Atelier de lancement de l’étude bilan sur les efforts de lutte contre la désertification au Sahel et
en Afrique de l’Ouest Côtière
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Ouahigouya, 13 – 15 Février 2005
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Discours d’ouverture du Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du
Cadre de Vie du Burkina Faso
Monsieur Le Secrétaire Exécutif du CILSS,
Mesdames et Messieurs les autorités provinciales et communales
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter la bienvenue à Ouahigouya et de
vous remercier pour le choix porté sur cette ville pour lancer l’étude sur le bilan
des actions de lutte contre la désertification a Sahel et en Afrique de l’ouest
côtière. Le choix de cette ville, je présume, n’est pas innocent, quant on sait que
c’est ici qu’est née l’Association six S dont la renommée sur les plans des
approches méthodologiques et techniques en matière de LCD a dépassé les
frontières du Burkina Faso. C’est de cette région aussi qu’est parti, ce qu’il est
convenu maintenant d’appeler « le mouvement Zaï ».
Mesdames, Messieurs
Le récent atelier organisé par le CILSS et l’UMA pour préparer la participation des
pays de leurs zones d’intervention au CRIC.3 a fait ressortir,entre autres, la double
nécessité, d’une part de développer des arguments économiques en faveur de la
GRN, d’autre part, d’améliorer la communication sur les résultats et acquis de la
GRN.
La tenue du présent atelier, deux jours après celui que je viens de citer, témoigne
de la perspicacité du CILSS sur les questions de gestion des ressources
naturelles. Le principe de réaliser une étude bilan sur la LCD au Sahel et dont le
présent atelier constitue la première étape ; son principe donc, a été décidé depuis
Février 2003 à l’occasion de l’atelier CILSS/FRAME sur les rapports nationaux à la
COP/CCD. La nécessité de cette étude est partie du postulat selon lequel « la
grande majorité des initiatives locales réussies sont restées dans l’ombre. Celles-
ci n’ont pas été exploitées comme elles l’auraient pu l’être, en tant que moteur
permettant d’accélérer la croissance économique rurale, de réduire la pauvreté, de
freiner la dégradation environnementale et de renforcer la gouvernance locale ».