait les épines pieds nus,
Il écrivait, il lisait
Et le soir il priait.
Tu étais tantôt un lac, d’une eau très fraîche et d’une couleur bleutée,
tandis que moi je me jetais tel un nageur dans tes eaux, je nageais, je
nageais poursuivant les jolies naïades ou...les canards
Et ainsi, mais ainsi , finalement,
Le printemps est parti, l’automne est venu.
Toi tu es devenu un arbre, très haut, garni de nombreuses feuilles, tandis
que mes années...s’amoncelaient
Maintenant tu es heureux, fier du nombre de tes années, tandis que je
suis triste, humilié par le poids de mes années.
Paris ! Paris ! qu’as-tu fait de moi, demandais-je souvent dans mes
moments de solitude. J’avais juste 25 ans quand je suis entré en France,
les cheveux couleur d’ébène et abondants, les yeux pleins de rayons de
lumière et de feu. Dans mon âme, un désir infini d’étudier et d’accumuler
des connaissances. Paris ! qu’as-tu fait de ma jeunesse ? Voilà que déjà
mes yeux se voilent, mon crâne est dégarni , et mon âme découragée.
Je sais ce que tu vas dire, camarade « Haratch ». J’ai écouté, bien écouté.
Toi, arbre trentenaire, avec tes murmures, semblables au souffle de nos
forêts sacrées, tu as inspiré la jeunesse de l’Occident à l’Orient, d’où je
viens d’arriver, après avoir constaté que ton effroi t’a conduit jusqu’en
Perse, jusqu’au Khouzistan. Tu as bien jugé. Je me rappelle, tu as essayé
aussi de me persuader que cette fonction est sacrée, comme ton apostolat
est sacré naturellement, et l’abandon un slogan.
Camarade « Haratch », permets-moi de nouveau d’avouer que je ne suis
pas un « évadé », mais que je me considère comme un fugitif, qui veut
prendre l’air, ce que j’ai déclaré publiquement, toujours avec répugnance.
La langue arménienne, par une heureuse coïncidence, appelle une
publication une fonction, dont la naissance, quelle que soit son histoire
liée à la place publique (agora) d’après la signification du mot grec.
En effet, selon l’histoire de la civilisation grecque, l’agora était le carrefour
, où, comme un lieu de rendez-vous, se rassemblaient périodiquement et
fréquemment, le commerçant aux arômes orientaux et suaves, le faux
magicien guérisseur de maladies incurables, l’apôtre non invité des
nouveaux dieux, le philosophe interprète des sagesses supérieures,
finalement aussi l’encens et l’ail, Socrate et Paul.
Autrefois, la médecine, la philosophie et les religions étaient des
marchandises, qui se vendaient sur ces places. La civilisation artistique,
toutefois, vint séparer le bon grain de l’ivraie. Néanmoins, la tradition de
la place publique existe et subsiste, et réapparaît à chaque fois que le
besoin se fait sentir de défendre l’idée la plus noble et la plus sacrée,
même si elle surgit du cerveau de Platon.
Mais cette tradition n’est pas conforme à mon idée. Sage, oh ! très sage
est la population de l’agora, qui ressemble à des oiseaux, qui cherchent
des graines et qui les amassent. Mais moi que puis-je faire si pour
concevoir cette idée je dois respecter une condition venant de moi-même,
comme le sentiment de honte d’Adam, ou la nécessité de mettre une
feuille de figuier, ou me réfugier dans un bois de figuiers car le procédé de
l’artiste et de la femme qui enfante est le même, exactement semblables.
Voilà pourquoi je ne prononce pas de slogan, mais j’ai consenti à une
évasion, lorsque parfois j’ai fait une déclaration, au lieu jouer...au jacquet.
Mais ce fut une occasion pour moi de faire connaissance avec la
publication
Toi, cher « Haratch », toi profond journaliste, devenu par habitude intime
de la publication, tu as voulu rapprocher le journaliste et l’écrivain, en
réservant cependant la force du style à la lisière du vignoble. Ça c’est de
la politique, très beau au début, mais qui encourage un certain nombre de
fautes.
Pendant longtemps, les faibles soldats du journalisme ont ravagé la
clôture du vignoble de la littérature, les écrivains sont devenus les
esclaves des journalistes. Il n’est donc pas étonnant de voir aujourd’hui
des politiciens écrire dans des revues littéraires. Ce ne sont que des
racketters. C’est devenu une loi de ne pas s’occuper de l’idéologie. C’est
peut-être la faute de l’époque, car le boutiquier est devenu ...curé,
l’évêque est devenu maire, l’écolier est devenu journaliste. Ah ! regarde
ce jeune homme qui ne sait pas tailler un crayon, mais qui écrit l’éditorial.
Cet autre, qui ne connaît pas la grammaire, qui écrit une étude sur Marx.
Puis-je dire que nous avons aussi des journaux sans rédacteur en chef ?
Remarquant que tout homme malchanceux court devenir journaliste, pour
apprendre à aimer ... l’Arménie à l’Arménien (quel grand travail) ! . Je me
demande si les malchanceux sont devenus si peu nombreux que nous
manquons de journalistes.
D’autre part, la littérature arménienne est devenue de plus en plus pochée
car les facilités de l’édition ont été endommagées par l’homme de lettres,
qui a commencé à ne plus lire, à ne plus penser, à ne plus se cultiver. La
tradition écrite sous l‘inspiration est devenue un prétexte pour entrer dans
un café, et sous le mur, à la façon de ceux qui boivent un verre, remplir
deux ou trois feuillets.
La recherche, l’érudition, la concentration, l’habitude de se corriger et de
se perfectionner, sont oubliées pour toujours. Plus personne n’a une idée
de ce qu’est l’effort. Plus personne ne pense à ajouter son savoir. « Ce que
j’ai appris sur les bancs de l’école, c’est trop pour ce peuple » disent-ils ,
or le peu qu’ils ont appris, ils l’ont oublié depuis longtemps, et ils font
l’éloge de ce qu’ils ont appris au cours élémentaire, car il y a une certitude
qui les protège : « être naturellement doué, et écrire avec inspiration ».
Et ces ‘ inspirés par nature’ dont la publication, la publication connue, les
encourage à donner en pâture leurs petites colonnes, qui dénoncent leur
présomption, et leur autosatisfaction illimitée - Oh que l’écrivain l’emporte
! (kroghe dani , en arménien) Ils sont contents d’eux-mêmes et de leurs
propres capacités. Ils n’ont pas honte et se vantent d’un champ où les
graines se font de plus en plus rares, et ne germent même plus.
Qu’on ne me comprenne pas de travers - contre l’autosatisfaction, cette
philippique n’est pas une nostalgie du mécontentement qui d’abord, après
Hurriyet, et même après la première guerre mondiale une difficulté du
plaisir qu’Ochagan a beaucoup goûté, mais même avant sa mort, a brisé
son assiette . Oh ! je n’aurais pas voulu me rendre ridicule en exigeant le
credo de la difficulté du plaisir que même d’autres peuples autosuffisants
ont enterré au cours de deux guerres mondiales. Hélas ! pour nous, sur
notre terre a poussé la mauvaise fleur de l’égoïsme.
D’autres, pour couvrir cet égoïsme général, sèment la littérature
d’Arménie dans leur pays de courges ; (Malheur à toi, tu as dit ça ? Tu as
trahi ) , ignorant que « la littérature se fait avec la terre » la visite est
devenue aussi ennuyeuse que les contes de ma grand’mère. Nous savons
ce que la terre donne, ce que l’eau donne aussi , inutile de faire des
efforts pour mettre sur le marché l’animal sans saveur et la fleur sans
parfum, pour nous les vendre plus cher.
Voici la place.
Voici la place, sur laquelle tu t’asservis depuis trente ans.
Toi, camarade ‘Haratch’ avec ton trentenaire fier, tu t’efforces d’apporter
de la tempérance sur la place. Jamais aucun ami satisfait de lui-même, ni
tout à fait contre le plaisir de la difficulté, tu essaies de ’sauver’ - la facilité
méprisable, la difficulté méprisable, car de toutes deux, dans les
conditions dévastatrices où nous nous trouvons, tu essaies un réalisme qui
est de la tempérance, une tempérance qui est réaliste. Tu insistes pour
conserver la langue fondamentale. Sans mépriser la langue, tu lui
attaches le moteur de la tradition, disons l’âme arménienne, et la roue de
l’éducation politique, disons le génie des idées révolutionnaires et d’avantgarde.
Tu as travaillé trente ans de cette manière , tu n’as pas désespéré - tu ne
t’es pas découragé, tu n’as pas fait marche arrière, même quand
quelqu’un de haut placé que j’avais présenté, a voulu presser du verjus
dans ta coupe. Ton trentenaire est le symbole de l’héroïsme .
De ce trentième anniversaire, jusqu’au quarantième, Haratch, en avant !
Ton verre de vin à la main, le verjus au jaloux : Hourra !
Traduction de l’arménien par Louise Kiffer
(extrait de « Loussaghén Chirimnér » édité par Haratch en 1960)
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56363
ARMENIE/TURQUIE
Le membre de la FRA : «La Turquie menace la
sécurité de l'Arménie»
Novembre 25, 2009 14:02
L'approfondissement de la coopération de certains aspects avec la Turquie
signifie aussi approfondir les relations avec un pays qui menace
aujourd'hui la sécurité de l'Arménie, a lancé le président de sécurité
nationale et de la commission permanente des affaires intérieures de l'AN
Hrayr Karapetyan pendant la rencontre avec les journalistes au club
«Duplex».
Il a noté que la Turquie menace la sécurité de l'Arménie, et tout le monde
le sait fort bien. «Autrement en Arménie il n'y aurait pas de bases
militaires».
-Et aujourd'hui la coopération politique, diplomatique et d'autre type avec
ce pays, signifie ne pas prendre en considération les problèmes étatiques,
politiques et de sécurité de l'Arménie.
7or.am
http://www.7or.am/fr/news/2009-11-25/8637/
ARMENIE/AZERBAIDJAN
Le sommet arméno-azéri de Munich ne débouche sur
aucun accord
Karabagh
mercredi 25 novembre 2009, par Marion/armenews
Les présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliyev se sont réunis à Munich
pour leur sixième face à face de cette année, en présence des médiateurs
américain, français et russe, à la résidence du Consul général français.
Les trois co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE n’ont pas annoncé
de percée dans le processus de négociation.
Dans un communiqué, ils décrivent les discussions comme « constructives
». « Dans certains domaines, des progrès ont été réalisés. Certaines
questions demeurent cependant ouvertes. Les présidents ont chargé leurs
ministres des Affaires étrangères de continuer à travailler avec les co-
présidents sur ces questions. »
« Aujourd’hui, nous sommes d’avis que certains progrès important ont été
réalisés », a déclaré Bernard Fassier, co-président français. « Mais bien
sûr, nous avons aussi identifié quelques difficultés. »
« La réunion d’aujourd’hui a été particulièrement longue, car très
constructive, détaillée avec des discussions approfondies entre les deux
présidents sur tous les éléments de discorde », a-t-il ajouté.
Fassier et d’autres co-présidents ont refusé de développer sur ces
questions et ces « difficultés » qui entravent la signature d’un accord
arméno-azerbaïdjanais sur les principes de base d’un règlement au
Karabagh proposé par le Groupe de Minsk.
Le diplomate français a seulement indiqué que les médiateurs ont «
beaucoup de travail à fournir dans les semaines et mois à venir ». Leur
prochaine étape sera d’organiser une rencontre des ministres arménien et
azerbaïdjanais des Affaires étrangères, en marge d’une conférence
ministérielle de l’OSCE tenue à Athènes les 1er et 2 décembre.
Aliyev fait pression pour une issue rapide des pourparlers, menaçant de
recourir à la force pour régler le conflit. « L’Azerbaïdjan dépense des
milliards pour l’achat de nouvelles armes, de matériel, afin de renforcer sa
position sur la ligne de contact », a déclaré M. Aliyev, samedi. « Nous
avons pleinement le droit de libérer notre terre par des moyens militaires.
»
Les médiateurs désapprouve cette menace. « Nos gouvernements, à
Moscou, Washington et Paris sont d’avis que la guerre n’est pas une option
», a déclaré Fassier.
« Nous avons expliqué aux présidents que dans ce moment délicat des
négociations, il est préférable de s’abstenir de porter des accusations
disproportionnées les uns envers les autres et surtout de ne pas évoquer
la possibilité d’une solution par la force », a déclaré Yuri Merzlyakov, le
médiateur russe.
Sarkissian a condamné les propos d’Aliyev à travers un porte-parole lundi.
Samvel Farmanian, le secrétaire chargé de la presse a déclaré qu’ils «
témoignent de la position non constructive de l’Azerbaïdjan » dans les
négociations.
Dans une déclaration écrite adressée à l’agence de presse Armenpress,
Farmanian a également averti qu’Erevan pourrait reconnaître
officiellement le Nagorno-Karabagh comme un État indépendant si Bakou
reprend les hostilités à grande échelle dans la zone de conflit. « Si les
pourparlers de paix s’arrêtent et les hostilités reprennent, rien ne pourra
empêcher la République d’Arménie de reconnaître l’indépendance du
Nagorno-Karabagh », a-t-il déclaré.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56359
Diplomatie azerbaïdjanaise : aucune entente sans
accord définitif
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de
presse azérie) daté du 26 novembre 2009 . Les articles de ce site
(écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
26 nov 2009 14:32
Bakou. Latchine Sultanova – APA. « Quant au conflit de Haut Karabakh,
nous nous référons au principe « aucun entente sans accord définitif » » a
déclaré le porte-parole de la diplomatie azerbaïdjanaise Elkhan Polukov,
cité par APA.
Les territoires azerbaïdjanais occupés doivent être délibérés, les déplacé
doivent renter à ses foyers natals et le statut temporel doit être accorder
au Haut Karabakh. Vient ensuite le statut définitif, toujours selon
M.Polukov.
Les présidents n’ont pas obtenu des résultats quelconque, néanmoins, il
ont obtenu certains avancements dans le cadre des « Principes de Madrid
» proposée par les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, selon la
presse turque.
Les avancements obtenus par les deux chefs d’état :
- Une discussion s’est tenue sur le traité de carré, un document de base
pour l’accord final sur le Haut Karabakh,
- La liste des 5 régions azerbaïdjanaises à délibérer n’est pas encore
précisée,
- L’Erevan officiel a protesté contre la délibération du « Corridor de
Latchine », la gorge reliant Arménie et Haut Karabakh,
- Les parties ont tombé d’accord de définir le statut final de Haut
Karabakh par le moyen de suffrage universel,
M. Polukhov et le chef de la diplomatie arménienne Edward Nalbandian ont
souligné de leurs parts, les avancements.
Le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise Elmar Mammadyarov a informé
son homologue turc Davutoglu, sur le déroulement de la visite.
http://fr.apa.az/news.php?id=7854
Haut-Karabakh: Erevan brandit le spectre de la
reconnaissance
18:07 23/11/2009
EREVAN, 23 novembre - RIA Novosti
Erevan pourrait reconnaître l'indépendance du Haut-Karabakh en cas
d'échec des négociations et de déclenchement d'hostilités entre l'Arménie
et l'Azerbaïdjan, a déclaré lundi un porte-parole du président arménien
Serge Sargsian.
"Si les pourparlers sont interrompus et que des hostilités éclatent, rien
n'empêchera l'Arménie de reconnaître l'indépendance du Haut-Karabakh",
a-t-il indiqué, ajoutant qu'Erevan ne voyait pas d'alternative raisonnable
au règlement négocié du problème.
Dans une déclaration faite à la veille du sommet arméno-azerbaïdjanais
qui s'est tenu dimanche dernier à Munich, le président azerbaïdjanais
Ilham Aliev n'a pas exclu la possibilité d'un règlement armé du problème
du Haut-Karabakh, une enclave peuplée d'Arméniens en territoire
azerbaïdjanais indépendante de fait vis-à-vis de Bakou.
"L'Arménie a souligné à maintes reprises que bien que les propos de ce
genre soient destinés à la population azerbaïdjanaise, ils n'arriveront pas
à créer une atmosphère propice aux négociations sur le règlement du
conflit", a affirmé Samvel Farmanian, le porte-parole du président
arménien cité par l'agence News-Armenia.
Selon lui, accentuer la tension autour du conflit dans le Haut-Karabakh est
la démarche la plus indésirable pour tous les acteurs de la région.
M.Farmanian a souligné que l'Arménie n'était pas indifférente vis-à-vis du
sort du Haut-Karabakh et qu'elle se gardait jusqu'à présent de reconnaître
son indépendance afin de ne pas gêner les négociations de paix.
Le conflit du Haut-Karabakh a débuté en février 1988, après que cette
région peuplée essentiellement d'Arméniens eut annoncé son intention de
se séparer de l'Azerbaïdjan. Lors du référendum organisé dans le HautKarabakh le 10 décembre 1991 (soit quelques jours avant la chute
officielle de l'Union soviétique), la majorité absolue de la population s'est
prononcée pour l'indépendance totale vis-à-vis de l'Azerbaïdjan.
Les résultats du référendum ont fourni un prétexte à des affrontements
armés d'envergure à la suite desquels l'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du
Haut-Karabakh et de sept régions adjacentes.
Le règlement pacifique du conflit fait l'objet des négociations menées
depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par la
Russie, la France et les Etats-Unis.
L'Azerbaïdjan insiste sur son intégrité territoriale, tandis que l'Arménie
défend les intérêts du Haut-Karabakh qui n'est pas partie aux
négociations.
http://www.fr.rian.ru/world/20091123/185549006.html
TURQUIE
Grève dans la fonction publique en Turquie
Des centaines de milliers de fonctionnaires turcs observaient mercredi des
arrêts de travail pour réclamer le droit de grève et de meilleurs salaires,
provoquant des perturbations dans les services publics, selon un
journaliste de l'AFP.
La police anti-émeutes est intervenue et a fait usage de gaz lacrymogènes
dans le centre d'Ankara contre des jeunes membres d'ONG soutenant le
mouvement, sans faire de blessés et sans procéder à des interpellations, a
rapporté la chaîne d'information NTV.
Les transports ferroviaires, routiers et aériens étaient perturbés dans les
métropoles où le mouvement était largement observé et les hôpitaux
n'acceptaient que les urgences.
Salim Uslu, dirigeant du syndicat Hak-Is (droite), a souhaité que le
gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan réforme le droit
du travail pour se conformer aux normes de l'Organisation internationale
du travail (OIT). Ce syndicaliste et d'autres présidents de syndicats de
fonctionnaires ont qualifié cette journée de "grève préventive".
La dernière grève des fonctionnaires remonte à l'an 2000.
M. Erdogan a mis en garde les grévistes, affirmant qu'ils "assumeraient les
conséquences" de leur "mouvement illégal".
Les quelque 2,5 millions de fonctionnaires turcs ont le droit d'adhérer à un
syndicat, mais n'ont pas le droit de faire grève dans un pays qui aspire à
intégrer l'Union européenne. (AFP, 25 nov 2009)
http://www.info-turk.be/375.htm#fonction
Turquie: La justice bloque l'accès des étudiants
religieux aux universités
25/11/2009 15:14
ANKARA, 25 nov 2009 (AFP)
Le Conseil d'Etat, plus haute instance administrative turque, s'est
prononcé mercredi contre une disposition soutenue par le gouvernement
islamo-conservateur et permettant l'accès à l'Université des élèves des
lycées d'enseignement religieux, a rapporté l'agence Anatolie.
Cette instance, saisie par le barreau d'Istanbul, a décidé à l'unanimité
d'arrêter l'application d'une décision controversée prise en juillet dernier
par le Conseil supérieur de l'éducation (YÖK) car des "conséquences
graves et irréversibles" pourraient en résulter pour le système éducatif
turc, précise l'agence.
Le YÖK avait décidé de permettre l'accès, longtemps refusé par les
autorités pro-laïques, aux élèves des établissements publics qui forment
des imams, à l'enseignement supérieur. Les lycées d'enseignement
religieux comptent plusieurs milliers d'élèves.
Le YÖK, une institution autrefois bastion du laïcisme, empêchait depuis
des années, par un complexe jeu de coefficients, ces élèves d'accéder aux
universités, excepté les facultés de théologie.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui dirige un parti majoritaire
issu de la mouvance islamiste, s'était félicité de cette réforme.
Le YÖK a été réformé de fond en comble par le parti d'Erdogan et la
plupart de ses membres, des recteurs d'universités, ont été nommés par
le président Abdullah Gül, ancien cadre du Parti de la justice et du
développement (AKP), au pouvoir.
Les membres défendant un respect strict de la laïcité y sont aujourd'hui
minoritaires.
L'AKP avait fait adopter l'an dernier un amendement constitutionnel pour
autoriser le port du foulard islamique dans les universités mais celui-ci a
été annulé par la Cour constitutionnelle, qui a failli ensuite interdire le
parti pour "activités anti-laïques".
Le port du voile est interdit dans la fonction publique et les universités en
Turquie, pays musulman au régime laïque, et est perçu par les milieux
pro-laïques comme un signe ostensible de soutien à l'islam politique.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091125141349.h4d8qj6z.htm
Une junte issue des forces navales turques a projeté
de faire tomber l’AKP en tuant des non-musulmans
TURQUIE
jeudi26 novembre 2009, par Stéphane/armenews
Une formation antidémocratique au sein du Commandement des Forces
Navales Turques a projeté de détruire le parti AKP en assassinant des
figures non-musulmanes en Turquie et en mettant le blâme pour les
meurtres sur le parti a annoncé le quotidien turc Taraf dans son édition du
19 novembre.
Le plan détaillé se trouvait dans un CD saisi dans le bureau d’un Major à la
retraite Levent Bektas, qui a été arrêté en avril pour ses liaisons avec le
gang Ergenekon.
La police avait fait une incursion dans le bureau de Bektas peu de temps
après la découverte d’une cache d’armes et la saisie d’un grand nombre
de documents et CD. Une analyse technique a montré qu’un plan contre la
population non-musulmane du pays était détaillé dans l’un des CD, appelé
“ le Plan d’Action et d’Opération la Cage. ”
Le plan a été signé par lieutenant Colonel Ercan Kireçtepe et il était
projeté qu’il soit mis en œuvre par une équipe de 41 membres du
Commandement des Forces Navales. Le résultat désiré des assassinats de
figures non-musulmanes et via la propagande devait être une
augmentation de la pression interne et externe sur la parti AKP.
Le plan d’action serait exécuté pour prêter appui aux suspects arrêtés
dans le cadre de l’enquête sur Ergenekon.
Le plan était divisé en quatre phases ; “préparation”, “ élévation des
craintes ” “ formation de l’opinion publique ” et “ action. ”
Au cours de la phase “ Préparation”, les noms et les adresses des nonmusulmans du pays devaient être déterminés. Alors il serait vérifié à quels
journaux et des magazines ils souscrivent ; à quelles écoles ils travaillent
ou envoient leurs enfants ; aux associations ou fondations dont ils sont les
membres ; aux édifices religieux qu’ils fréquent ; et où ils tiennent leurs
célébrations religieuses et rituels.
Alors le plan d’action devait passer à la deuxième phase qui consistait en
poster les noms des abonnés à Agos sur les sites web, particulièrement
“réactionnaires”. Des lettres comprenant des messages menaçants
devaient être envoyées aux abonnés d’Agos et ils devaient recevoir aussi
des coups de fil menaçants. Des messages semblables devaient être écrits
sur un bon nombre de murs de bâtiments dans la zone Adalar, qui est
majoritairement formé de centaines de familles non-musulmanes.
Dans la phase “ formation de l’opinion publique ” la liste des abonnés
d’Agos serait publiée dans des journaux. Les débats de TV se
concentreraient sur les articles et les commentateurs seraient pressés
d’écrire des colonnes sur eux.
Le gouvernement du parti AKP serait accusé d’ignorer “ la menace ”. Les
médias rappelleraient les incidents des 6 et 7 septembre 1955, une
campagne dirigée par l’état pour intimider les communautés non-turques
et les inciter à quitter le pays.
Plusieurs sites web devaient être établis pour disséminer de la propagande
contre le parti AKP et critiqueraient sa politique intérieure. Les sites web
devaient avoir des noms tels que “www.tehditaltindayiz.com” (Nous
sommes sous la menace) et “www.agosasahipcikalim.com” (On va
protéger Agos).
La phase la plus épouvantable du plan, “Action”, devait inclure l’assassinat
de figures non-musulmanes. Comme partie de cette phase, des attentats
à la bombe devaient être lancés dans le quartier d’Adalar ; les figures qui
défendent les droits des non-musulmans devaient être assassinées ; des
bombes placées près d’Agos ; les bateaux portant des passagers au
quartier Adalar devaient être bombardés ; les hommes d’affaires nonmusulmans et des artistes devaient être enlevés ; et leurs maisons et
bureaux incendiés. Les individus qui revendiqueraient les incidents
l’auraient fait de la part “ d’organisations réactionnaires terroristes. ”
Puis la propagande aurait indiqué l’AKP comme la cause des incidents. Le
parti serait accusé de ne pouvoir assurer la sécurité des non-musulmans
dans le pays. Le plan d’action avait défini le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan comme “un ennemi”.
Le plan d’action a appelé les meurtres de Hrant Dink et du prêtre Andrea
Santoro et de trois chrétiens dans Malatya comme “une opération”.
“ Ces opérations ont créé un grand tollé public que les non-musulmans
dans le pays étaient la cible de groupes réactionnaires. Mais la société
s’est mise debout avec les non-musulmans avec la campagne " nous
sommes tous des arméniens". Maintenant, nous continuerons la
propagande, montrant que la cause derrière les meurtres était le parti AKP
et des organisations réactionnaires ” dit le plan.
Le plan a aussi révélé que la formation antidémocratique dans le
Commandement des Forces Navales a été menée par trois amiraux,
identifiés avec leurs initiales F.O., K.S. et M.F. I.
De nombreux autres membres du même commandement ont été identifiés
par leurs initiales.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=56295
FRANCE/TURQUIE
Byzance, Constantinople , Istanbul : trois expositions
en une au cœur de Paris
Eric Biètry-Rivierre (Figaroscope)
24/11/2009 | Mise à jour : 17:17
Il suffit de déplier la carte de l'ouest de l'Eurasie pour que le Bosphore
saute aux yeux. Tantôt point d'accès, tantôt verrou, ce détroit cristallise
tensions et mélanges entre l'Orient et l'Occident.
Les cinq cents pièces réunies au Grand Palais - statues, peintures,
manuscrits, parures, armes et stèles funéraires - semblent ainsi former les
strates d'un passé aussi riche qu'agité.
Au rez-de-chaussée, dans la pénombre et une ambiance de vieilles
pierres, la légendaire fondation par Byzas, fils de Poséidon et petit-fils de
Zeus, est un peu noyée. Viennent les Perses, les Athéniens, les Spartiates,
les Macédoniens, les Galates et Rome enfin, qui s'impose durablement.
En 330, Constantin y refonde l'empire dans une version qui durera plus de
onze siècles. On souffle une fois gravi l'escalier où un ingénieux système
vidéo montre alternativement les beautés des vingt-deux coupoles de la
ville. Celle-ci paraît soudain passer du noir et blanc à la couleur, des
augustes vestiges à l'œuvre d'art exécutée avec un savoir-faire virtuose.
C'est le moment où elle est ottomane. Une mise en scène très
idéologique.
Critique
Attention à l'indigestion ! Quant aux fanas, ils remarqueront que le XIXe
siècle stambouliote est cantonné à une imagerie d'Épinal et que la
République turque est à peine évoquée. Il est vrai qu'alors, Ankara est
devenue la capitale.
Au Grand Palais , jusqu'au 25 janvier. Horaires : tlj. sauf le mardi, de 10
heures à 20 heures. Cat. RMN, 368 p., 49 €.
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2009/11/25/0301520091125ARTFIG00019-byzance-constantinople-istanbul-troisexpositions-en-une-au-c339ur-de-paris-.php
UE/TURQUIE
Le premier président de l'UE est-il turcophobe ?
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Les dirigeants des Ving-Sept ont nommé jeudi dernier le premier ministre
belge Herman Van Rompuy à la tête de l'Union européenne. Peu connu
hors des frontières de son pays, ce turco-sceptique est le premier
président stable du Conseil européen.
Il aura notamment pour tâche de rendre le bloc communautaire plus
influent sur la scène internationale. Les chefs d'Etat et de gouvernement
européens ont également nommé Catherine Ashton, une Britannique peu
connue, y compris dans son propre pays, au poste de Haut représentant
pour les Affaires étrangères. Ces nominations, qui interviennent au terme
d’un accord qui a écarté des candidats plus charismatiques tels que Tony
Blair, laisse perplexe quant à la manière dont le bloc entend accroître sa
visibilité au plan international.
Se présentant comme un homme « discret », le candidat Van Rompuy est
néanmoins connu pour s’être clairement déclaré contre l’adhésion de la
Turquie dans une intervention au parlement belge en décembre 2004. La
séance était consacrée à la réunion du Conseil de l'Europe des 16 et 17
décembre qui avait examiné la question de l’accession de la Turquie. Van
Rompuy avait exprimé son point de vue dans des termes qui frisent
l’islamophobie.
« La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et ne fera jamais partie de
l’Europe » avait-il affirmé à l'époque, allant jusqu’à suggérer que
l’élargissement à la Turquie constituerait une menace pour les valeurs
fondamentales de l’Europe chrétienne : « Un élargissement de l’UE à la
Turquie ne peut en aucun cas être considéré comme une simple extension
comme ce fut le cas par le passé.
Les valeurs universelles qui sont celles de l’Europe, mais qui constituent
aussi des valeurs fondamentales du christianisme, faibliront avec l’entrée
d’un grand pays islamique comme la Turquie. » Le sommet de l'UE des 16
et 17 décembre 2004 avait donné le feu vert pour l'ouverture des
négociations d'adhésion de la Turquie en octobre 2005.
Le portail d’information EUobserver, qui a rapporté ces propos de Van
Rombuy, souligne qu’ils ont été ressortis suite à sa nomination. Interrogés
sur la question, des responsables belges ont confirmé leur authenticité,
mais ont néanmoins tenu à préciser qu’ils remontent à une époque où Van
Rombuy figurait dans l’opposition.
Interrogé sur sa position vis-à-vis de la candidature de la Turquie alors
qu’il s’exprimait devant un parterre de journalistes à Bruxelles peu de
temps après sa nomination, Van Rompuy a affirmé qu’en tant que
président de l'UE ses opinions personnelles étaient sans importance, et
que désormais sa manière de voir devait s’accorder aux décisions prises
par l’UE : « Ce que je pense n'est pas du tout important. Mon rôle en tant
que président consiste à trouver un consensus sur tous les sujets, y
compris la candidature de la Turquie », a-t-il précisé, avant d’ajouter que
l’Europe devait jouer un « rôle important » dans le monde et s’élargir à
d’autres pays, « à condition qu’ils remplissent les critères ».
Le favori du tandem Sarkozy-Merkel
De nombreux commentateurs soulignent que ses propos de 2004
plaçaient très clairement dans le camp du tandem Sarkozy-Merkel, le
président français et la chancelière allemande étant aussi disposés à offrir
à la Turquie un « partenariat privilégié », que déterminés à la maintenir
hors de l’Union.
Le fait que Van Rompuy ait été présenté comme le candidat francoallemand conforte cette analyse. Toutefois, l’influence que peut avoir un
président de l’UE sur des décisions qui relèvent exclusivement des pays
membres, à l’instar de l’intégration de la Turquie, doit être relativement
limitée.
En nommant Van Rompuy et Ashton, l'UE entend renforcer sa position et
se donner les moyens de faire face à la montée en puissance de pays
émergents qui, comme la Chine, ont tiré parti de la récente crise
économique. Pourtant, force est de constater qu’aussi bien Ashton que
Van Rompuy sont des personnalités quasiment inconnues sur la scène
internationale.
La nouvelle haute représentante pour les Affaires étrangères en est
consciente : « Suis-je un ego sur pattes ? Non. Ai-je pour but d'être vue
partout, et parlant de tout, tout le temps ? Non. Jugez-moi sur ce que je
fais et je crois que vous serez satisfaits du résultat ».
Van Rompuy, 62 ans, et Ashton, 53 ans, sont des candidats de
compromis. Ils ne disposeront pas dans les capitales étrangères, au moins
dans un premier temps, du poids qu’aurait eu une personnalité plus
connue comme l’ancien premier ministre britannique Tony Blair : Rompuy
et Ashton s’appuieront sur la diplomatie tranquille et sur la recherche du
consensus.
Si les nominations sont volontiers présentées comme consensuelles, les
négociations auront néanmoins duré plusieurs semaines, mettant à mal
les efforts fournis jusqu’alors pour présenter le bloc comme uni. Le
blocage était en partie dû à la volonté de la Grande-Bretagne d’imposer
Tony Blair à la présidence de l’UE.
La situation fut débloquée par ce même Gordon Brown qui renonça à
soutenir la candidature de son prédécesseur pour appuyer celle de Ashton
au poste de haut commissaire des Affaires étrangères et, de facto, à celui
de vice-président de la Commission européenne. Elogieuse, la chancelière
allemande Angela Merkel déclare au sujet de Van Rompuy : « Nous avons
un candidat qui fait consensus et d’une compétence dont toute la carrière
témoigne ».
Non moins enthousiaste, le président français Nicolas Sarkozy renchérit en
se félicitant d’« une décision très sage » qui aura permis de choisir un
candidat issu d’ « un pays important, certes, mais pas l'un des plus
importants, de sorte que personne ne se sentira exclu » du débat
européen. Le co-président du Groupe des Verts-Alliance Libre Européenne,
l’eurodéputé pro-Turquie Daniel Cohn-Bendit, est quant à lui loin de
partager l’enthousiasme du tandem Merkel-Sarkozy.
26 November 2009, Thursday
http://fr.zaman.com.tr/fr/detaylar.do?load=detay&link=1371
Bildt ouvre la porte aux Turcs
Union européenne | Session plénière du Parlement
Véronique Leblanc
Mis en ligne le 26/11/2009
La commission a publié ses rapports sur les progrès faits par les pays
candidats à l’adhésion. Le Parlement a débattu de la Croatie et de la
Turquie.
C’est un exercice obligé. Chaque année, la Commission européenne publie
des rapports sur les progrès faits par les pays candidats à l’adhésion et le
Parlement prend ensuite position. Au menu de ce mardi après-midi au
Parlement de Strasbourg, figurait donc un large débat sur la Croatie et la
Turquie qui négocient déjà leur adhésion ainsi que sur l’ouverture de
négociations avec l’ancienne République yougoslave de Macédoine,
candidate depuis 2005 ainsi que sur trois nouvelles candidatures: le
Monténégro (décembre 2008), l’Albanie (février 2009) et l’Islande (juillet
2009).
D’entrée de jeu, Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères, a
souligné l’importance économique, politique et géopolitique du processus
d’élargissement. "En vingt ans, l’Union a plus que doublé le nombre de ses
Etats membres, a-t-il rappelé. Et elle a adopté les traités de Maastricht,
Nice et Lisbonne, c’est bien plus que durant ses trente premières années."
Une vision dynamique à rebours de l’image poussive que l’Europe véhicule
habituellement!
L’homme y est aussi allé d’un plaidoyer pour la Turquie. "Certains
voudraient lui fermer la porte, a-t-il, dit, d’autres dont je fais partie
considèrent que ce serait une erreur historique dont les conséquences
seraient très lourdes. La voie vers l’Union est parfois longue mais si notre
porte se ferme, d’autres puissances lui ouvriront la leur."
Un avis contrecarré lors des débats par certains - eurosceptiques
britanniques essentiellement - qui se sont fait un plaisir de rappeler les
propos d’un certain Herman Van Rompuy, président du Conseil
fraichement élu qui, en 2004, affirma que la Turquie n’avait pas sa place
en Europe "Le traité de Lisbonne qui vient d’être adopté aura un impact
sur l’élargissement, a souligné pour sa part le Finlandais Olli Rehn,
commissaire en charge de l’élargissement très fier de son bilan, il
permettra un processus plus réfléchi et permettra à l’Europe du Sud-Ouest
de se transformer, les Balkans ayant par essence vocation à intégrer
l’Union."
Amenée à s’exprimer au nom du groupe ADLE (Libéraux), la Belge
Annnemie Neyts-Uyttebroeck a félicité Olli Rhen pour le travail accompli et
s’est dite déçue que le Kosovo ne fasse pas partie de la liste tout en
émettant un bémol sur le rapport consacré la Bosnie-Herzégovine.
"On n’a pas pris le temps de consultations incluant toutes les forces
politiques de ce pays. Mais nous serons intransigeants sur le respect des
critères de Copenhague (destinés à évaluer la situation économique et
démocratique du pays candidat, NdlR) a-t-elle souligné en s’opposant à la
notion de "capacité d’absorption", argument prôné par "certains collègues
pour retarder la mise en route de toute future adhésion".
Allusion à la "fatigue de l’élargissement" dont aurait été prise l’Union
après la grosse vague de 2004 contre laquelle s’est également prononcé
Carl Bildt: "Nous ne sommes pas là pour absorber des pays, a-t-il dit. La
France peut-être (réponse à l’intervention de certains élus de l’Hexagone,
NdlR), pas la Suède!"
De manière générale, a été prôné un examen au cas par cas dont il
apparaît déjà que le règlement de la question chypriote sera primordial
pour la Turquie alors que la manière dont les autres pays traiteront leurs
minorités - les Roms particulièrement - comptera lourd dans leur avenir
européen. Quant à la candidature d’une Islande tentée par la stabilité
financière que lui assurerait l’intégration, elle révèle "beaucoup d’attentes
du côté du Nord et de l’Arctique, région où l’Europe devra être plus
présente à l’avenir." Toujours selon Carl Bildt.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/545314/bildt-ouvre-laporte-aux-turcs.html
TURQUIE/ALLEMAGNE
"Ce que nous attendons des arrivants"
Allemagne
Marcel Linden
Mis en ligne le 26/11/2009
Le gouvernement offrira des contrats d’intégration aux nouveaux
arrivants.
Correspondant en Allemagne
Le gouvernement Merkel prépare une initiative pour améliorer l’intégration
des immigrés dans la société allemande. Il offrira aux nouveaux arrivants
des contrats d’intégration définissant leurs droits et leurs devoirs, a
confirmé la secrétaire d’Etat Maria Böhmer, chargée de l’intégration à la
chancellerie fédérale.
L’opération doit entrer en vigueur au cours de la présente législature
expirant en 2013. Les contrats d’intégration fixeront les soutiens et aides
financières à disposition des immigrés et ils décriront "ce que nous
attendons des arrivants", a dit la responsable CDU, proche de la
chancelière, dans des interviews aux quotidiens "Stuttgarter Nachrichten"
et "Kölnische Rundschau".
Pour elle, "chacun qui veut vivre et travailler durablement ici doit dire oui
à notre pays. Cela comprend l’apprentissage de l’allemand, mais aussi la
disponibilité à participer à la vie de la société".
Parmi les valeurs qui devront être reconnues par les étrangers, elle a
relevé la liberté d’expression et l’égalité de la femme.
Les déclarations de la secrétaire d’Etat ont reçu un accueil mitigé. Klaus
Bade, expert des questions de migration, parle d’un "bon concept qui a
fait ses preuves en France et partiellement aux Pays-Bas". Mais il trouve
que l’Allemagne a déjà pris un grand retard dans la mesure où depuis
quelques années l’immigration diminue considérablement.
"Si l’on avait offert les contrats d’intégration à l’époque de l’arrivée des
gros bataillons, on pourrait récolter une riche moisson", a-t-il ajouté. Le
député vert d’origine turque Memet Kilic objecte que par cette initiative le
gouvernement veut se concentrer sur la nouvelle immigration et qu’il
faudrait également améliorer l’intégration de ceux vivant déjà depuis
longtemps en Allemagne.
La communauté turque, la plus grande minorité en Allemagne, compte 2,7
millions de personnes, dont un tiers ont acquis la nationalité allemande.
Kenan Kolat, président de l’association de la communauté turque, redoute
que les contrats d’intégration ne servent à légitimer de nouvelles
sanctions, les conditions pour les immigrés ayant déjà été aggravées au
cours des dernières années. Selon lui, l’Allemagne "a besoin d’une
nouvelle culture d’accueil à l’égard des arrivants".
Il faut voir dans l’initiative gouvernementale une réponse à la polémique
sur l’intégration des immigrés qu’avaient provoqué en octobre les propos
incendiaires de Thilo Sarrazin, ex-ministre social-démocrate des finances
du Land de Berlin. Il a affirmé que dans la capitale "un grand nombre
d’Arabes et de Turcs, dont le nombre a augmenté à cause d’une fausse
politique, n’a pas de fonction productive, sauf pour la vente de fruits et
légumes".
Il les accusait de vivre passivement de l’assistance sociale. A la surprise
générale, une majorité de la population avait dans des sondages loué le
courage de Sarrazin et exprimé sa vive préoccupation à l’égard des
déficiences de l’intégration.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/545309/ce-que-nousattendons-des-arrivants.html
TURQUIE/SUISSE/ALLEMAGNE
Réfugié turc arrêté en Allemagne: la Suisse jugée
responsable
Justice jeudi26 novembre 2009
Denis Masmejan
Le Tribunal administratif fédéral a donné raison à un ressortissant turc au
bénéfice d’un statut de réfugié en Suisse, arrêté à la demande de la
Turquie lors d’un déplacement en Allemagne. Les autorités fédérales
auraient dû, estime le jugement, l’avertir de l’existence de ce mandat
d’arrêt.
Un ressortissant turc qui avait fui son pays et obtenu le statut de réfugié
en Suisse a décroché une victoire peu banale devant le Tribunal
administratif fédéral (TAF). Dans une décision rendue publique mercredi,
les juges ont reconnu la responsabilité de la Confédération dans son
arrestation et sa détention durant 261 jours en Allemagne, à la demande
de la Turquie. Les autorités fédérales auraient dû, estime le jugement,
l’avertir qu’un mandat d’arrêt international avait été lancé contre lui et
qu’il risquait d’être interpellé s’il quittait la Suisse.
La cause est renvoyée au Département fédéral des finances pour qu’il fixe
le montant de la réparation. L’intéressé réclame quelque 14 000 francs
pour lui et sa famille. La décision du TAF peut encore être attaquée devant
le Tribunal fédéral.
Un mandat d’arrêt n’a certes pas à être communiqué de manière anticipée
à celui qu’il concerne. La Suisse avait cependant été également sollicitée
par les autorités d’Ankara mais elle avait refusé de procéder à l’arrestation
de celui qui n’était à l’époque que requérant d’asile.
Dès lors, l’Office fédéral de la justice a commis une faute en ne
communiquant pas ce refus à l’intéressé. Si cette communication avait eu
lieu, ce dernier aurait appris qu’il était toujours recherché activement et
aurait renoncé à se déplacer en Allemagne.
Publicité
Arrêt A-1269/2008 du 13.11.2009.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/edab0cc2-da0a-11de-b281bebddbcef65c/R%C3%A9fugi%C3%A9_turc_arr%C3%AAt%C3%A9_en_A
llemagne_la_Suisse_jug%C3%A9e_responsable
TURQUIE/USA
Bertrand Badie : "La Turquie a accédé au rang de
puissance moyenne"
LEMONDE.FR | 25.11.09 | 14h38 • Mis à jour le 25.11.09 | 14h44
Henry Henry : Que signifie "reconfiguré" alors que les problèmes restent
les mêmes : risque de conflits, question palestinienne, Etats corrompus,
sociétés verrouillées, économies fragiles.
Bertrand Badie : Certes, les enjeux restent les mêmes, les impasses sont
toujours aussi évidentes, et peut-être même les données essentielles du
conflit sont-elles semblables à ce que nous avons connu pendant de trop
nombreuses années. Pour autant, rien n'est absolument figé.
Les acteurs, très nombreux, ont changé, pour certains de manière
significative, et peut-être que le pari du statu quo, qui est essentiellement
celui de l'Etat d'Israël, est mis à mal par les transformations qui affectent
le jeu de la Turquie, dont on ne saurait négliger les formidables évolutions,
mais aussi par le repositionnement, hésitant, léger mais significatif, de la
politique des Etats-Unis depuis l'élection de Barack Obama.
Le pari du statu quo est beaucoup plus difficile qu'on ne pourrait le croire :
mettre tous ses espoirs diplomatiques et politiques dans le gel d'une
situation constitue une option difficilement tenable, comme le montre
l'histoire, et étroitement dépendante d'une complicité objective des
acteurs du champ de bataille comme des puissances, grandes ou
moyennes, qui pèsent sur le dossier du Proche-Orient. Au moment où
l'Europe fait preuve d'apathie, la Turquie se construit comme puissance
régionale, ce qui modifie profondément la donne moyen-orientale.
La Syrie, jusqu'il y a encore très peu de temps mise au ban de la
communauté internationale, est sollicitée tant par les Etats-Unis, qui les
premiers et déjà du temps de Bush en avaient pris l'initiative, que par
l'Europe elle-même.
Quant à l'Iran, l'activisme de sa diplomatie contestataire contribue peu à
peu à faire évoluer les différents dossiers moyen-orientaux.
La fin de l'engagement militaire américain en Irak (du moins la fin
annoncée) et la volonté manifeste de Barack Obama de tenter une
nouvelle approche du conflit israélo-palestinien introduit, même à très
large dose, une part d'incertitude qui grève le jeu politique israélien.
Même la Russie, après s'être retirée à la suite de la fin de la bipolarité des
scènes les plus brûlantes de la région, dispose désormais de nouvelles
cartes qui ne sont pas négligeables.
Pedro : Pourquoi le Proche-Orient reste-t-il une zone de rivalités et un
espace qui peine à s'adapter à la mondialisation ?
Bertrand Badie : Première remarque : le Proche-Orient (peut-être
faudrait-il dire Moyen-Orient) devient le champ de bataille du monde, et
ce pour la première fois depuis que le monde westphalien existe, l'Europe
perdant ainsi son identité de "cratère" du système international.
Il est en effet important de s'interroger sur cette mutation. Certes, cette
région n'a pas le monopole des conflits en nombre de guerres dans le
monde post-bipolaire, elle ne couvre qu'un quart de la conflictualité
mondiale, à égalité avec l'Afrique et l'Asie du Sud.
En revanche, le Proche-Orient tient sa distinction de trois paramètres
importants. Il est d'abord le lieu presque géométrique de l'exacte
rencontre entre les puissances qui prétendent agir de plain-pied dans
l'espace mondial.
Ensuite, il se caractérise par une exceptionnelle durée des conflits qui s'y
installent.
Enfin, le Proche et le Moyen-Orient sont en mesure de mettre sur l'arène
des ressources matérielles et symboliques exceptionnelles dans notre
monde actuel : ressources énergétiques couvrant l'essentiel (environ 66
%) de la production et des réserves mondiales ; ressources symboliques
transformant l'islam, la plus grande des religions "du Sud", en instrument
remarquable de contestation.
Ces différents facteurs contribuent à expliquer la difficile insertion des
pays de la région dans la mondialisation, d'autant que cette partie du
monde se distingue aussi par l'échec de ses processus de construction
étatique, donnant ainsi naissance soit à des Etats faibles,
désinstitutionnalisés et incapables, soit au contraire à des régimes
extrêmement autoritaires dont l'insertion dans le jeu de la mondialité
devient incertaine, et même hasardeuse.
Quelle que soit la richesse de leur sous-sol, le Proche et le Moyen-Orient
ne parviennent pas à décoller sur le plan économique, s'abandonnant
d'une part dans une périlleuse économie rentière, et d'autre part dans une
redistribution tout à fait incertaine, alimentant du même coup le
mécontentement social et la frustration.
Soulignons enfin que la particularité du conflit israélo-palestinien, qui
s'affiche comme une guerre de spoliation, phénomène rare et extrême
dans la chronologie des relations internationales, produit un volume de
frustration et de ressentiment propice aux violences les plus extrêmes et
aux refus les plus radicaux de toute adaptation à la mondialité.
AlayX : Peut-on parler de Proche-Orient reconfiguré sans même évoquer
Israël ?
Bertrand Badie : Les perspectives de reconfiguration ne proviennent pour
le moment ni de la partie israélienne, bloquée dans la politique de statu
quo que je nommais tout à l'heure, ni de la partie palestinienne, plus que
jamais aux prises avec ses divisions.
Du reste, la même remarque s'appliquerait à la plupart des Etats de
l'immédiate région, puisqu'en l'espace d'une quinzaine d'années la
diplomatie égyptienne, autrefois performante, s'est figée dans une
incapacité remarquable et que l'Arabie saoudite a de plus en plus de
difficultés d'exister sur la scène diplomatique.
Quand je parle de reconfiguration, avec prudence bien sûr, c'est en
recherchant un peu plus loin dans la région et au-delà, au sein même des
possibles évolutions de la superpuissance américaine.
Sholeh : Pensez-vous qu'Israël finira par accepter la création d'un Etat
palestinien et, si oui, sous quelles pressions et dans quelles conditions ?
Bertrand Badie : Evidemment, c'est toute la question. Rien aujourd'hui
n'indique la moindre ouverture : certes, ce blocage est imputable au
gouvernement radical de Benyamin Nétanyahou. Mais, là encore,
n'exagérons pas la spécificité diplomatique de la nouvelle formation
gouvernementale en place à Tel-Aviv. Les gouvernements précédents,
même les plus "ouverts" ou "modérés", n'ont jamais donné de signes
clairs, ni de volonté de mettre un terme aux colonisations, ni d'acceptation
d'un véritable Etat palestinien, souverain, apte à contrôler ses frontières
et à disposer des ressources, notamment hydrauliques.
Peut-être le jeu de Nétanyahou est-il plus franc et plus direct, mais la
classe politique israélienne semble tout entière dominée par ce désir de
maintenir le statu quo, nourrie de l'idée que le déséquilibre des forces
joue massivement en sa faveur et de la conviction que toute solution
négociée aboutira à un contexte nouveau, moins favorable que celui que
nous connaissons actuellement.
Une pression peut-elle se révéler suffisamment forte pour conduire Israël
à une autre option ? C'est bien entendu toute la question, et, pour ma
part, je ne suis pas sûr que des incitations venues de Washington soient
immédiatement reçues comme crédibles, tant est forte l'idée que les
Etats-Unis n'affronteront jamais Israël, quels que soient les choix de son
gouvernement.
La reconfiguration est justement là pour désigner non pas une solution ou
une sortie de crise imminente, mais un changement des règles du jeu qui
peut conduire à renchérir les coûts de cette politique de statu quo, à en
modifier les composantes et à conduire à la naissance d'enjeux nouveaux.
C'est là toute la question.
Nefertiti : La capacité des Etats-Unis à influer sur cette région est-elle
réelle ?
Bertrand Badie : L'influence des Etats-Unis dans la région doit être
considérée avec prudence. Il y a longtemps qu'en relations internationales
on se pose la question de savoir qui l'emporte, du protecteur ou du
protégé, quand celui-ci est particulièrement proactif et capable de créer à
très court terme l'événement.
A cela s'ajoutent des circonstances aggravantes : Israël dispose d'une
formidable capacité de pression sur les Etats-Unis à l'intérieur même de la
société américaine, ce qui affaiblit d'autant la marge de manœuvre de
l'exécutif américain.
En réalité, le plus gros de l'influence américaine est indirect : je ne pense
pas que Washington puisse conduire directement le gouvernement
israélien à changer sa ligne.
En revanche, l'administration des Etats-Unis peut fortement contribuer à
requalifier le conflit du Proche-Orient sur la scène internationale, à livrer
une autre vision du droit et de la légitimité, à positionner ce conflit au sein
même de l'arène internationale de manière différente.
C'est ici qu'on peut parler de rehaussement du coût du statu quo pour
Israël. Une modification, même modérée (on ne peut pas attendre plus),
de l'attitude des Etats-Unis au Conseil de sécurité de l'ONU peut changer
la donne de manière importante et créer des réactions en chaîne dans le
reste du monde, et jusqu'au sein de la diplomatie arabe.
Enfin, n'oublions pas une autre composante de la question : il semble bien
que les associations juives américaines changent d'attitude, modifient leur
lecture du conflit, souvent travaillées par des personnalités plus modérées,
réellement déterminées à mettre un terme au conflit. Si cette tendance se
confirme, on parlerait alors d'une perte de capacité israélienne sur la
diplomatie américaine.
Al Al : Qu'est-ce qui a réellement changé depuis l'élection de Barack
Obama ?
Trois paramètres doivent être clairement mis en évidence. D'abord,
l'homme a rompu avec les postulats néoconservateurs, c'est-à-dire cette
périlleuse association de la valorisation de la force et de l'affirmation d'une
mission américaine qui, en l'occurrence, rejoint par le truchement de
certaines Eglises un messianisme biblique violemment pro-israélien. C'est
dire que le nouveau président a déjà une lecture plus pragmatique et
moins schématique de ce conflit.
Ensuite, Obama a compris deux leçons fondamentales qui s'ajoutent l'une
à l'autre pour réorienter la politique américaine.
Il est d'abord sceptique sur la capacité d'"imposition", c'est-à-dire sur
l'efficacité de la force venue de loin et sur celle d'une exportation naïve et
massive du modèle américain. Voilà qui est en mesure, déjà, de réévaluer
non seulement sa diplomatie en direction des pays arabes, mais aussi son
équation personnelle au sein de l'opinion publique arabe. Une baisse
d'intensité du formidable antiaméricanisme qui souffle au Moyen-Orient
serait incontestablement un événement important dans la région.
Enfin, le nouveau président s'est réellement investi dans une politique de
redéfinition des rapports entre les Etats-Unis et le monde musulman. Il ne
s'agit pas seulement d'une initiative culturelle quelque peu naïve et
réifiante. Il y a probablement plus : je disais tout à l'heure que la
conflictualité au Moyen-Orient était intimement liée à la radicalisation de
l'islam, qui est devenu en l'espace d'une génération l'emblème de toutes
les contestations issues des frustrations du Sud.
Faire bouger ce nouveau "mur" est chose difficile mais possible
politiquement, alors qu'elle sera longue à réaliser culturellement. La
difficulté, bien sûr – et on le reproche abondamment à Obama –, est de
trouver les instruments concrets d'opérationnalisation de tous ces projets.
C'est là que le bât blesse, et c'est surtout là que se ressent cruellement
l'absence de relais diplomatique dont souffre Barack Obama dans la
communauté internationale. Une Europe déclinante, des régimes arabes
pro-américains affaiblis, une Russie et une Chine qui tiennent leur
prudence pour leur principal atout.
Momo : Que pensez-vous de l'idée de Kissinger, selon laquelle les EtatsUnis devraient assurer de façon concrète à l'Iran une non-agression future
au lieu de s'aligner sur la position (très française par ailleurs) des
sanctions économiques et de l'isolement politique en cas de défiance de la
part de Téhéran ? Pensez-vous que si les Etats-Unis adoptaient cette
position, l'Iran "jouerait" le jeu ?
Bertrand Badie : Dans tous les cas, la politique du gros bâton et des
moulinets est la pire parmi toutes celles qu'on pourrait adopter
aujourd'hui à l'égard de l'Iran. Il faut d'abord comprendre l'essence
contestataire de la diplomatie iranienne, qui a besoin, pour vivre et
survivre sur la scène internationale et pour s'affirmer au-delà même de
ses possibilités réelles, d'être précisément stigmatisée, menacée et
sanctionnée. L'Iran ne peut pas être tenue pour un ennemi au sens
classique du terme : elle ne s'inscrit nullement dans le jeu classique des
équilibres de puissances.
Toute initiative visant à neutraliser les craintes ressenties en Iran comme
les haines qui s'y expriment se traduit immédiatement en perte de
ressources pour l'aile la plus radicale au pouvoir à Téhéran.
Le nouveau jeu d'Obama, tranchant avec celui de son prédécesseur,
embarrasse, voire agace les dirigeants iraniens, qui se nourrissent de
cette vision binaire et absurde d'un nouveau conflit Occident-islam
prenant avantageusement la place du conflit Est-Ouest. Avantageusement,
car le rêve à Téhéran, comme dans d'autres capitales, est que l'islam
devienne la bannière de toutes les populations frustrées et victimes de la
planète.
Laporte JM : La Turquie modifie-t-elle radicalement sa politique au ProcheOrient ?
Bertrand Badie : Très certainement, et il s'agit là d'un événement majeur.
La Turquie accède au rang de puissance émergente et même de puissance
moyenne. Le propre de cette identité est de s'affirmer comme puissance
régionale.
Mécaniquement, toute apparition d'une nouvelle puissance se traduit par
une transformation de son environnement régional et par une tentative de
la nouvelle puissance de s'imposer dans son rôle de leader. Le génie de
l'actuelle diplomatie turque, d'Erdogan, de Gül et du ministre des affaires
étrangères Davitoglu, est de transformer cette zone d'influence en zone de
paix.
La Turquie solde les conflits qui traditionnellement l'opposaient à tous ses
voisins : diminution des tensions avec la Grèce, normalisation avec
l'Arménie, bonne entente avec l'Iran, réconciliation avec la Syrie (qui est
allée jusqu'à l'abolition des visas dans les deux sens).
Reste le dossier kurde, qui lui-même évolue de manière assez
spectaculaire. Cette diplomatie a une part de génie puisque son œuvre de
pacification conduit non seulement à l'extinction de vieux conflits, mais
également à renforcer de façon spectaculaire la confiance que tous ces
voisins portent à la nouvelle Turquie.
Pouvoir parler et se faire écouter de l'Iran, de la Syrie et du monde arabe
en général constitue un renforcement énorme de la capacité d'offre
diplomatique d'Ankara. L'Europe serait bien inspirée d'y prêter attention
plutôt que de banaliser son discours de rejet de la Turquie...
Will de Koode :
La Syrie joue un "jeu trouble" aux yeux des nations occidentales. Quelle
est sa vision de la région, et quelle place peut-elle prendre sur le plan
diplomatique ?
Bertrand Badie : La Syrie est le grand gagnant, muet et discret, de
l'actuelle reconfiguration. Elle a toujours eu, du moins depuis quarante
ans, une attitude d'intransigeance, voire de radicalité, qui tranchait avec
celle de l'Egypte.
Aujourd'hui, le monde occidental va chercher la Syrie et semble
marginaliser l'Egypte dans un mépris croissant. Cette différence de
traitement en dit long sur la capacité de Damas de se rendre
indispensable tout en ne cédant rien sur l'essentiel.
C'est peut-être là le noyau du jeu diplomatique syrien, qui devient par le
même coup un paramètre incontournable du nouveau marché
diplomatique.
La Syrie sait que, en tenant un discours simple de rétablissement de ses
droits sur les territoires occupés, sans céder le moins du monde sur la
question palestinienne ou celle de ses amitiés y compris iranienne, elle
dispose de cartes fortes lui permettant probablement de repartir à la
conquête de l'hégémonie au sein d'un monde arabe très affaibli.
Le parti Baath, au pouvoir depuis longtemps à Damas, est d'abord un parti
national arabe : c'est bien à cette échelle qu'il faut apprécier les objectifs
de la politique des dirigeants syriens.
Yvon : L'Egypte n'est-elle pas la grande perdante de cette reconfiguration
? Elle a perdu l'élection au poste de président de l'Unesco. Elle est
marquée par son alliance traditionnelle avec les Etats-Unis, alors que la
société s'islamise de plus en plus en opposition à la culture occidentale.
L'Egypte est rongée par la proximité de la crise de Gaza. Son régime
s'essouffle. Les libertés reculent et ses rivaux comme la Syrie, l'Iran, l'Irak
et l'Arabie saoudite obtiennent des résultats. Finalement, la diplomatie de
contestation n'est-elle pas plus payante que la diplomatie de soumission ?
Bertrand Badie : C'est exactement cela : la diplomatie égyptienne a
atteint un niveau catastrophique dont elle mettra du temps à se relever.
Elle ne peut compter que sur des succès ponctuels : soit une réconciliation
entre factions palestiniennes, ce qui est peu probable, soit des accords
ponctuels entre Palestiniens et Israéliens, comme par exemple sur la
libération du soldat israélien retenu par le Hamas.
Mais ce type de victoire ressemble à celle de Pyrrhus et ne peut
qu'enfermer davantage la diplomatie égyptienne dans les contradictions
que vous pointez. Mais il y a plus, et j'irai donc plus loin que vous : cette
évolution négative montre comment un dirigeant autoritaire n'a que peu
de possibilités d'élaborer une politique étrangère qui ne rencontre pas
l'adhésion profonde de sa population.
L'exemple égyptien est là pour montrer qu'aujourd'hui la diplomatie n'est
plus le fait du prince : la vraie faiblesse de la politique étrangère
égyptienne est de s'inscrire à contre-courant de son opinion publique et
d'en être perpétuellement l'otage. L'humiliation, à l'Unesco ou à l'occasion
d'un match de football avec l'Algérie, ou encore dans l'obligation de
recevoir Mme Livni en pleine guerre de Gaza, se transforme en tragédie
pour Hosni Moubarak et enfonce un peu plus la diplomatie égyptienne,
naguère si belle et si forte, dans l'anonymat de l'échec.
Michel : La reconfiguration du Proche-Orient n'est-elle pas utopique dans
un climat de perpétuel danger ?
Bertrand Badie : La reconfiguration n'est pas utopique, puisqu'elle se
déroule sous nos yeux. Mais, encore une fois, elle ne veut dire ni
pacification ni totale transformation.
Une crise doit se comprendre à trois niveaux : celui bien connu des Etats
et de leurs choix diplomatiques, et nous avons vu que certains évoluaient
de manière sensible ou gagnaient en importance ; celui des sociétés,
vraies pourvoyeuses, et ce de plus en plus, des enjeux de la conflictualité,
et de ce point de vue, les choses vont en s'aggravant jusqu'à atteindre le
paroxysme ; celui, enfin, de son insertion régionale et mondiale, et là
l'évolution est inévitable, disons qu'en ce moment elle est particulièrement
forte et vigoureuse.
Cela n'annonce rien de bon ni rien de mauvais en soi, mais simplement
qu'on ne pourra plus jouer demain en Proche-Orient et au Moyen-Orient
comme on y jouait hier ou avant-hier. Pour le reste, l'essentiel demeure :
les souffrances inouïes du peuple palestinien, que tout le monde semble
en réalité oublier.
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/11/25/bertrand-badiela-turquie-a-accede-au-rang-de-puissancemoyenne_1271771_3210_2.html
TURQUIE/ISRAEL
Israël essaye de renouer avec la Turquie
mercredi 25 novembre 2009
La venue en Turquie du ministre israélien du travail, du commerce et de
l’industrie, Benjamin Ben-Eliezer, les 23 et 24 novembre 2009, pour une
commission économique mixte, a été le premier contact de niveau
ministériel entre les deux pays, depuis l’intervention militaire israélienne à
Gaza, au début de cette année.
Israël et la Turquie, qui ont aussi repris des exercices militaires conjoints
récemment, essayent donc actuellement de restaurer une relation
fortement entamée par l’affaire de Gaza et les réactions qu’elle a
provoquées de part et d’autre. Mais Tel-Aviv paraît, en fait, plus motivée
dans une telle démarche qu’Ankara, qui reste encore sceptique face aux
avances qui lui sont faites.
Le 23 novembre 2009, Benjamin Ben-Eliezer (à gauche sur la photo), qui
s’est entretenu, avec le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet
Davutoğlu (à droite sur la photo), a évoqué une possible relance des
négociations indirectes israélo-syriennes, sous l’égide de la Turquie, une
hypothèse qui avait pourtant été exclue antérieurement par le chef de la
diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman. Mais le ministre israélien a dit
qu’il était envoyé par le premier ministre, Benjamin Netanyahou en
personne, et qu’il s’exprimait au nom de son gouvernement.
Toutefois, Ahmet Davutoğlu aurait clairement signifié à Benjamin BenEliezer qu’il ne fallait pas attendre de réchauffement entre les deux États,
si la situation à Gaza ne s’améliorait pas, et si Israël ne permettait pas à
des visiteurs étrangers de se rendre dans l’enclave palestinienne. En
octobre dernier, le chef de la diplomatie turque avait annulé une visite,
qu’il devait faire en Israël, en raison du refus qui lui avait été opposé par
les autorités israéliennes de se rendre à Gaza.
Lors de son séjour en Turquie, Benjamin Ben-Eliezer a réitéré l’opposition
de principe que maintenait son gouvernement aux visites à Gaza d’officiels
de gouvernements étrangers. «Ils sont les bienvenus en Israël et en
Cisjordanie, mais pas à Gaza», a-t-il notamment déclaré.
Le ministre israélien, connu pour ses opinions favorables à la Turquie, a
toutefois été très positif, quant au déroulement de la commission
économique mixte. Les contacts entre les officiels des deux pays ont été
qualifiés de fructueux. Benjamin Ben-Eliezer a en particulier souligné
qu’Israël et la Turquie partageaient «des valeurs démocratiques
communes», et n’a pas hésité à affirmer : «je n’ai aucun doute que nous
devons maintenir notre amitié dans le droit chemin.».
Le ministre turc de la défense, Vecdi Gönül, qui co-présidait la rencontre
avec la délégation israélienne lui a répondu «qu’Israël avait une
importance particulière pour la Turquie et que les deux pays devaient
veiller à étendre leur coopération.»
Pourtant, l’invitation à venir en Israël, que le ministre israélien a transmise
au président Gül, au nom de Shimon Peres, n’a pas recueilli
l’enthousiasme de l’intéressé, qui a laissé entendre qu’il ne pouvait y
répondre favorablement dans le contexte actuel, en rappelant les points
de désaccord de la Turquie quant au sort fait aux Palestiniens et quant à
l’implantation de nouvelles colonies de peuplement.
Le président turc a souligné, en outre, que ces désaccords étaient une
opinion exprimée non seulement par la Turquie mais aussi actuellement
par les Etats-Unis, et souhaité que son éventuelle venue en Israël soit
précédée d’une visite du ministre turc des affaires étrangères, Ahmet
Davutoğlu. Mais aucune date précise n’a été fixée pour un tel
déplacement.
S’exprimant sur le sujet, le 23 novembre, alors qu’il s’apprêtait à partir
pour un déplacement en Lybie, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan,
a redit la disponibilité de la Turquie pour servir à nouveau de médiateur, si
Israël et la Syrie reprenaient leurs négociations indirectes. Mais il a
affirmé que son pays voulait travailler dans un esprit de «justice» et
accusé Israël de s’opposer à l’aide turque destinée à la reconstruction de
Gaza.
Pour sa part, Benjamin Ben Eliezer, à l’issue de sa visite en Turquie, a
démenti des informations indiquant que l’aide humanitaire prévue pour
Gaza fasse actuellement l’objet de blocages, et affirmé même que celle-ci
serai plus importante aujourd’hui qu’avant l’intervention militaire de
janvier dernier.
Le gouvernement Netanyahou essaye, à l’heure actuelle, de sortir de son
isolement international, et il semble bien qu’il ait pu croire un moment
qu’un accord donné à la reprise des négociations indirectes avec Damas
sous l’égide de la Turquie suffirait à remettre son allié turc dans de
meilleures dispositions à son égard.
Le bilan mitigé de la visite de Benjamin Ben-Eliezer montre qu’il en faudra
plus et que la Turquie ne paraît pas vraiment pressée de reprendre ce rôle
de médiateur entre les Syriens et un gouvernement israélien qui, pour
Ankara, doit encore faire ses preuves.
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
HRW/SYRIE
HRW exhorte la Syrie à mettre fin à la "répression"
des Kurdes
26.11.09 | 09h23
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch
(HRW) a appelé les autorités syriennes à mettre fin à leur "répression" de
la communauté kurde en Syrie, dans un rapport diffusé jeudi.
Le rapport dénonce "la détention de dirigeants kurdes et les mauvais
traitements dont ils font l'objet" ou encore "l'interdiction par les autorités
syriennes de réunions pour parler des droits de la minorité kurde ou pour
célébrer la culture kurde".
"Alors que d'autres pays de la région, comme la Turquie et l'Irak, sont en
train d'améliorer leur comportement vis-à-vis de leurs minorités kurdes, la
Syrie reste réfractaire à tout changement", dénonce la directrice de HRW
pour le Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson.
"La Syrie est hostile à toute expression politique et culturelle kurde",
ajoute-t-elle.
Le rapport fait état de l'arrestation et de la condamnation de 15 dirigeants
kurdes depuis 2005 et déplore l'absence de loi sur la création de partis
politiques en Syrie.
Le 15 novembre dernier, trois membres du parti kurde Azadi, une
formation interdite qui prône la fin des discriminations envers les Kurdes,
ont été condamnés à trois ans de prison pour "affaiblissement du
sentiment national" et "incitation à des dissensions raciales ou provocation
de conflits au sein de la nation".
Sur 30 ex-détenus kurdes interviewés par HRW, 12 ont affirmé avoir été
torturés par les forces de sécurité, indique le rapport.
La plupart d'entre eux avaient été condamnés par des tribunaux militaires
pour des accusations vagues comme la "propagation de fausses
informations qui affaiblissent le sentiment national" ou pour des actes et
propos qui visent à "amputer une partie du territoire syrien pour l'annexer
à un autre Etat".
Le harcèlement des militants kurdes se poursuit après leur libération, les
services de sécurité continuant à les convoquer pour des interrogatoires,
dénonce HRW.
L'ONG dénonce par ailleurs l'interdiction, depuis 2005, d'"au moins une
quinzaine de réunions politiques et culturelles pacifiques, en recourant
souvent à la violence pour disperser la foule".
"Le gouvernement syrien voit des menaces partout, même lors des
célébrations du Nouvel an kurde (Nowruz). Si le gouvernement souhaite
établir de meilleures relations avec la minorité kurde, il devrait
comprendre les griefs légitimes des Kurdes au lieu de tenter de les faire
taire", commente Mme Whitson.
Estimés à plus de 1,5 million de personnes, les Kurdes représentent
environ 9% de la population syrienne. Ils réclament la reconnaissance de
leur langue, de leur culture et de leurs droits politiques.
Installés essentiellement dans le Nord, à la frontière avec la Turquie et
l'Irak, les Kurdes syriens se défendent de toutes visées sécessionnistes.
HRW, une organisation basée à New York, exhorte le gouvernement syrien
à "libérer les détenus, à mener des enquêtes sur les cas de torture et
mauvais traitements et à voter une loi sur les partis politiques".
HRW demande par ailleurs à l'Union européenne et aux Etats-Unis
d'"exprimer leur réprobation du comportement de la Syrie à l'égard de sa
minorité kurde et lier le développement de leurs relations avec ce pays à
une véritable amélioration de la situation des droits de l'Homme en Syrie",
indique le rapport.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41007209@7-60,0.html
UE
Chronologie de l'Union européenne (1951-2009)
Par Catherine Gouëset, publié le 25/11/2009 à 10:00 - mis à jour le
25/11/2009 à 17:08
18 avril 1951: signature à Paris du traité instituant la communauté
européenne du charbon et de l'acier (CECA) par la France, l'Allemagne,
l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas.
27 mai 1952: les Six signent un traité créant une communauté
européenne de défense (CED), comprenant des institutions, des forces
armées et un budget commun.
30 août 1954: l'Assemblée nationale française rejette le projet de
communauté européenne de défense. Ce projet est jugé trop
supranational.
25 mars 1957: signature du traité de Rome instituant la Communauté
économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie
atomique (Euratom).
1er janvier 1958: entrée en vigueur des traités de Rome. Les
Communautés CEE et EURATOM sont installées à Bruxelles. L'assemblée
parlementaire et la Cour de justice sont des institutions communes aux
trois Communautés.
19 mars 1958: Session constitutive de l'assemblée parlementaire
européenne à Strasbourg, France. Robert Schuman est élu Président de
l'Assemblée parlementaire, celle-ci devant remplacer l'assemblée de la
CECA.
7 octobre 1958: la Cour de justice des Communautés européennes qui
remplace la Cour de justice de la CECA siège à Luxembourg.
30 janvier 1962: naissance de la politique agricole commune (PAC). Il
s'agit d'assurer l'autosuffisance alimentaire en encourageant la production
grâce à un système de prix garantis pour certaines productions.
14 janvier 1963: le général de Gaulle met son veto à l'entrée de la Grande
Bretagne dans la CEE.
8 avril 1965: signature à Bruxelles du traité de fusion des exécutifs des
trois communautés (CECA, CEE, CEEA). Le traité institue un Conseil
unique et une Commission unique des Communautés européennes
composée de neuf membres.
28-29 janvier 1966 : compromis du Luxembourg qui met fin aux six mois
de « chaise vide » de la France, politique initiée par le Général de Gaulle
pour montrer son désaccord sur le réglement financier de la PAC. La
France obtient que la procédure de vote à l'unanimité continue d'être
appliquée lorsque des intérêts vitaux pour un des pays membres sont en
jeu.
1er juillet 1968: entrée en vigueur de l'Union douanière. Les droits de
douane intracommunautaires sont supprimés et un tarif extérieur commun
est mis en place.
24 avril 1972: mise en place du «Serpent monétaire européen» imposant
des marges de fluctuation réduites entre les monnaies des Six.
1er janvier 1973: adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande et du Danemark.
28 février 1975: signature à Lomé d'un convention entre la CEE et 46
Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
10-11 mars 1975: première réunion des chefs d'Etats et de
gouvernements en Conseil européen, à Dublin, afin de fixer les grandes
orientations de la politique européenne.
13 mars 1979: début du fonctionnement du système monétaire européen
(SME) destiné à créer une zone de stabilité monétaire en Europe.
7-10 juin 1979: première élection au suffrage universel direct du
Parlement européen.
1er janvier 1981: la Grèce devient le dixième Etat membre de la CEE.
25-26 juin 1984: le Conseil européen s'accorde sur un allègement de la
contribution budgétaire britannique au budget communautaire.
1er janvier 1985: Jacques Delors devient président de la Commission
européenne.
2 décembre 1985: adoption de l'Acte unique, qui entrera en vigueur le 1er
juillet 1987; il prévoit l'instauration d'un «grand marché sans frontière»
pour 1993, et renforce les compétences du Parlement et de la
Commission.
1er janvier 1986: l'Espagne et le Portugal deviennent membres de la CEE
qui compte désormais douze membres.
14 avril 1987: la Turquie présente sa demande d'adhésion à la
Communauté.
19 juin 1990: signatures des accords de Schengen sur la libre circulation
des personnes entre la France, le Benelux, et la RFA.
1er juillet 1990: entrée en vigueur de la première phase de l'union
économique et monétaire, la libre circulation des capitaux.
7 février 1992: les douze signent à Maastricht le traité sur l'Union
européenne qui prévoit à terme la création d'une monnaie unique, étend
les pouvoirs du Parlement européen, crée une citoyenneté européenne et
institue de nouveaux domaines de coopération: politique étrangère et de
sécurité commune (PESC), justice et affaires intérieures.
2 juin 1992: le Danemark rejette par référendum le traité de Maastricht. Il
approuvera le traité lors d'un second référendum en mai 1993.
1er novembre 1993: entrée en vigueur du traité de Maastricht.
1er janvier 1995: la Suède, l'Autriche et la Finlande viennent grossir les
rangs de l'Union, qui compte désormais quinze membres.Les Norvégiens,
consultés par référendum, refusent l'entrée dans l'Union.
26 mars 1995: entrée en vigueur des accords de Schengen sur la libre
circulation des personnes et des marchandises entre sept Etats:
Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Portugal.
15-16 décembre 1995: le Conseil européen adopte le nom de la future
monnaie unique et précise les modalités de passage à l'euro.
14 décembre 1996: adoption du pacte de stabilité et de croissance destiné
à accompagner l'union économique et monétaire.
1997
16-17 juin: le Conseil européen réuni à Amsterdam parvient à un
consensus sur la modification du traité de Maastricht qui intègre de
nouveaux domaines dans le champ communautaire.
12-13 décembre : l'UE ouvre des négociations d'adhésion avec la Pologne,
la République tchèque, la Hongrie, la Slovénie, l'Estonie et Chypre.
1999
1er janvier : lancement de l'euro sur les marchés financiers dans onze
pays membres: l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France,
l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal.
15 mars : démission collective de la Commission dirigée par Jacques
Santer à la suite d'un rapport sur des irrégularités de gestion.
1er mai : entrée en vigueur du Traité d'Amsterdam.
13 décembre : le sommet d'Helsinki reconnaît le statut de candidat de la
Turquie.
3-4 juin: au Conseil européen de Cologne, Javier Solana est nommé au
poste de haut représentant de l'Union pour la politique étrangère et de
sécurité commune (PESC).
2000
14 février : les Quinze ajoutent Malte, la Slovaquie, la Lituanie, la
Lettonie, la Bulgarie et la Roumanie à la liste des pays qui négocient leur
adhésion.
7-10 décembre : conclusion du traité de Nice, qui vise à réformer les
institutions pour éviter que l'élargissement ne condamne l'UE à la
paralysie.Proclamation de la charte des droits fondamentaux de l'Union
européenne.
8 juin 2001: les Irlandais rejettent le traité de Nice par référendum. Ils le
ratifieront lors d'un nouveau référendum en octobre 2002.
1er janvier 2002: lancement des pièces et des billets dans les pays de la
zone euro.
Février 2002-juillet 2003: une Convention sur l'avenir de l'Europe est
créée afin d'élaborer un projet de traité constitutionnel pour l'Union
élargie. Elle est présidée par Valéry Giscard d'Estaing.
1er avril 2003: signature du traité d'adhésion de dix nouveaux membres:
Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la
République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie.
2004
13 janvier : La commission adopte la proposition de directive dite
«Bolkestein» sur la libre circulation des services. En cas de prestation de
services temporaires, l'opérateur respecte les normes de son pays et non
celles du pays dans lequel il travaille. En cas d'établissement définitif, il
respecte les lois du pays de destination.Cette proposition suscite une
levée de bouclier des syndicats.
1er mai : l'Union compte désormais 25 pays membres.
6 octobre : la Commission rend un rapport, concluant que la Turquie a
suffisamment progressé dans ses réformes pour que les négociations
puissent s'engager avec elle, si les chefs d'Etat et de gouvernement en
décident ainsi au mois de décembre.
29 octobre : les chefs d'État et de gouvernement ainsi que les ministres
des affaires étrangères signent le traité établissant une Constitution pour
l'Europe. La constitution doit être ratifiée dans un délai de deux ans par
les 25 Etats membres.
16/17 décembre : la Turquie obtient le feu vert du Conseil européen pour
l'ouverture des négociations d'adhésion, le 3 octobre 2005.
2005
13 avril : le Parlement européen se prononce en faveur de l'adhésion de la
Bulgarie et de la Roumanie, au plus tôt le 1er janvier 2007.
29 mai : deuxième pays à s'exprimer par réferendum, après l'Espagne qui
a dit «oui» à plus de 76%, la France rejette à 54,6% le traité
constitutionnel. Le 1er juin, les Pays-Bas disent «non» à 61,6% des voix.
16-17 juin : échec du Conseil européen de Bruxelles. Les dirigeants
européens ne parviennent pas à un accord sur le budget de l'Union pour
les années 2007-2013. Les négociations ont achoppé sur le « rabais »
britannique (5 milliards par an), auquel s'est accroché Tony Blair, et sur la
PAC (44 milliards par an) que Jacques Chirac a refusé de remettre en
question.
3 octobre : ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie et la
Croatie.
16 décembre : la Macédoine acquiert le statut de pays candidat à l'Union
européenne.
2006
26 septembre : la Commission européenne rend un avis favorable à
l'élargissement de l'Union à la Bulgarie et à la Roumanie à compter de
janvier 2007.
6 novembre : accord entre Eurojust, l'unité de coopération judiciaire de
l'Union européenne, et la justice américaine sur la coopération dans la
criminalité transfrontalière et la lutte antiterroriste. Cet accord permettra
l'échange de données personnelles.
15 novembre : la directive «Bolkestein» sur la libéralisation des services
est approuvée par le Parlement. A la différence du projet initial et pour
éviter la mise en concurrence des systèmes sociaux, le «principe du pays
d'origine», selon lequel un prestataire de services intervenant dans un
autre pays serait soumis à sa législation nationale est abandonné.
11 décembre : les ministres des affaires étrangères décident un gel partiel
des négociations avec la Turquie en raison de son refus d'appliquer à
Chypre les dispositions de l'union douanière qui la lient à l'UE, en
particulier l'ouverture de ses ports et aéroports aux navires et aux avions
chypriotes.
13 décembre : le Parlement adopte le règlement Reach sur le contrôle des
substances chimiques, dont l'objectif est d'éliminer à terme les plus
dangereuses d'entre elles. Reach impose désormais aux industriels de
faire la preuve de l'innocuité de la substance qu'ils souhaitent
commercialiser, alors que cette démonstration incombait auparavant aux
autorités publiques.
2007
1er janvier : adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'Union
européenne; entrée de la Slovénie dans la zone euro.
30 avril : accord «ciel ouvert» sur l'ouverture du trafic aérien entre l'Union
européenne et les Etats-Unis.
22 juin : un accord est trouvé entre les 27 chefs d'Etat et de
gouvernement sur les grandes lignes d'un traité institutionnel simplifié
destiné à remplacer le traité constitutionnel rejeté par la France et les
Pays-Bas en 2005.
23 juillet : ouverture de la Conférence intergouvernementale (CIG)
chargée de rédiger un traité institutionnel européen simplifié.
16 octobre : mise en place de la mission de l'Union européenne au Tchad
et en Centrafrique pour le Darfour (EUFOR).
19 octobre : accord, à Lisbonne, sur le «traité modificatif» européen
devant se substituer au projet de Constitution européenne.
13 décembre : signature du traité de Lisbonne. Parmi les principales
réformes figurent la réduction du nombre de commissaires européens, la
création d'un président stable du Conseil européen et le renforcement des
pouvoirs du Parlement. La prise de décision au sein du Conseil des
ministres est facilitée par l'extension du vote à majorité qualifiée à de
nouveaux domaines. L'unanimité reste la règle pour la politique étrangère,
la sécurité sociale, la fiscalité et la culture.
21 décembre : l'espace Schengen de libre circulation des personnes passe
de 15 à 24 pays. Il comprend désormais l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie,
la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie, la Slovaquie et
Malte, qui se joignent aux 13 États déjà membres.
2008
1er janvier : Chypre et Malte adoptent l'Euro.
12 juin : seul Etat européen où la population est consultée par référendum
pour ratifier le traité de Lisbonne, l'Irlande vote "non" à 53,4% de voix
contre 46,6% de "oui".
13 juillet : un sommet tenu à Paris donne le coup d'envoi de l'Union pour
la Méditerranée, qui doit développer des projets communs, comme la
dépollution de la mer Méditerranée ou l'énergie solaire.
12 décembre : l'UE accueille la Suisse au sein de l'espace Schengen.
2009
1er janvier : La Slovaquie adopte l'euro. La zone euro compte désormais
16 pays.
7 mai : Sommet de lancement du Partenariat oriental, à Prague, qui doit
resserrer les liens politiques et économiques avec six voisins orientaux
(l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et
l'Ukraine).
4-7 juin : élections européennes remportées par la droite dans un scrutin
marqué par une forte abstention.
15 septembre : le président de la Commission José Manuel Barroso est
réélu à la majorité absolue pour cinq ans par le Parlement européen,
malgré un bilan contesté.
2 octobre : l'Irlande, appelée à se prononcer une nouvelle fois sur le traité
de Lisbonne, vote "oui" à 67%.
19 novembre : les 27 désignent le Premier ministre Belge Herman Van
Rompuy pour devenir son premier président du Conseil européen, et la
Britannique Catherine Ashton au poste de Haut représentant de l'UE aux
Affaires étrangères.
25 novembre : la Commission européenne désigne la liste des ses 27
membres qui prendront leurs fonctions en février 2010, après approbation
par le Parlement européen: elle compte 13 conservateurs, 8 libéraux et 6
socialistes.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/chronologie-de-l-unioneuropeenne-1951-2009_486273.html?p=3
GAZPROM-EDF
Gazprom-EDF: signature d'un mémorandum
d'entente le 27 novembre à Paris
22:09 25/11/2009
MOSCOU, 25 novembre - RIA Novosti
Gazprom et Electricité de France (EDF) signeront un mémorandum
d'entente le 27 novembre à Paris, a annoncé le chef adjoint du secrétariat
du gouvernement russe Iouri Ouchakov.
Selon lui, le mémorandum sera signé dans le cadre de la visite du premier
ministre russe Vladimir Poutine en France. M.Ouchakov n'a pas révélé le
contenu du document.
A la mi-octobre 2009, à l'issue de la rencontre entre les PDG de Gazprom
et d'EDF Alexeï Miller Pierre Gadonneix consacrée à l'association du
groupe français au projet de gazoduc South Stream, le service de presse
du holding russe a annoncé qu'un accord ad hoc pourrait être signé au
cours des prochaines semaines.
La construction du gazoduc South Stream sera effectuée par Gazprom et
le groupe énergétique italien Eni. D'une capacité de 63 milliards de m3 de
gaz, le pipeline est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et
des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence
l'Ukraine et la Turquie. Une partie du gazoduc passera par le fond de la
mer Noire, depuis le littoral russe jusqu'au littoral bulgare.
Sa longueur sera d'environ 900 km et sa profondeur maximale, de plus de
deux km. Pour construire la partie terrestre, plusieurs itinéraires ont été
étudiés. Tous passent par le territoire de pays membres de l'UE. Les
investissements dans le projet sont évalués à 25 milliards d'euros. Le
gazoduc doit entrer en service en 2015.
Un des leaders européens dans le domaine de la production, du transport
et de la distribution d'énergie électrique et de gaz naturel, l'Electricité de
France exploite 19 centrales nucléaires totalisant 58 réacteurs, des
centrales thermiques, hydrauliques et éoliennes, ainsi que des réseaux de
transport et de distribution d'énergie.
http://www.fr.rian.ru/energetics/20091125/185567328.html
ANTISEMITISME
La citation de la Licra contre Siné annulée en appel
NOUVELOBS.COM | 26.11.2009 | 15:06
La citation de la Licra contre le dessinateur Siné pour "incitation à la haine
raciale" a été annulée par la cour d'appel de Lyon pour vice de procédure.
Siné s'est déclaré "soulagé", alors que la Licra compte se pourvoir en
cassation.
La citation de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme
(Licra) contre le dessinateur Siné a été annulée par la cour d'appel de
Lyon pour vice de procédure, a annoncé jeudi 26 novembre Siné Hebdo.
Siné était poursuivi pour "incitation à la haine raciale" pour une chronique
parue dans Charlie Hebdo dans laquelle il avait ironisé sur une éventuelle
conversion au judaïsme de Jean Sarkozy. Ancienne figure du journal
satirique Charlie Hebdo, Maurice Sinet, alias Siné, 80 ans, n'était pas
présent lors de l'audience.
Joint par Nouvelobs.com, il s'est dit "soulagé", avouant en vouloir encore
aux acteurs de l'affaire, Philippe Val en tête. "J'ai failli y laisser ma peau,
ma réputation. Ils ont voulu m'abattre", avance-t-il. "Je ne comprends pas
l'acharnement de l'avocat de la Licra. Il semble en avoir fait une affaire
personnelle, et s'acharne comme un fou", ajoute Siné, illustrant ses
propos : "je le compare à ce qu'est devenu [l'humoriste, ndlr] Dieudonné.
Ce sont des gens qui s'enferment dans des trucs et n'arrivent pas à en
sortir. Il deviennent comme des bêtes en cage".
Cassation
L'avocat de la Licra, maître Alain Jakubovicz a d'ores et déjà annoncé qu'il
allait se pourvoir en cassation. "La cour d'appel a eu une façon royale de
ne pas trancher le litige", a-t-il déclaré à Nouvelobs.com, justifiant son
pourvoi en ajoutant qu'"il [souhaitait] une décision sur le fond".
"Si la cour d'appel avait dit qu'il n'y avait pas d'incitation à la haine
raciale, je me serais incliné. Mais là, non", a-t-il indiqué.
Une réaction "pathétique" selon l'un des avocat de Siné, maître Dominique
Tricaud, qui souligne qu'"Alain Jakubovicz s'est enfermé dans ce combat et
il veut jouer les prolongations", rappelant que "M. Jakubovicz fait
campagne pour la présidence de la Licra".
Justifiant sa décision sur la base de l'article 392-2 du code de procédure
pénale, la cour d'appel de Lyon a estimé que les délais de consignation
pour l'une des deux citations directes de la Licra (partie civile) étaient
dépassés, ce que n'avait pas relevé le tribunal correctionnel en première
instance.
Une affaire politique
Lors du premier jugement, le juge avait suivi les réquisitions du parquet
prononcées fin janvier, qui n'avait logiquement pas fait appel. "Le tribunal
considère que (Siné) s'est autorisé à railler sur le mode satirique
l'opportunisme et l'arrivisme d'un homme jeune, engagé sur la scène
politique et médiatique", avait déclaré à l'époque le président du tribunal,
Fernand Schir, au rendu du délibéré.
"Il ne creuse pas le préjugé antisémitisme", a-t-il ajouté.
Devant la cour d'appel, lors de sa plaidoirie, la défense a posé la question
aux juges : "les acteurs de l'affaire, que sont-ils devenus ?", ironisant sur
l'aspect politique du dossier, faisant allusion à l'ancien rédacteur en chef
de Charlie Hebdo et actuel directeur de France Inter Philippe Val, qui avait
licencié Siné après sa chronique sur Jean Sarkozy.
Deux chroniques visées
Cette chronique controversée avait été publiée le 2 juillet 2008 dans
Charlie Hebdo.
Attaqué par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme
(Licra), le dessinateur s'était défendu dès le début du procès, le 27
janvier, d'être antisémite en expliquant qu'il critiquait "l'arrivisme" du fils
du président de la République.
En première instance, la citation de la Licra avait visé également une autre
des chroniques de Siné, publiée le 11 juin, critiquant crûment des
pratiquants chrétiens et juifs mais aussi les femmes musulmanes voilées.
"La lecture de ces chroniques, on ne peut pas la faire en faisant
abstraction de l'hebdomadaire dans lequel elles ont été publiées. Charlie
Hebdo est un journal satirique, on est sur le terrain de la provocation",
avait déclaré le 28 janvier denier le procureur Bernard Reynaud dans son
réquisitoire, à l'issue duquel il avait demandé la relaxe.
"On n'est plus dans la provocation mais dans la transgression de la loi",
avait plaidé pour sa part l'avocat de la Licra, Me Alain Jakubowicz.
(Tristan Berteloot, Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias/medias__pouvoirs/200
91126.OBS8887/la_citation_de_la_licra_contre_sine_annulee_en_appel.ht
ml
SHOAH
La Fondation Wallenberg certifiera l’aide de Jean
XXIII aux juifs
ZF09112502 - 25-11-2009
Les résultats d’une enquête historique bientôt remis au Yad Vashem
ROME, Mercredi 25 novembre 2009 (ZENIT.org) - La Fondation Raoul
Wallenberg vient d'annoncer la conclusion d'une enquête historique
documentant toute l'aide apportée par le pape Jean XXIII aux juifs
persécutés durant l'holocauste.
Selon cette étude, avant de devenir pape, alors qu'il était nonce
apostolique, Giuseppe Roncalli sauva la vie de nombreux juifs d'Europe de
l'est, aidant ces derniers à émigrer en Terre Sainte.
La nouvelle a été confirmée par la Fondation dans un communiqué envoyé
à ZENIT, à la veille du 128ème anniversaire de la naissance d'Angelo
Giuseppe Roncalli, ce mercredi 25 novembre.
« Son pontificat a été marqué par un rapprochement entre l'Eglise
catholique et le judaïsme, qui a connu sa plus haute expression au Concile
Vatican II », explique l'institution fondée par Baruch Tenembaum, pionnier
du dialogue interreligieux.
« Ce que l'on connaît moins c'est son rôle avant son élection au pontificat,
sous l'holocauste, dans les années quarante, alors qu'il était nonce
apostolique à Istanbul, et qu'il utilisait toutes ses ressources intellectuelles
et affectives pour sauver du cruel appareil d'extermination nazi le plus
grand nombre possible de victimes juives », souligne la Fondation.
« Une recherche menée conjointement par la fondation Wallenberg et le
Comité Roncalli, avec la participation d'historiens, révèle l'attitude
courageuse du représentant apostolique, qui profita de ses prérogatives
diplomatiques pour envoyer aux juifs hongrois des certificats de baptême
et d'immigration en Palestine».
« Son intervention s'étendit aux juifs de Slovaquie et de Bulgarie et se
multiplia pour tant d'autres victimes du nazisme ».
« La fondation Wallenberg et le Comité Roncalli remettront les résultats de
ces enquêtes au Yad Vashem (l'autorité nationale israélienne de
l'Holocauste), recommandant vivement à cette prestigieuse institution de
conférer le titre de 'Juste parmi les Nations' à Angelo Giuseppe Roncalli »,
affirme le communiqué.
« Pour honorer la mémoire de Giuseppe Roncalli et faire connaître aux
jeunes générations son héritage de solidarité, les deux institutions
demandent aux maires de toutes les villes du monde, de mettre des
statues et des bustes à son effigie sur des lieux publics et emblématiques
de leurs villes », rappelle la fondation.
« Toutes les personnes de bonne volonté, sans distinction de croyance ou
de race, doivent reconnaître les gestes héroïques d'Angelo Roncalli et ont
le devoir moral de présenter son héritage aux jeunes générations »,
conclut l'institution, dont le fondateur est juif.
© Innovative Media, Inc.
L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction
des informations de ZENIT.
http://zenit.org/article-22768?l=french
TCHAD/CENTRAFRIQUE/FRANCE
Des preneurs d'otages au Tchad et en Centrafrique
disent viser la France
26.11.09 | 12h12
Un groupe revendiquant les enlèvements d'un employé français de la
Croix rouge internationale dans l'est du Tchad et de deux humanitaires
français en Centrafrique a affirmé jeudi à l'AFP qu'il visait la France et non
les ONG.
"Nous ne visons pas les ONG, nous ciblons la France", a déclaré Abou
Mohamed Rizeigi qui se présente comme le porte-parole des "Aigles de
libération de l'Afrique", un groupuscule obscur qui sert de paravent à des
bandits, selon différentes sources proche du dossier.
"Nous voulons que la France change de politique dans la région", a-t-il
ajouté.
Un journaliste de l'AFP a pu par ailleurs entrer en contact avec Laurent
Maurice, un agronome employé par le Comité international de la CroixRouge (CICR), enlevé dans l'est du Tchad le 9 novembre par des hommes
armés dans le village de Kawa, à dix kilomètres de la frontière avec le
Darfour soudanais.
"Je suis privé de ma liberté depuis 17 jours. Je vais bien", malgré les
circonstances, a déclaré à l'AFP d'une voix frêle l'otage qui a affirmé être
en contact avec sa famille via le CICR. "Je suis au Tchad", a-t-il ajouté,
sans plus de détails.
Un haut responsable tchadien avait indiqué le 10 novembre, que les
ravisseurs étaient retournés avec leur otage au Darfour, région de l'ouest
soudanais en proie depuis 2003 à une guerre civile complexe et théâtre
depuis mars dernier d'une vague d'enlèvements d'expatriés.
Le 13 novembre, une source proche de la Coordination nationale d'appui à
la force internationale à l'est du Tchad avait indiqué que les ravisseurs
avaient exigé une importante rançon en échange de sa libération.
Dans leur entretien avec l'AFP, les ravisseurs ont également revendiqué le
rapt dimanche de deux employés français de l'ONG Triangle GH à Birao,
ville du Nord-Est de la Centrafrique, près de la frontière du Darfour.
Un employé franco-britannique de la Croix-Rouge Internationale, Gauthier
Lefèvre, a par ailleurs été enlevé le mois dernier par des hommes armés
dans l'ouest du Darfour, près de la frontière tchadienne.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41008970@7-60,0.html
GENOCIDE RWANDAIS
L'instruction relancée sur les propos du ministre
rwandais de la Justice
Par Vincent Hugeux, Romain Rosso, publié le 26/11/2009 à 13:29
La justice poursuivra son enquête sur les propos du ministre rwandais de
la Justice jugés diffamatoires envers des officiers français.
En dépit des réquisitions du parquet de Paris, l'invitant, par deux fois, à
clore le dossier, la juge Sylvia Zimmermann a décidé de poursuivre
l'information des plaintes en diffamation déposées par plusieurs officiers
français, accusés par le ministre de la Justice du Rwanda, Tharcisse
Karugarama, d'être impliqués dans le génocide de 1994 (voir l'interview
du général Christian Quesnot dans L'Express du 29 octobre 2009).
Dans son ordonnance, datée du 17 novembre, la juge estime que c'est au
ministre rwandais visé par la plainte - et non au parquet français d'invoquer une éventuelle immunité de juridiction.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/l-instruction-relancee-surles-propos-du-ministre-rwandais-de-la-justice_831055.html
Rwanda: les deux juges françaises étaient venues au
TPIR avant de se rendre à Kigali
(AFP) – Il y a 3 heures
ARUSHA — Les deux juges françaises actuellement au Rwanda pour des
enquêtes sur des génocidaires rwandais présumés vivant en France se
sont rendues en octobre au Tribunal pénal international pour le Rwanda
(TPIR), a-t-on appris jeudi de source proche de ce tribunal.
Les juges d'instruction Fabienne Pous et Michèle Ganascia sont arrivées à
Kigali le 21 novembre pour une semaine travail.
"Elles étaient ici le 16 octobre; elles ont rencontré le procureur en chef
(Hassan Bubacar Jallow). Elles venaient lui demander des éléments de
preuve sur certains Rwandais résidant en France", a indiqué une source au
TPIR, qui siège à Arusha en Tanzanie.
"Elles étaient notamment intéressées par le cas d'Agathe Kanziga, la
veuve de l'ex-président Juvénal Habyarimana", a ajouté cette source.
Même si elle n'est pas recherchée par le TPIR, Mme Habyarimana a fait
l'objet, à un moment donné, d'investigations de la part du bureau du
procureur du TPIR, selon cette source.
La veuve de l'ex-président est souvent citée dans des témoignages au
TPIR parmi les principaux penseurs du génocide ainsi que son frère Protais
Zigiranyirazo qui a été acquitté et remis en liberté la semaine dernière par
la chambre d'appel du TPIR.
Une dizaine d'enquêtes judiciaires ont été ouvertes en France, et
centralisées à Paris, à l'encontre de Rwandais soupçonnés de complicité de
génocide et de crimes contre l'humanité.
Mais à ce stade, seules deux personnes ont été inculpées en France pour
des faits liés au génocide: Wenceslas Munyeshyaka, ancien curé de la
paroisse de la Sainte-Famille à Kigali, et l'ancien préfet de Gikongoro (sud
du Rwanda) Laurent Bucyibaruta. Les deux hommes avaient été
initialement mis en accusation par le TPIR qui a depuis confié leurs
dossiers à la justice française.
Le déplacement des deux juges est une première depuis la rupture par
Kigali de ses relations diplomatiques avec Paris, après l'émission de
mandats d'arrêts en novembre 2006 visant des proches du président
rwandais Paul Kagame.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jqY0JtsevhgYYrCWjgRvgXIhbDQ
GENOCIDE CAMBODGIEN
L'accusation veut une "longue peine" contre le
Khmer rouge Douch
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 24/11/2009 à 14:38 - mis à jour le
24/11/2009 à 15:35
Au deuxième jour du procès du tortionnaire Douch, l'accusation a réclamé
une "longue peine" contre le patron de la prison de Tuol Sleng. Décrit
comme un "croisé prêt à tout sacrifier à la cause" révolutionnaire.
L'accusation a réclamé une "longue peine" contre Douch, patron de la
prison de Tuol Sleng sous les Khmers rouges, responsable de la torture et
de la mort de quelque 15 000 personnes, et décrit comme un "croisé prêt
à tout sacrifier à la cause" révolutionnaire.
"Rien d'autre qu'une longue peine d'emprisonnement ne devrait être
prononcée à son encontre", a estimé Chea Leang, co-procureur
cambodgienne, selon laquelle Douch a été "l'efficacité impitoyable
personnifiée" du régime marxiste totalitaire de Pol Pot.
Le réquisitoire, interrompu par des problèmes techniques, devait
reprendre mercredi matin pour quelques minutes avant que Douch, puis
sa défense, ne s'expriment.
Douch, 67 ans, de son vrai nom Kaing Guek Eav, est jugé pour crimes de
guerre et crimes contre l'humanité pour avoir dirigé la prison, aussi
connue sous le nom de S-21, entre 1975 et 1979. Vêtu d'une chemise
blanche à manches longues, attentif, l'ex-professeur de mathématiques a
entendu les procureurs internationaux et cambodgiens rejeter
méthodiquement, quitte à en être fastidieux, les arguments qu'il avait
présentés à l'audience.
Celui qui a admis sa responsabilité à la tête de l'usine à torture de la
capitale n'a cessé de minimiser son rôle politique au sein du régime. Il a
aussi affirmé avoir appliqué les ordres à contre-coeur, pour éviter d'être
lui-même exécuté.
Pures mensonges, selon l'accusation: "l'accusé n'était ni prisonnier, ni
otage, ni victime (...). C'était un idéaliste, un véritable révolutionnaire, un
croisé prêt à tout sacrifier à la cause", a estimé le procureur international
par intérim, William Smith.
"Il a dit lui-même qu'il était les oreilles et le nez du régime", a ajouté le
procureur, suivi par une salle d'audience comble et retransmis en direct
dans l'ensemble du Cambodge qui découvre enfin, depuis quelques mois,
la vérité sur un passé qu'il a longtemps refusé de regarder en face.
Entre 1975 et 1979, environ 2 millions de Cambodgiens, soit un quart de
la population de l'époque, sont morts sous la torture, d'épuisement ou de
malnutrition, avant que le régime ne soit renversé par l'invasion
vietnamienne.
Le pays tout entier a sombré dans le chaos et la déchéance, soumis à la
volonté de Pol Pot de revenir à "l'année zéro", laver les cerveaux, vider les
villes, éliminer les ennemis réels ou supposés d'un régime dont la
paranoïa s'est ensuite progressivement aggravée.
"Un maillon essentiel" dans la politique d'extermination
Douch, selon l'accusation, a servi "idéalement" ces objectifs, instaurant
une terreur absolue, tant chez les détenus que chez les employés de la
prison.
Il est "devenu un maillon essentiel entre les politiques criminelles du
régime et leur exécution", a estimé William Smith. "S-21 était une source
de fierté professionnelle. Cette prison portait en quelque sorte son nom".
Des cinq cadres du régime aujourd'hui détenus, Douch est le premier à
être jugé et le seul à plaider coupable.
Le verdict, qui n'est pas attendu avant début 2010, témoignera de ce que
la justice aura voulu retenir des aveux et actes de contrition d'un homme
qui, il y a trente ans, s'est évertué à ce que "le Kampuchéa démocratique
puisse tuer autant d'ennemis que possible".
"Si elles étaient vivantes, les victimes (de Tuol Sleng) rempliraient la
galerie publique du tribunal plus de 24 fois", a rappelé Chea Leang,
énumérant les "prélèvements forcés de sang sur des prisonniers vivants
jusqu'à ce que mort s'en suive", la "chirurgie anatomique sur des sujets
vivants", les détenus "forcés de manger leurs excréments".
Et d'ajouter: "un individu n'était pas seulement exécuté, mais mis en
miettes, oblitéré, effacé de la planète".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/l-accusation-veut-unelongue-peine-contre-le-khmer-rouge-douch_830713.html
L’impossible procès d’un génocide
Cambodge
Philippe Paquet
Mis en ligne le 26/11/2009
“Douch” n’est pas un lampiste. Mais la tragédie ne se résume nullement à
lui.
Le génocide cambodgien (deux millions de morts au moins, un tiers de la
population de l’époque) ne pouvait pas rester impuni. Toute la question
était de savoir comment le punir, et le procès en cours depuis des mois
contre "Douch" est loin de fournir une réponse satisfaisante.
La peine réclamée à son encontre par le procureur international est, à cet
égard, symptomatique. Pourquoi quarante ans de prison ? Pourquoi pas
trente-cinq ou soixante-trois ? Comme si l’on pouvait mesurer de façon
mathématique la responsabilité d’un homme et, en l’occurrence, sa
cruauté, laquelle, en dépit des explications fournies et des remords
exprimés au fil des audiences, dépasse l’entendement.
"Douch" n’est pas, pour parler vulgairement, un "gros bonnet", mais ce
n’est pas non plus un sous-fifre, encore moins un lampiste. Comme
responsable de Tuol Sleng, le principal centre d’interrogation et de torture
dans le système de terreur khmer rouge, il a été un rouage essentiel de
cette infernale machine à broyer.
Entre douze et quinze mille personnes selon les estimations sont passées,
sinon toujours par ses mains, du moins par celles des tortionnaires placés
sous ses ordres. Il n’aurait rien pu empêcher, a-t-il répété, sans aller
jusqu’à clamer son innocence. Le fait est qu’il a non seulement laissé
faire, mais contribué à ce que tout fonctionne comme le voulait l’Angkar,
le parti de Pol Pot et consorts. Difficile, dans ces conditions, de considérer
autre chose qu’une peine de réclusion à perpétuité pour sceller un tel
destin.
Mais tout le monde sent, et le procureur le premier, que ce qu’il faudrait ce qu’on voulait, au demeurant, en instituant au prix de difficultés
extraordinaires, un tribunal international à Phnom Penh -, ce n’est pas le
procès d’un homme, fût-il à sa manière exemplaire, mais celui d’un
régime. Or, on est loin, très loin, d’un Nuremberg cambodgien.
D’abord, trop d’années ont passé. Les Khmers rouges ont été chassés du
pouvoir, après trois ans et demi d’atrocités, en janvier 1979. C’était il y a
trente ans, soit le temps d’une génération. Les principaux dignitaires du
régime honni - les Pol Pot, Son Sen et autres Ta Mok - sont morts.
D’autres, après avoir coulé des jours paisibles, ont finalement été arrêtés
: Nuon Chea, Ieng Sary, l’épouse de celui-ci et belle sœur de Pol Pot,
Khieu Thirith Mais rien ne dit que leur procès commencera bientôt et, l’âge
aidant, ils échapperont sans doute à la justice des hommes.
Là est ensuite l’autre ambiguïté. Le pouvoir cambodgien actuel, où l’on
retrouve d’anciens Khmers rouges, n’a aucun intérêt à voir le passé trop
méticuleusement retourné. Les grandes puissances, qui s’affrontèrent sur
l’échiquier cambodgien, pas davantage. La Chine fut le principal soutien
du régime de Pol Pot.
Les Etats-Unis, la France et la plupart des autres pays occidentaux
appuyèrent à leur tour, financièrement et diplomatiquement, les Khmers
rouges au sein d’une coalition hétéroclite quand les Vietnamiens
installèrent un gouvernement à leur dévotion à Phnom Penh. Il s’agissait
alors, en fin de guerre froide, de faire pièce à l’expansion soviétique.
"Douch", dans tout cela, a l’air d’un tragique égaré, d’un pauvre pion.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/545394/l-impossibleproces-d-un-genocide.html
L'avocat de l'ex-Khmer rouge Douch plaide
l'impossible choix
il y a 2 heures 43 min
Reuters Ek Madra
"Tuer ou être tué." L'avocat de Douch, ancien chef du centre de torture S21 de Phnom Penh, a tenté jeudi de défendre son client, premier cadre du
régime khmer rouge à comparaître en justice, en plaidant l'impossible
choix auquel il était réduit.
"L'accusé était totalement entre les mains du parti. Et dans les faits, il
devait se comporter comme une machine, une machine obéissante", a dit
François Roux aux cinq juges du tribunal et aux 600 personnes massées
dans la salle d'audience, dont de nombreux rescapés du génocide de
1975-1979.
"Il s'est retrouvé lui-même dans une situation où il devait choisir entre
tuer ou être tué", a poursuivi l'avocat français dans sa plaidoirie.
Alors que les procureurs ont requis mercredi 40 ans de prison contre
Kaing Guek Eav, alias Douch, Me Roux a demandé aux juges de faire
preuve de clémence à l'égard de son client qui, a-t-il dit, a totalement
coopéré avec la justice.
"Ce procès n'aurait pas pu se dérouler si Douch, à l'instar d'autres, avait
décidé de garder le silence", a-t-il dit.
Douch, aujourd'hui âgé de 67 ans, est accusé de "crimes contre
l'humanité, asservissement, torture, abus sexuels et autres actes
inhumains" commis dans le camp S-21, un ancien lycée de Phnom Penh
reconverti en centre d'interrogatoire et de torture où périrent 14.000
"ennemis" des Khmers rouges. Seuls sept détenus ont survécu.
"Nous ne souhaitons pas que notre client serve de bouc émissaire", a
ajouté Roux.
"C'ÉTAIT UN IDÉALISTE, UN RÉVOLUTIONNAIRE"
Le procès, qui s'est ouvert en février, s'achèvera vendredi par une ultime
déclaration de Douch. Mercredi, il a exprimé ses "remords extrêmement
douloureux" et s'est présenté comme "un rouage d'une machine" dont il
n'a pu s'écarter. "Mon voeu éternel est de présenter des excuses les plus
respectueuses et les plus humbles pour ces décès."
L'accusation estime elle que l'accusé disposait d'une large autonomie dans
ses fonctions de directeur du centre S-21 et qu'il n'a rien fait pour freiner
ses gardiens. Les procureurs ont demandé en conséquence au tribunal de
rejeter la thèse avancée par la défense.
"L'accusé n'était ni un prisonnier, ni un otage, ni une victime. C'était un
idéaliste, un révolutionnaire, un croisé prêt à torturer et à tuer pour le
bien de la révolution", a lancé cette semaine le procureur William Smith.
Douch est passible de la réclusion à perpétuité. La peine capitale n'existe
pas au Cambodge. Le verdict est attendu pour le mois de mars.
Au total, on estime que 1,7 million de Cambodgiens ont été exécutés,
torturés à mort ou morts de faim, de maladie et d'épuisement sous le
gouvernement khmer rouge dirigé par Pol Pot.
Quatre autres ex-responsables du régime sont actuellement en détention,
dans l'attente de leur jugement: Nuon Chea, le "frère numéro deux" du
régime, l'ancien président Khieu Samphan, l'ancien ministre des Affaires
étrangères Ien Sary et l'épouse de celui-ci. Pol Pot, le "frère numéro un"
du régime, est mort en 1998 près de la frontière thaïlandaise.
Version française Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André
http://fr.news.yahoo.com/4/20091126/twl-cambodge-khmers-justicebd5ae06.html
Quarante ans de prison requis contre "Duch"
Hier, 11h28
AP Sopheng Cheang et Luke Hunt
Le tribunal international chargé de juger le génocide cambodgien a requis
mercredi 40 ans de détention contre l'ancien chef khmer rouge de la
prison S-21, "Duch", pour son rôle dans la mort de milliers de personnes.
Le procureur adjoint William Smith a souligné que si "Duch" a livré des
informations contre d'autres chefs et reconnu une part de responsabilité
dans ses actes, il doit être tenu responsable pour "sa brutalité
implacable".
"La peine qui doit être imposée par ce tribunal devrait être de 40 ans
d'emprisonnement", a estimé William Smith, précisant que cinq ans ont
été retranchés pour sa coopération, et cinq ont déjà été effectués.
"Vos excellences doivent se souvenir des rêves et des opportunités qui ont
été déniées, et gardez à l'esprit les brutalités incessantes commises sans
pitié sur ces prisonniers, dont des centaines d'enfants, des victimes sans
défense" a plaidé le magistrat. "Finalement, pensez aux pertes et aux
souffrances des familles des victimes, qui durent jusqu'à ce jour".
Duch risque toujours la prison à vie, la peine de mort n'étant plus
appliquée au Cambodge. La condamnation définitive devrait être
prononcée début 2010.
L'ancien tortionnaire, qui n'a manifesté aucune réaction à l'annonce de la
peine demandée, s'est ensuite excusé auprès de victimes et de leurs
familles, des survivants du régime, et de tous les Cambodgiens, ce qu'il
avait fait à plusieurs reprises au cours du procès.
"Je reconnais que j'étais un membre des forces de Pol Pot et en
conséquence, je suis (...) responsable psychologiquement devant toute la
population cambodgienne pour les âmes qui ont péri", a déclaré Duch. Il
est "plein de remords et profondément affecté par la destruction à une
échelle aussi incroyable".
Revêtu d'une chemise bleu clair et un pantalon beige, Duch a répété qu'il
n'avait pas perpétré seul les massacres, qui se sont produits dans plus de
196 camps dans le pays, et qu'il ne pouvait pas empêcher les exécutions à
S-21.
"Je ne pouvais rien faire pour aider", a-t-il assuré. "Pol Pot voyait ses
personnes comme des épines dans ses yeux. Il voulait vraiment devenir
un roi".
De son vrai nom, Kaing Guek Eav, l'accusé dirigeait cette prison où près
de 16.000 personnes jugées déloyales envers le régime d'inspiration
maoïste ont été torturées avant d'être envoyées à la mort. Il est poursuivi
pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre, meurtres et torture,
commis pendant les années 1975 à 1979.
Près d'1,7 million de Cambodgiens sont morts de torture, de faim,
exécutés, ou de maladie pendant ces années noires au cours desquelles
toute la population avait été envoyée en rééducation dans des fermes
collectives à la campagne.
Un survivant de S-21 qui a assisté au réquisitoire s'est déclaré déçu par la
peine demandée. "Je ne peux pas accepter le réquisitoire parce qu'il est
trop faible", a déploré Chum Mey, 78 ans. "Il devrait encourir 70 ou 80
ans. Pour moi, il aurait dû être pendu mais la loi cambodgienne ne le
permet pas". AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20091125/twl-cambodge-genocide-khmersrouge-2f4e741.html
ARTICLES EN ALLEMAND
20. November 2009: „Falls Dersim ein Massaker war,
was war dann die andere Sache?“
23.11.2009 19:46
Onur Öymen, ein Abgeordneter und Stellvertretender Vorsitzender der
oppositionellen sozialdemokratischen CHP, hat in einer schriftlichen
Stellungnahme vom 12.11.09 zu seiner umstrittenen Parlamentsrede vom
9. November 2009 nachgelegt und die Opfer des Dersim-Völkermords von
1938 als Terroristen verunglimpft. Er löste damit breite Proteste von
Aleviten, Dersimi und Kurden aus. Regierungschef R.C. Erdoğan sprach
dagegen in einem seiner lucideren Augenblicke vom Dersim-Massaker,
vielleicht auch nur mit Hinblick auf alevitische Wählerstimmen.
Ertuğul Özkök, der Chefredakteur der Tageszeitung „Hürriyet“, schaltete
sich mit kritischen Nachfragen in die öffentliche Debatte um die
Qualifizierung von Massenverbrechen in der Türkei des 20. Jahrhunderts
ein:
1) Das Beispiel Dersim beweise, dass Muslime durchaus Massaker
begehen (Erdoğan hatte dies Anfang November 2009 im Hinblick auf den
Sudan abgestritten).
2) Wenn der Fall Dersim, wo es nach unterschiedlichen Schätzungen 7.000
– 90.000 Opfer (bei einer Bevölkerung von ca. 200.000) gab, ein
„Massaker“ darstelle – wie soll man dann „die Verluste bei der
Armenischen Frage“ bezeichnen, wo es zu 600.000 bis 1,5 Millionen
Opfern kam? „Nennt man das ein großes Massaker, eine riesengroße oder
ungeheure Massentötung?
Falls diese Frage der führenden Autorität in der Türkei vorgelegt wird, was
wäre die ‘offizielle Antwort’? Er [Erdoğan] würde vermutlich erwidern:
‘Seien Sie nicht so hart zu sich selbst! Es gibt einen allgemeinen Begriff
dafür, und dieser beginnt mit ‘so genannter’…“ [in Anspielung auf die
jahrelang
gebrauchte
Umschreibung
‚so
genannter
armenische
Völkermord’]. Özkök zufolge zeige die Dersim-Debatte im türkischen
Parlament, dass „wir unsere eigenen ‚offiziellen Geschichtsthesen’ nicht
annehmen. Das ist soweit in Ordnung, aber wie sollen wir damit
weiterkommen, wenn wir eine unoffizielle politische Sprache für den
Hausgebrauch und eine offizielle Sprache gegenüber dem Ausland
entwickeln?“
Das eben ist des Pudels Kern. Auf Dauer ist ein solcher Spagat zwischen
Wahrheit und ihrer Leugnung nicht durchführbar.
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=if-dersim-was-a-massacrehow-about-the-other-2009-11-20
http://www.aga-online.org/de/aktionen/detail.php?newsId=339
ARTICLES EN ANGLAIS
Armenia Submits Protocols to Constitutional Court:
What’s Next?
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Sassounian's column of Nov. 26, 2009
Pres. Serzh Sargsyan quietly submitted the Armenia-Turkey Protocols to
the Constitutional Court on November 19, without a public
announcement.
Under Armenian law, all international agreements have to be submitted
to the Constitutional Court, prior to their consideration by Parliament for
ratification. The Protocols were signed by the Armenian and Turkish
Foreign Ministers on October 10, after both sides publicly committed on
August 31 to “make their best efforts” to ratify the Protocols in a “timely”
manner.
Given the fact that Foreign Minister Ahmet Davutoglu had already
introduced the Protocols to the Turkish Parliament on October 21, the
timing of Pres. Sargsyan’s submission to the Court may have been
prompted by his wish to avoid accusations of foot-dragging by Prime
Minister Recep Erdogan during his Washington visit on December 6.
Indeed, over the weekend, a Turkish official accused Armenia of not
taking any steps to ratify the Protocols. Hurriyet newspaper quoted a
Senior Turkish Diplomat as stating: “I do not think that one could press
Turkey at this moment when Armenia has still not submitted them to
Parliament.”
Forwarding the Protocols to the Constitutional Court, however, does not
necessarily mean that Armenian officials intend to ratify them quickly,
since they had announced that they are going to wait for Turkey to ratify
them first. Moreover, Turkish leaders have repeatedly linked the
ratification of the Protocols to the resolution of the Karabagh (Artsakh)
conflict, thus making it questionable if the Protocols would be ratified at
all.
The Armenian Constitutional Court’s website indicates that after
submission of a case to the Court, the first step is assigning one of its
judges to conduct a preliminary review within 15 days, which could be
extended by 10 days. In all, the Court has 90 days from date of
submission to announcing its decision. The Constitutional Court’s
mandate specifies that its decision will not be based on whether the
Protocols are in compliance with the Constitution, but on whether the
obligations deriving from such an international agreement are in
conformity with the Constitution.
Given the lack of public trust in Armenia’s courts in general, most
Armenians, especially those who oppose the Protocols, are highly
skeptical that the Constitutional Court would not rubber stamp the
government’s position on these Protocols. Some members of the press
questioned the appropriateness of Gagik Harutyunyan, the Constitutional
Court’s Chair, accompanying Pres. Sargsyan on his recent overseas
“consulting tour,” trying to convince Diaspora Armenians that the
Protocols were in Armenia’s best interest.
Given the critical nature of the proposed Protocols and their long-term
impact on Armenia’s national interest, it is expected that the
Constitutional Court would approach this case with the utmost
seriousness and responsibility. While most Armenians would prefer that
the Court disapprove the Protocols, it is more likely that it would approve
them after adding several clarifications and interpretations that would be
part and parcel of the agreement prior to submission to Parliament. Such
clarifications would hopefully minimize the detrimental effects of the
Protocols and not allow Turkey to misinterpret the agreement,
particularly references to international treaties that may preclude future
Armenian claims, and formation of a historical sub-commission that could
question the facts of the Armenian Genocide.
Another important issue that the Constitutional Court may consider is
adding a provision that would give the Armenian government the right to
unilaterally abrogate this agreement, should Turkey violate any of its
provisions after ratification.
During Pres. Sargsyan’s meeting with over 60 Armenian community
leaders in Los Angeles on October 4, I suggested that the Armenian
government add a formal reservation to the Protocols, giving itself the
right to consider the agreement null and void, should Turkey, after
ratification, not open the border with Armenia within the stipulated 60day timeframe or if it closed the border after opening it. Significantly,
Pres. Sargsyan publicly agreed with my suggestion and committed
himself to adding such a provision.
Since it appears that the Armenian government is intent on going through
with these Protocols despite all objections, the Constitutional Court and
the Armenian Parliament should attempt to minimize the damage they are
sure to cause to the country’s national interests by adding specific
reservations and clarifications prior to their eventual ratification.
Arkady Ghukasyan
Declines Interview
with Publisher
Appo Jabarian
Threatens Lawsuit Against
USA Armenian Life
By Appo Jabarian
Executive Publisher / Managing Editor
USA Armenian Life Magazine
On November 14, Appo Jabarian wrote an article in USA Armenian Life Magazine titled,
"Former Pres. of Artsakh Arkady Ghukasyan Says Protocols were unprofessional, and
contained many mistakes; He also Says Armenia's Fore! ign Minister is Weak and
Unprepared."
Almost immediately after the dissemination of the article, an avalanche of reactions came
from the media in Armenia and around the world. Literally, dozens of various media
outlets echoed the content of the article, including ArmeniaDiaspora.com, News.am,
Aaravot.am, 7or.am, PanArmenian.net, Lragir.am.
AraManoogian.blogspot.com, ArmAr.am, Nouvelles d'Armenie Magazine (in French),
ArmToday.info (in Russian), and Novoye Vremya (in Russian).
The media in Armenia presented various interpretations of the motives behind Mr.
Ghukasyan's statement that Pres. Serge Sargsyan "must have acted in the wrong way,
but he is a sincere and patriotic person and shouldered great responsibility," and that
Armenia's Foreign Minister Edward Nalbandian "is weak and unprepared."
The most notable reactions came in the form of accusations and disinformation that were
hurled against Appo Jabarian by Ghukasyan's office ! in Yerevan which issued a denial
contradicting his statements he had m ade earlier.
Ghukasyan's denial was circulated by certain media outlets and officials of the Armenian
Foreign Ministry in Yerevan along with the Consulate General of Armenia in Los Angeles.
Armenia's Consulate General in Los Angeles has never before responded to Azeri or
Turkish disinformation campaigns in the United States. But the moment this writer
authored an exposé of the double-talk by Former Pres. of Artsakh -- now turned
Armenia's Ambassador-at-Large Arkady Ghukasyan -- Consulate officials resorted to a
disinformation campaign against him.
On November 17, Armenia's Consulate e-mailed a communiqué carrying false information
against Jabarian. The communiqué was swiftly rebutted by the Managing Editor of USA
Armenian Life Magazine. An official statement by the editor, countering the Armenian
Consulate's misleading e-mail was expeditiously sent to various Armenian-American
media outlets. USA Armenian Life's "Notice of Dissemination of a False ! and Libelous
Statement" informed the Armenian-American editors and TV/Internet newscasters to "be
advised that the information titled 'Republic of Armenia's Ambassador At Large, and the
Vice-President of the Board of Trustees of Armenia Fund Arkady Ghukasyan's assistant E.
Atanessyan's interpretation on USA Armenian Life's news article' that you have received
from the Consulate General of Armenia in Los Angeles is False and Libelous. Its electronic
and/or print dissemination/broadcast by your news organization may expose your
business entity/entities to legal liabilities."
On November 18, during Mr. Ghukasyan's stay at the Hilton Hotel in Glendale, this writer
had a telephone conversation with him. In order to give Amb. Ghukasyan a fair
opportunity to present his rebuttal and views regarding this issue, at the beginning of the
conversation, this writer proposed to have a taped interview either on the telephone or in
person at the hotel. But he declined. And inste! ad he demanded that this writer disclose
the source(s) of comments tha t were reported in the article, otherwise, he threatened to
take him and USA Armenian Life to court.
When this blatant threat was hurled at Jabarian, the latter told him "Mr. Ghukasyan you
should remember really well as to whom you have said the reported comments. I
encourage you very much to do so." Then he immediately backpedaled and started to
cajole this commentator by saying that "we are both patriotic people" and that "we
shouldn't be talking in the language of lawsuits."
On November 20, USA Armenian Life's managing editor had a face-to-face meeting with
the source of the facts included in the article; and re-examined their validity, and they all
proved as being solidly accurate.
Below is a partial list of headlines and comments featured by various media outlets that
followed the lead of USA Armenian Life Magazine's Nov. 14 article:
- Nov. 16, News.am's title: "Nagorno Karabagh Republic's Former Pres. of Arkady
Ghukasyan Has ! Labeled Armenia's Foreign Minister 'as Weak and Unprepared.'"
- Nov. 16, 7or.am's title: "Has Nagorno Karabagh Republic's Former President Become
Honest?"
- Nov. 16, News.am title: "Arkady Ghukasyan: Edward Nalbandian 'weak and
unprepared.'"
- Nov. 16, ArmAr.am title: "Arkady Ghukasyan Has Appealed to the Diaspora to Continue
to Be Rightful Demanders [of Justice]."
- Nov. 16, Panarmenian.net title: "Arkady Ghukasyan ascribed comments he didn't
make."
- Nov. 16, Lragir.am carried Appo Jabarian's article in its entirety with the following title:
"Ghukasyan's Sensation in the U.S."
- Nov. 17, Aravot.am title: "Is the Ambassador Disagreeable with the President?"
- Nov. 18, Lragir.am title: "SIMPLY A BLACKMAIL? or Guys! Money is needed urgently!"
The author, Bagrat Kheroyan, wrote: "The Ex-president of Artsakh, Arkady Ghukasyan,
has made a couple of announcements in the USA, which raise some questions:! In case
he is 'as honest and patriotic as Serzh Sargsyan and values S hushi so much, why
doesn't he live in Shushi? Wouldn't Shushi develop fast had Arkady Ghukasyan and
others like him built their palaces and launched their businesses in Shushi?"
Kheroyan further wrote: "I would suggest the Diaspora to organize fund-raising for
changing the Constitution of the Republic of Artsakh and writing there that the presidents
and state officials of the Republic of Artsakh will simply be considered betrayers in case
after they serve, they live and establish their businesses out of Artsakh, especially in
Armenia."
- On Nov. 19, Lragir.am followed up with a second commentary titled: "SIMPLY A
BLACKMAIL? No. 2; Or It Seems Like a New Stratagem is Being Formed."
Lragir.am observed: "It seems like the promise of a future job is the obvious reason that
Arkady Ghukasyan has mercilessly criticized and labeled ignorant ... Republic of
Armenia's Foreign Minister Edward Nalbandian. It seems like it is not difficult to
understand t! hat the Republic of Armenia's Foreign Ministry post is promised to Arkady
Ghukasyan."
Whatever were his motives, Mr. Ghukasyan should not have backed out of the remarks
he had made earlier, during his appearances in North America.
Armenia Submits Protocols to
Constitutional Court: What's Next?
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Senior Contributor, USA A! rmenian Life Magazine
Pres. Serzh Sargsyan quietly submitted the Armenia-Turkey Protocols to the
Constitutional Court on November 19, without a public announcement.
Under Armenian law, all international agreements have to be submitted to the
Constitutional Court , prior to their consideration by Parliament for ratification. The
Protocols were signed by the Armenian and Turkish Foreign Ministers on October 10, after
both sides publicly committed on August 31 to "make their best efforts" to ratify the
Protocols in a "timely" manner.
Given the fact that Foreign Minister Ahmet Davutoglu had alread! y introduced the
Protocols to the Turkish Parliament on October 21, th e timing of Pres. Sargsyan's
submission to the Court may have been prompted by his wish to avoid accusations of
foot-dragging by Prime Minister Recep Erdogan during his Washington visit on December
6. Indeed, over the weekend, a Turkish official accused Armenia of not taking any steps
to ratify the Protocols. Hurriyet newspaper quoted a Senior Turkish Diplomat as stating:
"I do not think that one could press Turkey at this moment when Armenia has still not
submitted them to Parliament."
Forwarding the Protocols to the Constitutional Court , however, does not necessarily
mean that Armenian officials intend to ratify them quickly, since they had announced that
they are going to wait for Turkey to ratify them first. Moreover, Turkish leaders have
repeatedly linked the ratification of the Protocols to the resolution of the Karabagh
(Artsakh) conflict, thus making it questionable if the Protocols would be ratified at all.
The Armenian Constitutional Court 's! website indicates that after submission of a case to
the Court, the first step is assigning one of its judges to conduct a preliminary review
within 15 days, which could be extended by 10 days. In all, the Court has 90 days from
date of submission to announcing its decision. The Constitutional Court 's mandate
specifies that its decision will not be based on whether the Protocols are in compliance
with the Constitution, but on whether the obligations deriving from such an international
agreement are in conformity with the Constitution.
Given the lack of public trust in Armenia's courts in general, most Armenians, especially
those who oppose the Protocols, are highly skeptical that the Constitutional Court would
not rubber stamp the government's position on these Protocols. Some members of the
press questioned the appropriateness of Gagik Harutyunyan, the Constitutional Court 's
Chair, accompanying Pres. Sargsyan on his recent overseas "consulting tour," trying t! o
convince Diaspora Armenians that the Protocols were in Armenia 's be st interest.
Given the critical nature of the proposed Protocols and their long-term impact on
Armenia 's national interest, it is expected that the Constitutional Court would approach
this case with the utmost seriousness and responsibility. While most Armenians would
prefer that the Court disapprove the Protocols, it is more likely that it would approve
them after adding several clarifications and interpretations that would be part and parcel
of the agreement prior to submission to Parliament. Such clarifications would hopefully
minimize the detrimental effects of the Protocols and not allow Turkey to misinterpret the
agreement, particularly references to international treaties that may preclude future
Armenian claims, and formation of a historical sub-commission that could question the
facts of the Armenian Genocide.
Another important issue that the Constitutional Court may consider is adding a provision
that would give the Armenian government the ri! ght to unilaterally abrogate this
agreement, should Turkey violate any of its provisions after ratification.
During Pres. Sargsyan's meeting with over 60 Armenian community leaders in Los
Angeles on October 4, I suggested that the Armenian government add a formal
reservation to the Protocols, giving itself the right to consider the agreement null and
void, should Turkey, after ratification, not open the border with Armenia within the
stipulated 60-day timeframe or if it closed the border after opening it. Significantly, Pres.
Sargsyan publicly agreed with my suggestion and committed himself to adding such a
provision.
Since it appears that the Armenian government is intent on going through with these
Protocols despite all objections, the Constitutional Court and the Armenian Parliament
should attempt to minimize the damage they are sure to cause to the country's national
interests by adding specific reservations and clarifications prior to ! their eventual
ratification.
Terminological Extension
of the Nagorno Karabagh Conflict
David Babayan,
political analyst from Artsakh.
The Nagorno Karabagh conflict has many extensions - political, legal, military, economic,
ecological, humanitarian, etc. It also has a very important terminological extension,
which mainly lies in the sphere of descriptions and depictions. This sphere, strangely and
unfortunately, has not received adequate attention in the Armenia! n world. Meanwhile, it
is a very critical extension that touches upon deep instances of national psychology,
consciousness and sub-consciousness, the very nature of the national immune system,
its ability and willingness to face, resist and overcome different challenges.
It is quite appropriate to quote here a classic Chinese military theorist Sun Tzu who in his
famous work, The Art of War, the oldest military treatise in human history (VI century
BC), wrote the following: "To fight and conquer in all your battles is not supreme
excellence; supreme excellence consists in breaking the enemy's resistance without
fighting." One of the most effective ways in breaking resistance without fighting is to
influence the value system of an opponent, making him change his world-views and
become willing to make unilateral concessions, considering them justifiable. This is a very
difficult - and often a long - proc! ess but it is one of the most important components in
relations betwee n competing states.
And one of the most important components of achieving success here is using the
terminology as it was mentioned above.
Touching upon the terminological extension of the Nagorno Karabagh conflict, it should
be said that in this sphere, the Armenian side should carry out a serious reexamination of
the descriptive and depictive framework of some crucial components of the Artsakh issue.
In the descriptive realm, the main drawbacks of Armenian political thought are two-fold.
The first is the application of the terms used to present the issue itself. The most
appropriate term for the proper description of the conflict is the Azerbaijani-Karabagh
conflict.
Sometimes, one can see descriptions
such as the conflict in Nagorno Karabagh or around Nagorno Karabagh. While the latter
ones are appropriat! e because it presents Nagorno Karabagh conflict as a territorial
dispute between Armenia and Azerbaijan and gives Baku a solid ground to present it as
an illegitimate encroachment upon its territorial integrity. On the other hand AzerbaijaniKarabagh conflict presents the true essence of the conflict as lying in the sphere of the
right of nations to self-determination. Besides, it shows that the conflict was started by
Azerbaijan. The neutral way is just the Nagorno Karabagh conflict.
The next filed where we find inappropriate descriptions is territorial component. As is well
known the borders between Azerbaijani and the Nagorno Karabagh Republic substantially
changed between 1988 and 1994. Since 1994 when the cease fire regime between the
two countries came into effect there has been a totally new geopolitical situation in the
region. The liberation of these territories cannot be called occupation be! cause even
putting aside historical aspects (all of them are historica l Armenian lands) occupation
presupposes a thorough plan to capture a particular territory long before the military
operation to use its human or natural resources for the capturing side. This happened, for
example, during the Second World War when the Nazis elaborated plans to capture
different territories and then started to carry out them. On the other hand liberation of
territories during the Azerbaijani-Karabagh was more a choiceless option for Artsakh
because otherwise Artsakh was doomed to physical extermination. Consequently there
was just no alternative to liberation. Moreover, the results of these territorial changes
have been incorporated into some basic laws, such as the Constitution of the Artsakh
Republic according to which the present territory of Artsakh is the territory within the
borders of the republic since 1994. So, every peace of land within these borders is an
integral part of the Nagorno Karabagh Republic and any territorial changes can take place
onl! y as a result of a nationwide referendum. The leadership of the NKR has announced
numerous times that there are no such notions as liberated territories, security zones,
etc.
There is one integral Nagorno Karabagh Republic.
Against this background one can frequently see such description as liberated territories,
buffer zone, territories under the control of the NKR Defense Army, disputed territories,
etc.
Such interpretation directly and indirectly casts a shadow of doubt on the legitimacy of
the current status of these territories. The wording itself tells both the internal and
external public that these territories are either temporarily under the control of Artsakh
and the latter in principle admits its willingness to return them.
Here it will be expedient to bring an example of geopolitical casuistry carried out by
Soviet and Azerbaijani authorities in 1920-s con! cerning the name of the former
Nagorno Karabagh
Autonomous Region. When Artsakh was granted the status of autonomous region it was
called the Autonomous region of Nagorno Karabagh. After a couple of years there was a
"suggestion" from Moscow and Baku to change the name to Nagorno Karabagh
Autonomous Region as a more appropriate from the linguistic point of view. Indeed,
linguistically the latter sound more catchy than the former. However, from the political
viewpoint it was a crucial blow to the worldview of the future generations of Armenians.
As a matter of fact, Autonomous region of Nagorno Karabagh meant that there were at
least two Nagorno Karabaghs, one within the borders of the autonomous region and the
other one outside this entity. Changing the name to Nagorno Karabagh Autonomous
Region have automatically made Nagorno Karabagh to identical to the autonomous
region, which was four times smaller than the historical Nagorno Karabagh. And up until
now we continue to use th! is perverted paradigm in our descriptions and follow path set
up by our adversaries.
However, such a defective stance is frequently evident not only in descriptive but also in
depictive realms.
Three are many cases of depicting the present day Nagorno Karabagh Republic within the
borders of the former and long gone Nagorno Karabagh Autonomous Region. Even when
the Nagorno Karabagh Republic is depicted within the present day borders the territories
around the former autonomous region and within the latter are painted in different
colors.
Besides, the administrative division of these territories reflects administrative division of
Soviet Azerbaijan. The depictive component has much stronger visual effect and more
fundamental consequences for the Armenian conscious and subconscious. This approach
implants in our mind the ! alien nature of these territories and as was mentioned above,
hypnotiz ing us to make unilateral concessions and what is more, consider them
justifiable.
Meanwhile, it should be clear to everybody that the stakes are too high. The Nagorno
Karabagh Republic within the borders of the former autonomous region is not a viable
entity. It is highly vulnerable in all components - in economy, security, ecology etc. It is
enough to remind that, for example, the Karvachar or Kelbajar region is a guarantor on
Artsakh and Armenia water security. This region is the hydro-donor of Artsakh. Eighty
five percent of water resources within the borders of the former Nagorno Karabagh
Autonomous Region originate in Karvachar. The rivers Arpa and Vorotan, which via ArpaVorotan channel provide water for Lake Sevan (80 percent of Armenia ground water
resources are concentrated in this lake) and help save Sevan from drying up originate in
Karvachar region too.
Thus, if Azerbaijan gains ! control over Kelbajar both Artsakh and Armenia will be under
constant hydro-pressure and hydro-terror threat, they will be exposed to the "blue
genocide."
Besides, defeat in Artsakh will have a devastating impact on Armenian national selfconsciousness which was for a quite a long time dominated by the victim complex,
culminating after the 1915 Genocide. It was victory in Artsakh, which was a panArmenian in nature that to a great extent have paved the way to get rid of this complex.
So, defeat in Artsakh will enthrone the victim complex in our mentality which in turn will
sooner or later put an end to our history.
As it is said, the devil is in details. What we should do is to pay serious attention to these
details rather than neglect or underestimate them. We should not allow the perverted
terminology hunting us. Only in this c! ase we will make the world respect the interests
of our statehood.
TURKEY: 22 trade unionists finally released after
almost six months of arbitrary detention!
THE OBSERVATORY FOR THE PROTECTION OF HUMAN RIGHTS
DEFENDERS
PRESS RELEASE
Geneva-Paris, November 25, 2009. The Observatory for the Protection of
Human Rights Defenders, a joint programme of the World Organisation
Against Torture (OMCT) and the International Federation for Human Rights
(FIDH), welcomes the release of 22 leaders and members of the
Confederation of Public Employees' Trade Unions (KESK) and of its
affiliates, including the teachers' trade union Egitim-Sen, detained since
May 28, 2009.
According to the information received from the International Trade Union
Confederation (ITUC), on November 19 and 20, 2009, an hearing took place
before the Ýzmir Heavy Penal Court No. 8 on the case of 31 leaders and
members of KESK tried on charges of "having established a terrorist
organisation". During the trial, the rights of the defense were constantly
violated, with the President of the court himself doing the
interrogations, and the defense lawyers being impeded to speak to the
defendants. The only evidence against them stemmed from their recorded
telephone conversations and their e-mail exchanges.
However, on November 20, 2009, the court ruled in favour of the
conditional release of the 22 leaders who remained detained. They will
have to appear in court again on March 2, 2010 and are banned to leave the
country until the end of the trial.
The Observatory welcomes the release of the 22 trade unionists and thanks
all the persons, institutions and organisations who intervened in their
favour, but remains concerned with the fact that all the accused remain
prosecuted as well as with the obstacles to their freedom of movement.
On May 28, 2009, KESK's headquarters in Ankara, its branch offices in
Ýzmir and Van, and the houses and workplaces of some of its members had
been raided and searched by the Gendarmerie. The office of Ms. Songül
Morsümbül, KESK Women Secretary, was also searched, and all official
documents regarding gender issues and trade union activities as well as a
laptop and 18 CDs were confiscated, as if it were criminal evidence.
On the same day, 35 trade union leaders had been arrested and detained in
"F-Type" prisons. In the end, 31 had been made to stand trial on terrorism
charges, of whom 22 were kept in detention. Until the submission of the
indictment, on July 31, 2009, the defence lawyers had not had access to
their files, their homes and workplaces were searched, and their computers
confiscated.
The Observatory calls upon the Turkish authorities to put an end to all
kinds of harassment - including at the judicial level - against the
above-mentioned trade unionists as well as against human rights defenders
in Turkey, and to act in accordance with the United Nations Declaration on
the Protection of Human Rights Defenders and Article 5 of the Council of
Europe Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental
Freedoms as well as with international and regional human rights
instruments ratified by Turkey.
For further information, please contact:
* OMCT: Delphine Reculeau : + 41 22 809 49 39
* FIDH: Gaël Grilhot, + 33 1 43 55 25 18
CYPRUS PRESIDENT OF PARLIAMENT
MARIOS GAROYIAN
HAY TAD 2009 PERSONALITY
the event will take place on
Friday 27 November, 8:30pm
LATSIA MUNICIPAL THEATRE
Friday 27 November at 8:30 pm (not at 8:00pm) - The Armenian National
Committee of Cyprus invite the Armenian community and friends to a
gathering where the President of The House of Representatives Marios
Garoyian will be declared "Hay Tad Personality of 2009". The event which
will take place at the Latsia Municipal Theatre is under the auspices of the
Armenian Representative in the House of Representatives, Vartkes
Mahdessian. Also honouring with their presence are ARF Dashnaktsoutiun
Bureau member Megerdich Megerdichian, Lebanese Member of Parliament
Hagop Pakradouni and former Lebanese Minister Alen Tabourian.
Editorial - The Slave Trade (Myth or Reality)
London November 25, 2009 - Abu Baker al-Ghannoum was
absentmindedly playing with the contents of the wakeful of brightly
coloured glass beads, and contemplating on the commercial transaction of
the afternoon. He had done good. Earlier in the day he had done a deal
with some Arab people, who were looking to hire workers to work in a far
away country. The glass beads were for his efforts in convincing his people
to agree to sign the employment agreement. He was satisfied that he had
managed to get rid of most of the weak and useless men and women of
the tribe. Years of feuding with neighboring tribes for cattle, produce and
young girls had taken their toll from his able-bodied warriors. It was so
hard to feed his tribe. The Arabs, in addition to his sack of beads, had
given to each of the families of the departing workers gifts, which would
buy them food for the coming months until it was time to harvest their
meager crops.
This scene or similar ones were happening all over the coastal areas of
Western Africa. The immigrant workers were packed onto often rickety
ships, barely seaworthy, to be taken to the new continent, America.
Conditions on the ships were appalling. Their quarters were cramped, dirty
and damp. The food they were given was rotten and could barely sustain
them for the westward trip across the ocean. A great many of them died
before reaching America and were unceremoniously thrown overboard.
The sailors and the armed gunmen on the ship were cruel and ugly. The
immigrant workers were terrified of them. Frequently, they beat the
passengers and the women and young boys were occasionally raped. All
this took their toll from the immigrants and by the time they crossed the
ocean their relief for disembarking from the ship was such that they did
not question much about their fates once they stepped onto dry land.
On shore, their prospective employers or their agents would herd them
like cattle to the plantations and to the settlements.
Once there, the Boss-man, usually the owner of the concerns inspected
them quickly and with the help of overseers and foremen they were
assigned living quarters. Fellow workers explained to them that they had
to work without pay for food and lodgings, until the expenses of their
crossover were reimbursed. Conditions there were nearly as dismal as on
the ships, especially after the first couple of weeks or so. They were
quickly divided into work gangs without regard to kinship. Dissent was not
tolerated. New arrivals usually got a taste of discipline during the first few
days, just so as to put the fear of god in their souls.
Thus, started the long years of servitude and the never-ending days,
working dusk to dawn, in searing heat or freezing cold. There was no letup. They were always under the supervision of the foremen and
supervisors, who did not need much to whip them to a inch of their life.
More and more ships arrived, more and more workers arrived. Soon,
despite the horrendous conditions and repression, free workers who had
earned wavers from their obligations, or had been fortunate to earn their
wavers, started agitating the others. In time, organizations sprung up,
early versions of trade unions. These had the covert backing of the
industrialised Northern States, who because of the nature of their
industries could not profit as much from the cheap but ignorant and, for
them, largely useless workforce. The struggle for supremacy between the
industrialise d North and agricultural South reached its zenith in the
middle of the nineteenth century when the exasperated South decided to
go its own way and declare independence. The result was war. A war,
which lasted five long years and cost the lives of hundreds of thousands.
The agricultural South could not resist the industrial might of the North
and eventually capitulated. During the years following the war things did
not change dramatically for the immigrant workers. Soon however, large
sections of them had gained enough knowledge to be able to take
employment in the North. It was not long before they found out that not
much was different for them in the North.
This state of affairs continued for decades with some improvements
in their quality of life. Very few of them could eventually step out of the
ghettos and industrial estates and venture into the white man’s world.
Parallel to the war, the North had unleashed a relentless and ferocious
campaign of misinformation and propaganda war. The immigrant workers
were portrayed as slaves, their work as slave labour and the South as
their owners. A few unfortunate and truly shocking incidents of rapes,
murders, beatings and inhuman punishments were twisted out of all
proportion. Soon all newspapers seeing the increase in the sale of their
competitors jumped on the band wagon and started competing with each
other in publishing more horrific stories than the other in a race to
increase their sales. This well planned and executed strategy was not
limited to the continent. The fight was carried over to Europe as well,
where the battle of public opinion was eventually gained by the North and
the Operation Slavery, as the whole exercise was known.
So the thousands of immigrant workers from the Western shores of
Africa eventually became the pawns in the struggle for supremacy…… It's
absurd, isn’t it? Only the degenerated few would in my opinion believe
such a far-fetched and ridiculous story. Only fools would accept such a
mutilation of historical facts.
A story, which disregards all the evidence in the writings of
contemporaries to the start and progress of the slave trade.
A story, which disregards the evidence given by the survivors of the
slave trade.
A story, which is so absurd and so defies logic that in itself is too
extreme and too far-fetched to be believed in.
A story, which blatantly questions the undeniable truths about the
slave trade and no one in his senses would believe it and question the
factuality of the slave trade.
I totally agree with this assessment. It is all that, as are all the
arguments put forward by Turkey and the few who blatantly deny the
Armenian Genocide, who incomprehensively chose to disregard a host of
eyewitness reports and the memoirs of the survivors of the Genocide, who
for petty political or economic considerations have the audacity to
question the Armenian Genocide, who for different reasons chose not to
listen to the whitened bones and silent cries of those who perished in the
deserts of Northern Syria and Mesopotamia.
This kind of absurdity we are asked to be part of by the powers to be
and by the present rulers of Armenia and those who have allied
themselves with them, for a fistful of Turkish Liras and US Dollars.
A LONDON INVITATION
Saturday 28 November 3:15pm
The Chief Editor of Gibrahayer e-magazine
Simon Aynedjian and Louise Aynedjian
Assistant to the Editor Sevag Devletian
Columnists Professor Hovhannes Pilikian & Jean Ipdjian
invite our United Kingdom subscribers to
a cheese and wine reception
at The Americana Hotel in London
172 Gloucester Place, Regents Park, London, NW1 6DS – UK
WHO IS AN ARMENIAN?
Tamar Kevonian, Asbarez.com - 20/11/2009 - “What if an Armenian was
Muslim or Bahai, or Hindu?” the question is asked one day during a
conversation about ethnic identity and why it was tied into religious
identity.
There are those, mostly scholars in Armenia, who vehemently deny the
Armenian ethnic identity to anyone who is not of the Christian faith,
particularly of the Orthodox persuasion. They claim that being Armenian
automatically assumes and implies Christianity.
This logic would be acceptable except for the fact that Armenians, as an
ethnic group, existed long before Christianity or their conversion to it in a
bloody and violent manner. The switch to the religion that now identifies
us was not a peaceful one and St. Gregory the Illuminator himself waged
the war.
Armenia, two millennia ago, had a varied population. Strategically located
at the crossroads of the region, many cultures passed through the area
while some chose to make it their permanent home. As a result, the
Armenia of that day was culturally diverse, religiously tolerant and very
cosmopolitan.
Legend has it that upon King Drtad’s miraculous cure at the hands of St.
Gregory the Illuminator, he immediately converted to the magical new
religion and proclaimed Armenia to now be a Christian state. Everyone
was to set aside their previous religious beliefs which they’d held for
hundreds of years in favour of a new one and live happily ever after in the
afterglow of their new found religion. But the story doesn’t end there. Or
even begin there.
King Drtad was the infant son of Khosrov II when he was assassinated by
Anak, an Armenian operating as an agent for the Persian Empire. St.
Gregory was the son of Anak who, as an adult, returned to Armenia and
worked for King Drtad without informing him of his true identity.
The legend taught to Armenian children today does not include this fact.
Completely ignoring it, it skips directly to St. Gregory’s time spent in the
dungeon for being a Christian. In reality, his incarceration came about
because of the king’s discovery of the assistant’s true heritage. Which king
wouldn’t imprison the son of his father’s assassin?
The story goes on to say that after Drtad is cured of his illness at the
hands of Gregory, he becomes a believer of Christianity. As a young king,
Drtad fought hard to liberate Armenia and create a quasi independent
state. His country’s conversion to the upstart religion was the final break
from his Roman and Persian neighbours at a time when religion affiliation
was a key tool that set a nation apart.
The process of becoming peace-loving Christians was anything but
peaceful or loving. The legend of Drtad omits the key part of the story by
ignoring the ‘how’ of the conversion. Although begun peacefully, it soon
turned violent when nobles, priests and their followers of the prevailing
faiths resisted the efforts of the state. The forced conversion of hundreds
of thousands of people had other purposes besides spreading the word of
God. Under the guise of religion, Kind Drtad was able to purge his land of
political opposition and enemy agents and confiscate the wealth of the
existing temples. Everyone was either forced to convert or lose their
heads. His right-hand man in this war was none other than St. Gregory,
the founder of the Armenian Orthodox Church. His greatest supporter and
passionate advocate of the effort was Ashkhen, Drtad’s wife who was not
Armenian.
In one brief decade, Armenia went from a culturally diverse nation without
an official national language to one that espoused uniformity and
conformity where the use of Armenian became a requirement and strictly
enforced. Survival is a basic human instinct and many did conve rt rather
than lose their heads. Some of the descendants of those who chose to
convert almost two millennia ago were, in the early part of the 20th
century, forced to make yet another difficult choice: convert or die, but
this time to Islam.
Why is identity tied to faith? What about Armenians that are Orthodox
but don’t speak a word of the language or know any of the history? What
of the Armenian of mixed heritage with the overwhelming love and
enthusiasm for the Armenian culture who practices another religion? Do
they qualify?
At a recent photo exhibit, Harry, a well known photographer, gave a
contextual explanation of one of his photos that looked like nothing more
than Muslim village women escaping a flood while holding their children to
their breast. The real story is that they were Kurdish women, who after
the death of their children and the hardships they endured, were allowed
by Turkey to emigrate to Germany. “But the best part,” said Harry, “is that
when going through customs and registering their names in their new
home country, each one of them gave an Armenian name.” They reclaimed
their original identity. “Now, they even have a nice little community with a
church.”
Today, in the remote corners of what was once a part of greater Armenia
and is now Turkey, there exists a substantial group of Armenians who
have almost all converted to Islam. Although they maintain their Armenian
identity and their distinctive Armenian dialect, they do not practice the
espoused religion of Christianity. Do we consider them to be Armenian?
It is estimated that there are several million “hidden” Armenians in Turkey
and the surrounding areas. A little-thou ght of side effect of the ArmenianTurkish protocols and the resulting improved relations between the two
countries may be just the encouragement and motivation these Armenians
need to stand up and reclaim their roots and fortify our numbers. Can we
deny them their Armenian identity? Can we afford not to?
CYPRUS TALKS CONTINUE WITH "GOOD WILL"
FAMAGUSTA GAZETTE 23.NOV.09 - President of the Republic of Cyprus
Demetris Christofias has underlined that efforts to reunify Cyprus and its
people will continue with persistence and good will.
In an address at a mass at the Armenian Church in Nicosia, read out by
Deputy Minister to the President Titos Christofides, President Christofias
stressed “we remain committed to our goals for the creation of a peaceful,
united and prosperous homeland for all its citizens, Greek Cypriots,
Turkish Cypriots, Maronites, Armenians and Latins”.
He reiterated that “efforts to reunify Cyprus and its people will continue
with persistence and good will, asserting our rights based on principles.
We pursue a bi-zonal, bi-communal federation with a single sovereignty,
citizenship and international personality as well as unified economic
institutions”.
Referring to the Armenian people living in Cyprus, he said that “tight
bonds of friendship and common struggles describe the historic paths of
Greek Cypriots and Armenians in our country”.
“Cyprus and its people have always been present to the important historic
times of the Armenian people”, he said.
The Cypriot President recalled that Cyprus was the first European state,
which adopted a resolution recognising the Armenian Genocide.
The religious groups in Cyprus, he said, are an important part of Cyprus
and enrich its multicultural society.
President Christofias reassured that the government does its utmost to
contribute to maintaining he religious groups` identities.
SOURP ASDVADZADZIN CHURCH
CELEBRATED NAME DAY LAST SUNDAY
Alexander-Michael Hadjilyra - Nicosia - The Armenian cathedral of Sourp
Asdvadzadzin in Nicosia celebrated its name day on Sunday, 22 November.
On this joyous occasion the Church invited a number of officials and heads
of other denominations. Present at the celebrations was Undersecretary to
the President, Dr. Titos Christophides - representing the President - the
Speaker of the House of Representatives Marios Garoyian, the Armenian
MP Vartkes Mahdessian and his wife Maggie, the Ambassadors of
Germany, Greece and Iran, the Mayoress of Nicosia - Eleni Mavrou - and
representatives of DI.SY. and EVRO.KO. Representing the Archbishop of
Cyprus was Chorepiscopus of Mesaoria, Gregorius. Also present were the
Archbishop of the Maronites, Youssef Soueif, and the Anglican Bishop of
Cyprus and the Gulf, Michael Lewis. The Badarak was celebrated by
Apegha Torkom Donoyian.
After the Badarak and the madaghorhnek were concluded, Deacon Dr.
Antranik Ashdjian took the floor to welcome the honoured guests to the
celebrating church, after which, Archbishop Varoujan spoke of the history
of the Armenian Church in Cyprus, the cordial relations between GreekCypriots and Armenian-Cypriots, and wished for peace in our island. The
Undersecretary to the President stressed the role of Cyprus in welcoming
the refugees of the Armenian Genocide, and re-affirmed the government’s
solidarity to the Armenian-Cypriot community. The Speaker of the House Marios Garoyian - stressed the importance of the Armenian Church and
our moral obligation for the international recognition of the Armenian
Genocide and the justice both Armenians and Cypriots deserve, criticising
Turkey for its denialist policy and aggression.
The final message came from Mesaoria Chorepiscopus after which a
reception followed at the Armenian Prelature.
Watch Marios Garoyian's speech here
From 7or.am
Karabakh Parliament Condemns Azeri Threats
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
STEPANAKERT (Parliament Press Service)—After its Wednesday legislative
session, the Nagorno-Karabakh Republic National Assembly issued an
announcement condemning Azerbaijan’s recent military threats, warning
that Azeri efforts are aimed at derailing the conflict resolution process.
“Recent developments in the Karabakh conflict resolution process
demonstrate Azerbaijan’s blatant non-constructive approach. By using
various media, the Azeri leadership is creating the illusion of
dissatisfaction with the internationally mediated process. In reality,
however, the policies of that country aim to shift the military and political
balance in the region in its favor by unveiled threats of future war against
Artsakh,” read the parliament statement,” the announcement said.
“Under these circumstance the Artsakh parliament, characterizes recent
public statements by high-ranking officials as an uncompromising
posturing for a party to the negotiations. This is rife with possibilities for
the Karabakh side to lose confidence in the peaceful resolution of the
conflict,” continued the statement.
“The authorities of the Nagorno-Karabakh Republic, on numerous
occasions, have warned international organizations and stakeholders in
the conflict resolution process of Azerbaijan’s military-leaning foreign
policy, which completely contradicts the responsibilities, to which that
country has agreed while becoming a members of international
organizations,” added the statement.
“All of this points to official Baku’s intentions to derail the negotiations and
undermine the stability of the region, through continued propaganda
about alleged tensions in the Karabakh-Azerbaijan borders,” explained the
announcement.
Through the announcement, the Karabakh National Assembly aimed to
alert the OSCE Minsk Group co-chairmen, the legislatures of the mediating
countries, as well as EU and CIS structures of the dangers inherent in the
aforementioned Azeri approach.
“The bold steps by Azerbaijan call into question the success of efforts by
the international community to establish peace and stability in South
Caucasus,” warned the announcement.
Citing the will of the people of Artsakh, the National Assembly pledged
that it would take it upon itself to initiate efforts in light of these
developments and called on the Nagorno-Karabakh Republic Foreign
Ministry to inform the OSCE Ministerial Council of this announcement
when it convenes in Athens next week.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/karabakh-parliament-condemnsazeri-threats/
Moscow’s Policies in Caucasus ‘Very Dangerous,’
Warns ARF
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
YEREVAN (Yerkir)—Armenian Revolutionary Federation leaders have
expressed concern over Russia’s recent deepening of military cooperation
with Armenia’s main regional adversaries, saying Moscow’s policies in the
Caucasus are becoming “very dangerous” and run counter to a military
alliance between Armenia and Russia.
ARF Armenia Supreme Council member and chairman of the parliamentary
committee of defense and national security, Hrair Karapetian, told
reporters Wednesday that Russia’s posturing goes counter to the
Collective Security Treaty Organization, of which Azerbaijan is not a
member. The CSTO is a Russia-led defense alliance between six former
Soviet States, which was established to counterbalance NATO’s influence
in the region.
Karapetian highlighted a plan of joint military activities for next year that
was recently signed by the defense ministers of Azerbaijan and Russia. He
said, “This makes us wonder, ‘What is the difference between us and
Azerbaijan?’ We are a member of the Collective Security Treaty
Organization, Azerbaijan is not. Is it worth deepening military cooperation
with a country whose representatives periodically make bellicose
statements?”
He said the Russian policy “…is at least strange and unacceptable to us. It
contributes to the development of an even more dangerous situation,”
with regards to the Nagorno-Karabakh conflict.
Karapetian went on to deplore Russian-Turkish military cooperation.
Moscow is seeking to forge closer defense links with “a country that still
threatens Armenia’s security,” he said.
At a press conference Tuesday, ARF Bureau member Vahan Hovannesian
said that Moscow’s policies related to the South Caucasus are becoming
“very dangerous” for Armenia.
The two ARF leaders urged Armenia’s traditional allies, including members
of the CSTO, of forging military relations with Azerbaijan and Turkey, as
they would shift the balance of power in the region.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/moscow’s-policies-in-caucasus‘very-dangerous’-warns-arf/
European Bank Doubles Investments In Armenia
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–The European Bank for Reconstruction and
Development (EBRD) is on course to double its investments in Armenia’s
private sector to $150 million this year, according to one of its top
executives visiting Yerevan.
The sharp increase reported by Olivier Descamps, the EBRD director for
southeastern Europe, the Caucasus and Central Asia, should ease a
significant fall in foreign direct investment (FDI) in the Armenian economy.
Armenian government statistics show FDI falling by 30 percent year on
year to $246.4 million in the first half of this year. That was primarily the
result of a 70 percent decline in investments from Russia, which stood at
$81.6 million and were mainly channeled into the energy and
telecommunications sectors.
By contrast, FDI inflows surged by almost 70 percent to a new record high
of $1.13 billion last year. Russian companies accounted for nearly twothirds of the sum, solidifying Russia’s status as Armenia’s number one
foreign investor.
Speaking at a news conference in Yerevan on Wednesday, Descamps said
the London-based development bank will be the single largest source of
FDI in the country in 2009. The EBRD investments there since the early
1990s have totaled $500 million, mainly taking the form of loans to
private Armenian companies and purchases of minority stakes in some of
them.
“We have committed ourselves to make $150 million worth of investments
in Armenia in 2009 and are now Armenia’s largest investor,” Descamps
said, according to the ARKA news agency. He said about two-thirds of the
total has already been provided to local firms. That includes a $60 million
loan disbursed to Armenia’s Russian-owned national electricity distribution
company earlier this year.
Descamps also signed on Thursday a $5.5 million loan agreement with the
country’s largest food supermarket chain, 25 percent of which is owned by
the EBRD. Representatives of the Star retailer said they will use the loan,
repayable in seven years, to “restructure” their company and further
expand its operations.
The EBRD is also expected to invest $40 million by the end of the year in
the ongoing reconstruction of Yerevan’s Zvartnots international airport
managed by an Argentine company. Incidentally, the company’s ethnic
Armenian owner, Eduardo Eurnekian, met with President Serzh Sarkisian
on Thursday. Sarkisian expressed hope, according to his office, that the
Aeropuertos Argentina group will honor its pledge to pledge to complete
the second and final section of Zvartnots’s new terminal by 2011.
A separate statement by the Armenian government said Prime Minister
Tigran Sargsyan and Descamps discussed late Wednesday the EBRD’s
possible involvement in government plans to create a tax-free economic
zone around the airport. No details were reported.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/european-bank-doublesinvestments-in-armenia/
Russian Leader Hails ‘Progress’ In Karabakh Talks
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
ULYANOVSK, Russia (RFE/RL)–Russian President Dmitry Medvedev
welcomed what he called further progress in the Nagorno-Karabakh peace
process during talks with his visiting Azerbaijani counterpart, Ilham Aliyev,
the Kremlin said late on Wednesday.
The two men held talks after inaugurating a statute of Aliyev’s late father
and predecessor Heydar Aliyev in the Russian city of Ulyanovsk earlier in
the day. The international efforts to resolve the Karabakh conflict were
reportedly high on their agenda.
“Ilham Aliyev briefed Dmitry Medvedev in detail on the results of the
latest round of his negotiations with Armenia’s President Serzh Sarkisian
held [in Munich on November 22] with the participation of the [OSCE]
Minsk Group representatives,” said Natalya Timakova, a spokesman for
Medvedev.
“The president of Russia welcomed the positive movement of the
negotiating process and assured his colleague that Moscow will continue to
make all necessary efforts to achieve a resolution of the NagornoKarabakh conflict,” she added.
The Russian, American and French diplomats co-chairing the Minsk Group
gave a mixed assessment of the Munich summit, saying that Aliyev and
Sarkisian made progress on some issues but failed to agree on others. “In
some areas, progress was made,” they said in a joint statement. “At the
same time, some issues still remain open.”
Medvedev personally mediated some of the previous meetings between
the Armenian and Azerbaijani leaders held in the past year. In a joint
declaration issued after one such trilateral meeting in November 2008,
they pledged to seek a “political solution” to the dispute.
Aliyev warned late last week that Azerbaijan will have no choice but to
resume the war in Karabakh if the Munich talks end in failure. He has not
yet commented on their outcome.
Meeting in Ulyanovsk, the Russian and Azerbaijani presidents expressed
their satisfaction with the current state of relations between their nations.
Aliyev described it as “strategic partnership.” “If everyone in the world had
relations like Azerbaijan and Russia have, there would be no problems in
the world,” he said.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/russian-leader-hails-‘progress’-inkarabakh-talks/
Judge Rules in Krekorian’s Favor, Against Essel’s
Special Interests
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
LOS ANGELES–A federal court judge on Tuesday denied a political
committee’s request to overturn a 24-year-old city ethics law, reported the
Los Angeles Times.
The ruling, seen as a boon for Los Angeles City Council candidate Paul
Krekorian, was a sharp blow to the campaign of candidate Christine Essel,
whose backers brought the lawsuit.
“I was very proud to defend the ethics laws that the voters of Los Angeles
enacted and have relied upon for nearly a quarter century,” said
Krekorian, who defended the ethics law. “Today we won a tremendous
victory for transparency when the Federal Court agreed with my
arguments and completely rejected the frivolous lawsuit brought by Chris
Essel’s special interest supporters to overturn the City’s ethics laws.”
Special interest groups have spent more than $542,000 to boost Essel’s
bid for the San Fernando Valley council seat of former Councilwoman
Wendy Greuel in the last few weeks. Greuel is now city controller.
The group, Working Californians, which is co-chaired by the heads of the
International Brotherhood of Electrical Workers Local 11 and Local 18,
filed the suit to challenge a 1985 city law stating that a political committee
cannot accept contributions greater than $500 if it intends to use that
money on an independent expenditure for a city candidate.
Working Californians claimed that the provision violated its free speech
rights and asked the court to intervene immediately, the LA Times said.
Krekorian said the lawsuit had nothing to do with the 1st amendment and
“was about nothing but concealing special interest money from the voters
of L.A.”
U.S. District Judge Dean D. Pregerson concluded that Working Californians
had “not established a likelihood of success on the merits of its 1st
Amendment claims.”
Pregerson said the group had not provided evidence that enforcement of
the restrictions would “effectively thwart its ability to make independent
expenditures” in the two weeks before the runoff, the LA Times reported.
The ruling noted that the group had received contributions from just six
sources since 2007 — including the two political action committees
controlled by IBEW Local 18 and Local 11.
“Working Californians is free to solicit contributions from as many donors
as it likes, and assuming that no individual contribution exceeds the city’s
$500 threshold, it can spend as much as it likes,” the judge wrote.
“The outrageous amount of money pouring into the Second Council
District from so-called independent expenditures by special interests is
perhaps unprecedented in City history,” explained Krekorian.
“[Essel’s] voracious fundraising has featured visits to the offices of
virtually every Downtown lobbyist, and the Ethics Commission is currently
investigating an obviously illegal contribution she accepted from a
lobbyist,” Krekorian revealed, adding that the ruling “completely vindicates
the effort we made to protect the city ethics laws that the voters enacted
a quarter of a century ago.”
“By filing this lawsuit, the Downtown power brokers proved that they
aren’t satisfied just trying to steal this election for Essel–they want to hide
their tracks too,” said Krekorian. “But this election will not be bought and
paid for by the monied special interests–it will be decided by the voters
whose lives will be affected by its outcome for years to come.”
“While Essel claims to be a City Hall reformer, and she presents proposals
for strict ethics enforcement, she and her supporters continue to flaunt
every reasonable expectation the voters have about campaign funding,”
Krekorian said. “On December 8, I am confident voters will recognize that
Chris Essel represents more of the same business as usual, and I am the
only candidate that will fight for the kind of fundamental change that City
Hall so desperately needs.”
http://www.asbarez.com/2009/11/25/judge-rules-in-krekorians-favoragainst-essels-special-interests/
Pasadena ANC Meets with Interim Police Chief, City
Plan Manager
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
PASADENA—Members of the Pasadena Armenian National Committee
earlier this month met with the Interim Police Chief for the Pasadena
Police force, Christopher Vicino and General Plan Manager, Jason
Mikaelian.
Both meeting were held on November 19 at the new Pasadena Armenian
Center and aimed at becoming acquainted with projects and activities of
the two city departments.
The City of Pasadena has embarked on a search for a new Police Chief to
take the place of longtime chief Bernard Melekian who recently accepted a
position with the U.S. Department of Justice as the director of Community
Oriented Policing Services in Washington.
The Pasadena ANC has been participating in a series of community
meetings being held to secure community input on the selection of the
new Police Chief. Last week, Pasadena ANC activist Donig Donabedian
spoke at City Hall before City Manager Michael Beck on the qualities the
Armenian American community would like to see in the next Chief of
Police. This week, Pasadena ANC activist Vatche Derderian spoke at a
community town hall meeting held at the Jackie Robinson Center
reiterating the Pasadena ANC’s goal of finding the best candidate for the
top law enforcement post in Pasadena.
“The selection of the next Chief of Police for the City of Pasadena is an
important issue for our community,” remarked Ishkhan Boghossian, the
Executive Director to the Pasadena ANC. “We believe that the next Chief
of Police must be committed to fielding a first class force of officers.
Second, we believe the next chief must be committed to reaching out to
all communities in Pasadena. And third, we firmly believe the next chief
should be committed to community policing, which empowers local
citizens to make their streets safe for children, for seniors and for all
residents” added Boghossian.
Interim Chief of Police Christopher Vicino has spent his entire career with
the Pasadena Police Department, working his way up the ranks in a
variety of assignments. In 2008, he was the Acting Chief of Police for
approximately 10 months. Vicino was born in Los Angeles and grew up in
the San Gabriel Valley. He attended Claremont Men’s College, earning a
Bachelor of Arts Degree in Economics and Political Science. He graduated
from the POST Command College in November 2002 and was the recipient
of the Hank E. Koehn award as the most inspirational student of his class.
In 2004, he received a scholarship from the Department of Homeland
Security to attend the Naval Postgraduate School, graduating in March of
2006 with a Master of Arts degree in Homeland Security and Defense. He
is 47 years old and a 24-year veteran of law enforcement.
The Pasadena ANC was joined by representatives other community
organizations, such as the Armenian Youth Federation at the meeting with
Mikaelian, Pasadena’s General Plan Manager.
The meeting was designed to inform community leaders on the current
effort to craft a new General Plan, which will be a blueprint for Pasadena
for decades to come.
“The Pasadena ANC believes that the General Plan will fundamentally
impact the future of our city,” remarked Ishkhan Boghossian, Executive
Director of the Pasadena ANC. “Our meeting with General Plan Manager
Jason Mikaelian gave our organization the opportunity to better
understand the plan and ask a variety of questions on how the plan may
impact our community,” added Boghossian.
“Over the past six months, we have been reaching out to the community,
talking to residents, business people, the youth, non-profits and others,”
remarked General Plan Manager Jason Mikaelian after the meeting with
Pasadena ANC leaders. “We want to know the qualities that make
Pasadena special and the challenges that face our city,” he added
Mikaelian.
The Pasadena General Plan lays out specific strategies for land use,
mobility, housing, open space, conservation, noise and safety. The General
Plan reflects the community’s values and directs all of the city’s day-today decisions, plans and priorities. As times change, about every five
years the General Plan is revised to become more meaningful and relevant
based on the current state of the city, with an eye toward the future.
Every General Plan is unique. To gauge local needs, Pasadena is proud to
have a long history of involving thousands of Pasadena residence in
shaping its General Plan. The Pasadena of today is a result of that history.
In 1994, for example, more than 3,000 people took part in the General
Plan update, many urging the city to steer development away from singlefamily neighborhoods and closer to downtown, near transportation lines.
The Pasadena ANC encourages all community members to learn more
about the general plan by visiting the city’s website at:
www.cityofpasadena.net.
The Pasadena ANC advocates for the social, economic, cultural, and
political rights of the area’s Armenian American community and promotes
increased Armenian American civic participation at the grassroots and
public policy levels.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/pasadena-anc-meets-with-interim-police-chief-city-planmanager/
16 Days of Activism Against Domestic Violence
Begins in Armenia
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
YEREVAN—The Women’s Resource Center in Yerevan on Wednesday
launched a 16-day campaign to mobilize community members and
organizations to protest gender-based violence in Armenia.
The campaign, titled “16 Days of Activism against Gender-Based
Violence,” was announced during a press conference that also marked
International Day for the Elimination of Violence Against Women.
Events planned for the campaign began Wednesday with activists
marching from the Women’s Resource Center to Charles Aznavour Square
for candle-light vigil. A collective art exhibit and film screening on the
issue will also be held from December 5–7 at Moscow Cinema.
This will be the fourth year that the Women’s Resource Center has joined
countries around the world in organizing events on November 25th to
raise awareness about the issue of gender violence.
More information on the campaign
More information on the Women’s Resource Center
http://www.asbarez.com/2009/11/25/16-days-of-activism-againstdomestic-violence-begins-in-armenia/
Clash Between Police And Demonstrators
Overshadows Strike in Turkey
By Asbarez Staff on Nov 25th, 2009
ANKARA (Hurriyet)–Clashes between police and demonstrators and the
use of tear gas by security forces overshadowed a strike held by
thousands of public servants in Ankara on Wednesday, the Turkish
Hurriyet daily reported.
Union members had gathered to protest the ruling government’s lack of
response to the social and economic demands of public sector workers.
After failing to reach a compromise during collective bargaining talks with
the government last August, the public servant unions announced they
would stage a one-day nationwide “warning strike” on Nov. 25 to protest
the government’s uncompromising approach to their demand for the right
to strike and to collective bargaining.
Thousands of public servants from different sectors including education,
health, transportation, energy, mining and communications went ahead
with the move in the capital despite a stern warning from Prime Minister
Recep Tayyip Erdoğan earlier this week.
While the strike halted train services in Ankara, a separate group of
demonstrators arrived by different routes and advanced toward Ankara’s
Ziya Gokalp Street where the public servant unions were staging their
rally Wednesday.
Clashes erupted when police did not let a group carrying the political party
flags of the Socialist Party and the Freedom and Solidarity Party (ODP)
walk to the overpass in Ankara’s Ziya Gokalp Street.
Tension mounted when the police used tear gas against the group,
blocking them from proceeding to the overpass. Some other
demonstrators and passersby near the site were also exposed to the
teargas. Insistent calls by organizers subsequently persuaded
demonstrators to return to the square.
“Collective bargaining is our right, the strike is our weapon,” chanted the
demonstrators. The protest was led by the Confederation of Public Sector
Trade Unions, or KESK, and the Turkish Public Workers’ Labor Union, or
Kamu-Sen. Some deputies from the Republican People’s Party (CHP) and
the Democratic Left Party (DSP) also joined the public servants’ groups to
show their support.
A group of university students from the Middle East Technical University
(ODTU) students from Atatürk Anatolian High School, as well as some
groups carrying the flags of the pro-Kurdish Democratic Society Party
(DTP) and ODP likewise lent their support to the protest.
Increasing unemployment; the rising price of basic needs, such as bread,
natural gas and electricity; high taxes; the policies of the ruling Justice
and Development Party (AKP) that have protected the wealthy but have
ignored public employees; and the government-maintained distinction
between workers and public servants were at the core of protests voiced
by the crowd.
The banners read, “We have nothing to lose, except our chains,” “Time will
come and the AKP will give account,” “We don’t want a handout, but the
right for collective bargaining.”
Speaking at the rally, representatives of the public servants’ unions
warned the government that they would engage in an even larger-scale
struggle if the AKP did not take their warning strike seriously.
They said the AKP did not rule the country well and that they only granted
an annual wage increase of 5 percent while unveiling a price rise of 100
percent on basic needs.
“It is the AKP itself that has brought us to this point. It has ignored public
servants,” said Emirali Simsek, secretary general of KESK.
Meanwhile, following the statements by the union representatives, a group
of female public servants wanted to march to Ankara’s Yuksel Street to
read a statement to mark the Nov. 25 International Day for the
Elimination of Violence against Women. Police, however, blocked them on
the grounds that it would cause a traffic disruption.
Furthermore, Huseyin Celik, deputy leader of the AKP, reacted against the
public workers’ action, saying the public servants had no right to turn
citizens’ daily lives into pain.
“It is not possible to interpret their action as an innocent move to seek
their rights,” Celik said in a press conference Wednesday. “In democracies,
public servants can level criticism against the government and demand
further rights. But they don’t have the right to turn citizens’ daily lives into
pain. It doesn’t fit with the understanding of public servant unions to
make the trains stop and halt health services. The move doesn’t reflect
goodwill,” Celik said.
http://www.asbarez.com/2009/11/25/clash-between-police-anddemonstrators-overshadows-strike-in-turkey/
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nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Photothèque
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Photothèque
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Veille-Media
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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - Vendredi Noir
2004/2009 : le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme] marque ses cinq années d’existence et vous invite
à une projection/débat, accompagnée d’un pot de l’amitié le 27
novembre 2009 à 20h30 au Yan’s Club, 5, avenue Reille, 75014
Paris.
Vendredi 27 novembre 2009 - 20:30
"Vendredi Noir/Black Friday"
Film documentaire d'Arto Pehlivanian
Durée : 58 mn
En vue d'expliquer les protocoles que la Turquie et l'Arménie s’apprêtaient
à signer le 10 octobre 2009, le Président de la République d'Arménie,
Serge Sarkissian, avait démarré à Paris sa tournée à la rencontre de la
diaspora arménienne.
Alors que les protocoles arméno-turcs comprennent des clauses pouvant
être utilisées par l'Etat turc pour asseoir la "légitimité" d’un négationnisme
qui perdure depuis près de 95 ans, le dépôt de gerbe du président
Sarkissian, le vendredi 2 octobre 2009, au Mémorial du génocide
arménien, a été vécu par beaucoup de Français d'origine arménienne,
descendants directs des rescapés du génocide, comme une véritable
provocation.
Les forces de l’ordre ont délogé brutalement des manifestants pacifiques,
ajoutant l’humiliation à l’outrage.
Retour sur un Vendredi Noir qui marque un tournant dans l'histoire de la
diaspora arménienne de France et du monde. La projection sera suivie
d'un débat ouvert sur les perspectives d'avenir du combat contre le
négationnisme.
Association indépendante de toute attache politique, le Collectif VAN
donne la parole à la société civile dont il est issu.
Yan’s Club
5, avenue Reille
75014 Paris.
Métro Glacière.
Bus : 62 (arrêt rue d’Alésia « Glacière/Tolbiac »).
Entrée libre
Agenda - Saison de la Turquie en France (Juillet 2009
- Mars 2010)
SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE (Juillet 2009 - Mars 2010)
Conférences organisées par le Forum universitaire du 12
novembre 2009 au 21 janvier 2010
ESPACE LANDOWSKI, BOULOGNE-BILLANCOURT
-
28 avenue André Morizet 92100 Boulogne-Billancourt
- jeudi 26 novembre 2009 16h30 à 18h "Des steppes d'Asie Centrale à
l'Asie Mineure : la longue histoire des Turcs" Anne-Marie TEREL
- Jeudi 3 décembre 2009. 14:30-16:30 - "Une histoire de la Turquie
moderne : de l’Empire ottoman à la République d’Atatürk" Thierry
ZARCONE
. 16h30 à 18h "Les Seldjoukides de Konya"Anne-Marie TEREL
- Jeudi 10 décembre 2009. 14:30-16:30 - "La Turquie et l’islam :
pluralisme et réformisme" Thierry ZARCONE. 16h30 à 18h "Istanbul, capitale de l'empire Ottoman"Anne-Marie TEREL
- Jeudi 17 décembre 2009
. 14:30-16:30 - "Les Rapports de la Turquie avec la Russie et le SudCaucase : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie" Charles URJEWICZ. 16h30 à
18h "Le palais de Topkapi et la vie à la cour" Anne-Marie TEREL
- Jeudi 7 janvier 2010 14:30-16:30 - "L’Économie turque, force et
faiblesses" Dorothée SCHMID
- Jeudi 14 janvier 2010 14:30-16:30 - "La Question kurde" Hamid
BORZARSLAN
- Jeudi 21 janvier 2010 14:30-16:30 -" La Turquie, l’Europe et l’Union
pour La Méditerranée" Dorothée SCHMID
• Thierry ZARCONE « De l’empire ottoman à la République d’Ataturk »
Découvertes Gallimard 2005 ; « Musulmans et soufis du Tibet » Arche
Milan 2005 ; « La Turquie moderne et l’Islam » Flammarion 2004
• Charles URJEWICZ « Religion et politique dans le Caucase postsoviétique » Maisonneuve et Larose 2007
• Dorothée SCHMID :
• Anne- Marie TEREL « La Cappadoce aujourd’hui, Konya et Akara » Ed. du
Jaguar 1990 ; « Topkapi » (en collaboration) 5 tomes Ed. du Jaguar ; « Le
monde byzantin » Flammarion 2002 ; Guide « Turquie » collection Voir
Hachette 2004
Agenda - "Patrimoine arménien: pour une stratégie
de conservation et de valorisation coordonnée"
L’UNION GENERALE ARMENIENNE DE BIENFAISANCE EUROPE
Organise le 26 novembre 2009
A Paris, un colloque
Patrimoine arménien : pour une stratégie de conservation et de
valorisation coordonnée
CHAMP D’ACTION
Deux grands domaines sont privilégiés:
1) Le patrimoine écrit et photographique, couvrant les XIXe et XXe siècles,
en particulier les fonds d’archives publics et privés, conservés en Arménie
comme en diaspora (dorénavant « patrimoine contemporain »).
2) Le patrimoine monumental arménien, religieux et civil, en particulier
celui situé en Turquie, essentiellement perçu comme un problème d’ordre
politique intéressant l’Arménie et sa diaspora, l’Union européenne et la
Turquie.
OBJECTIFS DU COLLOQUE
1. Inventorier les fonds d’archives et de photographies nécessitant une
intervention rapide pour assurer leur conservation ; aboutir à un
programme de numérisation et d’indexation des matériaux étalé sur
plusieurs années;
2. Collecte et préservation de fonds d’archives privés en Arménie et en
diaspora ;
3. Mise en commun des ressources documentaires et réflexion sur la mise
en ligne éventuelle des archives sous la forme de bases de données,
pouvant être mise en lien ; Sous quelles formes (basse définition pour les
photos par exemple) ;
4. Financement des projets ; inventaire des sources de financement et des
critères de choix susceptible de rendre éligibles les programmes.
5. Développer un réseau de collecte d’informations pour faciliter le
repérage des fonds extérieurs, voir en faire l’acquisition numérique ou
physique.
6. Développer un programme de valorisation de ce patrimoine en menant
certaines actions en commun: publications collectives ; création
d’expositions d’intérêt général, sur des bases documentaires éprouvées ;
formation de chercheurs ; échanges interuniversitaires, etc.
7. Dans le prolongement de la démarche documentaire, envisager la mise
en place d'une équipe européenne pluridisciplinaire, associant historiens,
archéologues, architectes, institutions publiques et ONG, sous le
patronage de l'UE ou du Conseil de l'Europe, en y impliquant des
universités européennes, y compris d'Arménie et de Turquie.
PROGRAMME DU COLLOQUE
In memoriam Armen Hakhnazarian
JEUDI 26 NOVEMBRE,
10H13H
TABLE RONDE
Réflexion autour d’une politique de coordination des programmes
et du projet de création d’une base de données
PARTICIPANTS
Exposés introductif aux discussions
1. Raymond H. Kévorkian : Pour une coordination des projets et la
circulation de l’information entre les principaux acteurs.
2. Hovhannes Kizoghian (Erevan) : Présentation du projet de base de
données universelle.
PARTICIPANTS
-
Gaiane Casnati (Milan)
Hayk Demoyan (Erevan)
Patrick Donabédian (Aix-en-Provence)
Alexis Govciyan (Paris)
Merujan Karapetyan (Erevan)
Samvel Karapetyan (Erevan)
Pietro Kuciukyan (Milano)
Claude Mutafian (Paris)
Sarkis Shahinian (Berne)
Amatuni Virabyan (Erevan)
Agenda - 26 novembre: Le 4e anniversaire du CINE CLUB
VENEZ FÊTER LE 4e ANNIVERSAIRE DU CINE -CLUB
ROUBEN MAMOULIAN
Jeudi 26 novembre 2009 à 20 h
6 cité wauxhal 75010 Paris M° République!
Soirée Rouben Mamoulian
LA BELLE DE MOSCOU
1957-USA-1h57- VF- Comédie Musicale
avec: Fred Astaire et Cyd Charisse
Mise en scene :Rouben Mamoulian
PAF 5 euros! Réduit 3 euros
DANS LE CADRE DES 60ANS DE L'UCFAF
REPAS DU JUBILE
SAMEDI 12 DECEMBRE à12H30
au Yan's Club 5 ave Reille 75014 Paris
En Présence du Réalisateur: Robert GUEDIGUIAN et du
Professeur : Jean-Pierre MAHE membre de l'Institut
PAF 38 euros
Réservations Tante Susanne 01 39 90 66 28
Agenda - Conférence: "Une entité méconnue: les
Arméniens islamisés et secrets"
LA COMMISSION CULTURELLE DE
L’EGLISE ARMENIENNE DE CHAVILLE
vous invite à une conférence (en arménien) :
UNE ENTITE MECONNUE :
LES ARMENIENS ISLAMISES ET SECRETS
Suivi d’une projection de films court - métrages.
par Baret MANOK
(Docteur en Langues et Littératures Orientales)
le vendredi 27 novembre 2009 à 20h45
dans la Salle Balabanian de l’église arménienne de Chaville
6 rue du Père Komitas 92370 Chaville
Entrée libre
Agenda - 27/11: Rencontre autour de Tuncer
Cücenoglu pour "Avalanche et Impasse"
Vendredi 27 novembre - 19h - Entrée libre
Rencontre
Samovar littéraire
La Maison d'Europe et d'Orient invite plusieurs auteurs et éditeurs pour
partager un moment convivial autour de leurs dernières publications et
d'une tasse de thé.
Le 27 novembre, ce sera autour de Tuncer Cücenoglu
pour "Avalanche et Impasse", pièce de théâtre parue aux éditions l'Espace
d'un instant.
"Avalanche et Impasse"
Tuncer Cücenoglu
Traduit du turc par Murat Aykaç Erginöz et Valérie Gay-Aksoy. Préface de
Sedef Ecer
Editions l'Espace d'un instant
Dans la crainte du danger naturel d'avalanche, un petit village cerné de
montagnes vit neuf mois sur douze figé dans un silence de mort qu'une
réglementation stricte impose aux habitants, afin de garantir la survie de
toute la communauté. Une famille se retrouve confrontée à la situation la
plus redoutée : la jeune bru est sur le point d'accoucher avant le terme
calculé. Ses cris et ceux du nouveau-né risquent de provoquer la
catastrophe... /Avalanche /offre ainsi à l'auteur une situation pour
exprimer la quête de liberté et les vertus de la résistance.
Impasse est un huis clos entre trois personnages : deux soeurs, Célika et
Lilika,et Spanos, ancien fonctionnaire au service du pouvoir.
Tortionnaire de Célika et assassin de son mari, Spanos doit répondre de
ses agissements. Mais lorsque la victime se transforme en bourreau, la
situation se complique. Écrite lorsque la terreur régnait en Turquie, l'action
de la pièce est transposée en Grèce pour contourner la censure.
*Tuncer Cücenog(lu* est né en 1944 en Turquie. Après des études de
linguistique, il s'est imposé comme l'un des principaux dramaturges turcs
contemporains, notamment dans le domaine de la critique sociale. Joué
dans toute l'Europe, il a reçu le prestigieux prix Abdi I.pekçi en 1981.
Sa pièce "Avalanche" sera montée en avril 2010 au Théâtre de la Place de
Liège par Isabelle Gyselinx.
En partenariat avec La Scène du Balcon, dans le cadre de Perspektif,
Parcours d'écrivains turcs en Ile de France - Saison de la Turquie en
France (juillet 2009 - mars 2010).
*Ouvrage paru en février 2008 - 12 euros*
Agenda - 27/11: Présentation du livre "Le sport
armenien dans L'Empire ottoman"
L'UGAB Europe organise la présentation du livre
"Le sport armenien dans L'Empire ottoman"
en présence de
Hayk Demoyan
Dirécteur de l'Institut-Musée du génocide arménien
à Erévan
Le 27 novembre 2009 à 20h 30
Au Centre Culturel Alex Manoogian de L'UGAB
-------------------------------------------------------------Agenda - 29 novembre: Navasart/Nouveau spectacle
80-ème anniversaire de la C.B.A.F
Les sections d'Issy-les-Moulineaux et Chaville présentent
Navasart
Nouveau Spectacle
Le dimanche 29 novembre à 14h30 précises
au PACI d'Issy-les-Moulineaux
Le PACI
25 Avenue Victor Cresson
92130 Issy-les-Moulineaux
Renseignements:
Issy-les-Moulineaux 01 40 95 81 33
01 46 42 90 68
Chaville: 01 30 70 08 02
06 09 63 63 32
Agenda - Braderie Chène : donnez un sens à vos
cadeaux
Noël approche : comme chaque année, l'Association Chène, qui
intervient sur des projets éducatifs et humanitaires en Arménie et
au Haut-Karabagh, organise sa Braderie de Noël, les 5 et 6
décembre 2009 au Collège arménien Samuel Moorat de Sèvres
dans les Hauts-de-Seine. Le produit des ventes est destiné à
financer les programmes d'aide aux populations déshéritées
d'Arménie et du Haut-Karabagh. Seront présents pour dédicacer
leurs ouvrages : l'écrivain Gilbert Sinoué, les historiens Yves
Ternon et Claire Mouradian, la journaliste et écrivain Nairi
Nahapétian, ainsi que les illustratrices pour enfants Anahid
Sarkissian et Séta Papazian.
Braderie Chène : La fête du livre (5 et 6 décembre 2009)
Braderie Chène : La fête du livre
les 5 et 6 décembre 2009
au Collège Samuel Moorat
26, rue Troyon - 92310 Sèvres.
Métro : Pont de Sèvres.
(Tram T2, arrêt Brimborion ; Bus: 169, 171, 170, 389, 160)
Faites vos cadeaux de Noël en aidant la réalisation des projets éducatifs et
humanitaires de l'Association Chène en Arménie et au Haut-Karabagh.
Seront présents pour dédicacer leurs ouvrages :
Samedi 5 de 16 h à 18 h
Yves Ternon, historien et écrivain, auteur d'une bouleversante
autobiographie, 7, rue de Chelles et co-auteur, avec J.-C. Kébabdjian,
d'une réédition intitulée L'Arménie d'Antan.
Samedi 5 de 11 h à 18 h
Claire Mouradian, historienne, auteur de nombreux ouvrages
et dont le "Que sais-je" de référence sur L'Arménie vient d'être réédité.
Samedi 5 après-midi et dimanche 6 après-midi
Séta Papazian, illustratrice du conte La Reine Anahide.
Dimanche 6 après-midi
> Nairi Nahapétian, journaliste et écrivain, auteur d'un premier roman
policier très remarqué : Qui a tué l'ayatollah Kanuni ?
> Gilbert Sinoué, écrivain, auteur d'une vingtaine de romans dont Les
silences de Dieu (grand prix de littérature policière) dédicacera son dernier
ouvrage : Erévan.
Dimanche 6 à partir de 15 h 30
Anahid Sarkissian, enseignante et créatrice de livres pour enfants en
arménien, présentera une animation à partir de comptines : 'Ap me
khagh' et dédicacera ses créations.
Braderie de CHENE
Donnez un sens à vos cadeaux
Agenda - Conférence-débat: "Turquie: je t’aime, moi
non plus!"
MIDI-ZOOM
De quoi avons-nous peur par rapport à l’entrée éventuelle de la
Turquie dans l’Union européenne?
Avec
Ignace BERTEN, Théologien, Directeur d’Espaces,
Dogan ÖZGÜDEN, Rédacteur en chef d’Info-Türk et Président des Ateliers
du Soleil.
Jeudi 10 décembre 12h30 à 14h30
A la rue Maurice Liétart 31 à 1150 Bruxelles
(proche de la station Montgomery)
La Commission « Europe : cultures et élargissement » de
Pax Christi Wallonie-Bruxelles organise,
en collaboration avec Justice et Paix
Avec le soutien du Service Education permanente de la Communauté
française de Belgique
Inscription souhaitée au plus tard le 9 décembre à [email protected]
ou 02/738.08.04.
Possibilité de commander un sandwich au prix de 2,50 Euros au plus tard
le 9 décembre.
http://www.info-turk.be/375.htm#moi
Agenda - 31/12: soirée du Nouvel An au HILTON de LYON
31 décembre 2009.
Suite au succès immense de la soirée du Nouvel An au HILTON l'année dernière
organisée par trois grandes associations arméniennes de la région lyonnaise,
nous vous annonçons que nous vous avons préparé
une soirée encore plus EXCEPTIONNELLE dans les luxueux salons du HILTON de
LYON.
LA PARTIE ARTISTIQUE SERA COMPOSÉE DE :
Arman Baghtchedjian
Invité spécialement de
Los Angeles
Accompagné de l'orchestre Ararat.
Comme l'année dernière, il n'y aura pas de place pour tout le monde...alors un conseil
...réservez au plus vite vos places !
en appelant à la MCA de Villeurbanne.(04 78 26 28 71).
Menu gastronomique
Musiciens superbes
parking inclus pour toute la soirée
EN PRÉVENTE JUSQU'AU 8 DÉCEMBRE 2009: 115€ (ADULTE) ET 35€
(ENFANT<10ANS menu enfant)
APRÈS LE 8 DÉCEMBRE 2009: 130 € (ADULTE) ET 35€ (ENFANT<10ANS menu enfant)
organisateurs:
ACAL (Association Culturelle Arménienne de Lyon)
CBAF Lyon-Villeurbanne (Croix Bleue des Arméniens de France)
MCAV (Maison de la Culture Arménienne de Villeurbanne)
http://armenblog.20minutes-blogs.fr/
Agenda - Rouben Elbakian: Récitals à Londres, à Marseille et à
Cannes
Communiqué de presse
Le jeune ténor montant ROUBEN ELBAKIAN a été nommé Nouvel Ambassadeur de la
Fondation Mondiale
" HELPING KIDS IN POVERTY "
aux côtés du Prince Frederick von Saxe-Lauenberg et Xenia Princess from Saxony Duchess
from Saxony.
A cette occasion il donnera en faveur de la Fondation
Un Récital de bienfaisance à Londres
Samedi, 24 janvier 2010
A l'affiche
A la vive demande de ses Fans Marseillais, le ténor Rouben ELBAKIAN se produira à
nouveau à Marseille sous le haut patronage Jean-Claude GAUDIN, maire de Marseille et en
partenariat avec une des éminentes Associations marseillaise
"Esprit Lacordaire "
Samedi, 28 novembre 2009 à 20h30
Eglise Saint Cannat, Marseille
Verdi, Donizetti, Rossini, Tchaïkovski, Chansons Napolitaines
Par la suite il donnera un Récital à Cannes dans le cadre de la saison 2009-2010
du Palais des Festivals de Cannes.
Samedi, 13 février 2010 à 20h30
Théâtre Croisette - Hôtel Palais Stéphanie (Cannes)
Programme - Chansons Napolitaines
Réservations : Billetterie du Palais des Festivals au 04 92 98 62 77
Voir l'affiche en pièce jointe
Pour toute proposition de Récital veuillez contacter:
Jacqueline Brenot
Vice-Présidente de
Production Désir Belcanto
W922000501
[email protected]
Pour l'ensemble des dates à venir, nous vous invitons à vous rendre sur le site officiel du ténor
: ROUBEN ELBAKIAN
ou sur son Fan Club sur Facebook-Rouben Elbakian, Ténor qui réunit aujourd'hui 3250 Fans
de toutes nationalités pour soutenir ce Ténor à la Voix d'or et au rare charisme. 1000 nouvelles
adhésions depuis la rentrée, un résultat record pour un artiste pas encore totalement médiatisé
à sa juste valeur ...
Nos remerciements à tous ceux qui veulent apporter leur contribution dans la montée de cet
artiste de talent unique !!!
Pour écouter les extraits vidéos - ROUBEN ELBAKIAN Ténor
Joelle GIABICONI
Administratrice du Fan Club
Rouben ELBAKIAN –Ténor
Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre
2009
BENJAMIN FONDANE
Poète, essayiste, cinéaste et philosophe
Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944
Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010
Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le
soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de
Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à
Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.
Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a
développé une oeuvre originale et multiforme.
Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.
Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des
principaux représentants de la pensée existentielle.
Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances
avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et
artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque.
Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de
l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.
L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement
prêté par le CNC.
Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des
films anciens du Ministère de la Culture
Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.
Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman,
Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.
Scénographie : Véronique Dollfus.
Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.
Autour de l’exposition
Catalogue de l'exposition
De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences
photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète
de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane.
parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah
Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra
- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition :
projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de
Ramuz.
- lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich
- tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi
autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à
Paris dans l’entre-deux-guerres.
Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition
Visite guidées
Le Mémorial propose certains jeudis, en nocturne, des visites guidées gratuites de l'exposition
Benjamin Fondane, en présence d'un guide du service pédagogique.
Date :
jeudi 17 novembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Horaire : 19h30
En consultation au centre d'enseignement multimédia
Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au
Centre d’enseignement multimédia du Mémorial :
Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire
dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La
France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man
Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=4
82
Agenda - 8 décembre 2009: Le signe de Zorro au cinéma L'Entrepôt
1940 – 1h43 – N&B Un film de Rouben Mamoulian Avec Tyrone Power, Linda Darnell
1820.
Escrimeur émérite, Don Diego Vega quitte Madrid pour rejoindre sa Californie natale, où il découvre
que son père, jusqu'alors gouverneur, a été remplacé par un despote local du nom de Quintero.
Don Diego feint de ne pas s'intéresser aux problèmes économiques et politiques, et tombe
amoureux de la belle Lolita. Mais la nuit venue, il devient un mystérieux vengeur masqué appelé
Zorro...
Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt
2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian,
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer.
Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques
au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère
de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer,
sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de
l'aider.
Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses
vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose
s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable.
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de
Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques
Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique
sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et
au Festival Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les
jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du
moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un
jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté,
l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la
douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique
arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête
Les arméniens dans la fête !! –
- allée Salvador Allende
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion
du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Chers compatriotes français de toutes origines,
Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de
l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de
leur rendre visite à leur stand.
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème
anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand
(*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de
chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le
moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos
du stand des démocrates arméniens de France .
Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus
municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens.
Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses
compagnons de l'Affiche rouge.
Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et
de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.
(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin
www . jpg . Références
Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.
La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens
L'Allemagne, le nazisme, la Résistance
La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la
2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.
Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915
Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé
Condamnation nécessaire du négationnisme
Texte historique avec les [*nn] :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm
www . jpg . références :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm
Photos du stand :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm
- Votre visite au stand arménien
L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3
La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf
" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les
gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement
responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses
agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."
Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site
d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars,
28 mars 2010.
En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de
mémoire.
Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire
l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 31 janvier 2010
-Dimanche 21 mars 2010
-Dimanche 28 mars 2010
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des
lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé
en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les
voyages de formation.
Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.
Déroulé de la journée :
Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la «
Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les
crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.
Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon
français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker,
le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport:
Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à
Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à
Roissy CDG.
Tarif :
360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas
standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de
supplément
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux
restrictions sur le transport des liquides)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée
Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs nonaccompagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une
autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné
de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
Renseignements :
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : envoyer un e-mail
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=390&type=1
Présentation d'ouvrage
Jeudi 10 décembre 2009, 19h
La Shoah dans la littérature nord-américaine :
les langues du Désastre
À l’occasion de la parution de la Revue d’histoire de la Shoah n° 191 (éd. Mémorial de la
Shoah, 2009).
La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des États-Unis dans les récentes
décennies a fait du génocide des Juifs une « douleur américaine ».
Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire?
Les formes traditionnelles d’expression narrative ont été expérimentées (notamment par les
auteurs Saul Bellow, Philip Rothou, Paul Auster), mais également des romans graphiques (Art
Spiegelman) ou encore des scénarios télévisuels (Holocaust).
Ces approches respectent-elles l’intégrité intellectuelle et éthique requise par un tel sujet ? Le
processus créatif inscrit-il le Désastre au coeur esthétique et moral de l’oeuvre ?
En présence de Martine Chard-Hutchinson, professeur à l’université de Paris VII, Institut
Charles V, Véronique Elefteriou, maître de conférences à l’université Paris VII, Institut
Charles V, Virginia Ricard, maître de conférences à l’université de Bordeaux III et Ada Savin,
professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la
Shoah.
réservez en ligne pour le 10 décembre 2009
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=80
6&type=1
Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confisquée"
Hélène Berr
Une vie confisquée
Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010
Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal
au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle,
mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à
chaque instant entre l’espoir et le désespoir.
Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit
presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945,
quelques semaines avant la libération du camp.
L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit
au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de
découvrir l’original du manuscrit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses
archives familiales déposées au Mémorial de la Shoah.
En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC
En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr
Commissariat de l’exposition :
Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.
Autour de l’exposition :
Visites thématiques pour les scolaires.
Renseignements : 01 53 01 17 26
Entrée libre – Niveau crypte
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=10
96&type=1
Agenda - Sonia Donabédian: Tour du monde en 20 danses
Le clavecin libéré
TOUR DU MONDE EN 20 DANSES
EUROPE
ARMENIE
TANGO
ROUMBA...
Sonia Donabédian
PARIS
LYON 3e : Samedi 28 novembre 2009 à 20h30
Salle Garbis Manoukian – 40 rue d'Arménie
Entrée : 10 & 5 € - Tél. ADCARLY : 04 78 60 47 18
VIENNE : Dimanche 29 novembre à 16h30
Maison de la Culture Arménienne – 9 rue du Cirque
Entrée : 10 & 5 € - Tél. MCA : 04 74 53 43 80
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de
formation*
En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose
tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et
bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées
renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 9 décembre 2009
La représentation de la Shoah:
littérature, cinéma, BD
Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes
dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.
Mercredi 13 janvier 2010
Vichy et son langage
Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle,
historienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.
Mercredi 10 février 2010
La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi?
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah.
Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994)
et la Mission de Victor Martin (2001)
Mercredi 10 mars 2010
Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940.
Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire
autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin.
Mercredi 7 avril 2010
Violence de guerre, judéophobie :
le terreau du désastre.
Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur
d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.
Mercredi 12 mai 2010
L'apès Shoah en France.
Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine,
et Virginie Sansico, docteur en histoire.
Mercredi 10 mars 2010
Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah.
Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah
et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.
De 9h à 17h30
Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil
régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire.
Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54
Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=228&type=1
Agenda - Dates de la tournée d'automne en France de Nevchehirlian
L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue.
Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric
est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour
avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe
Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG,
avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits,
des lives.
Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en
Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique).
Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont :
http://www.myspace.com/nevchehirlian
Découvrez le blog de Nevchehirlian:
en vous inscrivant au blog, vous pourrez ainsi profiter des inédits, des bonus, des cadeaux, des
offres concerts, chaque mois.
Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont.
C'est ici:
http://nevchehirlian.over-blog.fr
Voici les dates de la tournée d'automne:
12 décembre Festival (Lille)
13 décembre L'international (Paris)
Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
bonne rentrée à tous
à bientôt
Les Nevchehirlian
Agenda - Automne 2009: ouverture des inscriptions à l’Institut Virtuel Arménien
Programme moderne d'apprentissage de l'Arménien
L’UGAB a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour Automne 2009 à
l’Institut Virtuel Arménien, nouveau programme d’apprentissage sur Internet.
Les cours suivants seront offerts lors de cette période :
· La Langue Arménienne pour les débutants (Orientale et Occidentale)
· l’Histoire de l’Arménie
·L’introduction de l’Architecture Arménienne.
La date limite des inscriptions est le samedi 19 septembre.
Notez que les cours commenceront le mardi 22 septembre et termineront le mardi 24 novembre.
Pour l’inscription et pour plus d’information veuillez visiter le site
www.avc-agbu.org
L’institut virtuel arménien donne la possibilité de suivre
l’éducation arménienne n'importe où, n'importe quand.
L’IVA a pour objectif de donner accès à l’étude de différentes
matières par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’IVA est
composé de trois départements :
Langue, Histoire , Culture (Architecture, Musique, Littérature, Beaux-arts). L'IVA vise à fournir aux
Arméniens du monde entier la possibilité de recevoir une véritable éducation arménienne quel que
soit leur âge, leur pays de résidence et leur niveau de connaissances. Cliquez sur le lien
http://www.avc-agbu.org pour avoir plus de détails.
The AGBU Armenian Virtual College
We are pleased to inform you that AVC has begun registration for the Fall
2009 Term.
The following courses are being offered in multiple languages:
· Eastern Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
· Western Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),
· Ancient History of Armenia (Part 1 & Part 2), and
· Introduction to Armenian Architecture (Part 1)
Fall Term begins September 22 and ends November 24, 2009.
Kindly visit www.avc-agbu.org for more information or to enroll.
Enrollment ends September 19.
AVC is an Internet-based accredited distance learning program that aims to facilitate Armenian
studies through new technologies. AVC provides Armenian courses in history, language and culture
(architecture, fine arts, literature and music). AVC will tailor lessons to suit each student's needs,
thus ensuring that Armenians from around the world, regardless of their age, country of residence
or knowledge level, will benefit from the resource. For more information, click
http://www.avc-agbu.org
Agenda - Djivan Gasparyan : Le Maître du Duduk en Allemagne
Concert unique en Allemagne ! Djivan Gasparyan, le Maître du Duduk, la star
arménienne mondialement connue, présente un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire
du Duduk, le 28.11.09 à 20 heures, à Berlin.
Djivan Gasparyan - Concert unique en Allemagne !
Date : le 28.11.09 à 20 heures
Lieu : Berlin
Communiqué de Presse : Concert unique en Allemagne !
Djivan Gasparyan - Le Maître du Duduk, la star arménienne mondialement connue présente
un aperçu fascinant de 800 ans d’histoire du Duduk.
Concert : le samedi 28 novembre2009 - 20h00
En l’église de la Passion (Passionskirche) am Marheinekeplatz 1-3, 10961 Berlin
Entrée : 25 euros - 29 euros
Le concert débute à 20 heures
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 2 novembre 2009 - www.collectifvan.org
http://www.armenien.am/veranstaltungen
Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance
mars et avril 2010
Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une
partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en
village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions
de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on
estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a
survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant
statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement
de Paris
Ensemble OSHAKAN
direction Grigor ARAKELIAN
Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui
l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette
musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées
et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont
magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La
tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers
les centres européens de la diaspora et de la culture en général.
A votre disposition pour de plus amples renseignements :
Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09
Courriel :
[email protected]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique
COLLOQUE INTERNATIONAL
Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre AlbertoBenveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale
supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France.
Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming,
professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale
supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.
Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante
de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de
NYU à l’École normale supérieure.
Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm,
75005 Paris, Salle Dussane.
Programme de la journée du 11 décembre
Minorités visibles en politique (1)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances
Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*
La place des minorités dans la politique américaine
Présidente : Katherine Fleming (NYU)
Adam Green (Université de Chicago)
Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)
John A. Garcia (Université d'Arizona)
Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence
politique et de leur contribution au XXIe siècle
Don T. Nakanishi (UCLA)
L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine
Droits civiques des minorités et politique en Europe
Lionel Arnaud (Université Rennes I)
De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ?
Christophe Bertossi (IFRI)
Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France,
en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas
Jérôme Valluy (Université Paris I)
Des politiques xénophobes au nationalisme d'État
Éric Marlière (IDS/CESDIP)
Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local
Après-midi
La diversité en politique en Europe
Président :
Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège)
Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des
leçons de l'expérience américaine ?
Abdulkader Sinno (Université d'Indiana)
Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux
Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI)
La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009)
Pap Ndiaye (EHESS)
Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique
Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne)
Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration
Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA)
De la place des minorités visibles dans la politique française
Témoignages
Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la
jeunesse
Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité
Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au
PS
Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et
de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP
Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris
----------------------------------------------------------------
Programme de la journée du 12 décembre
Minorités visibles en politique (2)
Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au
français.
Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.
Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane
Matin
Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?
Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)
Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris)
Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des
" nouveaux Français "
Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz)
Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine
Témoignages
Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93)
Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du
PS
Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris
Les femmes issues des minorités en politique
Kerry L. Haynie (Université de Duke)
Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique
américaine
Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII)
Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France
Témoignages
Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP
Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52)
Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris
Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité
Christiane Taubira, députée de Guyane
Après-midi
Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?
Président :
James Cohen (Université Paris VIII)
Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires
historiques ?
Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst)
Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne
16h : Conclusions
Comment faire bouger les choses en France
pour une meilleure représentation des minorités en politique ?
Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)
Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris
Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville
d'Hagondage (57)
Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)
George Pau-Langevin, députée PS de Paris
Corinne Lepage, vice-présidente du Modem
Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances "
M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE
Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France
Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*
http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463
Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et
nationalisme »
Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la
direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques
sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets
produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le
rapprochement avec l’Union européenne :
« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc »
(Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat
Güvenç, Levent Köker).
Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux
complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport
à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion
économique et géographique.
http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de
votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet :
http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
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