Activité 3.1.c : la maturation des ARN messagers Méthode : analyse de documents Chez l’Homme, il y a plus de 100 000 protéines différentes. Chacune de ces protéines est synthétisée suivant un plan de construction appelé « message génétique » inscrit dans un gène. Pourtant le séquençage du génome humain montre que celui-ci ne contient pas plus de 25 000 gènes. Les deux documents suivants doivent vous permettre d’expliquer comment les cellules peuvent synthétiser 100 000 protéines à partir de 25 000 gènes. Document 1 (SVT 1èreS, collection A. Duco, Belin 2011) Expérience de Chambon, 1977 Dans un tube à essai, la molécule d’ADN du gène d’ovalbumine de Poule est chauffée, ce qui sépare ses deux brins. On ajoute ensuite l’ARN messager correspondant à ce même gène. L’ARN peut alors établir des liaisons faibles avec le brin transcrit d’ADN correspondant. On dit que l’ADN et l’ARN s’hybrident. Les molécules hybrides ADN / ARN sont ensuite observées au microscope électronique à transmission (M.E.T.). Document 2 (SVT 1èreS, Jubault - Bregler, Nathan 2011) Dans le noyau, dans un premier temps, il y a transcription de l’ADN en ARN pré-messager. Dans un deuxième temps, toujours dans le noyau, il y a maturation de l’ARN pré-messager en ARN messager. Le mécanisme est appelé « épissage ». Les observations de Chambon mettaient en évidence ce mécanisme d’épissage (document 1 précédent). Des travaux plus récents ont montré que l’épissage d’un ARN pré-messager peut conduire à différents ARN messagers. Ce mécanisme est appelé « épissage alternatif». Le document 2, ci-contre, présente un exemple d’épissage alternatif.