1. La prise de décision relève de l’équipe multiculturelle à laquelle on aura à faire.
En effet, si l‘équipe interculturelle est composé majoritairement de personnes à caractère
individualiste, la « barre de la confiance » sera élevée et les décisions tendront à être
centralisées
A l’inverse, si l’esprit communautaire est majoritaire une grande capacité à déléguer les
tâches sera atteinte.
Le schéma décisionnel et le niveau de délégation varieront aussi en fonction de l’implication
de la décision en question.
L’autorité doit être marqué dans une structure organisationnelle afin que les ambitions
individuelles ne dépassent l’action collective.
Il faut donc savoir trouvé un juste milieu pour que cette autorité mène à bien l’action
collective en mettant les capacités individuelles au maximum de leur possibilité.
2. Dans l’organisation du travail dans une réunion interculturelle, il y a deux
organisations possibles :
Une organisation théorique qui présente 4 possibilités :
- La distribution d’instructions : le responsable décide et informe ses
subordonnés de ses décisions.
- La concertation : le responsable présente ses idées et demande des avis et
recommandations sans cependant se tenir lié par les avis exprimés.
- La négociation : Le responsable présente ses idées et demande des avis et
recommandations en les prenant en compte.
- La participation : Le responsable présente les problèmes, fixe une marge de
manœuvre demande au groupe de proposer des solutions multiples parmi lesquelles il en
choisira une.
Une organisation pratique qui présente 3 nouvelles possibilités :
- Le recueil d’information : la décision est prise de manière souveraine par les
titulaires de l’autorité. Si il y a une réunion, elle sera perçue plus comme un
recueil de l’information que comme une instance de décision. Cette
organisation sera appliquée en générale par les entreprises de types
productivistes au sein de société âgée.
- La concertation : la relation entre les hommes sera de nature participative et
visera à ce que les membres de l’organisation soit le plus impliqué possible.
- La participation : la réunion devient un moment de concertation, elle vise à
ce que toutes les compétences concernées soient associées. La participation
devient une obligation et la prise de décision une véritable instance collective.
Intérêt de la fiche de lecture par rapport à la problématique :
En quoi, le management de la diversité culturelle chez « Google », est-il un atout pour
l’entreprise ?
Cette fiche de lecture a un intérêt tout particulier puisqu’elle aide à mieux comprendre le
fonctionnement d’une organisation dans une diversité culturelle. Elle permet également de
vérifier si les aspects théoriques abordés par ce livre sont vérifiés en pratique dans les
entreprises.
Nous pouvons, grâce à cet ouvrage, classer « Google » selon l’influence de sa nationalité ou
selon la manière dont elle aborde sa stratégie.
Ainsi, si nous caractérisons « Google » par le fait qu’elle est une entreprise jeune et
Américaine, nous pourrions déterminer qu’une culture « productiviste individualiste » a une
large influence sur sa culture d’entreprise.
Enfin, nous arriverons à mettre des termes sur l’expérience vécue par Google dans son
organisation du travail à travers la complexité de la diversité culturelle.