contraire un atome de silicium est remplacé par un atome de la colonne III (bore par exemple) à trois
électrons de valence, il en manque un pour réaliser toutes les liaisons, et un électron peut rapidement venir
combler ce manque et occuper l’orbitale vacante par agitation thermique. Il en résulte un trou dans la bande
de valence, qui va contribuer à la conduction, et le semi-conducteur est dit dopé de type p. Les atomes tels
que le bore ou le phosphore sont donc des dopants du silicium. Les cellules photovoltaïques sont
assemblées pour former des panneaux photovoltaïques.
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L'effet photovoltaïque
Dans une chaîne de conducteurs, un éclairement peut produire une force
électromotrice ; il y a alors conversion directe d'énergie lumineuse en énergie
électrique. Cet effet, appelé effet photovoltaïque, a été découvert par
Antoine Becquerel, dès 1839, avec une chaîne de conducteurs comportant
des électrolytes. Cet effet ne prit de l'importance que beaucoup plus tard, avec
l'apparition des cellules à couche d'arrêt utilisées dans les posemètres
photographiques, et surtout avec les piles solaires. Le fonctionnement
des générateurs photovoltaïques repose sur les propriétés des jonctions. Ces
jonctions peuvent être du type p-n entre deux fragments d'un même semiconducteur
dopés différemment, ou entre deux semiconducteurs différents (hétérojonctions). Les
jonctions entre métal et semiconducteur, et mêmes des jonctions entre électrolytes,
possèdent des propriétés analogues, mais les plus utilisées sont actuellement les
jonctions p-n, et on exposera le principe des générateurs voltaïques en considérant
une jonction entre deux semiconducteurs n et ppossédant la même largeur de bande
interdite Eg.
Lorsqu'une jonction est en équilibre à l'obscurité, les niveaux de Fermi, dans les
parties n et p, sont alignés et les bandes de conduction et de valence se raccordent.
Si la jonction est éclairée, la lumière absorbée par elle y crée des paires électrons-
trous. Les électrons libres sont entraînés vers la partie n et les trous positifs vers la
partie p. Pour utiliser le générateur, on raccorde les extrémités libres A et B des
parties n et p des semiconducteurs à un circuit d'utilisation. Il s'établit entre A et B
une différence de potentiel qui dépend de l'éclairement et du courant qui est admis
par ce circuit. Cette différence de potentiel ne peut dépasser Eg/e, mais il est possible
de grouper plusieurs jonctions en série. D'un autre côté, le courant créé par un flux
de lumière apportant N photons par seconde ne peut dépasser Ne. La puissance
électrique obtenue n'est qu'une partie de la puissance lumineuse reçue, [...]
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