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On constate que σp ou σn atteint une valeur limite lorsque tous les atomes étrangers
(impuretés) égal au nombre sont ionisés. Mais, la concentration des impuretés ne peut pas etre
augmentée puisque les impuretés sont de défauts qui déforment le cristal réduisant la
conductivité électrique.
En pratique on fait les dopages dans lesquels résultent les barrières Δwn et Δwp des valeurs
plus petites.
C. Dépendance de la conductivité des semiconducteurs de température
En fonction de température, la conductivité des semiconducteurs extrinsèques avec
l’expression (6.6) ou (6.9) a la suivante variation
représentée dans la figure 6.6. Aux basses
températures la conduction extrinsèque domine
jusqu'à la température Tl, quand tous les atomes
étrangers sont ionisés et la conductivité
augmente exponentiellement selon la relation
(6.5) ou (6.8). Puis, dans l’intervalle (Tl, Ti) le
nombre des porteurs de charges reste constant
car la conduction intrinsèque est encore
négligeable et la conductivité se diminue par
suite de l’amplification des oscillations
thermique du réseau.
Aux températures plus élevées, les transitions de la bande de valence dans bande de
conduction sont favorisées et la conductivité intrinsèque augmente selon la relation
exponentielle (6.3).
D. Conduction unidirectionnelle
Ce type de conduction s’établit dans une structure réalisée au contact entre deux
échantillons de même semiconducteurs dopés
différemment qui constitue une jonction pn. Dans
le semiconducteur de type n le niveau Fermi wFn
est plus élevé dû à concentration supérieure des
électrons (fig.6.7). On note avec wk0 la différence
entre les deux niveaux Fermi :
wk0 = wFn – wFp (6.10)
En juxtaposant les deux échantillons dopés p
et n d’après une surface plane, les électrons
passent de la zone n dans la zone p et les trous en
sens inverse dans un double processus de diffusion
des porteurs majoritaires pour égaliser les niveaux
Fermi. Ces flux de porteurs forment le courant
majoritaire IM0.
p n
w
wFn wd
wFp wk0
wa
Fig. 6.7