La Chine hermétique
Superstitions, crime et misère
4
d’un large accent circonflexe, sur la partie antérieure duquel se
voient les faces dorsales des orteils repliés sur eux-mêmes.
La face plantaire, ellipsoïdale, est plus large dans sa partie
postérieure que dans l’antérieure. Une dépression profonde d’un
centimètre partage la plante en deux régions distinctes : celle du
talon, en forme de fer à cheval ; celle des orteils, vaguement
triangulaire.
Les quatre derniers orteils sont, par un mouvement de
flexion, ramenés totalement sous la plante et reposent, sur le
sol, par leur face dorsale. Chacun d’eux porte un cor à ce niveau.
Les orteils ont subi non seulement ce mouvement de flexion,
mais aussi un mouvement de rotation sur leur axe, car ils sont
pliés de dehors en dedans et d’arrière en avant.
L’orteil est aplati et, sur une coupe perpendiculaire, paraît
triangulaire. Le tassement des orteils et la déformation consécu-
tive sont surtout marqués sur le second.
Les ongles sont modifiés dans leur aspect, et atrophiés. Aux
trois derniers doigts, ils sont petits, minces, renversés. Celui du
deuxième a la forme d’une griffe et on voit très bien son
empreinte sur la figure.
L’axe du gros orteil, prolongé en arrière, passerait au milieu
du talon. C’est, autour de cet axe que se produit le mouvement
hélicoïdal, destiné à amener la flexion et le tassement des autres
doigts.
Les quatre derniers orteils ont perdu, à peu près, toute mobi-
lité spontanée et on ne peut pas provoquer un écartement de la
voûte plantaire supérieur à 1 cm. 50.