Chapitre 1 : De l`œil au cerveau

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Partie C : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique
TPC- 6 : Du gène à la protéine (2) : la traduction
L’objectif est de comprendre comment on passe d’une molécule d’ARN messager à une séquence d’acides aminés qui forme
la protéine.
Matériel à votre
disposition
Consignes
Soit le fragment d’ADN référent correspondant à un gène :
Brin transcrit
TACTTCGAAGCTACT
Brin non transcrit  A T G A A G C T T C G A T G A
Poste 1 : la transcription, de l´ADN à l´ARN m
Logiciel adn/arn
- Ouvrir le logiciel dans le dossier BIO et cliquer sur « transcription (commencer par le brin
transcrit)» et suivre les indications.
- Terminer la transcription en repérant chaque étape.
- Noter la séquence d´ARN messager qui a été crée puis Quitter.
Poste 2 : la traduction, de l’ARNm à la protéine
Logiciel adn/arn
- Cliquer sur « traduction », conserver la séquence d’ARN m du poste 1, cliquer sur Entrée et
suivre les indications du logiciel.
- Noter la séquence en acides aminés de la protéine synthétisée.
- Schématiser les 3 étapes de la traduction et expliquer à quoi correspond le code génétique.
Poste 3 : l´épissage alternatif, de l´ARN pré-messager à l´ARN messager
- Formuler le problème biologique qui se pose à la lecture de l´article du document annexe.
 appeler le professeur pour vérifier
Nous allons d´expliquer le mécanisme à l´origine de cette différence constatée.
Logiciel ANGèNE2
 fiche méthode
p.342 : traitement des
séquences avec
Anagène
- Ouvrir le logiciel « Anagène2 » puis « fichier/ouvrir/béta morcelé bis.edi » :
- Comparer les séquences de l´ARN pré-messager et d´ARN messager.
Traiter/comparer les séquences/alignement avec discontinuité
A la fin de la transcription, il se forme en fait un brin d´ARN pré messager, formé de séquences non
codantes, les introns, et de séquences codantes, les exons.
Cet ARN pré-messager va subir dans le noyau ce que l’on appelle un épissage alternatif : les introns
vont être éliminés et les exons vont êtres réunis pour former un brin d´ARN messager codant.
- Combien d´exons et d´introns possèdent cette séquence d´ARN pré messager.
- Schématiser la séquence d´ARN pré messager, en positionnant les introns et les exons, et la
séquence d´ARN messager afin d´expliquer l´épissage alternatif.
-Comparer avec Anagène les deux protéines, protéine produite et protéine finale après maturation.
Document annexe
Un autre mode de représentation du code génétique
Correction TP 5 :
La traduction permet la synthèse cytoplasmique de protéines à partir d’ARNm.
L’information contenue dans la séq d’ARN détermine la séq de la protéine en aa grâce à un système de correspondance / 3
nucléotides (=un triplet) successifs forment un codon auquel correspond un aa déterminé, tjs le même : le syst de
correspondance entre les codons et les aa est le code génétique.
Traduire = passage d’un langage à 4 nucléotides à un langage à 20 aa.
Code génétique a été décripté en 1960 :
Si un seul nucléotide => 4 possibilités d’aa
Si 2 nucléotides => 16 possibilités : 4x4
Si 3 nucléotides => 4x4x4 = 80 possibilités or il n’y a que 20 aa  ???
Caractéristiques du code génétique :
-
il est redondant : pls codons codent pour le même aa ;
il est universel : il est le même pour tous les EV ;
il est non ambigü : un codon code tjs pour le même aa.
Les étapes de la traduction :
-
-
L’initiation : elle débute tjs par un codon d’initiation AUG, qui code pour la méthionine, et qui oriente la lecture du
message ; ce codon est reconnu par des organites cytoplasmiques appelés des ribosomes formés d’une petite ss unité
capable de reconnaître et de se fixer sur l’ARN et d’une grosse ss unité qui réalise l’assemblage des protéines.
L’élongation : les ribosomes se déplacent sur la molécule d’ARN de codon en codon et assurent la mise en place des
aa en créant des liaisons peptidiques ;
La terminaison : le ribosome arrive au niveau du codon stop (il ne correspond à aucun aa) : il se détache et libère la
protéine.
Plusieurs ribosomes se succèdent sur la molécule d’ARN pour former un ensemble appelé polysomes.
Les protéines vont subir une maturation (élimination de l’aa MET, acquisition de leur forme définitive …) et seront soit
directement utilisées par la cellule, soit stockées, soit sécrétées dans l’organisme.
Poste 3 : la maturation de l’ARN pré-messager en ARN m
Un ARN pré-m peut subir des maturations différentes et donc être à l’origine de plusieurs protéines différentes.
Chez les eucaryotes, le gène n’est pas directement transcrit en ARNm mais en ARN pré-m qui devra subir une opération de
maturation.
Constat : le gène est 5 fois plus long que la molécule d’ARNm ??? c'est-à-dire que l’ARNm ne possède qu’une partie de la séq
d’ADN dont il est issu.
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